Synthèse de presse

Environnement
  • Environnement
    Liebherr-Aerospace Toulouse et l’Isae-Supaero s’allient sur les systèmes d’air des futurs avions à hydrogène
    Avec l'arrivée du programme ZEROe d'Airbus, qui vise 2035 pour mettre en service un avion à hydrogène, Liebherr-Aerospace Toulouse se prépare déjà à l'arrivée de ces avions décarbonés. Le sous-traitant s'est allié avec l'Isae-Supaéro pour créer la chaire Castor (chaire pour l'aérodynamique des turbomachines radiales), consacrée aux systèmes de conditionnement d’air des futurs avions à faibles émissions. Mobilisant une vingtaine de personnes sur 4 ans et dotée d'un budget d'1,25 M€, provenant pour moitié de Liebherr-Aerospace Toulouse et pour moitié de l'Agence nationale de la recherche, cette chaire doit permettre d'imaginer des systèmes d'air plus efficaces et les moins énergivores possibles pour les futurs aéronefs. En plus des infrastructures nécessaires à proximité des aéroports, l'hydrogène représente aussi un défi pour toutes les composantes de l'aéronef, y compris pour les systèmes d'air des avions. Ces systèmes s'assurent que les cabines des avions soient pressurisées de manière adéquate, gèrent le renouvellement de l'air, ou encore diffusent la climatisation pour maintenir une température de confort. Liebherr-Aerospace Toulouse est un leader européen dans les systèmes d'air. Ses 2 sites de Toulouse et Campsas, dans le Tarn-et-Garonne, qui regroupent 1 600 salariés, forment le centre d'excellence pour les systèmes d'air aéronautiques du groupe Liebherr.

    La Tribune du 12 juillet

Espace
  • Espace
    Martin Sion, PDG d'ArianeGroup : « L'Europe a à nouveau un accès indépendant à l'espace »
    Martin Sion, PDG d'ArianeGroup, état l’invité de la matinale de France Inter ce vendredi 12 juillet, après le succès du vol inaugural d’Ariane 6. La fusée européenne a mis en orbite mardi 9 juillet au soir une dizaine microsatellites, marquant le retour d'un accès autonome à l'espace pour l'Europe, malgré l'échec de la rentrée atmosphérique de l'étage supérieur en fin de mission. « Ce que l'on a vécu mardi était vraiment un moment historique », assure-t-il. « Notre objectif, c'est que les États membres de l'Agence spatiale européenne, lorsqu'ils ont une charge utile à lancer, puissent le faire en toute indépendance », explique Martin Sion. L’objectif est d'avoir environ 4 lancements pour les États par an, et 5 pour des clients commerciaux sur le marché international. 28 lancements sont déjà en carnet de commandes, soit plus de 3 ans de lancements. Martin Sion relate également le développement de Maya Space, filiale d’ArianeGroup. La startup travaille sur « un petit lanceur qui s'appelle Maya et qui sera le 1er lanceur réutilisable européen pour que cette technologie soit disponible en Europe » annonce également le PDG d’ArianeGroup. Le 1er vol commercial de ce lanceur est prévu en 2026.

    France Inter du 12 juillet

Industrie
  • Industrie
    Retour sur l’implantation de Lisi dans les anciennes forges de Grandvillars
    Le groupe Lisi, spécialisé dans la conception et la fabrication de solutions d’assemblage pour l'industri, a rapatrié son siège social à Grandvillars, dans le territoire de Belfort, passant ses effectifs de 100 à 350 salariés. Les Echos consacrent un reportage à cet acteur mondial des fixations pour l'automobile, l'aéronautique et le médical, qui a rapatrié son siège avec succès dans cet ancien fief industriel il y a 6 ans. Tous les employés sont maintenant installés à Grandvillars, dans les forges de 1673 rénovées, où quelques rails et poulies des bâtiments datant de Napoléon III rappellent l'histoire des lieux. Dans ce village qui compte 700 hectares de forêts et 600 de terres agricoles, avec ses 500 emplois dans l'industrie, Lisi contribue à la vitalité du territoire. « Être ici, c'est jouer un rôle sociétal, nous sommes fidèles à nos territoires, à nos racines, à nos métiers de base », se confie, Emmanuel Viellard, directeur général de Lisi. Le rapatriement a nécessité 70 M€ : 40 M€ ont été investis par la SEM Sud Territoire pour la réhabilitation du site des forges, et 30 M€ par Lisi et VMC pour l'équipement industriel de 2 usines. Le site accueille désormais le siège mondial, mais aussi celui de Lisi Automotive, ainsi que les 2 usines rénovées, Selectarc et la tréfilerie.

    Les Echos du 11 juillet
  • Industrie
    L’Ukraine confirme son intention de reconstruire l’An-225 Mriya
    L’Ukraine a une nouvelle fois confirmé son intention de reconstruire l’avion-cargo géant Antonov An-225 Mriya, selon l’agence de presse ukrainienne Ukrinform. Sans entrer dans les détails, David Lomdzharia, président du conseil de surveillance du conglomérat public de défense Ukroboronprom, a déclaré que l’objectif était de « démontrer au monde que l’Ukraine est capable de recréer cet avion légendaire ». Le seul An-225 en service avait été entièrement détruit lors de bombardements de l’aéroport d’Hostomel, près de Kiev, au début de l’invasion russe, dans la nuit du 24 au 25 février 2022. Construit en 1988 comme dérivé de l’An-124, l’An-225 était reconnaissable avec ses 6 moteurs. Il pouvait emporter jusqu’à 250 tonnes sur 4 000 km dans sa soute pressurisée d’environ 1 300 m3). L’appareil nécessitait une piste de 3 500 m pour décoller à pleine charge, contre 3 200 m pour un A380.

    Air Journal du 12 juillet

Emploi
  • Emploi
    Dassault Aviation parmi les entreprises préférées des cadres expérimentés
    Dassault Aviation maintient sa position parmi les employeurs français les plus attractifs auprès des cadres, et ce tous secteurs confondus, selon un classement du cabinet d’études suédois Universum. En 2024, Dassault Aviation se positionne toujours dans le Top 10 des entreprises préférées des ingénieurs expérimentés, en atteignant la 5ème place, quel que soit le secteur d’activité. L’avionneur gagne même du terrain, en prenant la 19ème position parmi les tops employeurs chez les cadres du commerce, en intégrant le Top 20 et, en devenant la 22ème entreprise plébiscitée par les professionnels IT. Plus de 11 000 professionnels, issus de 48 secteurs d’activité et de 36 familles de métiers, ont répondu à l’enquête Universum, effectuée sur la période de septembre 2023 à avril 2024.

    Aerocontact du 12 juillet

Défense
  • Défense
    Le défilé du 14 juillet 2024 mettra à l’honneur l’armée de l’Air et de l’Espace
    Le traditionnel défilé du 14 juillet se tiendra cette année avenue Foch, non loin des Champs-Elysées, en raison des Jeux Olympiques de Paris. Il aura pour double thème « l’olympisme et les armées » et marquera les 80 ans du débarquement allié en 1944. Une invitation à participer au défilé avec leurs emblèmes a été lancée aux 31 nations y ayant contribué, bien que toutes n’aient pas encore confirmé leur présence. Le défilé permettra par ailleurs de célébrer les 90 ans de l’armée de l’Air et de l’Espace. Plusieurs unités distinguées comme Compagnons de la Libération seront mises en avant, notamment le régiment de marche du Tchad, le commando Kieffer, le bataillon de fusiliers marins Amyot d’Inville, l’escadron de chasse 3/30 et l’escadrille de chasse n°1. La participation d’aéronefs américains et britanniques au défilé aérien soulignera le rôle des alliés dans la libération de la France. En tout, 4 000 troupes à pied, 45 avions et 22 hélicoptères participeront aux festivités.

    Ensemble de la presse du 11 juillet
  • Défense
    Le Rafale favori pour moderniser les forces aériennes péruviennes
    Dassault Aviation s’appuie aujourd’hui sur un carnet de commande de presque 300 Rafale à produire, dont plus d’une cinquantaine pour les forces aériennes françaises. À cela, s’ajoutent plusieurs négociations avancées, pour des commandes supplémentaires, notamment en Inde et en Serbie, alors qu’une dizaine d’autres pays ont signifié leur intérêt pour mettre en œuvre ou pour étendre leur flotte du chasseur français. Les forces aériennes péruviennes viennent désormais enrichir cette liste de négociations en cours. Le Rafale serait aujourd’hui l’un des favoris, avec le KF-2 Boramae sud-coréen, pour remplacer les Mirage 2000P, les MIG-29 et Su-25 péruviens du pays, selon la presse sud-américaine. Les autorités du pays viennent justement de lancer un appel d’offres international pour moderniser sa flotte de chasse. En dépit de ses difficultés économiques, le Pérou a toujours maintenu une flotte d’avions de combat performante, aujourd’hui forte de 8 Mig-29, de quelques Su-25 et, surtout, de 11 Mirage 2000P, dont 2 biplaces. Ces appareils, entrés en service en 1984 pour les Mirage 2000P, et 1997 pour les MIG et Sukhoï, doivent maintenant être remplacés.

    Meta-Defense du 12 juillet

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Jet2 exerce ses droits d’achats pour 36 A321neo restants
    Jet2 a exercé ses droits d’achats pour 36 A321neo supplémentaires, ce qui lui donne un engagement ferme total de 146 appareils de ce type. La compagnie aérienne britannique dispose maintenant d'un flux de livraison allant jusqu'en 2035. Jet2 avait initialement commandé 36 A321neos en 2021, puis 57 à la fin de l'année. Elle en a ensuite commandé 3 autres en 2022, avant de commander 35 A320neo de plus. Enfin, Jet2 a commandé 15 appareils supplémentaires l'année dernière, dont 3 précédemment attribués à un client non identifié, portant le total à 35 A320neo et 75 A321neo. 7 des 146 A321neo ont déjà été livrés à la compagnie avant la fin de son exercice fiscal, et Airbus indique que la compagnie en comptait 8 dans sa flotte en juin. Les biréacteurs sont tous équipés de moteurs CFM International Leap-1A. Jet2 a enregistré une hausse de 24% de son chiffre d'affaires, qui s‘élève à 6,25 Md£.

    Flight Global du 12 juillet
  • Aviation Commerciale
    Air France-KLM et SAS finalisent des partages de codes avant l’entrée dans l’alliance Skyteam
    L'entrée officielle de SAS dans l'alliance Skyteam sera effective à partir du 1er septembre, en même temps que l'entrée en vigueur d'un accord de partage de codes et d'un accord interlignes qui viennent d'être annoncés par Air France-KLM et la compagnie scandinave. L’accord de partage de codes s’appliquera à de nombreuses destinations européennes. Les clients d’Air France et de KLM auront accès à 33 destinations en Europe du Nord via les hubs de SAS à Copenhague, Oslo et Stockholm. Les clients de SAS auront accès à 33 destinations en Europe via les hubs d’Air France et de KLM à Paris Charles de Gaulle et d’Amsterdam Schiphol. Les membres de Flying Blue et EuroBonus, les programmes de fidélité d’Air France-KLM et de SAS, pourront cumuler et dépenser des Miles/Points sur tous les vols à compter du 1er septembre 2024.

    Air & Cosmos du 12 juillet

international
  • international
    Comment l’industrie de défense russe s’est organisée pour contourner les sanctions occidentales
    Après plus de 2 ans de guerre en Ukraine, l’industrie de défense russe s’est réorganisée, notamment pour contourner les sanctions occidentales. Au début du conflit, les faiblesses du complexe industriel de défense russe et sa dépendance à l’égard des technologies et des composants importés des pays occidentaux avait été particulièrement soulignées. Depuis mai 2024, la Russie a donné une impulsion nouvelle à son industrie avec la nomination de l’économiste Andreï Belooussov à la tête du ministère de la défense : hausse du nombre de lignes de production, relance de sites industriels en veilleuse, passage systématique au 3x8, etc. La Russie a, par exemple, dépassé ses niveaux de production et de stocks d’avant la guerre en matière de missiles de croisière. Pour soutenir son effort de guerre, le pays est allé chercher le soutien de pays comme l’Iran et la Corée du Nord. Un temps ralenti par les sanctions occidentales sur les matériaux et les composants, Moscou a réussi à mettre en place de nouvelles chaînes d’approvisionnement, en jouant sur la difficulté à déceler la finalité exacte des biens importés, civile ou militaire. Les échanges commerciaux avec la Chine ont ainsi bondi de plus de 26% depuis 2022, pour atteindre un record de 240 Md$. Et les produits dits « à double usage » ont vu leurs ventes fortement augmenter. La réorientation massive de l’économie russe vers l’armement, avec l’affectation de plus de 6% du PIB à l’appareil de défense, pose par ailleurs des questions de soutenabilité. Mais si la capacité de la Russie à soutenir cet effort dans la durée est très incertaine, les stocks déjà reconstitués démontrent que les Russes s’approchent de cet objectif.

    Le Monde du 11 juillet