Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Airbus se rapproche d'ITA Airways pour réfléchir aux usages des taxis volants
    Airbus a annoncé le 27 avril 2022 avoir noué un partenariat avec la compagnie aérienne italienne ITA Airways afin de collaborer sur les sujets de mobilité aérienne urbaine (UAM), et notamment sur son eVTOL CityAirbus NextGen, qu’Airbus a dévoilé en septembre dernier. Ce prototype de taxi volant dispose d'une voilure fixe et de 8 propulseurs électriques. L'accord prévoit également de prendre en compte les acteurs locaux de la mobilité et de les intégrer à ces réflexions et aux futurs services de mobilité. Le CityAirbus NextGen pourrait être utilisé pour du transport de passagers entre un aéroport et le centre d'une ville, les services d'urgence, etc. Les compagnies aériennes regardent de plus en plus vers ces futurs acteurs de la mobilité urbaine aérienne qui planchent sur des eVTOL, United Airlines et la startup Archer, la compagnie brésilienne Azul et Lilium Air Mobility, ou encore la compagnie malaisienne AirAsia qui travaille sur des services de taxi volant et de livraison par drone. Airbus, de son côté, travaille avec d'autres acteurs comme la RATP avec qui l'avionneur a signé un partenariat en 2019 pour explorer la faisabilité de services de mobilité aérienne. La filiale du constructeur, Survey Copter, s'est également rapprochée de Colis Privé pour réfléchir au déploiement d'un service de livraison par drone.

    L’Usine Nouvelle du 28 avril
  • Industrie
    Forte pression sur la chaîne d'approvisionnement pour les opérateurs et les fabricants
    Les entreprises de l'ensemble de la supply chain de l'aéronautique et spatiale réexaminent tout, de la manière dont elles prévoient la demande à ce qu'elles peuvent traiter en interne, dans le cadre des efforts déployés pour atténuer les risques croissants liés à l'augmentation de l'activité des compagnies aériennes. Pour une reprise régulière, la stabilité de la chaîne d'approvisionnement apparaît comme la menace la plus importante. Dans le cas des pénuries de main-d'œuvre, les techniciens qualifiés restent très recherchés, mais aussi les travailleurs de première ligne qui sont essentiels aux opérations dans les entrepôts de pièces détachées. « Nous devons faire un meilleur travail pour attirer les talents vers la profession de la chaîne d'approvisionnement et les attirer vers notre industrie », a déclaré Drew Skaff, le vice-président de la chaîne d'approvisionnement Republic Airways. Également, la disponibilité des pièces détachées est régulièrement compromise, Airbus et Boeing augmentant les taux de production des avions monocouloirs alors que la flotte actuelle augmente son activité. « Si nous nous contentons d'augmenter les niveaux de stock, nous encourons un coût énorme », a déclaré Benjamin Moreau, SVP stratégie et développement commercial d'Air France Industries et de KLM Engineering & Maintenance. Il ajoute que « les sources alternatives prennent plus d'importance ». Beaucoup de fabricants et de grands fournisseurs intègrent désormais des équipes au sein de leur supply chain afin d'obtenir une certaine visibilité.

    Aviation Week du 28 avril
  • Industrie
    Safran Nacelles signe avec la compagnie aérienne Viva Air Columbia un contrat de services NacelleLife concernant la flotte des A320neo
    Safran Nacelles et la compagnie aérienne Viva Air Columbia ont signé mercredi 27 avril un contrat de services d'une durée de 10 ans portant sur la flotte croissante d'Airbus A320neo équipés de moteurs LEAP-1A de CFM International, une société commune de Safran Aircraft Engines et General Electric. Avec ce contrat, la compagnie aérienne a accès à un large stock partagé de pièces de rechange de nacelles A320neo et bénéficie aussi de solutions de maintenance, réparation et révision MRO (Maintenance, Repair and Overhaul) dans ses stations de réparations. « Viva Air Columbia peut compter sur les équipes de Safran Nacelles, notamment celles de l'atelier de réparation américain d'Indianapolis qui sont pleinement mobilisées pour accompagner Viva Air Columbia dans son quotidien. » a déclaré Alain Berger, Directeur du support et services de Safran Nacelles.

    Zonebourse.com du 28 avril
  • Industrie
    Tarmac Aerosave inaugure un nouveau hangar dédié aux moteurs sur son site de Tarbes
    Depuis la crise de la Covid-19, la société Tarmac Aerosave croule sous les demandes de stockage des compagnies aériennes. Cette filiale d’Airbus, Safran Aircraft Engines et Suez, vient d'inaugurer un 5ème et nouveau hangar dédié aux moteurs, à Tarbes. Cloués au sol pendant de longs mois à cause de la crise sanitaire, certains avions et moteurs ont eu besoin d'opérations de remise en service. « L'atelier dédié aux moteurs d'une surface de 5 500 m² et d'une hauteur de 7 m a été spécialement conçu en prenant en compte l'environnement nécessaire au stockage des pièces aéronautiques les plus sensibles, notamment par un contrôle de la température et de l’humidité » explique le groupe Tarmac Aerosave dans un communiqué de presse. Le hangar comprend trois zones de travail distinctes, permettant de proposer 100 places de stockage pour tous types de moteurs et des services de maintenance légère de certains réacteurs, comprenant de nombreuses opérations telles que les préservations, les procédures de fin de leasing, les boroscopies, des inspections etc. La société dispose désormais de deux hangars de capacité gros-porteur et affectés à la maintenance des avions, deux hangars logistiques destinés au stockage des pièces déposées des avions et de ce nouveau hangar dédié aux moteurs.

    Aerobuzz, La Dépêche et France 3 Régions du 28 avril
  • Industrie
    Boeing interrompt la production du 777X et prévoit un nouveau surcoût d'1,5 Md$
    Boeing a annoncé, lors de la présentation des résultats financiers trimestriels le mercredi 27 avril, interrompre la production du 777X jusqu'en 2023 en raison de problèmes de certification qui retardent sa mise en service et d'une faible demande pour ce gros porteur, dont la facture s'alourdit de 1,5 Md$ de surcoûts supplémentaires. Dans un courrier adressé aux salariés de Boeing, son PDG, Dave Calhoun, justifie ce retard supplémentaire par « une évaluation actualisée du temps nécessaire pour répondre aux exigences de certification » de la FAA. Accessoirement, le patron de Boeing annonce également un « ajustement des cadences de production du 777-9 », qui se traduira en fait par une « pause temporaire » en 2023. Le constructeur américain va mettre à profit le retard du 777X pour accroître les cadences de la version cargo de l'appareil à partir de la fin 2023, a également déclaré David Calhoun. Boeing a aussi indiqué avoir soumis un projet de certification à l'organisme de réglementation américain pour le programme 787 Dreamliner, ce qui devrait permettre ensuite de reprendre les livraisons interrompues après les difficultés rencontrées par ce programme. Le constructeur, qui a livré 41 appareils au 1er trimestre, essentiellement des hélicoptères, Apache et Chinook, précise qu'il a 60 Md$ dollars de commandes dans la défense et l'espace, dont 33% pour des clients non américains.

    Ensemble de la presse du 28 avril
  • Industrie
    Charles Edelstenne passe la main à Bernard Charlès à la tête du conseil d’administration de Dassault Systèmes
    Une page historique se tourne chez Dassault Systèmes, alors que Charles Edelstenne va passer la main à la tête du conseil d'administration du fleuron numérique du groupe Dassault. L'homme fort du Groupe Industriel Marcel Dassault (GIMD) est l'un des deux fondateurs de cette « startup » créée en 1981 pour commercialiser le logiciel de conception assistée par ordinateur, CATIA. Fin 2021, Charles Edelstenne détenait 5,96% du capital de Dassault Systèmes, qui est actuellement valorisé à plus de 53 Md€, tandis que GIMD, dont Charles Edelstenne a été prolongé à la tête à partir de 2023, en possédait 40,18%. Bernard Charlès, qui a été auprès de son mentor depuis plus de 35 ans en tant que directeur général (depuis 1995) et vice-président du conseil (depuis 2016), deviendra en janvier 2023 le prochain PDG du groupe. « Il a été le moteur des transformations majeures, qui ont marqué l'industrie et permis la croissance de l'entreprise », a souligné Charles Edelstenne à propos de Bernard Charlès. Enfin, le conseil de Dassault Systèmes a nommé Pascal Daloz directeur général délégué à compter du 9 janvier 2023. La prévision de progression du chiffre d'affaires de Dassault Systèmes reste identique, entre +9% et +10%. Au 1er trimestre 2022, le chiffre d'affaires a augmenté de 8%, à 1,32 M€ et le bénéfice net a grimpé de 20%, à 362,3 M€.

    La Tribune du 28 avril
  • Industrie
    Air Liquide présente un chiffre d’affaires record au 1er trimestre 2022
    Le groupe français de gaz industriel Air Liquide a enregistré un chiffre d'affaires historiquement élevé au 1er trimestre 2022, dû en grande partie à la flambée des prix de l'énergie liée à la guerre en Ukraine, mais aussi à un effet volume. De janvier à mars, Air Liquide a réalisé un chiffre d'affaires de 6,9 Md€, un niveau « jamais atteint », marquant un bond de 29% par rapport au 1er trimestre 2021, et de 8% en comparaison avec les années précédentes, ce qui exclut l'effet énergie, a indiqué le groupe mercredi.

    Le Figaro du 28 avril

Espace
  • Espace
    Le spatial tire l’activité de Thales vers le haut au 1er trimestre
    Thales annonce ce jour dans un communiqué avoir réalisé un chiffre d'affaires au 1er trimestre 2022 de 3,7 Md€, en hausse de 4,4%. C’est la division aérospatiale, regroupant l'aéronautique civile et le spatial, en hausse de 5,6% à 1 Md€, qui tire l’activité vers le haut. Thales a bénéficié dans ce domaine de deux grandes commandes, portant sur la fourniture de trois satellites de télécommunications reconfigurables à Intelsat et SES, totalisant 387 M€. L'activité de Défense et Sécurité, la plus importante du groupe, est, elle, en baisse de 1,1% à taux de change et périmètre constants, à 1,95 Md€, et la division Identité et sécurité numériques (cybersécurité, documents biométriques) progresse de son côté de 16,1%, à 739 M€. La suspension des activités de Thales en Russie n'a pas eu d'incidence sur les prévisions du groupe pour 2022, qui table toujours sur un chiffre d'affaires compris entre 16,6 et 17,2 Md€. Les prises de commande enregistrent une baisse et demeurent « logiquement inférieures à celles du premier trimestre 2021, qui avait enregistré quatre grands contrats de plus de 100 M€ » annonce Patrice Caine, le PDG du groupe. De nouvelles commandes sont attendues au 2ème trimestre, notamment l'entrée en vigueur du contrat portant sur la vente pour 14 Md€ de 80 avions de combat Rafale aux Émirats. « La part de Thales sur les commandes Rafale se situe entre 20 et 25% », selon Pascal Bouchiat, Directeur général Finance et Systèmes d’Information de Thales.

    Le Figaro du 28 avril
  • Espace
    Un interféromètre atmosphérique de nouvelle génération présenté par Airbus et le CNES bientôt dans l’Espace
    Produit par Airbus Defence and Space, l’équipement de nouvelle génération, présenté pour la première fois, à Toulouse, le 27 avril, a été commandé en 2013 par le CNES (Centre national d’études spatiales), en lien avec des universitaires et Eumetsat (Organisation européenne des satellites météorologiques). Cet instrument sera envoyé dans l’espace vers la fin 2024, à bord d’un satellite de météorologie Metop-SG d’Eumetsat, développé par l’ESA (Agence spatiale européenne), il s’apprête à révolutionner des domaines aussi variés que la surveillance depuis l’espace des éruptions volcaniques, du « trou » dans la couche d’ozone, des feux de forêts ou des tempêtes de sable. La coopération des agences spatiales britanniques, norvégienne et suisse, ainsi que 250 M€, ont été nécessaires pour la conception et la production de trois de ces interféromètres ; les deux suivants, en cours de fabrication, doivent être envoyés en 2031 et 2038. C’est « l’instrument de surveillance de la Terre le plus complexe que nous avons élaboré », confirme François Faure, responsable des programmes d’instruments optiques chez Airbus Defence and Space, à Toulouse.

    Le Figaro du 28 avril

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    ADP prévoit un retour du trafic à la normale entre 2023 et 2024 et un retour aux bénéfices dès cette année
    Après un 1er trimestre très encourageant, le chiffre d’affaires du groupe ADP est en hausse de 78,9% par rapport à la même période en 2021, se portant à 848 M€. Ces bonnes perspectives lui font espérer un retour du trafic à la normale entre 2023 et 2024 et un retour aux bénéfices dès cette année. « Au cours du premier trimestre 2022, la reprise du trafic aérien s'est confirmée dans l'ensemble de nos aéroports et s'est même accéléré au mois de mars, le trafic total du groupe atteignant le mois dernier 72,4% du trafic de 2019, conformément à nos hypothèses pour 2022 », déclare Augustin de Romanet, PDG du groupe ADP. Même si le trafic reste en berne vers l'Asie-Pacifique et malgré le conflit ukrainien, les aéroports d'ADP poursuivent leur remontée, à 47 millions de passagers au 1er trimestre. A Paris-Charles-de-Gaulle, les terminaux 2A, 2B, 2C, 2D, 2E et 2F sont ouverts et le terminal 2G a rouvert depuis le 14 avril alors que le terminal 3 rouvrira le 3 mai et le terminal 1 à la fin de l'année. A Orly, tous les secteurs de l'aéroport sont actuellement ouverts.

    Air & Cosmos et Les Echos du 28 avril

Défense
  • Défense
    La France étudie la vente de quatre Rafale Marine d'occasion au profit de l'Inde
    La France réfléchit à la vente de quatre Rafale Marine d'occasion en Inde. Dans ce pays, Dassault Aviation participe actuellement à deux appels d'offres, l'un pour l'armée de l'Air (114 appareils), l'autre pour la Marine (jusqu'à 57 appareils en plusieurs tranches). La marine indienne doit notamment armer son 1er porte-avions « Made in India », l'INS Vikrant, qui doit être mis en service en 2023. Selon des sources concordantes, la vente de quatre Rafale Marine d'occasion au standard F3R est de nature à donner un avantage concurrentiel à la France face aux Américains dans le cadre de l'appel d'offres indien en vue d'équiper l'INS Vikrant. Ces quatre appareils, récemment modernisés, pourraient effectivement être rapidement mis en service sur le porte-avions indien. Bien adapté à la configuration en termes de gabarit : le Rafale Marine peut notamment utiliser facilement les ascenseurs de l'INS Vikrant. La vente de Rafale d'occasion pose néanmoins un certain nombre de problèmes aux armées, qui restent insuffisamment dotés en termes de capacités. C'est notamment le cas avec le Rafale dans l'armée de l'Air, qui peine à remplir toutes les missions dans un contexte géopolitique conflictuel. Par ailleurs, la possible vente de Rafale Marine d'occasion à l'Inde (10% du parc de la Marine nationale) associé à un contrat de 26 appareils (dont les 4 appareils d'occasion) pourrait finalement lancer le calendrier de renouvellement de la flotte de la Marine. « Toutes les pistes doivent donc être étudiées, y compris celles consistant à intégrer dans les commandes publiques à destination de nos armées un quota prévisible destiné à l'exportation, ainsi que le pratiqueraient les Italiens », soulignent les députés Patricia Mirallès et Jean-Louis Thiériot dans un rapport portant sur la préparation à la guerre de haute intensité. Dans ce contexte, le Premier ministre indien Narendra Modi est attendu en France très prochainement.

    La Tribune du 28 avril