Synthèse de presse

Espace
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    Prométhée : la première constellation européenne de nanosatellites d’observation de la Terre est prévue pour 2026
    La Dépêche du Midi consacre un article à Prométhée, startup française fondée en janvier 2020, qui a pour ambition de créer d’ici à 2026 la 1ère constellation européenne de nanosatellites d’observation de la Terre. Baptisée Japetus, celle-ci sera composée de 20 petits satellites d’une cinquantaine de kilos, placés à 500 km au-dessus de la Terre. Ces satellites, fabriqués par la société toulousaine Hemeria, permettront d’observer les zones à surveiller toutes les 40 minutes, soit une amélioration d’un facteur 10 par rapport aux systèmes spatiaux traditionnels. Ils seront de plus capables de recevoir des signaux d’alerte du sol, déclenchant la prise de photos et leur analyse. En novembre 2023, la société a mis en orbite son 1er nanosatellite, baptisé ProtoMéthée (lancé par un Falcon 9 de SpaceX). L’envoi d’un 2ème nanosatellite est prévu dans un an. L’objectif de la startup toulousaine est d’avoir déployé plus d’une centaine de satellites à l’horizon 2027.

    La Dépêche du Midi du 11 janvier
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    En Corée du Sud, adoption de projets de loi pour la création d'une agence spatiale
    L'Assemblée nationale sud-coréenne a adopté, mardi 9 janvier, une série de projets de loi pour établir une agence spatiale indépendante, nommée Administration aérospatiale de Corée (KASA). La nouvelle agence devrait être installée à Sacheon, dans la province du Gyeongsang du Sud, à 300 km au sud-est de Séoul, en mai ou juin 2024. C'était une promesse de campagne du Président Yoon Seok-yeol. Version coréenne de la NASA américaine, liée au ministère de la Science et des TIC, elle sera supervisée par un comité consultatif spatial présidentiel et intégrera les 2 structures officielles en charge des questions spatiales dans le pays : l'Institut coréen de recherche aérospatiale (Kari) et l'Institut coréen d'astronomie et de sciences spatiales (Kasi).

    Les Echos du 11 janvier
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    La Chine a mené 2 missions spatiales depuis début 2024
    La Chine a mené 2 missions spatiales entre le 5 et le 9 janvier 2024. Le 5 janvier, un lanceur léger Kuaizhou 1A à propergol solide a ainsi permis de placer sur orbite héliosynchrone 3 nouveaux satellites Tianmu 1, dédiés à la météorologie. Le second lancement, intervenu le 9 janvier depuis la base de Xichang, au centre de la Chine, au moyen d’un lanceur Longue Marche 2C, a permis de lancer l’observatoire spatial Einstein (ou Aiyinsitan Tanzhen), développé en coopération entre l’Académie des Sciences de Chine (CAS), l’Agence spatiale européenne (ESA) et l’Institut Max Planck de physique extraterrestre (MPE) à Munich (Allemagne). Placé sur orbite basse, sa mission sera consacrée à la détection des rayons X dans l’Espace.

    Air & Cosmos du 11 janvier
  • Espace
    SpaceX lance son programme « Direct to cell »
    Le 2 janvier, un lanceur Falcon 9 de SpaceX a décollé depuis la Californie, emportant 21 satellites destinés à la constellation Starlink. Parmi ceux-ci, 6 satellites sont pourvus d'une technologie baptisée « direct to cell », permettant de communiquer directement avec des smartphones. Cette innovation vise à assurer une connectivité en tout point de la Terre, notamment dans les zones dépourvues d’antennes-relais. Selon Elon Musk, fondateur de SpaceX et de Starlink, cette technologie devrait ainsi permettre de faire disparaître les « zones blanches ». 840 satellites dotés de cette innovation doivent être lancés dans les 6 prochains mois, et plusieurs milliers dans les années à venir.

    La Tribune du 11 janvier

Sécurité
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    La qualification de la sonde de détection réseau des cyberattaques version 2.O.X de Thales renouvelée par l'ANSSI
    Thales annonce avoir obtenu de la part de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI) le renouvellement de la qualification de sa sonde de détection réseau des cyberattaques. Ce renouvellement porte sur la version 2.0.X de la sonde souveraine de détection d'intrusion Cybels Sensor, qui « offre aux Prestataires de Détection d’Incidents de Sécurité (PDIS) qualifiés par l’ANSSI, prestataires internes ou externalisés, la possibilité de disposer de centres opérationnels de cybersécurité de confiance à l’échelle nationale, en leur assurant une solution de détection réseau doté d’un haut niveau de qualification et de maintenance », explique Thales dans un communiqué.

    ABC Bourse du 11 janvier

Défense
  • Défense
    L'Allemagne approuve la livraison à l'Arabie Saoudite de 150 missiles air-air
    L'Allemagne a approuvé la livraison de 150 missiles air-air IRIS-T à l'Arabie Saoudite, a déclaré mercredi 10 janvier un porte-parole du gouvernement. Ces missiles IRIS-T, produits par Diehl, équipent les Eurofighter de l'Arabie Saoudite. L’Allemagne officialise ainsi la reprise de ses exportations d'armes vers le royaume saoudien, 5 ans après la mise en place d’un embargo suite à l'assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi en octobre 2018. Le chancelier Olaf Scholz et la ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock avaient déjà déclaré, dimanche 7 janvier, que l’Allemagne ne s'opposerait plus aux projets de vente d'Eurofighter supplémentaires à Riyad.

    L’Usine Nouvelle du 11 janvier

Industrie
  • Industrie
    L’ex-base aérienne de Châteaudun entend attirer les entreprises aéronautiques
    La communauté de communes du Grand Châteaudun, en Eure-et-Loir, mène un projet de reconversion de son ancienne base aérienne en petit aéroport civil durable, axé vers l'innovation. Doté d’une piste d'atterrissage de 2 300 mètres et de hangars d’une surface de 70 000 m2, l’aéroport pourrait accueillir notamment des avions d'affaires, et servir de lieu de garage pour les compagnies commerciales dans un contexte de saturation des parkings des aéroports parisiens d'Orly et de Roissy-Charles de Gaulle. Une zone d'activité de maintenance aéronautique (MRO) est aussi prévue. Un Institut de formation de niveau BAC +3, lié à l'aéronautique, doit de plus être installé sur le site. Une telle évolution pourrait attirer des activités connexes au secteur aérien, et renforcer l'attractivité économique du territoire. Le producteur d'énergie renouvelable CVE, basé à Marseille, a notamment décidé d’installer sa future usine de fabrication d'hydrogène à Châteaudun, séduit par les ambitions de la communauté de communes en matière d'aviation à l'hydrogène.

    La Tribune du 11 janvier

Ukraine
  • Ukraine
    L’industrie de Défense ukrainienne souffre d’entraves, notamment budgétaires
    Alors que le conflit entre l’Ukraine et la Russie va entrer dans sa 3ème année, Le Monde analyse le « désavantage industriel » de l’Ukraine par rapport à la Russie. Les munitions et les canons manquent sur le front. En 2023, l’Etat a acheté des armes ukrainiennes pour environ 1 Md$ (920 M€). Le nombre d’entreprises du secteur de la Défense a été multiplié par 4, passant de 50 à 200. En 2024, le ministère de la Défense prévoit de dépenser au total 265 Md de hryvnias (6,36 Md€) pour l’acquisition d’armement, soit 25% de moins qu’en 2023 ; la majeure partie de ces fonds sera utilisée pour acheter des équipements importés. Principale bénéficiaire des commandes d’Etat, l’entreprise publique Ukroboronprom (UOP) a pourtant déclaré avoir augmenté sa production d’armes de 92% au cours de l’année 2023. Les cadences restent toutefois insuffisantes, tandis que le budget de la Défense demeure restreint par rapport à la demande formulée par l’Etat-major.

    Le Monde du 11 janvier