Synthèse de presse

Patrice Caine et Alexandre Saubot, respectivement vice-président et président de France Industrie, s’expriment dans Les Echos. Dans une tribune intitulée « Donnons aux jeunes l’envie d’industrie », ils appellent à changer l’image de l’industrie en France, pour attirer les talents dans ces secteurs où l'attractivité des carrières reste trop méconnue. « Les usines d'aujourd'hui […] ressemblent bien souvent à des lieux de haute technicité, où savoir-faire manuels et hautes technologies se complètent et se renforcent mutuellement ». Les dirigeants, qui soulignent que l’industrie « a besoin de nouvelles compétences » pour réussir les transformations liées à la robotisation, la production décarbonée et les innovations de toute sorte sur les produits, doit susciter de nouvelles vocations, et notamment « se mobiliser pour attirer davantage la population féminine, qui ne représente aujourd'hui que 30% des effectifs de l'industrie en France ». « En France, nous avons toutes les cartes en main pour donner un nouvel essor à l'industrie. Transmettons cet enthousiasme à la jeunesse ! », concluent les dirigeants.

Les Echos du 22 avril

Sous l'effet des commandes enregistrées depuis la fin 2019, le nombre d'avions passagers Airbus et Boeing reconvertis en avions cargos passera d'une moyenne de 70 unités par an à plus de 180 d'ici la fin 2025, selon les chiffres d’Air & Cosmos. Elbe Flugzeugwerke (EFW), filiale conjointe du singapourien ST Engineering et d'Airbus, a enregistré 3 nouveaux contrats depuis le 15 février, auprès de CDB Aviation (pour 12 appareils), SmartLynx (pour six A321P2F), et Air Transport Services Group (qui s’est engagé sur 29 créneaux de conversion d'A330-300). EFW s’appuie sur son site historique de Dresde et sur ceux de Shanghai et de Mobile (Etats-Unis), liés à ST Engineering. Boeing et le chinois GAMECO (Guangzhou Aircraft Maintenance Engineering Co) multiplient également les annonces d'ouvertures de nouvelles lignes de conversion, face au dynamisme du marché.

Air & Cosmos du 22 avril

Le projet Metallic advances for Aeronautics (MAMA) est porté par l’Institut de Recherche Technologique Saint-Exupéry (Toulouse), Airbus, et Aubert & Duval, avec le concours des entreprises Mecaprec, Recarero et Opt’alm ainsi que du laboratoire Cirimat, de l’École Nationale d’Ingénieurs de Tarbes et de la société américaine Sciaky. Il vise à réduire les coûts de fabrication des pièces de structure primaire aéronautiques en alliage de titane, de l’ordre de 30 à 40%. Le projet vise à proposer de nouvelles conditions de forgeage et matriçage (action de forger une pièce) en les associant à des techniques émergentes de fabrication additive par dépôt de poudres et de fils métalliques. Les recherches doivent se poursuivre jusqu’en 2023.

La Dépêche du Midi du 22 avril

L’Usine Nouvelle rappelle que le groupe américain Collins Aerospace a choisi de développer en France, dans ses usines de Saint-Ouen-l’Aumône (Val-d’Oise) et de Saint-Marcel (Eure), ses actionneurs de vol de nouvelle génération. L’entreprise a été sélectionnée par la Direction Générale de l'Aviation Civile (DGAC) pour un programme de recherche et développement de quatre ans, dans le cadre du plan France Relance, pour développer des actionneurs de vol électriques. L’enjeu est de remplacer par une puissance électrique la puissance hydraulique de ces actionneurs, qui agissent sur les commandes de vol pour permettre à l’avion de s’orienter dans l’espace. Collins Aerospace va investir 18 M$ (16,4 M€) sur quatre ans dans ce projet, dont la moitié sera financée par la Direction générale de l’aviation civile (DGAC). « D’ici à 2025, nous devons avoir mis au point, testé et validé de nouvelles briques technologiques, dont une boîte de transmission [qui fait le lien entre le moteur et la partie mobile de l’actionneur qui transmet le mouvement à l’aileron, ndlr] plus légère et plus compacte » explique Luc Chareyron, directeur général en France d’Actuation Systems, la branche de Collins Aerospace spécialisée dans les actionneurs de vol.

L’Usine Nouvelle du 22 avril