Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    ZeroAvia boucle un cycle de financement et collabore avec Airbus sur l’hydrogène
    ZeroAvia a annoncé qu'Airbus, Barclays Sustainable Impact Capital et NEOM avaient codirigé le dernier cycle de financement de l'entreprise. Cet investissement, permettra à ZeroAvia d’accélérer les progrès vers la certification de son premier moteur et de réaliser la mission de l’entreprise d’un moteur électrique à hydrogène dans chaque avion. Parallèlement à cet investissement, Airbus et ZeroAvia ont convenu de collaborer sur des approches de certification pour les systèmes électriques à hydrogène. Les sociétés ont l'intention de travailler ensemble sur un certain nombre de domaines techniques critiques, notamment le stockage de l'hydrogène liquide, les essais en vol et au sol des systèmes de propulsion à pile à combustible, ainsi que le développement d'infrastructures et d'opérations de ravitaillement en hydrogène. Les systèmes à pile à combustible constituent une partie importante du programme ZEROe développé par Airbus. Un concept de moteur à hydrogène d’une puissance de 1,2 MW a récemment été testé au sol. L’investissement soutiendra la croissance continue et le développement technologique de ZeroAvia, notamment en faisant progresser son premier produit, ZA600, jusqu’à la certification. ZeroAvia a récemment achevé la première étape des essais en vol du prototype ZA600 et s'apprête à terminer les travaux de conception avant la certification, en visant une entrée en service en 2025 pour prendre en charge des avions jusqu'à 20 sièges. Le financement permettra également à ZeroAvia de continuer à faire progresser son programme de moteurs plus importants : le ZA2000, un groupe motopropulseur modulaire de 2 à 5,4 MW destiné aux avions commerciaux de dimensions supérieures.

    Air & Cosmos du 19 septembre
  • Industrie
    Mobilisation au salon Worldskills pour résoudre la pénurie de main d'œuvre dans l'industrie
    Alors que 60 000 postes sont encore vacants dans l'industrie, le manque de popularité du secteur auprès des jeunes générations menace les ambitions de réindustrialisation du gouvernement français. 90 000 emplois industriels ont été créés entre 2017 et 2022, selon une note de la Fabrique de l'industrie, mais le nombre de postes vacants dans l'industrie a été multiplié par 3 au cours de la même période. Selon une enquête de Bpifrance publiée en juin, 62% des patrons de PME et ETI interrogés déclarent rencontrer des difficultés de recrutement. Il faudrait intégrer 110 000 nouvelles recrues par an en moyenne jusqu'en 2035 pour satisfaire les ambitions industrielles du gouvernement. « D'ici 10 ans, nous aurons besoin d'environ 1,3 million de personnes dans l'industrie », a confirmé Roland Lescure, le ministre de l'Industrie, qui espère changer la donne. Il s’est rendu au salon des métiers WorldSkills France, qui s’est tenu à Lyon du 14 au 16 septembre. Un pavillon de 200 m2, financés par la trentaine de fédérations de France Industrie dont OPCO 21, l'organisation de promotion de l'emploi et la formation, était consacré à la découverte des métiers industriels. « On a besoin de vous les filles. Vous n'occupez encore que 30% des emplois dans l'industrie, il y a des places à prendre ! » encourage le ministre. Avec leurs épreuves techniques chronométrées, les compétitions qui ont opposé durant 3 jours 785 jeunes de moins de 23 ans venus de toute la France, dont 213 sur une vingtaine de métiers industriels. Pour essayer de susciter des vocations, Roland Lescure compte inviter à Bercy les 60 champions du concours lors de la semaine de l'industrie fin novembre. Ils représenteront les couleurs de la France dans 1 an lors des compétitions mondiales WorldSkills qui se tiendront dans la foulée des Jeux Olympiques.

    Les Echos du 18 septembre

Emploi
  • Emploi
    Le groupe Safran conclut un accord de parentalité au travail
    La direction de Safran et tous les syndicats français ont signé un accord favorisant un « cadre de bienveillance autour de la parentalité au travail », a annoncé ce lundi le groupe aéronautique. Cet accord couvre les 45 000 salariés français du motoriste et équipementier, dont 28,5% de femmes. Il a vocation à être décliné dans l’ensemble des pays où Safran est implanté, en fonction des législations locales. « Cela participe d’une forme d’attractivité mais ce n’est pas fait pour ça », a expliqué Stéphane Dubois, directeur des ressources humaines et sociétales de Safran. Il s’agit, selon lui, que « les collaborateurs de Safran puissent avoir des conditions de travail qui prennent en compte ce moment important qu’est l’arrivée d’un enfant ». Les autorisations d’absences rémunérées pendant la grossesse et un parcours de procréation médicalement assistée (PMA) sont portés à 7 jours, contre 3 prévus par la loi, pour le second parent. Le groupe Safran entend également travailler sur la prévoyance, sur les questions de parité de genre ou LGBTQIA +. L’accord prévoit également un congé spécifique supplémentaire en cas de fausse couche entre la 14e et la 22e semaine, la diminution du temps de travail lors d’une grossesse. Il est également prévu que les congés de maternité, d’adoption et de paternité soient rémunérés à 100% sans conditions d’ancienneté. Les jeunes parents pourront bénéficier d’un temps partiel à 80% rémunéré à 90% avec l’intégralité des conditions salariales prises en charge, pendant une durée de 2 mois. Cet accord s’inscrit dans un vaste chantier mis en œuvre par Safran sur les questions sociétales. En début d’année, un accord sur les seniors avait ainsi été conclu, assurant notamment le niveau d’emploi et les embauches des plus de 50 ans et leur reconversion potentielle au sein du groupe.

    Sud-Ouest du 19 septembre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Edward Arkwright (ADP) défend l’expérimentation des eVTOL : « L’aviation décarbonée est déjà là »
    Edward Arkwright, directeur général exécutif de Groupe ADP, se veut rassurant et optimiste à propos du futur des eVTOL, les taxis volants qui seront expérimentés dès l’année prochaine en région parisienne. « C’est un projet très innovant, qui mobilise de nombreux acteurs, y compris dans la sphère publique. Les Jeux sont un puissant facteur de mobilisation », explique-t-il. Malgré les récentes réticences de l’Autorité environnementale (AE), le groupe ADP y consacre beaucoup d’énergie et de ressources. Ce projet « apporte la preuve que l’aviation décarbonée et à moindres nuisances est déjà là aujourd’hui, qu’elle peut rendre de nouveaux services, et qu’elle n’a pas besoin de nombreuses ruptures technologiques pour être développée », déclare Edward Arkwright. L’AE a pointé les nuisances sonores et également le risque d’une chute, notamment par acte de malveillance. Mais le dirigeant rappelle que le risque de malveillance est faible sur ce type d’appareils. « Les pilotes seront très peu nombreux, et identifiés. La liste des passagers, peu nombreux aussi, est connue à l’avance. Il y aura des procédures de sûreté comme quand on prend l’avion » détaille-t-il. Ces eVTOL ne seront pas un mode de transport de masse, mais le groupe ADP cherche à le rendre accessible à tous. « A l’horizon de la décennie 2030, on peut commencer à envisager, si l’expérimentation se passe bien, après réponse aux préoccupations exprimées par l’AE, et après obtention des autorisations qui seraient nécessaires, une utilisation plus importante de ces aéronefs, notamment dans le sanitaire et l’urgence. Nous allons mobiliser des acousticiens, des instituts de sondage, des sociologues pour mieux comprendre l’acceptabilité future de ces aéronefs », conclut Edward Arkwright.

    L’Opinion du 19 septembre
  • Aviation Commerciale
    Edelweiss acquiert 6 A350-900 d’occasion à LATAM
    Edelweiss, filiale de Swiss International Air Lines, a acquis 6 A350-900 d’occasion pour remplacer ses 5 A340-300 actuellement en service dans sa flotte. Opérés auparavant par la compagnie sud-américaine LATAM avec une configuration de 339 sièges, les long-courriers A350-900 seront livrés de manière échelonnée à partir de l’été 2025. Edelweiss a également indiqué vouloir investir dans le réaménagement des appareils. « En raison des pénuries mondiales de matériaux et de la réduction des capacités de maintenance et d’ingénierie, les 4 premiers appareils seront utilisés avec la configuration originelle avec de légères modifications dans la cabine et du design d’Edelweiss », a expliqué la compagnie aérienne suisse dans un communiqué. Le 1er A350-900 aux couleurs d’Edelweiss sera disponible à Zurich à l’été 2025. Il sera déployé sur le réseau long-courrier qui comprend plus de 20 destinations en Amérique du Nord, centrale et du Sud ainsi qu’en Afrique, en Asie, au Moyen-Orient et dans l’océan Indien. D’ici la fin 2026, la flotte pour les destinations long-courriers d’Edelweiss « retrouvera le niveau d’avant-Covid ».

    Air Journal du 19 septembre
  • Aviation Commerciale
    Air Belgium met fin à son activité de transport de passagers
    La compagnie aérienne Air Belgium vient d'annoncer qu'elle cessait son activité régulière de transport de passagers, souhaitant désormais se concentrer sur le cargo et l'ACMI (Aircraft, Crew, Maintenance, Insurance). Air Belgium va ainsi miser sur des activités B-to-B, n'ayant pu rentabiliser ses vols de transport de passagers commercialisés en propre. Air Belgium explique avoir été particulièrement impactée par des évènements externes comme la crise sanitaire, la guerre en Ukraine, la flambée des prix des carburants ou encore l'inflation. Ses vols de transport de passagers programmés seront ainsi assurés jusqu'au 3 octobre. Air Belgium desservait notamment l'île Maurice et l'Afrique du Sud avec 2 A330-900 et 2 A330- 200. Pour l'activité cargo, elle a notamment participé au lancement de CMA CGM Air Cargo en opérant ses 4 A330-200F, une activité désormais rapatriée à Roissy CDG. La compagnie précise que la procédure de réorganisation ne concerne pas directement l'emploi de ses salariés, ajoutant que les personnels dédiés au segment Passagers « continueront à travailler pendant la procédure et au-delà ».

    Le Journal de l’Aviation du 19 septembre

Innovation
  • Innovation
    Un robot mou pour accélérer la maintenance des moteurs d’avion
    GE Aerospace développe un robot mou en forme de ver, destiné à inspecter les moteurs d’avions à la recherche de fissures ou de traces de corrosion. De forme cylindrique et situés sous les ailes des appareils, les moteurs à réaction des avions sont difficiles d'accès. Baptisé Sensiworm pour « Soft ElectroNics Skin-Innervated Robotic Worm », ce robot est autonome grâce à une batterie et un ordinateur embarqué, constitué d’une électronique hybride flexible, rendant ses capteurs souples. Il est donc capable de longer facilement des pièces courbées et crevassées. Déployé à l’entrée ou à l’échappement de la turbine d’un moteur, le robot peut inspecter en détail les différentes pièces à la recherche du moindre défaut comme des fissures et des traces de corrosion. « Avec des petits robots compagnons comme Sensiworm, les opérateurs disposeraient de plusieurs paires d'yeux et d'oreilles supplémentaires pour effectuer des inspections, explique Deepak Trivedi, ingénieur robotique de GE Aerospace Research. L’objectif est de réduire les temps où les avions sont au sol. GE Aerospace a principalement testé le robot pour des inspections de moteurs, mais l’entreprise planche sur de nouvelles capacités pour que le robot effectue lui-même des réparations lorsqu’un défaut est découvert.

    L’Usine Nouvelle du 19 septembre

international
  • international
    Des débris du F-35 disparu aux États-Unis retrouvés
    Alors que 2 F-35B participaient à une mission d’entraînement au départ de la base de Beaufort dimanche 17 septembre, à proximité de Charleston, aux Etats-Unis, un des pilotes s’est éjecté de son appareil pour une raison encore inconnue, alors que l’autre est revenu se poser à sa base de départ. Le 1er appareil a alors continué son chemin sur pilote automatique. L’armée américaine avait par la suite lancé un appel auprès du public pour recevoir des informations sur leur avion porté disparu. Sans être courante, une telle situation s’est déjà rencontrée par le passé avec différents avions, F-100, MiG23 et autres Mirage, qui ont poursuivi leur vol sur des dizaines ou centaines de kilomètres. Les débris de l’avion de combat furtif, recherché depuis 24h sur la côte est du pays ont été retrouvés le lundi 18 septembre, a finalement annoncé l’armée américaine. La découverte de cet appareil militaire de pointe, d’un coût d’environ 80 M$, met fin aux recherches.

    Ensemble de la presse du 19 septembre

Défense
  • Défense
    La capacité de ravitaillement en vol de l’A400M mis à profit pour convoyer des Rafale
    La 4ème édition de l’exercice Eunomia s’est tenue du 11 au 15 septembre 2023. Elle a rassemblé en Méditerranée orientale des participants grecs, italiens, chypriotes en plus du détachement français. 3 Rafale de la 4ème escadre de chasse ont donc été projetés sur la base aérienne de Tanagra, à proximité d’Athènes. Cette base accueille également des Rafale et Mirage 2000 grecs. Les chasseurs étaient engagés dans des missions de pénétration des systèmes de défense sol-air et d’attaque contre des bâtiments de surface. Un A400M de la 61ème escadre de transport assurait la logistique en transportant les lots techniques et le personnel de soutien. Le quadrimoteur participait également au convoyage des Rafale en fournissant le ravitaillement en vol à l’aller et au retour, une première. Les appareils engagés ont ainsi pu parcourir d’une traite en 3h30, les 2 600 km séparant St-Dizier de Tanagra. « Les ravitaillements en vol ont été opérés par un équipage de l’Equipe de marque avion de transport tactique (EMATT), unité du Centre d’expertise aérienne militaire (CEAM), venue sur l’exercice pour évaluer les procédures propres aux convoyages d’avions de chasse » explique le communiqué de presse de l’armée de l’Air et de l’Espace. « Par la même occasion, l’exercice a permis de qualifier les équipages des forces à la mission de tanker de l’Atlas ».

    Aerobuzz du 19 septembre