Synthèse de presse

Espace
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    Ariane 6 : la fenêtre de tir se resserre
    L’ESA, ArianeGroup et le CNES annoncent que les équipes d’Ariane 6 « sont en train de réduire la période de lancement, et [que] la première tentative aura lieu au cours des 2 premières semaines de juillet ». « Nous sommes sur la bonne voie et en ligne avec la période de lancement qui a été communiquée en novembre dernier », précise le communiqué. Cette période de lancement prévue courait jusque-là entre le 15 juin et le 31 juillet. Une date pour la première tentative de lancement sera communiquée lors du salon aéronautique ILA de Berlin (Allemagne), qui se tiendra du 5 au 9 juin.

    Ensemble de la presse du 22 mai
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    Ce week-end dans les Landes, le « Rocketry Challenge », un concours destiné à promouvoir les sciences et l’industrie spatiale auprès de la jeunesse
    L’association Planète Sciences et Lacq Odyssée, le CCSTI (Centre de Culture Scientifique, Technique et Industrielle) des Pyrénées-Atlantiques et des Landes, organisent le « Rocketry Challenge », du 23 au 26 mai à Biscarosse (Landes). Il s'agit d'un concours de fusée amateur proposé pour les élèves de la 6ème à la Terminale, en club ou dans le cadre scolaire. L'objectif est de construire une mini-fusée devant atteindre une altitude de 820 pieds en 43-46 secondes et être capable de ramener intact sur terre un œuf. L’événement, organisé avec le soutien, notamment, du GIFAS, du CNES et d’ArianeGroup, vise à faire pratiquer les sciences de manière expérimentale et collective aux jeunes, tout en valorisant l'industrie aéronautique et spatiale. Plus de 50 équipes de toute la France viendront concourir.

    Lepetitjournal.net du 20 mai

Industrie
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    Airbus signe une commande avec LCI et SMFL pour 21 hélicoptères de dernière génération
    Airbus Helicopters annonce une commande portant sur 21 hélicoptères de dernière génération, de la part des sociétés LCI et Sumitomo Mitsui Finance and Leasing Company (SMFL). Cette commande comprend 14 commandes fermes et 7 options. Elle se compose d'un mélange d'hélicoptères légers H145, d'hélicoptères moyens H160 et d'hélicoptères super moyens H175, qui seront livrés jusqu'en 2028 et seront destinés à divers segments opérationnels tels que les services médicaux d'urgence (EMS), la recherche et le sauvetage (SAR) et l'énergie offshore, y compris l'énergie éolienne. Cette commande marque la prochaine phase du partenariat Flight Path entre LCI et Airbus Helicopters, qui vise à répondre de manière responsable aux besoins de capacité et de financement à long terme de l'industrie, selon Bruno Even, PDG d'Airbus Helicopters. Airbus Helicopters précise que les nouveaux appareils offriront des performances et une flexibilité supérieures, ainsi que des émissions de CO2 inférieures à celles d'autres modes de transport de types comparables. Ils seront équipés de la dernière série de fonctions de navigation et de sécurité et pourront également utiliser des carburants aéronautiques durables (SAF).

    Ensemble de la presse du 22 mai
  • Industrie
    Les nouvelles technologies d'assistance au pilotage testées grâce au démonstrateur Optimate d'Airbus
    Airbus UpNext, filiale à 100 % d'Airbus, a commencé à tester de nouvelles technologies pour prendre en charge le roulage automatique et améliorer l'assistance au pilote à bord d'un camion électrique innovant. Ces tests interviennent dans le cadre du projet de recherche Optimate, d’une durée de 3 ans, présenté au salon VivaTech (22-25 mai) à Paris. Au cœur de ce projet, un camion électrique baptisé Opti-1 est transformé en démonstrateur d'assistance et de pilotage automatisé d'un avion de ligne. Les premières démonstrations sont menées en partenariat, notamment, avec la DGAC, les aéroports de Toulouse Blagnac et de Roissy Charles de Gaulle et le motoriste Safran. Opti-1 réalisera, en toute autonomie et en conditions réelles, toutes les manœuvres effectuées par les avions, avant le décollage et après l'atterrissage. « Notre ambition est d'utiliser les meilleures technologies pour rendre nos avions encore plus conscients de leurs conditions d'exploitation, en les analysant de la manière la plus détaillée possible pour devenir des assistants intelligents et fiables pour les pilotes, en leur fournissant une assistance optimale. Nous sommes convaincus que ce projet contribuera à rendre les voyages aériens plus sûrs et plus efficaces », a déclaré Michael Augello, PDG d'Airbus UpNext. L'un des principaux objectifs d'Optimate est de développer et de tester un système de roulage automatique basé sur un calcul de position plus précis et plus fiable, et d'évaluer le potentiel de la détection quantique pour améliorer la disponibilité de la position et la robustesse du système de navigation. Un autre objectif est d'étudier les capacités d'une carte collaborative et d'un assistant de vol virtuel pour aider les pilotes à prendre des décisions stratégiques et à interagir avec le contrôle du trafic aérien et les centres d'opérations des compagnies aériennes, précise Airbus.

    Ensemble de la presse du 22 mai
  • Industrie
    Hydrogène : Airbus et ZeroAvia signent des accords avec 3 aéroports canadiens
    Airbus et ZeroAvia ont signé 3 protocoles d'accord avec les aéroports les plus fréquentés du Canada, l'aéroport international Montréal-Trudeau, l'aéroport international Pearson de Toronto et l'aéroport international de Vancouver, afin d’étudier la faisabilité d'une infrastructure hydrogène dans les aéroports canadiens. Cette coopération doit permettre de mieux comprendre les concepts et les opérations des aéronefs à hydrogène, l'approvisionnement, l'infrastructure et les besoins de ravitaillement dans les aéroports, afin de développer l'écosystème de l'aviation à hydrogène dans tout le pays. Les partenaires collaboreront également à l'élaboration de réglementations et de normes. C'est la première fois qu'une étude de faisabilité de cette ampleur est réalisée au Canada, ouvrant la voie à l'utilisation de l'hydrogène dans l'aviation.

    Le Figaro et Zone-Bourse.com du 22 mai
  • Industrie
    Trescal acquiert DA&T, laboratoire spécialisé en débitmétrie
    Trescal, un leader mondial des services de métrologie, annonce l’acquisition de DA&T (Débitmétrie Aéronautique & Technique), entreprise spécialiste de la mesure du débit des liquides. Basée à La Tour d’Aigues (Provence-Alpes-Côte d'Azur), DA&T génère un chiffre d’affaires de 2 M€. Elle conçoit des systèmes de mesure de débit et fournit des services de métrologie accrédités COFRAC pour tous types d’équipements de mesure de débit liquide multi-fluides dans les industries aéronautique et des transports. « L’acquisition de DA&T permet à Trescal de renforcer son expertise en débitmétrie liquide en France et de continuer à fournir des services de pointe aux grands donneurs d’ordre du secteur aéronautique », déclare Laurent Labatut, directeur général de Trescal France et Afrique. « Les compétences de DA&T s’intègrent parfaitement à celles que nous avons développées ces dernières années en France ».

    Challenges TN du 22 mai
  • Industrie
    « Le redressement du pays est engagé mais il est loin d'être abouti », selon le président du MEDEF
    Le président du MEDEF, Patrick Martin, a écrit une lettre au Premier ministre Gabriel Attal ce lundi pour lui suggérer 3 pistes de réformes concernant le plein emploi, la R&D et la décarbonation, signalant que le MEDEF serait « en appui » sur ces sujets. Patrick Martin détaille ces 3 « objectifs structurants permettant d’exprimer pleinement le potentiel bien réel de la France d’ici 2030 ». Le 1er consiste à « augmenter le taux d'emploi de 8 points pour atteindre le plein emploi » et rejoindre ainsi le niveau de l'Allemagne. Le 2ème objectif est de « pourvoir 1 million d'emplois de chercheurs, d'ingénieurs et de scientifiques et porter la Recherche et le Développement (R&D) à 3% du PIB », alors que la France est actuellement à 2,2% du PIB pour ces dépenses, selon le président du MEDEF. Il faut selon lui « doter l'Europe d'une véritable agence de l'innovation », à l'instar de la Darpa, l'agence de R&D du département de la Défense américain. Le 3ème objectif est de « baisser notre empreinte carbone 2 fois plus rapidement, soit 100 millions de tonnes de CO2 de moins » par an. Il faut selon lui arriver à « une révolution climatique des politiques publiques » comprenant un « quoi qu'il en coûte de la simplification » et un « Pacte Vert des investissements ». Patrick Martin s’est également exprimé mardi sur France Inter.

    Ensemble de la presse du 22 mai

Défense
  • Défense
    Safran fournira à Bell la génération électrique pour le programme d'hélicoptère d'assaut longue portée du futur (FLRAA) de l'armée de Terre américaine
    Safran Electrical & Power, leader mondial des systèmes électriques aéronautiques, a annoncé la signature d'un contrat avec Bell Textron, portant sur la fourniture de systèmes de générateurs-démarreurs pour le programme d'hélicoptère d'assaut longue portée du futur (FLRAA) destiné à l'armée de Terre américaine. Safran fournira un système de générateur-démarreur haute tension, capable de produire la puissance nécessaire pour répondre aux besoins électriques évolutifs des appareils militaires. « Ce système sera doté d'un rotor à grande vitesse et d'une électronique de puissance à la pointe de l’innovation, alliant un haut niveau de contrôle et de fiabilité ». Les activités de conception, développement et qualification des équipements auront lieu dans les centres de Safran Electrical & Power situés aux Etats-Unis, à Twinsburg (Ohio) et à Sarasota (Floride). L’hélicoptère d'assaut longue portée du futur développé par Bell est la solution de nouvelle génération destinée à remplacer les hélicoptères utilitaires UH-60 Blackhawk de l'armée américaine.

    Ensemble de la presse du 22 mai
  • Défense
    Le ministre des Armées menace de citer le nom de banques refusant de financer la défense
    Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a lancé un avertissement aux banques qui bloqueraient les financements de PME de la défense en lien avec la dissuasion nucléaire. « Vous avez des PME qui se voient refuser des financements par une banque de détail bien connue au titre de (leur) sous-traitance pour la dissuasion nucléaire car il s'agirait d'une arme, je cite, controversée », a déclaré le ministre. « Je ne donnerai pas le nom de la banque, mais je n'exclus pas le moment venu de faire du « name and shame ». Le ministre a laissé entendre qu'il ne rouvrirait pas le débat sur le fléchage du Livret A vers la défense, mais a exigé que les outils « classiques » de financement de l'économie ne soient pas « par principe » refusés aux acteurs de la défense, en appelant à « la finance patriotique ». Jean-Marc Duquesne, le délégué général du Groupement des industries françaises de défense et de sécurité terrestres et aéroterrestres (GICAT), cité par Les Echos, souligne : « Il y a des avancées, mais des difficultés persistent sur les financements de trésorerie, les Prêts garantis par l'Etat, le soutien des investisseurs ou le financement des petits exportateurs ».

    Les Echos du 22 mai
  • Défense
    La Russie accuse les Etats-Unis de vouloir déployer des armes dans l'espace
    Après le rejet, lundi, par le Conseil de sécurité de l'ONU, d'un projet de résolution russe contre la militarisation de l'espace, le Kremlin a accusé les Etats-Unis de vouloir déployer des armes dans l'espace. Selon la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, les Etats-Unis auraient démontré qu'ils visent à « placer des armes dans l'espace extra-atmosphérique et à en faire une arène d'affrontement militaire ». Fin avril, les Etats-Unis et le Japon avaient présenté devant le Conseil de sécurité un projet de texte appelant les Etats « à ne pas mettre au point d'armes nucléaires ou d'autres types d'armes de destruction massive spécifiquement conçues pour être mises sur orbite autour de la Terre, installées sur des corps célestes ou placées, de toute autre manière, dans l'espace extra-atmosphérique ». La Russie avait mis son veto au projet de résolution, qui avait recueilli 13 votes pour (sur 15) et une abstention (Chine). L'ambassadeur russe avait alors estimé que le texte, en se concentrant sur une catégorie d'armes, cachait un « manque d'intérêt » des Etats-Unis et de leurs alliés pour « assurer qu'aucune arme quelles qu'elles soient ne soient placées dans l'espace ».

    La Tribune du 22 mai

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Embraer et Eve Air Mobility signent un protocole d’accord avec le Groupe ADP pour renforcer leurs opérations à l’aéroport Paris-le Bourget
    Embraer, sa filiale Eve Air Mobility (Eve) et le Groupe ADP ont signé un protocole d’accord axé sur l'innovation et le développement durable, pour renforcer les opérations d'Embraer et d’Eve sur l'aéroport Paris-Le Bourget, 1er aéroport d'aviation d'affaires en Europe. L’accord porte notamment sur la création de nouvelles installations pour faciliter les opérations de maintenance avions d'Embraer, pour préparer l'arrivée de la future gamme Energia et pour accompagner l'essor de la technologie eVTOL en matière d’Advanced Air Mobility (AAM). « Avec cette collaboration, Paris-Le Bourget consolide son statut de cluster aéronautique innovant et d'aéroport pionnier en matière d’aviation décarbonée », précise le Groupe ADP.

    Aerobuzz et Le Journal de l’Aviation du 22 mai

Ukraine
  • Ukraine
    L'Allemagne réclame davantage de défense aérienne en faveur de l'armée ukrainienne
    La cheffe de la diplomatie allemande, Annalena Baerbock, en déplacement à Kiev, a déclaré ce mardi que Kiev a « besoin de toute urgence » de plus de défense aérienne face aux bombardements russes sur la région de Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a estimé vendredi dernier que son pays n'a qu'1/4 des systèmes de défense antiaérienne dont il a besoin et nécessite également 120 à 130 avions de combat pour pouvoir prétendre mettre fin à la domination de la Russie dans les airs. « Ils peuvent nous frapper depuis leur territoire, c'est le plus grand avantage dont la Russie dispose, et nous ne pouvons rien faire face à leurs systèmes (d'armements) situés sur le territoire russe avec les armes occidentales. Nous n'en avons pas le droit », a déploré le dirigeant ukrainien dans un entretien à l'AFP.

    La Tribune du 22 mai