Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Airbus anticipe des livraisons mondiales de près de 39 500 avions neufs d'ici à 2041
    Airbus a légèrement relevé lundi sa prévision de marché à long terme, anticipant à présent des livraisons mondiales de 39 490 appareils neufs entre 2022 et 2041. Lors d'une précédente prévision, publiée en novembre, le groupe prévoyait un total de livraisons de 39 020 appareils entre 2021 et 2040. 80% de ces nouveaux appareils seront des monocouloirs, selon les projections du groupe. Environ 60% des nouvelles livraisons serviront à assurer la croissance des flottes des compagnies aériennes, tandis que 40% constitueront des remplacements d'appareils existants. Airbus a par ailleurs révisé à la baisse sa prévision de croissance du trafic aérien passagers, tablant sur une moyenne annuelle de 3,6%, contre 3,9% en novembre.

    Ensemble de la presse du 12 juillet
  • Industrie
    Airbus Helicopters livre le 7 000ème Ecureuil
    Airbus Helicopters a livré son 7 000ème hélicoptère de la famille Ecureuil. Le monomoteur léger H125, assemblé à Marignane, a été remis à l’opérateur français Blugeon Hélicoptères. « Depuis que le premier Ecureuil a pris son envol en 1974, cette famille d'appareils a changé à jamais le marché des hélicoptères légers et la façon dont le travail aérien est effectué », a déclaré Axel Aloccio, responsable du programme Hélicoptères légers chez Airbus Helicopters. « Conçu pour être un appareil simple, pratique et compétitif, le secret de son succès réside dans ses excellentes performances et son incroyable capacité d'adaptation aux besoins des opérateurs ». L'Ecureuil est actuellement exploité par 2 014 clients dans 124 pays dans toutes les régions du monde. La famille Ecureuil se compose du H125, du H130 sur le marché civil, produit principalement pour le travail aérien, le transport de passagers et les vols d'affaires, ainsi que pour les services publics et les services médicaux d'urgence (SMU). Sur le marché militaire, le H125M est particulièrement apprécié pour la reconnaissance armée ou l'attaque légère, ainsi qu'en tant que plate-forme d'entraînement. Les versions civiles et militaires ont déjà dépassé les 37 millions d'heures de vol.

    Flying Magazine du 12 juillet
  • Industrie
    Collins Aerospace va investir 400 M€ sur cinq ans en France
    A l'occasion du sommet « Choose France », consacré à l’attractivité de la France auprès des investisseurs étrangers, qui a eu lieu à Versailles lundi 11 juillet, l’entreprise américaine Collins Aerospace a annoncé vouloir investir 400 M€ sur ses sites français au cours des cinq prochaines années. L’investissement concernera notamment les sites de Saint-Ouen-l’Aumône (Val-d’Oise) et de Saint-Marcel (Eure) : en avril 2022, Collins Aerospace a annoncé sa décision d’investir plus de 16 M€ sur quatre ans, aidée pour moitié de ce montant par la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), afin de produire des actionneurs de nouvelle génération pour les avions commerciaux et les hélicoptères. Le site de Saint-Marcel va en outre être doté d’une nouvelle ligne de traitement de surface répondant aux exigences du règlement européen Reach. Autre investissement majeur, un centre d’excellence pour hélices d’avion sur son site de Figeac (Lot), au sein de Ratier Figeac, qui fournit entre autres l’Airbus A440M et les Lockheed C-130H. Un investissement de 32 M€ décidé en 2019 et maintenu malgré la crise sanitaire. Inauguré en octobre 2021, ce centre aura pour tâche de développer les hélices du futur. « Il s’agit de se donner les moyens techniques et industriels de développer et de produire les hélices de demain, encore plus efficaces, plus silencieuses et confortables, quel que soit le type d’énergie motrice », indiquait à L’Usine Nouvelle Jean-François Chanut, président de Ratier Figeac. L'équipementier L'Hotellier, spécialisé dans les systèmes de protection incendie, appartenant à Collins Aerospace et implanté à Antony (Hauts-de-Seine), va lui aussi bénéficier d’investissements, de même que le site de Blagnac (Haute-Garonne), dédié aux technologies liées à la connectivité des avions. « Les investissements prévus vont également permettre à Collins Aerospace de contribuer à l’exportation des technologies « made in France » vers des programmes aéronautiques et de défense américains et internationaux, comme le système de recherche et sauvetage pour l’hélicoptère NH90 au Moyen-Orient », précise le groupe.

    L’Usine Nouvelle du 12 juillet
  • Industrie
    AkzoNobel va investir 20 M€ dans l’Oise et l’Ariège
    Dans le cadre du sommet « Choose France », le groupe néerlandais AkzoNobel a annoncé engager un investissement à hauteur de 20 M€ sur deux de ses quatre sites français de production. 15 M€ seront dévolus à l’usine du groupe à Pamiers, dans l’Ariège, spécialiste des peintures aéronautiques d’intérieur ; 5 M€ seront consacrés à l’usine de Montataire, dans l’Oise, où se trouve le siège de la filiale France. Le site de Pamiers avait été acquis fin 2019 dans le cadre de la reprise de l’entreprise Mapaero, spécialiste des peintures et revêtements aéronautiques pour espaces intérieurs, comme les cabines d’avions. « L’objectif du projet est d’agrandir le site actuel pour accroître de 50% sa capacité de production, réduire notre impact environnemental et améliorer les conditions de travail de nos collaborateurs et la sécurité de nos procédés en changeant le flux des matières premières dans l’usine », explique Thierry Vanlancker, PDG d’AkzoNobel. Le groupe précise dans un communiqué que le « projet permettra aussi de relocaliser sur le site de Pamiers la production de peintures polyuréthanes extérieures d’avions largement utilisées en Europe et actuellement fabriquées aux États-Unis dans son usine de Waukegan ». Le projet dans l’usine de Montataire, spécialisée dans les peintures décoratives pour les particuliers et les professionnels du bâtiment, porte sur une optimisation du flux de produits avec des extensions et des modifications des lignes de production. Frédéric Guetin, le président d’AkzoNobel France, indique que le projet sera finalisé « au troisième ou au quatrième trimestre 2023 ».

    L’Usine Nouvelle du 12 juillet
  • Industrie
    Métallurgie de pointe : focus sur l’entrée de Safran au capital de Sintermat
    La Tribune consacre un article à l’entreprise Sintermat, startup française installée à Montbard (Bourgogne), qui a développé une technologie innovante et peu répandue en Europe : la métallurgie des poudres. Grâce à une machine de frittage rapide, « Spark plasma sintering (SPS) », Sintermat produit des pièces denses en partant de poudres de différentes natures (métalliques, céramiques, composites, carbures, biosourcées...). Safran, client de la société, est entré au capital début juin lors de la dernière levée de fonds, à hauteur de 6 M€, réalisée auprès notamment de UI Investissement, de Safran Corporate Ventures, de DEF'INVEST (fond du ministère des armées géré par Bpifrance) et du Crédit Agricole de Champagne-Bourgogne. L'enveloppe permettra à la jeune entreprise, fondée en 2016, de déménager de Montbard à Venarey-les-Laumes (Côte-d'Or) au cours de l'été, dans une halle industrielle de 3 500 m².

    La Tribune du 12 juillet
  • Industrie
    Baisse de l’euro : une évolution surveillée de près par la filière aéronautique
    L'euro, en baisse, se rapproche de la parité avec le dollar. L'évolution de la parité euro-dollar est « toujours monitorée de très près dans la filière », indique le GIFAS aux Echos. Dans un secteur où la grande majorité des coûts est exprimée en euros pour des recettes principalement en dollars, la baisse de valeur de la monnaie européenne « renforce la compétitivité des grands groupes européens », précise le quotidien. L’évolution est néanmoins à surveiller de près, notamment pour les grands équipementiers de la filière, comme Thales ou Safran, qui « sont aujourd'hui des groupes internationaux, travaillant sur tous les continents et qui vendent aussi bien à Airbus qu'à Boeing », rappelle-t-on au GIFAS.

    Les Echos du 12 juillet
  • Industrie
    Taxis aériens : l’AESA publie un cadre réglementaire
    L’Agence européenne de sécurité aérienne (AESA) a publié une réglementation relative à l’exploitation des taxis aériens au-dessus des villes, la première proposition de réglementation de ce type à être proposée à l’échelle mondiale. « Nous avons fait pour le mieux pour répondre aux préoccupations sociétales générales et aux attentes des citoyens européens en matière de sécurité, de sûreté, de respect de la vie privée, d’environnement et de bruit », a indiqué Patrick Ky, directeur exécutif de l’AESA. Le nouveau cadre réglementaire est ouvert à la consultation publique jusqu’au 30 septembre 2022.

    Air & Cosmos du 8 juillet

Espace
  • Espace
    La NASA dévoile la première image du télescope James-Webb
    La NASA a présenté au président américain Joe Biden la première image du télescope spatial James-Webb, avec presque 24 heures d'avance sur le programme prévu depuis plusieurs semaines par l’agence américaine. Il s'agit d'un jour « historique », a salué le président américain. La première image de l’amas de galaxies SMACS 0723, produite le 11 juillet, représente « l'image la plus profonde jamais prise de notre Univers », selon Bill Nelson, administrateur de la NASA. Il s’agit de la photographie du champ profond de l’Univers, qui contient la trace de sources très brillantes au premier plan et, en arrière-plan, à peine visibles, des sources témoin des premiers temps de l’Univers. La photo illustre aussi un effet de relativité générale décrite par Albert Einstein, la lentille gravitationnelle.

    Ensemble de la presse du 12 juillet
  • Espace
    Thales, Ericsson et Qualcomm vont lancer la 5G dans l’Espace
    Un partenariat a été annoncé, lundi 11 juillet, entre Thales, ainsi que sa filiale Thales Alenia Space (TAS), Ericsson, leader des réseaux, des services et logiciels dans le cloud et des solutions sans fil pour les entreprises, et Qualcomm, spécialiste mondial des composants et de l’intelligence des téléphones mobiles. Les trois partenaires prévoient de déployer une constellation en orbite basse, composée d’une flotte de 600 à 800 petits satellites construits par TAS, qui serait en capacité de déployer les premiers services spatiaux de communications 5G, à horizon de quatre ans. « Nous travaillons à la constitution d’un consortium qui associerait un opérateur de satellites de télécoms disposant des fréquences 5G tels qu’Echostar, Immarsat, Iridium ou OmniSpace », précise Philippe Keryer, directeur général adjoint stratégie, recherche et technologie chez Thales, cité par le Figaro. Cette infrastructure, dont le coût est estimé à moins de 4 Md€, pourrait devenir un des segments de la future constellation souveraine de connectivité européenne. « Notre infrastructure n’est pas en concurrence avec les constellations d’internet haut débit telles que Starlink, Kuiper, OneWeb, Telesat ou la future constellation européenne. Elle intervient en support des réseaux terrestres de 5G et constituerait un service de secours en cas de saturation ou d’effondrement du réseau téléphonique mobile, comme ce fut le cas au Japon lors de la catastrophe de Fukushisma », développe Philippe Keryer. « Notre collaboration avec Ericsson et Qualcomm dans le domaine de la recherche démontrera la mobilisation de nos entreprises pour que les réseaux 5G non terrestres (…) fassent passer la résilience et la sécurité des réseaux à un niveau supérieur », se félicite le dirigeant.

    Ensemble de la presse du 12 juillet

Défense
  • Défense
    Thales : Athea choisie pour la phase 3 du projet Artemis.IA
    Athea, co-entreprise entre Atos et Thales, s'est vu attribuer la phase 3 du projet Artemis.IA (Architecture de Traitement et d'Exploitation Massive de l'Information multi-Sources et d'Intelligence Artificielle) par la Direction générale de l'armement (DGA). Cette nouvelle étape du projet Artemis.IA, conduit sous responsabilité de l’Agence du Numérique de Défense (AND), comprend le passage à l’échelle et l’industrialisation de la plateforme livrée dans le cadre de la phase précédente et déjà utilisée par certains services. Le programme Artemis.IA, permet d'offrir des capacités évolutives pour le traitement de données massives et l'intelligence artificielle (IA) qui répondent aux différents besoins métier du ministère des Armées. La plateforme d'Athea permettra au ministère des Armées de développer de nouvelles applications d'IA reposant sur l'exploitation de données sensibles. « Ce premier grand contrat illustre la confiance que la DGA et les forces armées portent aux équipes d'Athea pour développer une solution de très haut niveau technologique, spécifiquement adaptée au monde de la Défense », a déclaré Philippe Gasc, Président d'Athea. « Lancée en juillet 2021, Athea s’appuie sur un écosystème de grandes entreprises industrielles et numériques – y compris Capgemini, Sopra Steria Group et Airbus Defence & Space –, mais aussi des ETI, PME, startups, scale-ups, et organismes de recherche spécialisés dans le traitement de données massives et l’IA », précise Thales.

    La Tribune du 12 juillet

Sécurité
  • Sécurité
    Cybersécurité : Thales acquiert le néerlandais OneWelcome
    Thales annonce la signature d'un accord pour acquérir la société néerlandaise OneWelcome, « un leader européen sur un marché en forte croissance, celui de la gestion des identités et des accès clients », pour un montant total de 100 M€. « Cette acquisition est une nouvelle étape dans la stratégie de Thales, qui vise à renforcer son leadership mondial en cybersécurité et en création et gestion d’identités numériques sécurisées et de confiance », indique le groupe. « Les solides capacités de gestion du cycle de vie de l'identité numérique de OneWelcome viendront compléter les services d'identité et d'accès existants de Thales afin d'offrir une plateforme de gestion d'identités la plus complète du marché », explique Thales.

    La Tribune du 12 juillet

international
  • international
    Boeing : un audit de production va être réalisé par le DoT
    Le B737 MAX va faire l’objet d’un audit de production, réalisé sous l’égide du DoT, le Department Of Transports. Cet audit fait suite à une enquête réalisée par le diffuseur public national australien ABC (Australian Broadcasting Corporation), publiée le 27 juin 2022. Cette enquête a recensé, à partir des données de la FAA et du système de déclaration anonyme d’accident de la NASA (l’Aviation Safety Reporting System), une soixantaine de problèmes en vol signalés au cours des 12 mois depuis la remise en vol du B737 MAX, dont 6 situations caractérisées d’urgence en vol. L’enquête d’ABC a éveillé l’attention du Congrès américain, qui a demandé « un audit de la supervision de la production de Boeing dont l’examen de la production du B737 MAX ferait partie », ce qui signifie que l’audit ne devrait pas concerner uniquement la famille B737 MAX, mais toute la production de Boeing Commercial Aircraft (BCA). Le B787, notamment, devrait être visé par l’audit.

    Air & Cosmos du 8 juillet