Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Airbus Helicopters et SKYCO Leasing signent un contrat pour 6 hélicoptères H175
    Airbus Helicopters a annoncé avoir signé un contrat portant sur 6 hélicoptères H175 avec SKYCO International Financial Leasing, une entreprise publique appartenant à la province chinoise du Guangdong, chargée de diriger le développement de l'industrie aéronautique dans la province. Les 6 H175 seront déployés par le gouvernement du Guangdong pour la recherche et le sauvetage, les services médicaux d'urgence, les secours en cas de catastrophe et d'autres missions de services publics en Chine. Les 2 parties ont également convenu de renforcer la présence industrielle d’Airbus dans la province du Guangdong et la région de la Grande Baie, en développant conjointement des activités de support et de services. Une coopération industrielle verra le jour afin de promouvoir l’ouverture de l’espace aérien bas pour le développement de l’aviation générale.

    Le Journal de l’Aviation du 11 mars
  • Industrie
    Nehia retrouve son niveau d’activité et lance de nouvelles solutions pour la peinture avion
    Nehia, PME spécialisée dans l’impression sur tous supports et notamment sur la peinture des appareils d’Airbus, vient de retrouver son niveau d'activité d'avant Covid et souhaite désormais s'attaquer aux compagnies aériennes dans le monde entier pour continuer à grandir. En 2024, le chiffre d'affaires de la PME de 70 salariés atteindra 14 M€, son niveau de 2019. Le redressement s'appuie notamment sur la remontée des cadences de production d'Airbus. Nehia fournit 11 1000 adhésifs de masquage par an à toutes les usines Airbus du monde sauf en Amérique du Nord, ainsi que des poncifs, des pochoirs de très grande taille pour mettre un avion aux couleurs de la compagnie aérienne. Son savoir-faire lui a permis de séduire d'autres industriels comme l'avionneur régional ATR, le leader mondial de la peinture avions Satys, ou encore Collins Aerospace pour les nacelles moteurs d'avion, etc. La PME veut maintenant proposer à Airbus une solution numérique environnementale pour les marquages techniques sur la cellule de l'avion. Nehia aimerait également proposer ses solutions aux centres de maintenance aéronautique (MRO) et aux compagnies aériennes. Cette accélération doit lui permettre de réaliser 10% de son activité à l'export dès 2024.

    La Dépêche du 12 mars
  • Industrie
    Safran Helicopter Engines vise les 1 000 moteurs par an
    Cédric Goubet, PDG de Safran Helicopter Engines, qui est monté à bord de la branche hélicoptère en avril 2023 après avoir présidé depuis 2020 Safran Landing Systems, se félicite d’une année record en termes d’activité et d’embauches, sur un rythme qui devrait perdurer au moins jusqu’à 2025. « On n’avait pas bénéficié d’une telle dynamique de croissance depuis plus de 10 ans », déclare-t-il. « Nous allons produire plus de 1 000 moteurs par an d’ici à 2025 », annonce-t-il, contre un peu plus de 500 unités en 2022. 900 moteurs sont sortis cette année de l’usine de Bordes, près de Pau, et la montée en cadence doit permettre de retrouver les niveaux historiques de 2009. L’après-vente est aussi en « croissance forte » avec pas moins de 20 000 turbines d’hélicoptères à soutenir en opération « tous les jours de l’année » un peu partout dans le monde. Au niveau local, la montée en charge se traduit par des investissements dans des machines à Tarnos ou à Bordes, et par des recrutements. « On a recruté 400 personnes en CDI. En élargissant aux intérimaires, stagiaires, apprentis et doctorants, on est quasiment à un millier de personnes rentrées dans l’entreprise cette année. L’an prochain, cela devrait être 300 CDI et 600 personnes au total. » explique le dirigeant, qui aimerait aussi voir le secteur se féminiser. « On aimerait attirer plus de femmes, elles représentent environ 15 à 20% de nos recrutements seulement, il n’y a pas de raison, elles ont leur place dans tous les métiers que l’on propose », ajoute-t-il.

    La République des Pyrénées du 12 mars

Espace
  • Espace
    Kinéis en passe de concrétiser les ambitions françaises en matière de constellations
    Hemeria finalise à Toulouse l'assemblage des 25 satellites de Kinéis, la 1ère constellation européenne dédiée à l'Internet des objets qui sera lancée à partir de la mi-juin depuis la Nouvelle-Zélande par Rocket Lab. Le pari audacieux français d’industrialiser la fabrication de nanosatellites est en passe d’être réussi, 4 ans seulement après une levée de fonds historique dans le spatial de 100 M€. Les équipements à intégrer sur les satellites sont fournis par une dizaine de sociétés partenaires, pour la plupart toulousaines, à l'instar des antennes de Comat, mais aussi les équipements de distribution d'énergie d'Erems ou encore les essais de vibration réalisés par Mecano ID. Thales Alenia Space est responsable de la charge utile et du centre de mission pour collecter les données et le CNES pilotera le centre de contrôle. « Kinéis est le maître d'œuvre de la constellation et a aussi déployé un réseau de 20 stations sol à travers le monde pour récupérer les signaux des nanosatellites. Au total, le projet aura fait travailler 200 personnes, dont 60 collaborateurs de Kinéis », précise Alexandre Tisserant, président de Kinéis. La société, avec un chiffre d’affaires de 7 M€ en 2023 a l’ambition d'arriver à l'équilibre et de dépasser la vingtaine de millions d'euros sur 3 ans. « Nous visons un petit tiers du marché global de l'IoT satellitaire à la fin de la décennie, soit en gros une centaine de millions d'euros », annonce le président.

    La Tribune du 12 mars
  • Espace
    Le satellite Eutelsat 36D a rejoint le centre spatial Kennedy en Floride avec le Beluga ST
    Le satellite de télécommunications géostationnaire Eutelsat 36D construit par Airbus, qui doit embarquer à bord de la fusée Falcon 9 de SpaceX, a voyagé entre Toulouse et Sanford en Floride à bord d'un Beluga ST. Avec l’arrivée du nouveau Beluga XL, basé sur la plateforme plus grande de l’A330-200, la flotte Beluga ST basée sur l’A300-600 est désormais entièrement disponible pour des services de transport de fret hors gabarit à l’échelle mondiale. C’est la 3ème fois qu’un avion de transport Beluga livre un satellite géostationnaire d’Airbus au Centre spatial Kennedy. Les missions précédentes ont concerné HOTBIRD 13G le 17 octobre 2022 et Inmarsat 6-F2 le 30 janvier 2023.

    Aerobuzz du 12 mars

Défense
  • Défense
    Focus sur la filiale d’Airbus Survey Copter, qui fabrique des drones de reconnaissance pour la Marine nationale
    Installé sur l’aérodrome de Pierrelatte dans la Drôme, Survey Copter fabrique des systèmes de drones de reconnaissance destinés à la Marine Nationale. L’Usine Nouvelle consacre un reportage à la PME, entrée dans le giron d’Airbus Defence and Space en 2011, qui fournit des systèmes de drones de reconnaissance, baptisé Aliaca. Sur son site, Survey Copter a réorganisé sa production en s’inspirant des méthodes d’Airbus. 70% des pièces de l’Aliaca sont fabriquées en interne, dont certaines grâce à des imprimantes 3D. Le reste est sous-traité à des entreprises françaises comme pour la voilure et le fuselage en fibre de verre. Enfin, quelques pièces critiques sont achetées à des entreprises américaines. 95% de son chiffre d’affaires de 10,5 M€ en 2023 provient de son contrat avec la Marine nationale, l’entreprise en détient aussi pour le maintien en condition opérationnelle (MCO) de drones plus anciens vendus à l’Autriche ainsi qu’à plusieurs pays d’Afrique et du Moyen-Orient. SurveyCopter développe maintenant son futur drone Capa-X, qui doit être opérationnel en 2025. L'engin, d’un poids de 100 kg, qui sera capable d’emporter 10 kg de charge utile dans un rayon de plus de 100 km, doit répondre à la demande d’informations lancée en 2023 pour un système de drone tactique léger (SDTL) par la Direction générale de l’armement (DGA). Et l’entreprise projette déjà une nouvelle ligne d’assemblage pour le Capa-X. Elle va pour le moment agrandir ses locaux actuels et construire un nouveau hangar sur son site pour améliorer la production de son Aliaca ainsi que recruter 10 salariés supplémentaires.

    L’Usine Nouvelle du 12 mars
  • Défense
    Intervention d’avions de combat français contre des drones Houthis en Mer Rouge
    Des Mirage 2000-5 français seraient intervenus dans l’interception de drones Houthis en Mer Rouge. L’affrontement entre rebelles Houthis soutenus par Téhéran et les puissances occidentales ne cesse pas au débouché de la Mer Rouge. Plusieurs dizaines de missiles et de drones ont été lancés contre les navires transitant dans la zone récemment. Durant la matinée du 9 mars, 4 drones de combat ont été lancés dans la direction de la frégate française de défense aérienne Alsace, explique un communiqué de presse du ministère des Armées et tous ont été abattus, avec la participation d’avions de combat de l’armée de l’Air et de l’Espace. Il s‘agit logiquement des Mirage 2000-5 de l’escadron de chasse 3/11 Corse basé à Djibouti.

    Aerobuzz du 12 mars

Emploi
  • Emploi
    Segula Technologies augmente ses effectifs à Toulouse pour les besoins de réindustrialisation et du secteur aéronautique
    Portée particulièrement par la reprise de l'industrie aéronautique, l'entreprise d'ingénierie Segula Technologies prévoit de recruter « plus d’une centaine de personnes à Toulouse. Son site de Colomiers, spécialisé sur la conception, le design, la préparation de projet et la R&D, est en recherche de profils tels que des chefs de projets, des ingénieurs calcul, des ingénieurs sur la mécanique et l'électronique, des data scientists et même des spécialistes de l'IoT (internet des objets). Avant la crise sanitaire, ce bureau toulousain comptait 95 collaborateurs, puis 100 au début de l'année 2023 et 160 au début de l'année 2024. Avec le plan de recrutement annoncé, Segula Technologies devrait prochainement avoisiner les 300 salariés à Toulouse. L'entreprise vise 2 000 recrutements sur toute la France en 2024 dont 1 000 jeunes.

    La Tribune du 12 mars
  • Emploi
    1 500 postes à pourvoir à l’occasion d’un forum à Marignane
    Un forum dédié aux métiers de l'aéronautique, de la Défense et de la sécurité se tient ce mardi 12 mars à l'espace Saint-Exupéry de Marignane en présence des grands donneurs d'ordre comme Dassault Aviation et Airbus Helicopters, mais aussi de nombreuses PME de la région et des acteurs de la sous-traitance, comme Safran, Segula, Sabena ou encore Capgemini. Au total, près de 1 500 postes seront proposés par plus de 50 entreprises, dans les métiers de la construction aéronautique, de l'ingénierie, de la qualité, de la sûreté et du nucléaire. Les conseillers France Travail et leurs partenaires seront présents à cet événement pour accompagner les demandeurs d'emploi dans leurs recherches. Dans un espace dédié, les candidats pourront « découvrir leur futur métier » en réalité virtuelle dans le cadre d’une expérience immersive pour se projeter dans un métier tel que mécanicien, ajusteur, soudeur, ou encore monteur câbleur, et valider leur choix d'orientation.

    La Provence du 12 mars

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Simaero inaugure son 1er centre de formation en Chine
    La groupe Simaero a inauguré mardi 12 mars son 1er centre de formation de pilotes professionnels en Chine. Basé à l’aéroport international de Changsha Huanghua, dans la province du Hunan, le site est le fruit d’un partenariat entre la société française et le groupe spécialisé Hunan Hongyi Flight Training Co. Le centre est doté, en phase de démarrage, d’un simulateur de vol sur A320neo, qui a été certifié par la CAAC, l’agence chinoise de la sécurité aérienne. La société compte installer 12 simulateurs de vol en Chine d’ici à 2027-2028, dont 6 au total à Changsha, en ouvrant 2 autres centres de formation. Cela, dans le cadre d’un plan d’investissement de 70 M€. La société prévoit de former des pilotes sur des simulateurs de vol d’avions chinois : le moyen-courrier C919 et le jet régional ARJ-21. L’objectif est à moyen terme d’avoir la capacité de former 5 000 pilotes de ligne chinois par an, ce qui portera la capacité totale à 10 000 pilotes par an dans le monde, en passant de 18 à 36 simulateurs de vol. Simaero revendique le rang de numéro 2 mondial et être le seul à avoir une présence internationale aussi étoffée en Europe, en Afrique, en Arabie saoudite, en Chine et bientôt en Inde. En France, la société prévoit d’ouvrir au 1er trimestre 2025 un 2nd centre, basé à Roissy, et notamment équipé d’un simulateur de vol sur A350.

    Le Figaro du 12 mars