Synthèse de presse

Espace
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    Thales Alenia Space et The Exploration Company remportent la compétition européenne de transport de fret pour l’ISS
    Mercredi 22 mai, à l’occasion du sommet spatial européen, à Bruxelles, l’ESA a annoncé avoir retenu Thales Alenia Space (TAS) et The Exploration Company pour développer un vaisseau cargo réutilisable qui transportera du fret vers la Station spatiale internationale (ISS) ainsi que vers de futures stations spatiales positionnées en orbite basse. « Les véhicules de service devront desservir la station internationale à partir de 2028. Ils pourront être utilisés pour d’autres stations futures et potentiellement être modifiés pour transporter un équipage », précise l’ESA. Grâce à ce nouveau service, l’Europe envisage de pouvoir transférer vers l’ISS entre 12 et 15 tonnes de cargo tous les 3 ans. « Cela renforce l’indépendance de l’Europe dans le domaine des opérations réalisées en orbite basse », se félicite l’ESA. TAS indique avoir signé une 1ère tranche contractuelle de 25 M€ avec l’agence. Le groupe évoque une phase contractuelle de 2 ans d'ici à juin 2026 pour le développement initial du véhicule, son architecture et la levée des principaux risques, avant le vol de démonstration en 2028. Le développement de ce service logistique baptisé « LEO Cargo Return Service » sera cofinancé par TAS. The Exploration Company, basée à Bordeaux et Munich, a levé plus de 40 M$ l'an dernier et signé un 1er contrat pour la société américaine Axiom pour lui fournir un transport spatial avec sa capsule Nyx.

    Ensemble de la presse du 23 mai
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    Airbus remporte la mission de météorologie spatiale Vigil
    Airbus a été sélectionné par l'Agence spatiale européenne (ESA) pour concevoir et construire le satellite de prévision météorologique Vigil, 1ère mission opérationnelle du programme de sécurité spatiale (S2P) de connaissance de la situation spatiale (SSA) de l'ESA. Vigil « fournira un avertissement supplémentaire vital à la Terre concernant les tempêtes solaires imminentes et les éjections de masse coronale qui peuvent potentiellement perturber les satellites en orbite et les systèmes électroniques et de distribution d'énergie sur Terre », précise Airbus. Patrick Wood, responsable de Space Systems UK chez Airbus Defence and Space, a déclaré : « Vigil est l'une des missions spatiales les plus passionnantes et les plus importantes, qui permettra non seulement d'améliorer notre compréhension du comportement du Soleil, mais aussi de nous fournir, de manière cruciale, un avertissement plus précoce et une plus grande précision sur les risques potentiels météo solaire dommageable. Les météorologues spatiaux pourront voir ce qui vient du Soleil et fournir des alertes plus précises ». Josef Aschbacher, directeur général de l'ESA, souligne : « Vigil sera le 1er satellite de météorologie spatiale opérationnel 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 en Europe, fournissant un temps précieux pour protéger les infrastructures critiques telles que les réseaux électriques ou les réseaux de communication mobile sur Terre, ainsi que de précieux satellites en orbite terrestre, y compris la Station spatiale internationale (ISS) ».

    Challenges et ABC Bourse du 23 mai
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    Sophie Adenot sera bientôt la 2ème astronaute française à voyager dans l'espace
    A l'occasion de son Conseil, qui se tient à Bruxelles du 22 au 23 mai, l’ESA a annoncé que la Française Sophie Adenot et le Belge Raphaël Liégeois ont reçu leurs 1ères affectations pour des missions programmées en 2026. Ils seront les 1ers astronautes de la nouvelle promotion européenne à voyager en orbite, à bord de la station spatiale internationale (ISS). « C'est une étape cruciale sur la voie de la préservation du savoir-faire européen, garantissant la participation à long terme de l'Europe aux programmes en cours tels qu'Artemis », a souligné Josef Aschbacher, directeur général de l'ESA. « Avec les affectations de Sophie et Raphaël pour des missions vers l'ISS, nous assistons à la réalisation du rêve de leur vie, symbolisant leur réussite personnelle et la performance collective de l'équipe qui les a entraînés », a commenté Daniel Neuenschwander, directeur de l'exploration humaine et robotique au sein de l'ESA.

    Ensemble de la presse du 23 mai
  • Espace
    Le lancement de la capsule Starliner est reporté sine die
    Le lancement du 1er vol habité de la capsule CST-100 Starliner de Boeing, prévu samedi après plusieurs reports, est finalement à nouveau reporté. « La prochaine opportunité de lancement de la capsule Starliner est toujours en cours de discussion », indique la NASA, évoquant une fuite d'hélium. « L'équipe s'est réunie pour évaluer les performances du système et la redondance. Il reste encore du travail à faire dans ces domaines », précise la NASA.

    Ensemble de la pesse du 23 mai

Défense
  • Défense
    Tir d’évaluation des forces du missile stratégique ASMPA rénové
    Le 22 mai, le 1er tir d’évaluation des forces du missile stratégique air-sol moyenne portée amélioré rénové (ASMPA-R) a été effectué avec succès. Le missile, dépourvu de sa charge militaire, a été tiré par un Rafale B des Forces aériennes stratégiques au terme d’un vol représentatif d’un raid nucléaire. Le programme de rénovation de l’ASMPA, missile développé par MBDA, est conduit par la Direction générale de l'armement (DGA). Il « concrétise l'investissement pour la dissuasion nucléaire dans la loi de programmation militaire (LPM) », précise le ministère des Armées. Le programme a permis de renforcer les performances intrinsèques du missile, maintenant la crédibilité de la composante nucléaire aéroportée de la dissuasion face à l’évolution des menaces jusqu’à l’arrivée du futur missile air-sol nucléaire de 4ème génération (ASN4G, à l’horizon 2035). Le tir du missile et son vol libre ont été suivis par les moyens de la Direction générale de l’armement (DGA) depuis les sites de Biscarrosse, Hourtin et Quimper de DGA Essais de missiles.

    Air & Cosmos du 23 mai
  • Défense
    La Fédération bancaire française réaffirme son soutien au secteur de la défense
    La Fédération bancaire française (FBF) a rappelé, mercredi 22 mai, que le secteur était un « acteur majeur du financement du secteur de la défense », après une déclaration du ministre des Armées, Sébastien Lecornu, qui se disait prêt à nommer des banques qui refuseraient de le financer. « Les grandes banques françaises conduisent notamment une large part des opérations internationales de financement de matériels militaires et aucun grand projet d'exportation français n'a été financé sans une banque française. Elles figurent d'ailleurs parmi les 15 les plus actives dans ce domaine au niveau mondial », a souligné la FBF. De plus, « dans le cadre d'un dialogue continu avec les professionnels du secteur et les pouvoirs publics, chacun des grands réseaux bancaires français a désigné des référents “défense” en interne aux fins d'effectuer la liaison entre les établissements et les entreprises du secteur (par l'intermédiaire du ministère des Armées) ». En janvier 2024, la FBF avait appelé la Commission européenne à établir une réglementation « cohérente » sur le financement du secteur de la défense, estimant par exemple que l'UE ne devrait pas considérer les activités de défense comme des « activités nocives » dans ses « référentiels actuels à venir ». Elle souhaite également instaurer une exception pour les acteurs du secteur de la défense au devoir de vigilance des entreprises, sur lequel l'UE a trouvé un accord en décembre.

    Le Figaro du 23 mai
  • Défense
    Aux Etats-Unis, le Pentagone entend renforcer la base industrielle de défense
    Les Echos observent qu’une nouvelle stratégie industrielle est à l'œuvre aux Etats-Unis, après que la crise de la Covid, la guerre en Ukraine et la confrontation avec la Chine « ont mis au jour les fragilités des capacités de production ». Selon la 2ème édition de la Stratégie industrielle de défense nationale, publiée l'automne dernier, « Entre 1985 et 2021 - même avec les conflits en Afghanistan et en Irak - le budget du ministère en pourcentage du PIB américain est passé de 5,8% à 3,2%, avec des contractions correspondantes des entreprises axées sur la défense et une réduction de près des 2/3 de la main-d'œuvre associée ». Le Pentagone estime qu’en demandant à ses clients industriels des petites séries et des spécifications sur-mesure, il est devenu « un client peu attractif » pour une part des entreprises. Est aussi critiquée la consolidation du secteur privé qui s'est opérée depuis les années 1990, réduisant à 5 le nombre de grands acteurs du secteur (Lockheed Martin, RTX, Northrop Grumman, Boeing et General Dynamics), destinataires des 3/4 des grands programmes d'acquisition du Pentagone, selon un rapport récent du service de recherche du Congrès. « L'intégration d'alliés et de partenaires dans une chaîne de production en réseau ou en toile permettrait d'augmenter la capacité de production et d'inciter les partenaires régionaux à coopérer pour résister aux adversaires », selon la Stratégie industrielle de défense nationale.

    Les Echos du 23 mai
  • Défense
    « La France manque d’une stratégie au sein de l’OTAN » : entretien avec la députée Anne Genetet
    La députée Anne Genetet (Renaissance), co-rapporteure de la mission d’information sur « les enjeux, le rôle et la stratégie d’influence de la France dans l’OTAN », dont les conclusions ont été présentées mercredi 22 mai, accorde un entretien à L’Opinion. Elle souligne que le retour de la France dans le commandement militaire intégré, en 2009, « a permis à des industriels, comme Thales, de décrocher des contrats importants » mais appelle à « faire plus ». La députée regrette « l’absence de stratégie de la France au sein de l’OTAN » : « La France a une excellente armée, mais, du fait de son caractère échantillonnaire, elle ne peut pas agir autrement qu’en coalition », estime-t-elle. A ses yeux, « Sans rompre avec les Etats-Unis, l’OTAN est une opportunité pour avancer vers une autonomie stratégique européenne ». La députée plaide pour que la France rejoigne le comité des plans nucléaires de l’Alliance atlantique.

    L’Opinion du 23 mai

Industrie
  • Industrie
    Groupe Emitech annonce un chiffre d’affaires en hausse en 2023
    Le chiffre d’affaires du Groupe Emitech, spécialiste des essais et de la certification, a augmenté de 18,9% par rapport à l’année précédente, atteignant 69,5 M€ pour l’année 2023. Le groupe prévoit que son chiffre d’affaires approchera les 73 M€ en 2024. Son taux de marge d’EBITDA, qui a atteint 19,4% en 2023, est en progression de 2,1 points par rapport à 2022. Le résultat opérationnel a augmenté de 12,5%, atteignant 5,5 M€, tandis que son résultat net consolidé s’élève à 3,8 M€. Le groupe souligne que cette croissance reflète la dynamique des marchés clés auxquels il s’adresse, notamment dans les secteurs de l’automobile, de l’industrie et de la défense. Le groupe français a annoncé l’acquisition en mars 2024 d’un nouveau site à Beaumont-Le-Roger, en Normandie, destiné à accueillir les activités de test de validation et de qualification des système liés à la mobilité durable. Implanté sur l’ensemble du territoire français ainsi qu’au Maroc, Groupe Emitech compte 670 collaborateurs répartis sur 19 sites.

    Actutem du 23 mai
  • Industrie
    MADES, une entreprise du groupe Latecoere, reconnue par RTX avec un « Premier Award » pour ses performances en 2023
    RTX a distingué Malaga Aerospace Defense & Electronics Systems (MADES), une entreprise du groupe Latecoere, avec un « Premier Award » pour ses performances en 2023 et son excellence globale dans les catégories « Management des activités » et « Collaboration & Service Client ». MADES propose des services de fabrication électronique, avec une spécialisation dans les systèmes électroniques pour les applications à haute fiabilité dans les secteurs de la défense, de l'aviation commerciale et de l'industrie. Le « Premier Award » est une plateforme annuelle de reconnaissance dans le cadre du programme « Performance+ » de RTX, visant à récompenser les fournisseurs aux performances supérieures et ayant apporté une valeur exceptionnelle à RTX dans l'une des 4 catégories clés : Compétitivité des coûts, Technologie et Innovation, Management des activités, Collaboration & Service Client.

    Challenges et ABC Bourse du 23 mai

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    La digitalisation du transport aérien inquiète 35% des passagers, selon une étude menée par la Chaire Pégase
    La Chaire Pégase (rattachée à Montpellier Business School) a mené une étude intitulée « Digitalisation du transport aérien : réel progrès ou source de stress pour les passagers ? », dont les résultats ont été présentés le 22 mai. Elle indique que plus de 35% des passagers français expriment des réticences face à la digitalisation croissante du parcours passager dans le secteur aérien. L'étude explore les réactions des consommateurs face aux technologies numériques lors de 9 étapes : la réservation du billet d'avion, l'enregistrement, le dépôt du bagage enregistré, le passage des contrôles de sécurité, le passage aux frontières, l'attente pour l'embarquement, l'embarquement, le vol et l'expérience à bord, et la récupération des bagages. « Bien que la majorité des répondants reconnaissent les bénéfices apportés par la digitalisation, comme l'efficacité et la personnalisation du parcours, 35,5% des répondants rejettent la digitalisation de l'expérience client, en la considérant comme une régression », détaille Paul Chiambaretto, fondateur et directeur de la Chaire Pégase. « Ces passagers évoquent la peur de faire des erreurs et le stress lié aux technologies digitales comme principales sources de leur résistance ».

    La Tribune du 23 mai
  • Aviation Commerciale
    La 4ème édition des Rencontres des aéroports français et francophones se tient à Toulouse
    Du 22 au 24 mai, environ 650 professionnels du monde aéroportuaire se réunissent à Toulouse, au Centre de Congrès Pierre Baudis, afin d’échanger sur les problématiques du secteur et les grands défis à venir. Une centaine d’aéroports français (métropole et Outre-mer), mais aussi canadiens, belges, marocains ou suisses participent à l’événement. Parmi les problématiques abordées figure la décarbonation : « Nous avons l’ambition que nos aéroports deviennent des hubs énergétiques avec le carburant d’aviation durable (SAF) puis l’hydrogène », a déclaré Thomas Juin, président de l'UAF (Union des aéroports français). La gestion du bruit et l’amélioration de la qualité de service comptent aussi parmi les priorités. L’entrée de nouvelles technologies, comme la biométrie ou l’intelligence artificielle (IA) doit permettre d’améliorer l’expérience passagers, mais nécessite des financements. « Les redevances ne suffisent pas à couvrir les coûts », indique Philippe Crebassa, président du Directoire de l’aéroport de Toulouse-Blagnac. « Nous devons inlassablement questionner notre modèle et le transformer. » Selon Thomas Juin, « aujourd’hui, nous avons un modèle économique qui fait que les installations aéroportuaires ne sont pas payées au juste prix. Pour relever les défis de demain, il faut que les aéroports soient en capacité de faire évoluer leurs tarifs, notamment vis-à-vis des compagnies aériennes ». Des discussions sont en cours avec l’État à ce sujet.

    La Tribune et la Dépêche du Midi