Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Didier Kayat devient PDG du Groupe Daher
    Le Figaro consacre un portrait à Didier Kayat, directeur général de Daher depuis 2016, qui vient d’être nommé président du Conseil d’Administration. Il succède à Patrick Daher, qui présidait le Conseil depuis 2016. Didier Kayat conserve également ses fonctions de directeur général de Daher. Olivier Genis, administrateur familial depuis 2020, par ailleurs président d’Eiffage Construction, devient vice-président du Conseil. Patrick Daher a déclaré : « J’ai toute confiance en Didier Kayat et Olivier Genis pour poursuivre le développement engagé depuis plusieurs décennies. Auprès de moi, Didier a contribué à créer le modèle unique « Industrie et Services » de Daher et assuré le développement de tous les métiers du Groupe : logisticien, équipementier, avionneur et prestataire de services industriels. Ces dernières années, le Groupe a connu une forte croissance et plusieurs acquisitions transformantes dans chacun de ses métiers grâce à son apport ». Didier Kayat commente : « L’aéronautique connaît des mutations extraordinaires dont nous ne percevons que le début. Je suis fier et honoré des responsabilités qui me sont confiées à la tête d’un groupe qui a changé d’échelle et est présent sur 3 continents ». Le chiffre d’affaires du groupe Daher a quadruplé en 17 ans, passant de 500 M€ à 1,9 Md€, souligne Le Figaro.

    Le Figaro du 5 juin
  • Industrie
    Expliseat entend tripler la capacité de son premier site d’assemblage
    Expliseat, qui compte parmi les 10 startups et PME lauréates du nouvel appel à projets national « Première usine », bénéficie d’un soutien de 2 M€, qui lui permettra d’augmenter la capacité de son site d’assemblage situé à Avrillé (Pays de la Loire). Le groupe ambitionne de devenir le 4ème acteur mondial de son marché. « Depuis 2011, nous avons livré 12 000 sièges dans le monde entier pour l'aéronautique », indique son dirigeant Amaury Barberot. L'entreprise développe une nouvelle génération de sièges, plus légers. « Chaque siège pèse environ 6 kg, soit 35% de moins qu'un siège classique. Cela représente un gain de masse de 600 kg par avion », selon Amaury Barberot. Le site d’assemblage d’Avrillé doit accompagner la montée en cadence de la fabrication : « Nous avons signé un contrat avec Air France pour concevoir les futurs fauteuils de l'appareil Embraer 190 (23 avions a minima) opérés par la filiale régionale HOP! mais aussi décroché une commande d'Air Canada pour le renouvellement des cabines d'une partie de la flotte du Dash 8-400 et conclu un accord avec Jazeera Airways pour équiper des Airbus A320. Nous avons donc besoin de multiplier par 3 notre capacité de production », détaille le dirigeant.

    La Tribune du 5 juin
  • Industrie
    Les compagnies aériennes indiennes, championnes mondiales de la croissance du trafic et des commandes d'avions
    Avec un trafic aérien passé de 141 millions de passagers en 2019 à 225 millions cette année, l'Inde est devenu le principal moteur de la croissance mondiale du secteur, devant la Chine. « Le trafic aérien indien est en plein boom et il devrait plus que doubler d'ici à 2030, pour atteindre 510 millions de passagers, dont 160 millions à l'international », souligne Pieter Elbers, directeur général de la compagnie IndiGo. Les compagnies indiennes enregistrent des records en termes de commandes d'avions. Au cours des 18 derniers mois, IndiGo, Air India (reprise par le groupe Tata) et Akasa ont commandé plus de 1 000 avions à Airbus et Boeing. Les ambitions des compagnies indiennes dépassent leur marché domestique : « Géographiquement, 65% de la population mondiale se situe dans un rayon de 5 à 6 heures de vol de l'Inde », indique Pieter Elbers. Une distance qui peut être desservie par des avions comme le nouvel A321XLR, dont IndiGo est l'un des principaux clients. « L'A321XLR nous permettra d'étendre notre réseau à l'international dès l'an prochain », confirme Pieter Elbers. « Les A350, qui arriveront à partir de 2027, nous permettront ensuite d'aller plus loin. Nous prévoyons de mettre environ 30% de nos capacités à l'international », précise-t-il.

    Les Echos du 5 juin
  • Industrie
    L'attractivité de la France tient notamment au vivier important d'ingénieurs aux compétences reconnues
    Lors du dernier sommet Choose France, les dirigeants étrangers ont évoqué la compétence des ingénieurs français pour justifier leur choix d’investir dans le pays. « Nous avons choisi la France pour son pool de talents. Il y a de très bonnes formations, de très bons ingénieurs », a ainsi souligné Taavi Madiberk, PDG de l’entreprise estonienne Skeleton Technologies. Ces spécialistes trouvent en France « des entreprises à la pointe de la technologie dans de nombreux secteurs, telles qu’Airbus, Stellantis, ou Sanofi », souligne Le Figaro. Un environnement idéal pour rester à l’avant-garde du progrès technologique.

    Le Figaro du 4 juin

Environnement
  • Environnement
    Le réchauffement climatique causé par les humains atteint un « rythme sans précédent »
    Le réchauffement climatique causé par les activités humaines enregistre un « rythme sans précédent […], atteignant 0,26 °C entre 2014 et 2023 », alertent une soixantaine de chercheurs dans la revue « Earth System Science Data », d’après une étude qui s'est appuyée sur les méthodes du GIEC. Par rapport à l'ère préindustrielle, le réchauffement d'origine humaine a atteint 1,19 °C sur cette décennie, ce qui témoigne d'une nette augmentation par rapport aux chiffres du dernier rapport publié il y a un an (+1,14 °C sur 2013-2022). Pour la seule année 2023, le réchauffement attribuable à l'activité humaine a atteint 1,31 °C. Le réchauffement total observé s’élève à 1,43 °C. « C'est une décennie critique », écrivent les auteurs. « On pourrait s'attendre à ce qu'un réchauffement mondial de 1,5 °C soit atteint ou dépassé dans les 10 prochaines années ». Les émissions de gaz à effet de serre augmentent moins vite qu'en 2000, mais elles augmentent toujours », souligne Pierre Friedlingstein, de l'université d'Exeter. « Il faut qu'elles descendent à zéro émission nette ».

    Ensemble de la presse du 5 juin
  • Environnement
    SAF : l’IATA juge « extrêmement ambitieux » l’objectif de 5% en 2030
    L'IATA, qui a annoncé vouloir structurer le marché du carburant d’aviation durable (SAF) afin d'en accélérer l'adoption, juge « extrêmement ambitieux » l'objectif mondial d'une incorporation de 5% de produits d'origine non-fossile dans le carburant d'aviation à l'horizon 2030, objectif sur lequel se sont mis d'accord les États lors de la 3ème conférence sur les carburants de substitution pour l'aviation (CAAF/3), organisée par l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) fin 2023. Mardi 4 juin en conférence de presse, Willie Walsh, directeur général d’IATA, a souligné : « Ce n'est pas l'IATA qui a plaidé pour la cible de 5% en 2030. C'était une cible des gouvernements ». « Nous ferons le maximum pour y parvenir », a-t-il ajouté. Selon l'IATA, la production de SAF triplera cette année par rapport à 2023, à 1,9 milliard de litres. Elle n'était encore que de 25 millions de litres en 2019, selon l'organisation. Les volumes totaux « représenteront 0,53% des besoins de carburant aérien » dans le monde en 2024, a-t-elle précisé. Willie Walsh a prévenu que la disponibilité de ces carburants « n'augmentera pas de façon linéaire » d'ici à 2050. Elle sera en revanche « exponentielle une fois que tous les nouveaux projets (de production) auront abouti », selon lui.

    La Tribune du 5 juin

Espace
  • Espace
    Spartan Space développe un module lunaire
    Spartan Space, startup basée à Marseille, spécialisée dans les habitats en conditions extrêmes, développe un module lunaire ayant vocation à servir d’habitat secondaire aux futurs astronautes en mission sur la Lune. Le projet, baptisé Eurohab, est soutenu par Airbus, Air Liquide, le CEA, le CNES, l'ESA et Thales Alenia Space. Il s’agit d’un module gonflable et mobile. « Autonome, il peut être déployé automatiquement sur le sol lunaire, permettant ainsi aux astronautes de s'éloigner de la base de vie principale pour quelques jours afin de mener à bien leurs recherches », explique Peter Weiss, dirigeant de la startup. Un positionnement complémentaire à la mission Artemis portée par la NASA qui vise à maintenir une présence humaine sur la surface lunaire à partir de 2025 au plus tôt. Une enveloppe de 1 M€ a été investie dans le projet, qui a fait l'objet d'une première campagne de tests fin février 2024. L’objectif est d’être opérationnel dès 2030.

    La Tribune du 5 juin
  • Espace
    Bientôt la fin de parcours pour le télescope spatial Hubble
    Le télescope spatial Hubble, lancé en 1990, sera progressivement mis à la retraite avec une baisse de ses heures d'observation, ont annoncé des responsables de la NASA, mardi 4 juin. La décision a été prise après que l'un des 3 gyroscopes qui contrôlent la direction vers laquelle est pointé le télescope a connu des problèmes de stabilité ces derniers mois. La transition, qui devrait s'achever d'ici à la mi-juin, réduira la capacité de Hubble à effectuer des observations scientifiques de 12%, avec 74 orbites hebdomadaires autour de la Terre au lieu de 85 actuellement, a précisé Patrick Crouse, responsable de la mission Hubble à la NASA. Lancé en 1990, Hubble « a révolutionné l'astronomie et bouleversé notre vision de l'Univers, en accumulant les images du système solaire, de la Voie lactée et de galaxies très lointaines en opérant à 515 km au-dessus de la Terre », soulignent Les Echos. C'est grâce à lui que les scientifiques ont découvert, notamment, l'existence d'un trou noir galactique au centre de toutes les galaxies ou de vapeur d'eau autour d'exoplanètes.

    Les Echos du 5 juin
  • Espace
    Le vaisseau Starliner de Boeing doit tenter de décoller ce mercredi, pour la 3ème fois
    Le premier décollage avec astronautes du vaisseau Starliner de Boeing doit être tenté pour la 3ème fois en un mois ce mercredi. Le décollage est prévu à 10h52 de Cap Canaveral en Floride (16h52 en France). Les astronautes américains Sunita Williams et Barry Wilmore doivent prendre place à bord de la capsule Starliner, placée au sommet d’une fusée Atlas V du groupe ULA, qui doit la propulser en orbite. Ils doivent ensuite passer 1 semaine dans la Station spatiale internationale (ISS), puis en revenir, toujours à bord de Starliner, afin de prouver que ce nouveau véhicule est sûr et peut commencer ses vols réguliers.

    Ensemble de la presse du 5 juin

Défense
  • Défense
    Economie de guerre : l’agilité du groupe Safran
    Le contexte d’économie de guerre implique la forte augmentation des cadences de production, mais aussi la réduction des temps de développement des produits. « Le temps particulier du marché de la défense que nous vivons appelle des solutions agiles incrémentales, bien plus que lorsque nous vivions des dividendes de la paix », explique Franck Saudo, président de Safran Electronics & Defense, cité par L’Usine Nouvelle. Safran dévoilera fin juin un système anti-drones, le Skyjacker, dont la durée de développement n’a pas dépassé 6 mois. Le viseur terrestre Paseo XLR a quant à lui été intégré sur une frégate en seulement 4 semaines. « La réactivité attendue de l’industrie de défense devrait sans aucun doute se matérialiser durant le salon Eurosatory organisé à Paris du 17 au 21 juin, avec une profusion inédite de nouveaux produits », relève L’Usine Nouvelle.

    L’Usine Nouvelle du 5 juin

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Air France lance une campagne de recrutement de pilotes cadets
    Air France annonce une nouvelle campagne de recrutement de pilotes cadets. Les sélections sont ouvertes jusqu'au 15 juillet 2024. Conçu pour former et lancer la carrière de la prochaine génération de pilotes, le programme cadets est accessible aux candidats de tous âges avec ou sans expérience de vol. Les candidats retenus après le processus de sélection bénéficieront d’une formation complète de 24 mois entièrement prise en charge par Air France, et dispensée par les écoles partenaires de la compagnie. A l’issue de la formation, c’est en qualité d‘Officiers Pilote de Ligne qu’ils prendront les commandes d’Airbus A220 et A320 d’Air France ou de Boeing B737 et d’Airbus A320neo de Transavia, est-il précisé.

    Aerobuzz et Le Journal de l’Aviation du 5 juin