Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Satys Aerospace inaugure une nouvelle salle de peinture d’avions à Blagnac
    Le groupe Satys Aerospace, spécialisé dans la peinture et le traitement de surface pour l'aéronautique, inaugure le mardi 21 mars une nouvelle salle de peinture d'avions sur son site industriel majeur à Blagnac, en Haute-Garonne. Il s'agit de la 6ème salle de peinture du groupe sur l'agglomération toulousaine. « Dédié majoritairement aux ATR, ce nouvel équipement pourra en outre également accueillir des A319 et A320 », précise Grégory Mayeur, directeur général de l'entreprise. D’une superficie de 2 000 m² et d’une hauteur totale de 18 m, la nouvelle salle, baptisée, en interne « LS 06 », a été mise en service fin février 2022 et emploie à ce jour une vingtaine de salariés. Initialement décidé en 2019, le projet de cette nouvelle salle, gelé en avril 2020, a nécessité un investissement de 11 M€. En première année d'exploitation, l'objectif est de 35 ATR et l'activité devrait monter progressivement en cadence, pour permettre de peindre jusqu’à 50 avions par an en 3X8, 7 jours sur 7. Une dizaine d'emplois supplémentaires seront alors nécessaires. La mise en service de la « LS 06 » illustre la nouvelle dynamique de croissance de l'activité de peinture d’avions du groupe toulousain. « Grâce à la reprise des cadences et au rachat du groupe nantais SPI en février 2022, nous sommes revenus au niveau d'avant crise », se félicite Grégory Mayeur. Satys Aerospace enregistre aussi une croissance de son activité « aftermarket », dédiée à la repeinture des avions que lui confient les compagnies aériennes. Le groupe exploite une trentaine de salles de peinture dans le monde et prévoit de peindre 850 appareils (monocouloirs et longs courriers), neufs et en exploitation, en 2023.

    L’Usine Nouvelle du 21 mars
  • Industrie
    STELIA Aerospace Canada devient Airbus Atlantic Canada
    STELIA Aerospace Canada a été rebaptisé Airbus Atlantic Canada, un changement de nom directement liée à la création d'Airbus Atlantic le 1er janvier 2022. Implantée à Mirabel, près de Montréal, depuis 2014, la filiale canadienne d'Airbus assure la conception et la fabrication des sections de fuselage avant et arrière du programme A220, ainsi que l'assemblage et l'installation des systèmes du tronçon central du fuselage Global 7500 de Bombardier. Airbus Atlantic Canada emploie aujourd'hui 600 personnes et prévoit 200 nouveaux recrutements en 2023.

    Le Journal de l’Aviation du 21 mars
  • Industrie
    Comment l'industrie aéronautique maintient son savoir-faire au pied des Pyrénées
    L'essor des constructions aéronautiques bénéficie à l'ancien bassin industriel de Tarbes. « Heureusement, l'aéronautique a permis de maintenir le savoir-faire industriel, souligne François-Xavier Brunet, président de la Chambre de commerce et d'industrie des Hautes-Pyrénées. Il y a un retour de l'activité industrielle mais elle est encore fragile. Le problème numéro un des entreprises est le recrutement ». Avec la reprise du transport aérien, Daher recrute 100 personnes cette année dans son établissement de Tarbes, qui fabrique des tronçons de fuselage pour Airbus, Dassault Aviation et Gulfstream en plus de l'avion TBM. Dans le bassin, la principale nouveauté a été l'ouverture de Tarmac Aerosave, sur l'aéroport, en 2009. Cette coentreprise entre Airbus, Safran et Suez démantèle les vieux avions de ligne en recyclant 90% de la masse. Elle s'est aussi diversifiée dans le stockage et la maintenance, qui forment 80% de son chiffre d'affaires de plus de 50 M€ en 2019. Pendant le Covid, en 2021, Tarmac Aerosave a stocké 230 avions des compagnies aériennes et des loueurs et en a refusé 150 par manque de place. L'entreprise possède désormais la plus grande capacité de stockage d'Europe, de 300 avions sur 3 sites dont 100 long-courriers à Tarbes. L'an dernier, un atelier de maintenance légère des anciens moteurs CFM56 des A320 a également été ouvert. « L'activité de maintenance et de retour des avions est très soutenue avec la reprise du transport aérien, se réjouit Alexandre Brun, président de l'entreprise. Tous les clients veulent les appareils en même temps, et on a livré 135 avions en 2022 ! » En un an, les effectifs sont passés de 400 à 500 salariés, dont 220 à Tarbes.

    Les Echos du 21 mars
  • Industrie
    Les souffleries de Modane de l’ONERA affichent complet
    Les investissements consentis par l'Etat pour sauver la soufflerie de Modane de l'ONERA (Office National d’Etudes et de Recherches Aérospatiales) arrivent à point. Les prises de commandes sont en hausse et la plus grande soufflerie du monde s'apprête à connaître une nouvelle jeunesse. Entre la décarbonation de l'aviation, le développement des drones et l'avènement de l'hypervélocité dans la défense aérienne, les souffleries situées dans la vallée de la Maurienne, qui emploient quelque 150 personnes, affichent aujourd'hui complet. L'Office national, dont le budget atteint 289 M€ en 2023, a contracté l'an dernier un montant record de prises de commandes. Elle a décroché 163 M€ de contrats, dont 59 M€ auprès de la DGA et plus de 52 M€ de clients situés hors de France. A Bruxelles, l'Office a récemment remporté de nombreux appels d'offres de recherche avec 6 projets de Défense, 8 projets spatiaux et 8 projets liés à l'aviation durable. Le centre de Modane, dont l'existence remonte à l'après-guerre, réunit 40% des moyens d'essais en soufflerie d'Europe. « Reconstruire de tels outils vaudrait aujourd'hui plus de 1,5 Md€, souligne Pascal Crozier, directeur du site industriel. Tous les moyens sont ici concentrés pour tester des avions à des vitesses qui vont de 60 km/h à Mach 12 ». La 1ère soufflerie, la plus grande du monde dans le domaine sonique, peut accueillir des maquettes complètes de 3,5 m d'envergure. La seconde permet d'aller à des vitesses supersoniques jusqu'à Mach 3. Deux autres souffleries complètent la panoplie pour l'étude des vitesses hypersoniques et des missiles. Le site a bénéficié de lourds travaux depuis 2016 pour consolider son assise et empêcher qu'il ne s'affaisse. Au total, 150 nouvelles colonnes stabilisent cette soufflerie unique en son genre. En visite sur le site, le délégué général pour l'armement, Emmanuel Chiva, a confirmé le rôle crucial de l'ONERA et promis que « les premiers essais en soufflerie pour le futur avion de combat du futur et pour les drones associés du programme SCAF démarreront dès 2026 ». Damien Cazé, directeur général de l'aviation du civil, a de son côté confirmé qu'il comptait sur l'ONERA pour faire avancer l'avion vert, et notamment pour tester le potentiel des moteurs à soufflante non carénée (Open rotor).

    Les Echos du 21 mars

Emploi
  • Emploi
    Le secteur aéronautique poursuit les recrutements
    Plusieurs prévisions de recrutements sont tombées ces dernières semaines, notamment pour Airbus, Safran et Thales, qui ont prévu de recruter, à eux seuls, près de 40 000 salariés dans le monde en 2023, dont 13 500 en France. En 2022, Airbus a livré 661 appareils sur les 720 prévus. Avec plus de 7 250 avions dans son carnet de commandes, soit plus de 10 années de production garantie, le groupe prévoit de produire mensuellement 65 exemplaires de l’A320 en 2024, contre 45 par mois en 2022. Pour accompagner cette montée en cadence, le secteur a besoin de recruter rapidement. Pour Philippe Dujaric, Directeur des Affaires sociales et de la Formation au GIFAS : « 2022 est la 1ère année de grosse reprise des recrutements ». Selon lui, « le retour aux effectifs de 2019 est attendu fin 2023 ». Afin d’attirer les candidats, les industriels promeuvent l’avion du futur, moins gourmand en énergie et prennent en compte les préoccupations environnementales des jeunes diplômés. Entrer chez Safran « fait de ceux qui arrivent des acteurs de la décarbonation », assure Stéphane Dubois, DRH de Safran. « Aujourd’hui, 42 000 ingénieurs sortent des écoles chaque année, alors qu’il en faudrait plus de 50 000. Il y a un déficit de près de 10 000 ingénieurs », précise Philippe Dujaric. Airbus mise également sur ses deux lycées maison, à Toulouse et à Méaulte, près d’Amiens, qui vont augmenter leurs effectifs de 50%. Malgré les difficultés, le transport aérien devrait encore recruter pendant les 5 ans à venir. Le GIFAS compte sur le Salon Internationale de l’Aéronautique et de l’Espace de Paris-Le Bourget « pour faire venir des centaines de milliers de personnes » et être la vitrine de l’aéronautique.

    Le Monde du 21 mars
  • Emploi
    Daher cherche à recruter pour monter en cadence
    A l'aéroport de Tarbes-Lourdes, l'ancienne usine d'avions, rachetée par Daher fin 2008, tourne à plein régime. L'ex-Socata compte 1 500 salariés, soit 300 de plus en 10 ans, et 300 intérimaires. Elle construit depuis 1990 l'avion à hélice TBM, le monomoteur turbopropulsé le plus rapide du monde. La production, tombée à 42 avions en 2020, est remontée à 56 en 2022, et 65 sont prévus cette année, proche du record de 68 appareils en 2008. Le dernier modèle TBM 960, sorti en juillet 2022, est entièrement automatisé : il atterrit seul en cas de malaise du pilote, et le contrôle électronique du moteur réduit la consommation. L'avion est construit entièrement dans l'usine, à l'exception de l'avionique et du moteur de Pratt & Whitney. Etudes, fuselage, voilure, assemblage, essais en vol et maintenance sont réalisés par l'établissement, qui dispose d'un bureau d'études de 300 personnes. Daher a investi 200 M€ sur le site depuis 2009 pour moderniser l'usine et construire les versions TBM 900, 910, 940 et 960. Le groupe y bâtira cette année son centre de recherche technologique aéronautique « Fly'in », équipé de bancs d'essai et ouvert aux startups. Daher participe notamment au projet EcoPulse du Conseil pour la recherche aéronautique civile (CORAC) afin de construire un démonstrateur d'avion hybride mû par 6 moteurs électriques et 2 thermiques, avec Airbus et Safran. Le site de Tarbes-Lourdes développe aussi des tronçons de fuselage des Falcon de Dassault Aviation, des fuselages d'hélicoptères pour Airbus, le plan horizontal arrière du Gulfstream, le ventre mou et les trappes de trains d'atterrissage des A330 et A350. Les commandes augmentent et l'établissement chercher à recruter : un job dating a été organisé dans l'usine début mars pour recruter 100 ouvriers, techniciens et ingénieurs. Un centre de formation a aussi été ouvert l'été dernier, afin d'élargir le recrutement aux débutants.

    Les Echos du 21 mars

Défense
  • Défense
    Le 500ème hélicoptère NH90 est pour l'ALAT
    Airbus Helicopters a livré le 500ème exemplaire du programme NH90 de NHIndustries le 17 mars à Marignane. Ce NH90 TTH (Tactical Transport Helicopter) a été remis à l'aviation légère de l'armée de Terre (ALAT). Il a rejoint le 3ème régiment d'hélicoptères de combat à Étain, dans la Meuse. La version transport tactique de l'hélicoptère remplace progressivement les Puma de l'armée de Terre. Un total de 74 NH90 TTH Caïman ont ainsi été commandés par la France, dont 58 ont été livrés. Les derniers sont attendus en 2026. Les 10 derniers exemplaires seront produits dans une version dédiée aux forces spéciales, conformément au contrat de développement signé l'année dernière entre la DGA et NHIndustries.

    Le Journal de l’Aviation et Aerobuzz du 21 mars
  • Défense
    Le chasseur NGF du programme SCAF entre dans une nouvelle phase
    A la suite de l’accord trouvé entre la France, l’Allemagne et l’Espagne, les industriels participants au projet du futur avion de combat NGF (New Generation Fighter) faisant partie du programme SCAF, entrent le lundi 20 mars dans la phase 1B de son développement. Cette coordination passera par les 3 industriels européens : Indra (Espagne) , Airbus Defence & Space (Allemagne) et Dassault Aviation (France) en tant que maître d'œuvre principal. La phase 1B est la 1ère d’une longue série d’étapes, avec un budget de 3,2 Md€. Le logiciel Catia de Dassault Systèmes, expert mondial dans la conception numérique, va servir de base collaborative numérique afin de concevoir le futur avion de combat. Côté français, les partenaires historiques comme Safran et Thales vont participer au projet, avec à leurs côtés l’ensemble des PME et des sous-traitants traditionnels de Dassault Aviation. Dans le même temps, les négociations continuent pour préparer les prochaines échéances ainsi que la répartition des budgets entre les partenaires étatiques et industriels. La phase 2, dont le financement devrait avoisiner les 4 Md€, devra aboutir au vol du démonstrateur technologique en 2029.

    Air & Cosmos du 21 mars

Innovation
  • Innovation
    Safran champion tricolore des dépôts de brevets pour la 2ème année consécutive
    Malgré les effets de la crise liée au Covid, Safran reste pour la 2ème année consécutive le 1er déposant de brevets en France, selon le palmarès 2022 de l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI) dévoilé le vendredi 17 mars. Malgré la crise, Safran a maintenu un budget de R&T autofinancée à hauteur de 6% de son chiffre d’affaires en 2021 et a fixé un budget de 4,2 Md€ sur la période 2021-2025, dont 1,4 Md€ de financements publics attendus. Les travaux liés à la décarbonation drainent à eux seuls 75% de ce budget. Entre l’hybridation électrique des appareils, l’irruption de technologies qui allègent les pièces comme l’impression 3D ou bien encore le développement du moteur non caréné CFM Rise dévoilé en 2021, Safran multiplie les innovations et doit donc les protéger. Dans le reste du classement de l’INPI, 2 autres acteurs de l’aéronautique sont présents : Thales se retrouve à la 8ème place et Airbus à la 11ème place. Safran privilégie très largement le dépôt de brevets en France. A titre de comparaison, environ 40% des innovations d’Airbus naissent sur le territoire français, le groupe menant aussi des activités de R&T en Allemagne, au Royaume-Uni et en Espagne. Le classement INPI de l’avionneur n’est donc que partiellement représentatif de ses activités de R&T. Avec un portefeuille d’environ 14 000 inventions brevetées et de 50 000 titres, Safran assure se situer à la 2ème place des différents classements mondiaux de dépôts de brevets dans le secteur aéronautique, derrière le groupe américain Raytheon, mais devant Boeing, General Electric, Rolls-Royce, etc.

    L’Usine Nouvelle du 21 mars

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Finnair achète 750 tonnes de carburant aérien durable
    Finnair a acquis 750 tonnes de carburant d’aviation durable (SAF) auprès de son partenaire Neste pour les vols au départ de l’aéroport d’Helsinki. La compagnie aérienne finlandaise a pour objectif d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2045 et le carburant aviation durable est l’un des principaux moyens de réduire les émissions des transports aériens dans les années à venir. L’utilisation du carburant d’aviation durable Neste MY permettra de diminuer de 80% ses émissions de gaz à effet de serre sur le cycle de vie du carburant par rapport à l’utilisation de carburéacteur fossile. Il s’agit du plus important achat de SAF effectué par Finnair à ce jour. Le carburant sera livré par Neste à l’aéroport d’Helsinki au cours de l’année. Ces 750 tonnes de SAF correspondent à environ 400 vols entre Helsinki et Stockholm utilisant 100% de SAF. Finnair consacre une partie de chaque billet d’avion vendu, soit environ 20 centimes, au coût du carburant d’aviation durable. Cette contribution pourrait être plus importante à l’avenir, dans la mesure où les obligations opérationnelles imposées aux compagnies aériennes augmenteront l’utilisation de SAF.

    Ensemble de la presse du 21 mars