Synthèse de presse

Industrie
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    Guillaume Faury dévoile les plans de la nouvelle génération d’avions monocouloirs
    Alors que l’ouverture du Salon du Bourget approche, Guillaume Faury, président exécutif d’Airbus, a livré un entretien à Aviation Week où il dévoile notamment la volonté du constructeur de remplacer la famille A320neo par un nouveau modèle d'avion dans la seconde moitié des années 2030. « Tout d'abord, nous devons accélérer considérablement l'utilisation de carburants aéronautiques durables (SAF) à court terme, et atteindre 10% de la demande de carburant d'ici à 2030 », explique-t-il. Airbus prépare toutes les technologies pour l'avion, le système de production, la numérisation de l'avion et l'utilisation des données pour mieux piloter les avions. « Nous devons atteindre 100% de SAF ou presque d'ici 2050, non seulement sur le plan technique, mais aussi sur le plan commercial », insiste Guillaume Faury. « C'est pourquoi nous préparons l'entrée en service d’un nouveau modèle d’avion dans la seconde moitié de la prochaine décennie, en visant 2035, peut-être entre 2035 et 2040 », poursuit-il. Le programme doit être lancé en 2030 au plus tard, l’avionneur devra disposer des technologies, de tous les partenaires prêts, des fournisseurs et de la structure industrielle nécessaire. Même s’il reste un certain nombre de cases à cocher, le moteur à rotor ouvert est une option viable pour le dirigeant. « Nous travaillons en étroite collaboration avec CFM pour examiner toutes les dimensions du vol ou de l'intégration, des performances, de la certification », explique le président exécutif d’Airbus. Concernant les carburants durables, il explique que la 1ère décennie sera principalement consacrée aux biocarburants, mais un plateau sera atteint à environ 10-15% de la demande de kérosène, parce que les matières premières manqueront. « Nous travaillons avec des partenaires sur la manière d'accélérer les e-carburants et de voir des quantités significatives d'e-carburants arriver sur le marché à des prix décents dans les années 2030 », précise-t-il. Guillaume Faury a aussi tenu a rappelé le rôle essentiel que l’hydrogène est appelé à jouer, en commençant par les avions de courte et moyenne portée. « Nous voulons absolument poursuivre et construire le premier avion à hydrogène en 2035 ». Sur le sujet du SCAF, il estime que des progrès significatifs ont été accomplis. « Nous avons dû remanier l'ensemble de la répartition des tâches dans les 7 piliers pour tenir compte de l'arrivée de l'Espagne. Mais cela s'est fait très rapidement », explique Guillaume Faury, qui rassure : « Les travaux avancent maintenant très bien, et le travail avec Dassault Aviation est d'une qualité exceptionnelle ». Si, compte tenu de la nature du programme, la phase 1b doit être menée avec les partenaires existants, le dirigeant reste convaincu que le programme a besoin de plus de partenaires industriels. « Nous pensons qu'il est positif que les pays européens aient pris conscience de l'importance de la Défense et de la sécurité, mais ils doivent également prendre conscience que la coopération est indispensable pour être efficace », déclare-t-il finalement.

    Aviation Week du 15 juin
  • Industrie
    Socomore construit 2 nouvelles usines dans le Morbihan
    L'entreprise bretonne Socomore indique qu’elle va investir 12 M€ au cours des prochains mois sur son unité industrielle et de R&D d'Elven, proche de son siège social, situé à Vannes. « Nous avons notamment prévu 5 M€ pour la création d'une nouvelle unité de production de peintures pour l'aéronautique », précise Frédéric Lescure, PDG de Socomore. Cette ligne de production doit être livrée fin 2023 et se traduire par la création d'une vingtaine d'emplois. La société produit des peintures techniques adaptées aux "surfaces critiques" pour la protection contre la corrosion, le décapage et le nettoyage des surfaces des avions. Socomore investit également à Elven dans une unité dédiée à sa filiale, Contec Europe, spécialisée dans la fabrication, dans des salles blanches, de lingettes de désinfection ultra-propres, notamment pour le secteur électronique. Pour un montant de 7 M€, un autre projet industriel va voir le jour et plusieurs emplois seront créés. Socomore, qui est de nouveau en croissance « même si les activités aéronautiques n'ont pas encore atteint le niveau de pré-crise sanitaire », indique Frédéric Lescure, espère réaliser 100 M€ de chiffre d’affaires cette année.

    L’Usine Nouvelle et Les Echos du 15 juin
  • Industrie
    Liebherr signe un accord avec Aeroman pour la maintenance des échangeurs thermiques de l’A320
    Liebherr-Aerospace a signé un accord de coopération avec Aeroman, qui doit conduire à l'habilitation des équipes de la société salvadorienne à entretenir les échangeurs thermiques produits par Liebherr pour l’A320. Liebherr Aerospace Saline (USA) fournira à Aeroman des services de réparation majeurs, y compris des reconditionnements. Aeroman rejoint ainsi le réseau mondial de Liebherr pour la maintenance des échangeurs thermiques. Avec ce partenariat, Liebherr-Aerospace pourra de son côté collaborer davantage avec les compagnies aériennes du continent américain.

    Le Journal de l’Aviation du 15 juin
  • Industrie
    Airbus célèbre l’anniversaire de l’A350 et dévoile ses progrès sur le développement de l’A350F
    Airbus a célébré, mercredi 14 juin, à Toulouse, l’anniversaire du 1er vol de l’A350, il y a 10 ans, le 14 juin 2013. L’A350, avec ses 2 versions 900 et 1000, est devenu « le fleuron de notre gamme » et « de la décarbonation, car c’est l’appareil le plus jeune et le plus efficace », souligne Stan Shparberg, directeur du marketing international d’Airbus. Le modèle, qui a franchi le cap des 1 000 commandes, apporte une réduction de 25% de la consommation de kérosène, et, donc, d’autant d’émission de CO2, ainsi qu’une réduction de 31 % des émissions d’oxydes d’azote (Nox) et de 5% de l’empreinte sonore, par rapport aux avions concurrents. Airbus a indiqué à l’occasion de cette célébration, que ses progrès dans le développement de l'A350F, la version cargo, lui permettraient de proposer un appareil avec une charge utile améliorée de 2 tonnes, à 111 tonnes au lieu des 109 tonnes précédemment visées. Soit 8 tonnes de plus par rapport à l'actuel B777F et pratiquement la charge utile des premiers B747-400F, qui est de 113 tonnes. Sa porte cargo sera de 4,44 m, soit 17% plus grande que celle de son concurrent le B777-8F, facilitant les opérations de chargement des opérateurs. La plateforme permettra également le chargement simultané des deux ponts. Par ailleurs, Airbus rappelle qu'il a enregistré des commandes pour 39 exemplaires de l'appareil (2 de Silk Way West Airlines, 4 d'Air France, de CMA-CGM Air Cargo, de Martinair et d'un client non identifié, et 7 d'Air Lease, Etihad et Singapore Airlines), ce qui lui confère une part de marché de 42% face au B777-8F. Lancé en 2021, l'A350F a vu débuter la production de ses premières pièces structurelles récemment. Il doit entrer en service en 2026, en même temps qu'une nouvelle vague d'améliorations qui allégeront les appareils de la famille A350 de plusieurs centaines de kilos (400 kg sur l'A350-900 et 600 kg sur l'A350-1000), grâce à l'utilisation de nouveaux matériaux et de nouveaux procédés industriels notamment. Une ambition soutenue par une politique d’amélioration continue des avions. Avec le projet SunRise, mené avec Qantas, Airbus développe aussi un A350 à Ultra long rayon d’action (18 000 km), seul avion au monde capable de rallier Sydney à Londres ou Sydney à New York d’une traite. Mais aussi un grand choix d’aménagements cabine (tout éco, ou business) avec la solution Airspace.

    Le journal de l’Aviation et Les Echos du 15 juin
  • Industrie
    Le 6ème et dernier BelugaXL d’Airbus sort d'usine
    Le 6ème BelugaXL se joindra prochainement aux autres membres de la famille qui sont entrés en service au début de l'année 2020. Les 5 BelugaXL déjà livrés travaillent en tandem avec les Beluga ST, jouent un rôle essentiel dans le système industriel d'Airbus, auquel s'ajoutera ce 6ème et dernier appareil. Issu d’un programme initié en 2014, ces A330-200F spécialement modifiés ont été conçus pour transporter des composants d'aéronefs volumineux au sein du réseau de production d'Airbus. En novembre 2019, le programme a obtenu la certification de type de l'EASA, après un 1er vol en juillet 2018. Par rapport à son prédécesseur, le BelugaXL propose une augmentation de capacité de transport de 30%. Avec une longueur supplémentaire de 7 m, 63 m au total, et une largeur accrue de 1 m, 8 m au total, il dispose de la plus grande section transversale de soute à fret parmi tous les avions cargo du monde. Il est capable de transporter l'intégralité de la voilure d'un A350, contrairement à la version ST qui ne peut transporter qu'une demi-voilure. Doté de moteurs Rolls Royce Trent 700 et d'une charge utile maximale de 51 tonnes, le BelugaXL offre un rayon d'action de 4 000 km. Des améliorations significatives ont été apportées par rapport à son prédécesseur : le poste de pilotage a été abaissé, comme la structure de la soute ainsi que la partie arrière et l'empennage de l'avion.

    Air Journal et Air & Cosmos du 15 juin
  • Industrie
    Airbus relève ses prévisions de livraisons d'avions sur 20 ans
    Dans sa dernière édition du Global Market Forecast (GMF) pour la période 2023-2042, rendue publique mercredi 14 juin, Airbus dévoile ses nouvelles prévisions de livraisons d'avions. Le constructeur aéronautique prévoit une demande de 40 850 nouvelles livraisons d'avions de passagers et de fret au cours des 20 prochaines années contre 39 490 dans ses prévisions précédentes. Sur ces 40 850 appareils, il y aura 32 630 monocouloirs et 8 220 appareils long courrier, dont 1 490 cargos. Par ailleurs, environ 17 170 anciens avions moins économes en carburant seront remplacés par de nouveaux avions plus économes, contre 15 440 précédemment. La proportion de la demande de remplacement d'aéronefs plus anciens est susceptible d'augmenter encore à l'avenir. La flotte mondiale devrait ainsi plus que doubler pour atteindre 46 560 appareils en 2042, contre 22 880 au début de l'année 2020. Parallèlement, Airbus estime que la demande de trafic de passagers augmentera annuellement de 3,6% au cours des 20 prochaines années.

    Ensemble de la presse du 15 juin
  • Industrie
    Le secteur MRO redécolle avec la reprise du trafic aérien
    La 54ème édition du Salon International de l'Aéronautique et de l'Espace de Paris-Le Bourget sera un grand rendez-vous pour les professionnels des services liés à l'après-vente, avec de nombreux contrats négociés et annoncés durant cet événement. Après des années difficiles, le secteur MRO (maintenance, réparation et révision) connaît aujourd'hui un redécollage dans toutes les régions du monde. Il reste un maillon essentiel de tout l'écosystème aéronautique qui permet à près de 30 000 avions de ligne de voler en toute sécurité tous les jours. Ainsi, il est revenu à un niveau proche de celui de l'année 2019, en particulier pour ce qui concerne le montant des dépenses mondiales qui y sont consacrées. Après une progression de 18% en 2022, elles devraient ainsi encore augmenter de 22% cette année pour atteindre, voire dépasser, les 94 Md$. La maintenance des moteurs est l'activité la plus rémunératrice du secteur MRO, avec des dépenses mondiales qui devrait désormais dépasser celles de l'année 2019 pour atteindre les 43 Md$. Les OEM et les ateliers spécialisés dans la maintenance et la réparation d'équipements ne sont pas en reste avec des dépenses qui devraient atteindre les 18,5 Md$ cette année, porté notamment par l'augmentation du nombre d'heures de vol de la flotte mondiale, qui viennent alimenter les contrats de soutien intégrés, à l'instar des programmes FHS chez Airbus, Goldcare chez Boeing ou encore FlightSense et Ascencia chez le grand équipementier américain Collins Aerospace. La maintenance cellule devrait quant à elle atteindre les 19,3 Md$ en 2023, très marquée par le retour de la flotte opérée dans la région Asie-Pacifique ces derniers mois, mais avec moins d'avions sortants de stockage pour le reste du monde. Le marché lié aux modifications (retrofit cabine, modernisation avionique, mises à jour, etc.) et aux conversions P2F (transformation d'avions de transport de passagers et avions cargo) devrait représenter environ 9 Md$ de dépenses cette année. Une autre bonne nouvelle qui marque le secteur MRO cette année est le retour des A380 dans plusieurs compagnies, avec à la clé un regain d'activité pour certains ateliers de maintenance et notamment au niveau des équipements (train d'atterrissage, APU, nacelles).

    Le Journal de l’Aviation du 15 juin

Espace
  • Espace
    Ariane 5 décollera pour la dernière fois vendredi 16 juin à Kourou
    La 117ème et dernière fusée Ariane 5 décollera pour la dernière fois vendredi 16 juin au soir depuis Kourou en Guyane française, et embarquera un satellite de communications militaires français (Syracuse 4B) et un satellite expérimental allemand. Un ultime décollage « chargé d'émotion » pour les équipes du Centre spatial guyanais (CSG), a confié la directrice du Centre, Marie-Anne Clair. Après des débuts difficiles, Ariane 5 a enchainé les succès. La fusée a ainsi gagné une telle réputation de fiabilité que la NASA lui a confié l'envoi de son emblématique télescope James Webb, d'une valeur de 10 Md$. Elle aura aussi envoyé les sondes Rosetta sur la comète Tchouri en 2004 et Juice vers Jupiter en avril 2023. Sur le plan commercial, elle a été « le fer de lance de l'Europe spatiale », souligne Daniel Neuenschwander, directeur du transport spatial de l'agence spatiale européenne (ESA). 12 pays ont participé à la fabrication du lanceur lourd qui a pris le relai d'Ariane 4, avec une capacité de lancement doublée : un avantage compétitif qui a permis à l'Europe de s'imposer sur le marché des satellites de communication. Aujourd’hui, l’Europe se retrouve quasiment privée d'accès indépendant à l'Espace, à cause de la fin brutale de l'exploitation des fusées russes Soyouz. L'activité de la base de Kourou a sensiblement diminué, seuls 6 tirs sont partis en 2022, contre 15 l'année précédente. L'échec du premier lancement commercial du lanceur léger italien Vega C, en décembre 2022, et les retards pour la future Ariane 6, ont aggravé la situation : après vendredi, il ne restera plus qu'un lancement de Vega en septembre, et un probable retour en vol de Vega-C en fin d'année, avant les débuts d’Ariane 6, prévus pour la fin de l’année 2023. Plus puissante et plus compétitive avec des coûts divisés par deux par rapport à Ariane 5, Ariane 6 a été conçue pour résister à la concurrence sur le marché des lanceurs, dominé par l'américain SpaceX. Et le carnet de commandes est déjà rempli. D'ici là, les équipes à Kourou « prennent leur mal en patience », dit la directrice du CSG, qui prévoit une baisse d'effectifs d'environ 190 personnes sur 1600. La pause est mise à profit pour le plan de rénovation et de verdissement de la base, et pour les essais pour la qualification d'Ariane 6. Dans 2 semaines, le moteur Vulcain sera allumé sur son pas de tir, une étape majeure attendue avec impatience.

    Ensemble de la presse du 15 juin

Emploi
  • Emploi
    Safran Helicopter Engines organise un job dating géant à Bordeaux
    Confronté aux mêmes difficultés de recrutement que la majorité des entreprises du secteur, Safran Helicopter Engines organise vendredi 16 juin un recrutement de grande envergure à l’hôtel Renaissance de Bordeaux, mais aussi en distanciel. Plus de 1 000 postes sont à pourvoir sur ses sites néo-aquitains de Bordes, dans les Pyrénées-Atlantiques, où se trouve son siège social, de Tarnos dans les Landes, mais aussi dans son centre de Buchelay dans les Yvelines. Un événement du même genre avait déjà été organisé à Toulouse en avril. « Ce job dating a été couronné de succès avec pas moins de 400 entretiens réalisés, 25 recruteurs mobilisés le jour J et aujourd’hui une centaine de candidats et candidates sont présélectionnés pour accéder à des postes sur nos deux sites de Bordes et Tarnos », explique Christophe Fernandez, responsable recrutement et mobilité chez Safran Helicopter Engines. De nombreux postes restent encore à pourvoir, aussi, l’entreprise offre une prime de 4 000 € aux personnes qui signeront un CDI et devront déménager pour se rapprocher de leur travail. Safran espère notamment attirer des candidats aux métiers d’usinage, avec des postes très variés, à la production, l’ingénierie ou la digitalisation notamment.

    Sud-Ouest du 15 juin

Défense
  • Défense
    Turgis et Gaillard dévoilera l’Aa’rok, un drone MALE de 5,5 tonnes au Salon du Bourget
    Turgis et Gaillard dévoilera lors du Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace de Paris-Le Bourget son drone MALE (Medium Altitude Long Endurance) Aa’rok, présenté comme une alternative au Bayraktar turc et au Reaper américain. Nommé Aa’rok, du nom du bureau d’études qui avait été fondé en 2011 par Fanny Turgis et Patrick Gaillard, ce drone MALE de 5,5 tonnes vise la simplicité pour déboucher rapidement et ne pas avoir un coût trop élevé. Si le groupe n’oublie pas les besoins français de surveillance de l’outremer, ainsi que les demandes de connectivité du combat aéroterrestre, autour de Scorpion, le marché export peut potentiellement être large. Le drone devrait être disponible mi-2025, avec des essais qui commenceront avant la fin de cette année. Le prototype volera avec un moteur PT-6, mais le véhicule de série devrait bénéficier d’un moteur Safran Ardiden. Avec une envergure de 22 m et une longueur de 14 m, l’appareil, qui a des faux airs d'avion d'entraînement aux ailes rallongées, doit pouvoir emporter jusqu’à 3 tonnes de charge utile. Il sera un peu plus lourd que le Reaper « Il est un peu plus lourd à vide que le Reaper, observe Patrick Gaillard, car l’AESA impose plus de normes, mais disposera d’un moteur plus puissant et consommera moins. L’Aa’rok pourra porter jusqu’à 3 tonnes de carburant sans radar ni armement. Il pourra notamment emporter jusqu’à 4 AASM sur 2 pylônes, avec une endurance d’au moins 10 heures, mais également jusqu’à 16 missiles antichars : Hellfire, Brimstone et Akeron-LP. Le projet reste encore ouvert sur les capteurs, sans partenariat ferme à ce stade, avec une boule optronique Euroflir 610 de Safran, qui sera présenté sur le stand Turgis et Gaillard au Salon du Bourget, ou une MX-25 de L3Harris. Pour le radar, un Searchmaster de Thales est évoqué, ou ses équivalents issus des gammes d’Hensoldt et de Selex. Dans cette configuration sans armement, l’Aa’rok devrait pouvoir voler 24 heures. Jusqu’à maintenant, le programme a été développé à Blois, où Turgis et Gaillard assure le MCO des Twin Otter et Pilatus PC-6 des armées. La suite du programme devrait se dérouler à Cuers dans le Var, où Turgis et Gaillard se développe, avec l’avantage d’une piste.

    Ensemble de la presse du 15 juin