Synthèse de presse

Défense
  • Défense
    La DGA a notifié les premiers travaux relatifs au passage de la flotte des A330 MRTT au Standard 2
    La direction générale de l'armement (DGA) a notifié le 6 octobre dernier à Airbus Defence & Space les premiers travaux du standard 2 des A330 Multi-Role Tanker Transport (MRTT) Phénix ainsi qu'un marché de soutien sur une période de 10 ans (plus 2 ans en option), a indiqué vendredi le ministère des Armées. Ce nouveau standard « renforce la capacité des A330 MRTT à évoluer dans des environnements contestés tout en leur fournissant des capacités de communication accrues avec les autres aéronefs et les centres de commandement », souligne le ministère. « La connectivité est l’un des axes majeurs de l’amélioration des capacités de l’A330 MRTT Phénix. Le premier incrément du standard 2 dotera cette flotte d’une antenne de communication satellitaire MELISSA, permettant d’accéder à la constellation militaire SYRACUSE IV », est-il précisé. Cette notification s’inscrit dans le cadre du programme MRTT de renouvellement des capacités de ravitaillement en vol et de transport stratégique, lancé en 2014. La flotte A330 MRTT Phénix est actuellement composée de 12 avions ; elle atteindra le nombre de 15 appareils avant 2030, conformément à la Loi de programmation militaire (LPM) 2024-2030.

    La Tribune du 23 octobre
  • Défense
    L'Arabie saoudite envisagerait de commander 54 Rafale
    Selon La Tribune, qui évoque « des sources concordantes », l'Arabie saoudite aurait demandé à Dassault Aviation de lui envoyer une proposition chiffrée pour l'acquisition de 54 avions de combat Rafale. Dassault Aviation aurait jusqu'au 10 novembre pour répondre. L’avionneur n'a ni confirmé, ni démenti l'information. Selon la presse, l'Arabie saoudite, mécontente du veto allemand à une nouvelle commande d’Eurofighter Typhoon, pourrait souhaiter changer de fournisseur. L'Arabie saoudite est historiquement l'un des principaux clients de l'Eurofighter Typhoon, produit conjointement par Airbus, BAE Systems et Leonardo. En 2018, une nouvelle précommande de 48 Typhoon avait fait l'objet d'un refus d'exportation des autorités allemandes, du fait, notamment, de la guerre menée par l'Arabie saoudite au Yémen.

    La Tribune et Ensemble de la presse du 23 octobre
  • Défense
    MCO militaire : entretien avec Samuel Fringant, PDG de DCI Group
    Samuel Fringant, PDG de DCI Group, société internationale française de services (dont l'État français est actionnaire à plus de 50%), accorde un entretien à Air & Cosmos. « Le groupe DCI est un « pure player » du MCO militaire », souligne-t-il : « notre activité, à ce jour, est uniquement dédiée au support de flottes d’aéronefs au profit des armées françaises et étrangères ». En France, Hédidax, « notre filiale à 100%, forme les pilotes d’hélicoptères des 3 armées et de la Gendarmerie. Nous avons aussi remporté le marché des 12 Dauphin loués à la Marine, en co-traitance avec Héli-Union. Et nous avons gagné le MCO des 18 Fennec de l’armée de Terre ». S’y ajoutent des contrats à l’international, avec notamment d’importantes flottes au Koweït et au Qatar, « soit au total [le soutien de] plus de 110 appareils dédiés aux forces armées ».

    Air & Cosmos du 19 octobre
  • Défense
    A Dinard, Sabena technics poursuit son développement
    A Dinard (Bretagne), Sabena technics conforte son plan de charge militaire, à la faveur d’importants contrats MCO. Le groupe a notamment obtenu le MCO des 27 CASA 235 de l’armée de l’Air et de l’Espace, ainsi que du CASA 212 du centre d’essais de la DGA, pour une durée de 10 ans. Ce contrat, qui a débuté le 1er août 2022, « a démontré la capacité du groupe à être maître d’œuvre d’une flotte verticalisée », souligne Philippe Rochet, président de Sabena technics. L’établissement de Dinard poursuit son développement, notamment dans le secteur des voilures fixes de moins de 50 tonnes.

    Air & Cosmos du 19 octobre
  • Défense
    L'exercice MILEX 23 a testé la capacité de déploiement rapide de l'UE
    L’exercice militaire de gestion de crise 2023 de l’Union Européenne, MILEX 23, s’est déroulé en Espagne, entre le 18 septembre et le 22 octobre. Près de 2 900 soldats de 19 pays ont participé, avec pour objectif d'améliorer l'interopérabilité des armées et de travailler sur la capacité de déploiement rapide de l'UE. Cette capacité devrait être pleinement opérationnelle en 2025. La France était représentée par 600 soldats et marins « centrés principalement autour du Porte Hélicoptères Tonnerre (PHA), dont un détachement aéromobile de 3 Gazelle et 2 Cougar de l'aviation légère de l'armée de Terre (ALAT) ainsi qu'un Puma de l'armée de l'Air embarqués sur le PHA », précise Air & Cosmos.

    Air & Cosmos du 23 octobre

Espace
  • Espace
    Ariane 5, « une référence mondiale », souligne Martin Sion (ArianeGroup)
    Martin Sion, le président exécutif d'ArianeGroup, s’est exprimé, mardi 17 octobre, lors du Sommet Aéronautique et Spatial organisé par La Tribune et Bordeaux Métropole. Ariane 5, qui a fonctionné pendant 20 ans sans incident, représente « une référence mondiale dont on peut être fier », souligne-t-il. « Quand les États-Unis confient à Ariane 5 le lancement du télescope James Webb, la charge utile la plus chère de l'histoire avec environ 10 Md$, c'est une marque de confiance incroyable pour les équipes ». Le premier tir d’Ariane 6 est quant à lui prévu pour le printemps 2024, a-t-il rappelé. ArianeGroup mène également, entre autres, « le programme du missile M51, qui est en train d'arriver à son terme, dans les temps et d'une manière satisfaisante ». Interrogé sur la décarbonation de la filière aéronautique et spatiale, le dirigeant déclare : « Si vous avez envie de lutter contre le réchauffement climatique et de faire quelque chose d'utile, venez travailler dans l'aéronautique ! C'est le secteur qui a, à la fois, la volonté de décarboner rapidement, la capacité de le faire et une très grande utilité sociale et scientifique ».

    La Tribune du 21 octobre

Industrie
  • Industrie
    Avec l’intelligence artificielle, vers une automatisation du pilotage ?
    Airbus et Boeing travaillent sur l'automatisation avancée des avions : des logiciels sont déjà capables de gérer les opérations au sol et en vol. En janvier 2020, Airbus est parvenu à faire décoller et atterrir un A350 automatiquement. En janvier 2023, l’avionneur a dévoilé le démonstrateur DragonFly, intégré dans le cockpit et développé par sa filiale Airbus UpNext. « Avec DragonFly, il s'agissait d'étudier comment de nouveaux systèmes automatiques, destinés à prendre le relais en cas d'incapacité de l'équipage, peuvent apporter une sécurité supérieure à celle qui existe déjà. Et d'identifier l'impact réglementaire », explique Matthieu Gallas, responsable des recherches sur l'automatisation chez Airbus. Thales a développé le Système de gestion de vol (FMS) de nouvelle génération PureFlyt. Associé à des « assistants intelligents » à base d'IA, il est notamment capable de détecter des pannes et de proposer au pilote une procédure d'urgence, intégrant par exemple un déroutement, et d'avertir le contrôle aérien. « Ces assistants intelligents allègent la charge de travail du pilote qui, dans tous les cas, valide chaque procédure proposée et expliquée par l'algorithme. L'IA pourrait permettre à ces assistants de prendre certaines décisions seuls mais la réglementation actuelle ne l'autorise pas », explique Yannick Assouad, directrice générale adjointe Avionique chez Thales. Les passagers restent réticents face à l’automatisation : selon un sondage réalisé par le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) avec Odoxa en juin dernier, 82 % des Français considèrent que l’IA ne doit pas supplanter l'homme dans les avions.

    Le Figaro du 23 octobre
  • Industrie
    Focus sur les grandes visites de maintenance des avions de ligne
    La Dépêche du Midi consacre un reportage aux « grandes visites » de maintenance effectuées régulièrement par les avions de ligne. Air France Industries (AFI) à Blagnac, près de Toulouse, en réalise une dizaine par an, principalement pour des A330 d’Air France. « Avec les avions modernes de type Airbus, nous disposons d’outils d’autodiagnostic qui nous permettent de voir ce qu’il se passe derrière le tableau de bord sans avoir à démonter le cockpit », explique Hervé Lardy, le directeur du centre de maintenance d’AFI Toulouse. Chaque opération effectuée sur un avion est contrôlée à plusieurs reprises. Une fois la révision terminée, un audit interne est envoyé par le centre de maintenance à la Direction générale de l’aviation civile (DGAC). La DGAC réalise quant à elle 4 contrôles en moyenne par an dans chacun des centres de maintenance aéronautique en France.

    La Dépêche du Midi du 23 octobre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Corsair réalise d’excellentes performances opérationnelles
    Pascal de Izaguirre, à la tête de la compagnie Corsair, annonce un chiffre d'affaires record de 643 M€ pour l'exercice 2022-2023, qui s'est achevé le 30 septembre. « Nous n'avions jamais réalisé une telle performance commerciale », se réjouit-il. La croissance est de 48 % par rapport au dernier exercice avant la pandémie (2018-2019). Le dirigeant souligne une dynamique de trafic soutenue tout au long de l'année, sur l'ensemble du réseau. Cela ne suffit pourtant pas encore à la compagnie pour redevenir bénéficiaire. Les négociations en vue d’un rachat par Air France-KLM ayant échoué cet été, la compagnie prépare sa recapitalisation, précise La Tribune.

    La Tribune du 23 octobre