Synthèse de presse

Guillaume Faury, président exécutif d’Airbus*, a souligné l’impact des droits de douane américains sur les approvisionnements en composants aéronautiques. « C'est un nouveau risque supplémentaire pour la chaîne d'approvisionnement, qui est notre principale priorité », a-t-il expliqué. « Nous évaluons les conséquences probables de cette situation, ainsi que les mesures d'atténuation possible. Mais ce n'est pas si simple. Il faut environ 3 millions de pièces pour faire un avion et la situation évolue très vite ». Le directeur général de Safran*, Olivier Andriès, dont le groupe livre de nombreux équipements à Boeing, ainsi que la partie avant de tous les moteurs des Boeing 737 dans le cadre de son partenariat avec GE, alerte aussi quant aux droits de douane. Ceux-ci provoquent « déjà des perturbations dans la chaîne d'approvisionnement », a-t-il expliqué, lundi 14 avril, lors d'une audition à l'Assemblée nationale.

Les Echos du 16 avril 2025

Les actionnaires ont approuvé toutes les résolutions proposées lors de l'Assemblée générale annuelle (AGA) 2025 d'Airbus*. Les résolutions comprenaient le renouvellement du mandat de Guillaume Faury, membre exécutif du Conseil d'administration, qui reste Chief Executive Officer d'Airbus. Les mandats des membres non exécutifs Catherine Guillouard et Irene Rummelhoff ont également été renouvelés. Doris Höpke a été nommée membre non exécutif, en remplacement de Claudia Nemat, dont le mandat au conseil d'administration a expiré à la clôture de l'AGA. Airbus a confirmé ses objectifs de livraison d'avions et ses perspectives financières pour l'année, mais a déclaré surveiller de près l'impact potentiel des politiques tarifaires du président Donald Trump sur ses activités et le commerce mondial. Airbus prévoit environ 820 livraisons d'avions commerciaux cette année, soit plus que les 766 avions livrés en 2024. La société avait livré 136 avions à la fin du mois de mars.

Ensemble de la presse du 16 avril 2025

Lors de l'assemblée générale du groupe, Guillaume Faury, président exécutif d’Airbus*, a rappelé que c'était aux importateurs de payer les droits de douane. « Il existe de nombreuses façons et idées potentielles » pour atténuer leur impact, mais il faut d'abord comprendre « la nature et l'évolution de ces droits de douane, ce n'est pas la même chose si vous avez 20%, 10% ou zéro », a-t-il ajouté. Les surtaxes douanières de Donald Trump s'élèvent à 10% pour tous les pays du monde, et pourraient monter à 20% à l'issue de la période de suspension de 90 jours annoncée par le président américain, ce qui pèserait sur les Airbus importés aux États-Unis. L'avionneur européen est de son côté exposé aux droits de douane lorsqu'il importe pour les activités de son usine américaine à Mobile, en Alabama, a rappelé Guillaume Faury. « Nous évaluons actuellement cette complexité pour comprendre ce qui est touché, puis examiner les potentielles atténuations, réorganiser nos flux, ce que nous livrons, à qui et quand », a-t-il souligné.

BFM TV du 15 avril 2025

Airbus* espère finaliser un accord pour acheter une partie des actifs de Spirit AeroSystems d'ici la fin du mois d'avril et conclure l'opération d'ici le milieu de l'année, « idéalement d'ici le 30 juin », a déclaré le directeur financier, Thomas Toepfer, aux actionnaires.

Boursorama du 16 avril 2025

Fin mars 2025, l'A350-900 d’Airbus* a franchi le cap des 1000 ventes fermes depuis le lancement du programme. La famille A350 compte un total de 1381 ventes. Hors loueurs, clients des versions VVIP et clients non identifiés, l'Europe et l'Asie-Pacifique représentent 71 % des ventes avec une1ère place pour les compagnies aériennes d'Asie-Pacifique (355 ventes) suivies par les européennes (284).

Air&Cosmos du 16 avril 2025

L’électrification rencontre divers défis techniques, tels que le poids des batteries. « Pour qu’un avion de type TBM atteigne son altitude de croisière, il faudrait l’énergie de 2 batteries de voiture, ce qui représente environ 800 kg », estime Pascal Laguerre, le directeur des technologies de Daher*. Selon Jean-Christophe Lambert, PDG d’Ascendance Flight Technologies**, qui développe un appareil pour 4 passagers, l’Atea, « La plupart des projets de petits aéronefs lancés durant la décennie 2010 ont abandonné le tout-électrique pour des engins hybrides, associant électrique et thermique ». Un autre enjeu majeur est l’augmentation de la tension, éprouvée notamment dans l’EcoPulse, premier projet d’envergure à avoir associé Airbus*, Safran* et Daher, lancé en 2019 et achevé l’année dernière. Au-delà des enjeux techniques, « Il faut en Europe une filière capable de répondre aux besoins de l’automobile, mais aussi de l’aéronautique », remarque Karim Mokaddem, responsable R&T des avions commerciaux d’Airbus.

L’Usine Nouvelle du 16 avril 2025

Invité, lundi 14 avril, à témoigner devant une commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur les freins à la réindustrialisation, le directeur général de Safran*, Olivier Andriès, a déclaré qu'il éviterait à l'avenir, « d'investir en France dans une ville détenue par une majorité écologiste », après les attaques menées par des militants contre un projet d'usine à Rennes. Le projet, prévu pour 2027, n'est pas remis en cause. En effet, en 2024, Safran avait choisi Rennes pour y construire une nouvelle usine de 10000 m2, consacrée à la fabrication des aubages de turbines des moteurs du Rafale et de ceux des Airbus A320 et des Boeing 737. Le projet implique « 500 créations d'emplois et zéro artificialisation des sols », précise Olivier Andriès.

Les Echos et Le Figaro du 16 avril 2025