Synthèse de presse

Airbus* a publié ses résultats financiers consolidés pour les 9 mois clos le 30 septembre 2025. Le groupe a livré 507 avions commerciaux sur la période. Le chiffre d'affaires s’établit à 47,4 Md€ et l’EBIT ajusté est de 4,1 Md€. Airbus maintient ses prévisions pour 2025. « Nos résultats sur neuf mois reflètent le niveau des livraisons d'avions commerciaux et la solide performance des activités Défense, Espace et Hélicoptères », a déclaré Guillaume Faury, Président exécutif d'Airbus. « Les livraisons restent concentrées en fin d'exercice dans un environnement opérationnel complexe et dynamique. Dans le même temps, nous continuons à développer notre capacité industrielle afin de soutenir la montée en puissance de la production d'avions commerciaux. Dans le domaine spatial, nous progressons dans la consolidation de nos activités avec Leonardo et Thales* afin de créer un nouveau leader européen sur ce marché. Nous maintenons nos prévisions pour 2025, qui intègrent désormais l'impact des droits de douane actuellement en vigueur ». Les commandes nettes d'avions commerciaux ont totalisé 514 appareils. Le carnet de commandes s'élevait à 8 665 avions commerciaux à la fin septembre 2025. Le programme de la famille A320 continue de monter en puissance pour atteindre un rythme de 75 appareils par mois en 2027. Concernant l'A220, Airbus annonce un ajustement de la trajectoire de montée en puissance, visant désormais un rythme de 12 appareils par mois en 2026. L'EBIT ajusté d'Airbus Helicopters* a augmenté à 495 M€, reflétant la croissance des services et la hausse des livraisons. L'EBIT ajusté d'Airbus Defence and Space* s'est élevé à 420 M€, soutenu par des volumes plus élevés et une rentabilité améliorée.

Ensemble de la presse du 30 octobre 2025

Le ministre de l'Industrie, Sébastien Martin, détaille pour Les Echos ses priorités d'action. Alors que le baromètre industriel de l'État montre un ralentissement de la réindustrialisation, le ministre veut en relancer la dynamique, notamment par la simplification des processus et par la défense des intérêts européens face à la concurrence internationale. « Nous allons relancer, dans les jours qui viennent, un appel à manifestation d'intérêt pour des sites industriels clés en main », déclare-t-il. Au sujet des mesures fiscales actuellement en débat à l’Assemblée nationale, il observe : « On ne peut pas s'attaquer à ceux qui créent les richesses. C'est du devoir du gouvernement de protéger notre outil productif. Nous serons très fermes là-dessus ».

Les Echos du 30 octobre 2025

Boeing a livré 160 appareils au 3ème trimestre 2025 (vs 116 en 2024), portant le total annuel à 440 unités (vs 291 en 2024). Le chiffre d'affaires de la division avions commerciaux progresse de 49 % , à 11 Md$, et celui du groupe de 30 %, à 23,27 Md$. Cette progression des livraisons devrait se poursuivre, Boeing ayant obtenu l'autorisation de la FAA de porter sa production mensuelle de 737 MAX de 38 à 42 appareils par mois. Kelly Ortberg a aussi confirmé l'augmentation de la production du 787, qui passera de 7 à 8 exemplaires par mois « d'ici la fin de l'année » et à 10 en 2026. Boeing a enregistré 821 commandes depuis janvier 2025. Le groupe affiche toutefois une perte nette de 5,34 Md$ au T3 2025, alourdie par une nouvelle charge exceptionnelle de 4,9 Md$, liée aux retards du 777X, dont les premières livraisons sont désormais prévues « courant 2027 ». « Le processus de certification prend plus de temps que prévu », a reconnu Kelly Ortberg. Le groupe devrait donc connaître une 7ème année consécutive de pertes en 2025.

Ensemble de la presse du 30 octobre 2025

15 ans après la signature de leur 1er contrat-cadre de coopération, Polytechnique Montréal et Safran* ont renouvelé leur partenariat, qui entrera en vigueur le 20 novembre 2025 pour une durée de 5 ans. Cette nouvelle phase soutiendra « une vingtaine de projets de recherche et de nouvelles initiatives de collaboration balayant tout le spectre technologique de l'aviation durable : piles à combustible haute température, moteurs électriques sans terres rares, matériaux composites de nouvelle génération, recyclage des métaux critiques, réduction du bruit des réacteurs, aérothermie des turbines, et de nombreuses autres innovations », détaille Safran. Ce renouvellement s’inscrit dans la feuille de route de Safran pour la décarbonation du secteur aérien.

Zone-Bourse.com du 30 octobre 2025