Synthèse de presse

766 avions commerciaux ont été livrés par Airbus* en 2024. Le chiffre d'affaires s’établit à 69,2 Md€ et l’EBIT ajusté est à 5,4 Md€. Les commandes brutes d'avions commerciaux se sont élevées à 878 (2023 : 2 319 avions), avec des commandes nettes de 826 avions après annulations (2023 : 2 094 avions). Le carnet de commandes s'élevait à 8 658 avions commerciaux à la fin du mois de décembre 2024. Airbus Helicopters* a enregistré 450 commandes nettes (2023 : 393 appareils), avec un rapport commandes-facturation supérieur à 1. Les prises de commandes d'Airbus Defence and Space* ont augmenté en valeur pour atteindre le chiffre record de 16,7 Md€ (2023 : 15,7 Md€). « Nous avons enregistré de fortes prises de commandes dans toutes les activités en 2024, avec un rapport commandes-facturation largement supérieur à 1, confirmant la solide demande pour nos produits et services. Nous avons tenu nos prévisions pour 2024 au cours d'une année éprouvante pour Airbus », a déclaré Guillaume Faury, président exécutif d'Airbus. « Nous avons recentré nos efforts sur des priorités essentielles, notamment la montée en cadence de la production et la transformation de Defence and Space. Nous poursuivons notre croissance rentable et notre ambition de décarbonation ».

Ensemble de la presse du 20 février 2025

Les grands transporteurs européens cherchent à sécuriser leurs approvisionnements en SAF (carburants d’aviation durables) en établissant des contrats de long terme avec différents producteurs. Air France-KLM se fournit notamment auprès du finlandais Neste, d’EDF, d’Engie, de l’énergéticien autrichien OMV, et de TotalEnergies, qui s’est engagé à lui livrer jusqu’à 1,5 million de tonnes de SAF d’ici à 2035. Pour éviter la pénurie dans les prochaines années, « de plus en plus de transporteurs achètent des startups qui vont produire du SAF ou prennent des parts dans ces entreprises », explique Paul Chiambaretto, professeur à la Montpellier Business School. Air France-KLM a investi 4,7 M$ dans DG fuel pour l’aider à travailler sur sa 1ère usine de carburant durable en Louisiane.

Le Figaro du 20 février 2025

En visite sur le site toulousain d’Airbus le 13 février, le ministre de l’Economie et des Finances, Eric Lombard, a indiqué que la baisse de certaines aides à la filière aéronautique pourrait être compensée. Le ministre a notamment évoqué la possibilité de dédier une partie de France 2030 à des grands projets industriels aéronautiques. Guillaume Faury, président du GIFAS et président exécutif d’Airbus*, avait alerté en janvier sur les risques que la surtaxe des grandes entreprises, l’augmentation de la taxe sur les billets d’avion ou la hausse de l’impôt sur les sociétés, notamment, faisaient courir à la filière. La baisse de 70 M€ du budget alloué au Conseil pour la Recherche Aéronautique Civile (CORAC), qui passerait sous le seuil des 300 M€ sur la période 2024-2027, est un sujet de préoccupation majeur.

L’Usine Nouvelle du 20 février 2025

L’Opinion relève que l’A321XLR fait l’objet de plus de 500 commandes à ce jour, émanant principalement de compagnies aériennes qui remplacent leurs anciens avions Boeing. American Airlines et United Airlines ont notamment choisi l’A321XLR pour remplacer leurs flottes vieillissantes de Boeing 757. La compagnie australienne Qantas a aussi fait le choix de l’appareil.

L’Opinion du 20 février 2025