Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Une ancienne technologie russe pour le SCAF
    L’ONERA* a proposé à Dassault Aviation*, pour le système de combat aérien du futur (SCAF) , le « levcon » (leading edge vortex control surfaces : surfaces de contrôle de tourbillon de bord d'attaque). Cette gouverne, située de part et d’autre à l’avant de l’appareil, au niveau de la jonction entre la pointe du fuselage et la voilure promet une manœuvrabilité accrue dans l’aviation de chasse. « Cette technologie a été développée par l’industrie aéronautique russe, il y a une quarantaine d’année, mais n’a jamais été, jusqu’à maintenant, mise en œuvre sur un appareil occidental », explique Bruno Mialon, directeur du département aérodynamique aéroélasticité acoustique à l’ONERA. Laissant à priori moins de « traces » radar qu’un élément comme le plan canard que l’on trouve sur l’actuel Rafale, le levcon pourrait aussi contribuer à améliorer la furtivité. Les multiples données issues des campagnes d’essais permettront à Dassault Aviation de trancher sur le choix de la technologie pour le nouvel avion de combat dans le cadre du SCAF.

    L’Usine Nouvelle du 15 octobre
  • Industrie
    Airbus et Toshiba coopèrent pour développer un moteur supraconducteur
    Airbus UpNext, filiale à 100 % d'Airbus*, et Toshiba Energy Systems & Solutions Corporation, la branche énergie du groupe Toshiba, vont mutualiser leurs expériences afin de développer conjointement un moteur supraconducteur de 2 mégawatts. Les technologies supraconductrices offrent un avantage unique en utilisant de l'hydrogène liquide à -253°C comme carburant, mais aussi pour refroidir efficacement les systèmes de propulsion électrique. La cryogénie pourrait permettre une transmission d'énergie presque ininterrompue au sein des systèmes électriques d’un avion, ce qui améliorerait considérablement leur efficacité énergétique et leurs performances.

    Air&Cosmos du 16 octobre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Une nouvelle taxe à la charge d’ADP
    Le projet de loi de finances 2025 entraînera une nouvelle hausse de charge pour le groupe ADP. La mesure appelée « aménagement du dispositif de financement des missions de sûreté et de sécurité des aéroports » devrait se traduire par un prélèvement supplémentaire d'environ 24 M€ pour le gestionnaire des aéroports parisiens. Ce montant s'ajoute aux 130 M€ de la taxe sur les infrastructures, ainsi qu’à l'impôt sur les bénéfices des grandes entreprises qui devrait être de l’ordre de 100 M€ en 2025. Le montant des impôts payés par ADP en France qui représentait près de 600 M€ par an, devrait donc s'alourdir de plus de 250 M€.

    Les Echos du 16 octobre
  • Aviation Commerciale
    Emirates prépare ses équipages avant l’arrivée de l’A350
    Pour préparer ses équipages à la mise en ligne des 65 exemplaires de l’A350 commandés à Airbus*, Emirates a investi 48 M$ dans ses outils de formation, à savoir : 3 simulateurs de vol complets full flight, un dispositif d’entraînement au sol, un simulateur d’évacuation d’urgence de cabine et un simulateur de porte. 30 pilotes et 820 personnels de cabine ont d'ores et déjà été formés. Et d’ici fin novembre, plus de 50 pilotes auront terminé leur formation sur les simulateurs de vol A350 avant l’entrée en service de l’appareil.

    Aerobuzz du 15 octobre
  • Aviation Commerciale
    Boeing a besoin de 25 milliards de dollars
    Face à diverses difficultés et à une grève d’ampleur dans ses usines de production, Boeing a annoncé son intention de lever jusqu'à 25 Md$ sur les marchés financiers. Dans un document boursier, l'entreprise se donne la possibilité de mettre divers titres sur le marché, comme des obligations ou des actions. Le mouvement social aurait déjà couté à l’avionneur plus de 3 Md$ en un mois. L’entreprise a annoncé des « changements structurels », comme une réduction de ses effectifs d'environ 10% dans les prochains mois. Pour l'heure, l'avionneur a obtenu un nouvel accord de crédit de 10 Md$.

    La Tribune et Les Echos du 16 octobre

Défense
  • Défense
    Le Maroc et Airbus Helicopters en négociation
    Airbus Helicopters* et le Maroc négocient une commande importante de Caracal, dont le nombre pourrait s'élever jusqu'à 18 appareils, soit 12 pour l'armée de l'Air et 6 pour la gendarmerie. Le contrat est estimé entre 600 et 800 M€. La vente pourrait se conclure à l’occasion de la visite officielle d’Emmanuel Macron au Maroc, à la fin du mois, dans le cadre du réchauffement des relations entre Rabat et Paris. Airbus* négocie par ailleurs avec Royal Air Maroc la vente d'A220, A320 et A330 en vue de renouveler une partie de la flotte de la compagnie.

    La Tribune du 15 octobre

Espace
  • Espace
    L’Afrique comme hub spatial
    L’Afrique qui subit des sécheresses particulièrement fortes, voit dans les satellites un moyen de surveillance du climat, mais aussi des cultures. Actuellement, sur les milliers de satellites qui orbitent autour de la Terre, seulement 60 appartiennent à des pays africains. L’accès à l’espace n’est plus aussi cher, notamment en ce qui concerne la production de satellites. "Cette réduction des coûts a ouvert le marché. Les petites nations [ndr, les pays africains] ont maintenant la possibilité de s’impliquer", a déclaré Kwaku Sumah, fondateur de Spacehubs Africa, à la BBC. Par ailleurs, le continent, traversé par l’Equateur, intéresse les grandes puissances spatiales qui perçoivent des économies en carburant pour le lancement des fusées. Il pourrait ainsi devenir un hub de lancement spatial.

    Science&Vie du 15 octobre
  • Espace
    La Chine publie son programme spatial
    La Chine a dévoilé mardi 15 octobre les grandes étapes de son programme d’exploration lunaire et planétaire. Au cours de la 1ère phase s'étendant jusqu'en 2027, la Chine se concentrera sur l'exploitation de sa station spatiale et la mise en œuvre du projet d'exploration lunaire habité. La date de 2030 est annoncée pour le 1er débarquement humain chinois sur la Lune. Pour assurer des communications optimales depuis la Lune, l’agence spatiale chinois (CNSA) prévoit de constituer un réseau de satellites. La CNSA envisage également plusieurs missions de retour d’échantillons martiens. A l’horizon 2030, la Chine compte aller au-delà de la ceinture des Astéroïdes, avec une 1ère incursion vers les planètes géantes dont Jupiter et ses lunes.

    La Chronique Spatiale et Nova news du 15 octobre
  • Espace
    Les agences spatiales en congrès à Milan
    Le Congrès International d'Astronautique (IAC) se déroule cette semaine à Milan en Italie. Organisé par la Fédération internationale d'astronautique (IAF), ce congrès annuel réunit, depuis 1950, les scientifiques, ingénieurs, entreprises et dirigeants politiques des nations spatiales pour débattre de la coopération mondiale. A cette occasion, la NASA a évoqué la possibilité de faire appel à des entreprises privées pour remplacer la Station spatiale internationale (ISS), qui sera obsolète en 2030. La Chine, qui possède sa propre station spatiale "Tiangong" hébergeant des astronautes chinois depuis 3 ans, se livre une bataille avec les Etats-Unis dans la course à la Lune. L'Europe vise à retrouver sa souveraineté spatiale en réduisant sa dépendance aux concurrents et en privilégiant les entreprises de ses pays membres. L'entreprise italienne Leonardo, Thales* et Airbus* ont entamé des pourparlers en vue de combiner leurs activités dans le domaine des satellites.

    Reuters du 15 octobre
  • Espace
    L’ESA lance le programme Moonlight
    Dans le cadre du projet Moonlight, constellation européenne dédiée à la navigation et aux télécommunications pour les missions lunaires, Josef Aschbacher, directeur général de l’ESA, a signé un 1er contrat de 126 M€ avec Telespazio, société codétenue par Thales* et Leonardo. La constellation permettra de communiquer entre la surface lunaire, la Terre et la station spatiale Lunar Gateway. Elle sera composée d’un satellite de télécoms et de 4 satellites de navigation et de positionnement, basés sur la technologie de Galileo. Le système doit être totalement opérationnel à horizon 2030 après un 1er déploiement fin 2028. L’ESA doit choisir en 2025 quel sera le lanceur, entre Ariane 6 et le Falcon 9 de SpaceX.

    Le Figaro du 16 octobre

Environnement
  • Environnement
    NAE lance la 2ème édition de son concours « Eco-Composite »
    Normandie AeroEspace (NAE), filière normande de l'aéronautique, du spatial et de la défense, réitère son appel à expérimentations initié en 2021. Organisé conjointement avec B4C, en partenariat avec Safran Nacelles*, il vise à favoriser l’émergence de nouveaux matériaux composites encore plus respectueux de l’environnement par rapport à un composite fibre carbone résine époxy. Plusieurs critères entrent en jeu et seront évalués tels que la recyclabilité de la résine, la réduction de la consommation énergétique du processus de fabrication, ou bien encore les process de fabrication. Ce concours est ouvert aux étudiants, aux industriels ou à toutes personnes en capacité de réaliser des éprouvettes avec le matériau choisi. La finale aura lieu le mardi 29 avril chez un industriel aéronautique normand.

    Le Journal des Entreprises du 15 octobre