Synthèse de presse

Environnement
  • Environnement
    La FNAM en appelle à la régulation de l’Etat pour accélérer la décarbonation du secteur
    A l’occasion de sa conférence de presse semestrielle, la Fédération nationale de l'Aviation et ses Métiers (FNAM) a dressé le bilan de la saison écoulée, avec un trafic français au 1er trimestre à 96% du niveau de 2019, et a rappelé que la transition écologique ne pouvait se concevoir sans la régulation de l’Etat. La FNAM a réaffirmé son engagement résolu à mener à bien la transition écologique à laquelle elle s’est engagée, mais a toutefois rappelé la nécessité d’une stabilité fiscale et réglementaire pour lui permettre de dégager les sommes nécessaires. La FNAM appelle notamment l’Etat à un accompagnement de la transition écologique du secteur avec, comme priorité absolue, la constitution d’une filière de carburants aéronautiques durables en France permettant d’atteindre les objectifs fixés par la réglementation européenne. Les compagnies aériennes appellent aussi les autorités françaises à garantir une équité des conditions de concurrence avec les compagnies de pays tiers, qui doivent voir leurs accès au marché européen conditionné à l’acceptation de règles économiques, environnementales ou sociales comparables.

    Air & Cosmos du 25 avril

Défense
  • Défense
    Les débuts de la nouvelle direction de l’industrie de Défense de la DGA
    La DGA renforce ses relations avec les industriels avec la création d’une nouvelle direction de l’industrie de Défense (DID). Officiellement lancée le 1er mars dernier, la DID rassemble pour la 1ère fois les compétences de la DGA en matière de politique industrielle, de performance et de qualité ainsi que de sécurité et d’intelligence économique. La nouvelle entité mise sur des audits de performance, la sécurisation de la supply chain, et des attachés de Défense en région. « Notre raison d’être est d’assurer la pérennité, la qualité, la performance et la résilience des entreprises de Défense au profit de l’autonomie stratégique de la France, précise Alexandre Lahousse, le nouveau responsable de la DID. Ingénieur général de l’armement, ancien chef du service des affaires industrielles et de l’intelligence économique de la DGA et accessoirement représentant de l'Etat au conseil d'administration de Safran, Alexandre Lahousse est désormais à la tête d’une entité de plus de 600 personnes. Une poignée d’audits va être réalisée d’ici la fin de l’année, et une dizaine sont déjà prévus l’année prochaine. En échange, la DGA s’engage à soutenir les industriels plus activement. « Nous sommes une direction d’action. Si on constate des goulets d’étranglement, on regarde s’il y a des outils pour les traiter, sinon on les crée », indique Alexandre Lahousse. La DID va par ailleurs renforcer son pôle d’intelligence économique pour mieux identifier les opportunités sur les marchés civils et l’export. Son centre d’Angoulême va être transformé en véritable campus en matière de renseignement de source ouverte (OSINT). Rebaptisé DGA Informations stratégiques, le futur campus comptera 70 experts à terme.

    L’Usine Nouvelle du 25 avril
  • Défense
    Tribune du général Beaudouin : « Le grand désordre mondial, une chance pour l'Europe »
    Le général Beaudouin, président de Coges Events, organisateur du salon Eurosatory, qui se déroulera du 17 au 21 juin au Parc des Expositions de Villepinte, s’exprime dans La Tribune. Il estime que dans un contexte de crises internationales aiguës, l'Europe dispose d’« opportunités sans précédent ». Les États européens sont confrontés à des défis majeurs, notamment « se réindustrialiser et exploiter les ressources naturelles pour retrouver une forme de souveraineté », « se réarmer rapidement, moralement et sur le plan capacitaire », ou « prendre en compte les questions environnementales en assurant une transition énergétique indispensable et en haussant le niveau de gestion des catastrophes humanitaires et climatiques ». Ces défis dépassent les capacités propres des États. « Face à la hantise montante de nombreux États de ne plus disposer à court ou moyen terme du parapluie américain, une composante européenne crédible de l'OTAN apparaît d'évidence la voix de la raison, avant un potentiel accès à une Europe autonome pour sa défense », observe le général Beaudouin. « En matière de défense, l'Europe gagnera à identifier ses forces et faiblesses sur son spectre capacitaire et certainement essayer de rationaliser sa base industrielle de défense et de Sécurité, très (trop) concurrentielle sur certains secteurs et inexistante sur d'autres », estime-t-il. « La nouvelle ère mondiale rebat les cartes. Dans la tourmente tant géopolitique et économique que sociétale, environnementale et technologique, l'Europe dispose des possibilités, si elle sait saisir les opportunités d'accéder au rang d'une superpuissance d'États, une puissance d'équilibre dont aurait bien besoin le monde qui se dessine sous nos yeux ».

    La Tribune du 24 avril

Espace
  • Espace
    SpaceLocker lancera sa 1ère mission de satellite partagé en octobre
    SpaceLocker a annoncé sa 1ère mission de satellite partagé qui sera lancée en octobre prochain via le remorqueur spatial de l'Italien D-Orbit. Fondée en 2022, la startup toulousaine développe des conteneurs dans lesquels ses clients vont intégrer leurs charges utiles (caméras, ordinateurs de bord, capteurs divers) qui seront ensuite branchées au satellite via une interface qui se veut la plus universelle possible, de manière à pouvoir accueillir des capteurs de taille différente. Ce spacetug (véhicule de transfert orbital) de D-Orbit va donc transporter 3 mini-charges utiles, qui tiendront sur une surface de 20 cm de long. 2 à 3 autres missions sont prévues en 2025 par SpaceLocker face à l'afflux de demande de clients. A l'horizon 2030, la startup souhaite opérer des plateformes amenées à rester durablement en orbite en hébergeant des flux de charges utiles acheminés par des bus spatiaux, et à moyen terme, elle aimerait intégrer des consortiums pour des missions de démonstration de services en orbite, comme du ravitaillement de carburant ou de l'inspection de satellites. Pour concrétiser ces projets, SpaceLocker doit effectuer un 1er tour de table de 1 M€ et enchaîner avec une levée de plusieurs millions d'euros d'ici la fin de l'année. Hébergée au sein du Space Business Catalyst, nouvel accélérateur de Thales Alenia Space à Toulouse, la startup a désormais intégré la pépinière d'entreprises AtHome à Toulouse.

    La Tribune du 25 avril
  • Espace
    La Chine va envoyer un nouvel équipage vers sa station spatiale ce jeudi 25 avril
    La Chine doit envoyer jeudi 25 avril un nouvel équipage vers sa station spatiale Tiangong, a annoncé l’agence spatiale chinoise, dans le cadre d’un programme visant à envoyer des astronautes sur la Lune d’ici à 2030. La mission spatiale Shenzhou-18, composée de 3 astronautes, décollera à 20h59 heure locale du Centre de lancement de satellites de Jiuquan, dans le nord-ouest de la Chine, a précisé l’agence spatiale chargée des vols habités (CMSA). Le nouvel équipage remplacera celui de la mission Shenzhou-17, qui a été envoyé vers la station en octobre. Il restera en orbite pendant 6 mois, pour mener des expériences sur la gravité et la physique, ainsi que sur les sciences de la vie. L’agence spatiale chinoise a par ailleurs indiqué avoir trouvé de nouveaux partenaires internationaux pour son projet de base lunaire, qui devrait être achevé d’ici à 2030. Le Nicaragua, l’Organisation de coopération spatiale Asie-Pacifique et l’Union arabe pour l’astronomie et les sciences spatiales devraient rejoindre le projet, selon l’agence Chine Nouvelle.

    Ouest-France du 25 avril

Industrie
  • Industrie
    Airbus doit étudier la criticité des matériaux pour ses futurs avions
    Alors que les difficultés d’approvisionnement en matériaux persistent au niveau de la chaîne de fournisseurs aéronautiques, Airbus va devoir placer cette problématique au cœur de ses futurs développements d’appareils. L’avionneur développera dans la prochaine décennie un successeur à l’A320 et un avion à hydrogène, les choix des matériaux employés devront être effectués dès la phase de conception des appareils. « Ce sujet va devenir de plus en plus délicat », a relevé Guillaume Faury, en tant que président du GIFAS, à l’occasion d’une conférence de presse organisée mardi 23 avril. « Un certain nombre de technologies liées en particulier à l’électrification, telles que les batteries, les aimants permanents et les piles à combustibles, entraînent un basculement vers l’utilisation de certains matériaux et sollicitent des filières naissantes pour le secteur. Nous devons prioriser celles qui reposeront le moins possible sur des matériaux critiques ».

    L’Usine Nouvelle du 25 avril
  • Industrie
    Airbus obtient une dérogation du Canada sur le titane russe
    Selon l'agence Reuters, le Canada a accordé une dérogation à Airbus afin d'utiliser du titane provenant de Russie dans la fabrication de ses appareils. Le gouvernement canadien était le 1er à avoir interdit l'approvisionnement en métal stratégique après le début de l'invasion russe en Ukraine. Cette décision va permettre à Airbus d'obtenir de la flexibilité dans ses usines canadiennes et de lever ses craintes sur les conséquences de ces interdictions sur sa production d'A220, malgré les tensions géopolitiques. « Airbus est au courant que le gouvernement canadien impose des sanctions à VSMPO et a obtenu l'autorisation nécessaire pour sécuriser les opérations d'Airbus conformément aux sanctions applicables », a déclaré Airbus Canada. Les détails de ces dérogations n'ont pas été révélés.

    France 3 Régions du 25 avril
  • Industrie
    Après un investissement de 30 M€, la transformation du site de Thales à Pont-Audemer se poursuit
    Après 6 mois d’un programme conséquent de formations théoriques et pratiques des collaborateurs, c’est un succès pour le site de Thales à Pont-Audemer, qui produit et assemble des cartes électroniques à haute valeur ajoutée. Le groupe avait annoncé en 2023 un investissement de 30 M€ pour la transformation industrielle progressive du site, dont 10 M€ sont consacrés à la formation et la montée en compétences des salariés. 1 an plus tard, les 1ères cartes sont sorties du site. Sur le plan des infrastructures et de l’outil industriel, les travaux sur le site de Pont-Audemer avancent conformément au calendrier prévisionnel du projet. Le projet répond à l’ambition de Thales de renforcer la maîtrise de sa chaîne d’approvisionnement et de ses capacités de production, tant pour les usages civils que pour de grands programmes de Défense. Parallèlement, le site de Pont-Audemer poursuit son activité de production de cartes SIM et EcoSIM.

    Paris Normandie du 25 avril
  • Industrie
    L’activité de Safran portée au 1er trimestre par la hausse du trafic aérien
    L’activité de Safran a été une nouvelle fois portée au 1er trimestre par les activités de services pour les moteurs civils. Entre janvier et mars, le groupe a dégagé un chiffre d'affaires de 6,2 Md€, en hausse de 18,1%, après un bond de 29% sur la même période il y a 1 an. « Les activités de services pour moteurs civils bénéficient de la bonne dynamique du trafic aérien », explique Olivier Andriès, directeur général de Safran. Ces activités ont augmenté de 27%, une hausse qui tient aux contrats de service à long terme du CFM56 et du Leap. Cette « tendance devrait s'atténuer au 2ème trimestre », prévient toutefois Safran. La vente de moteurs Leap neufs en revanche a stagné au 1er trimestre avec 367 moteurs livrés, « reflétant le timide démarrage de la production d'avions en début d'année ». Les livraisons de moteurs M88 équipant l'avion de combat Rafale ont-elles été divisées par 2, « résultant du cadencement des contrats », selon Safran. Au total, l'activité Propulsion, qui représente la moitié du chiffre d'affaires du groupe, a progressé de 15,4% à périmètre et taux de changes constants. Le chiffre d'affaires de la division Équipements et Défense a lui grimpé de 22,7%, reflétant la hausse de cadence des avionneurs. Enfin, l’activité Intérieurs d'avions est en hausse de 23,8% « mais reste encore inférieure à son niveau de 2019 ». Le groupe confirme l'ensemble de ses perspectives pour l'année, tablant sur un chiffre d'affaires d'environ 27,4 Md€, un bénéfice opérationnel courant « proche de 4 Md€ » et un flux de trésorerie disponible « d'environ 3 Md€ ».

    Le Figaro du 26 avril

Formation
  • Formation
    Safran lance un centre d’alternance sur son site de Bordes
    À la rentrée de septembre 2024, pour faire face à un manque de main-d’œuvre, Safran ouvrira un centre de formation dédié aux métiers de l’usinage, sur le site de Safran Helicopter Engines à Bordes, dans les Pyrénées-Atlantiques. Pour un investissement estimé à plusieurs millions d’euros, le centre, baptisé Centre d’Alternance des Métiers Industriels Aéronautiques ou CAMI Aéro (chemin en béarnais), ne sera pas une école interne comme cela a pu être le cas, mais plusieurs parcours en alternance, avec 3 modules et 3 diplômes reconnus à la clé. Les locaux seront aménagés dans un ancien site industriel, à quelques mètres des usines. Le centre permettra aux alternants de se former dans des ateliers dédiés. L’apprentissage se terminera ensuite directement sur les lignes de production du groupe. L’objectif est d’atteindre 50 alternants à la rentrée 2024, puis 75 pour les prochaines années. Si des lycéens et étudiants sont attendus, des actifs qui veulent se réorienter sont aussi les bienvenus. « Chez Safran Helicopter Engines, les salaires les plus bas sont, sans les avantages, de 30 000 € bruts annuels », précise Florence Gourmanel, DRH de Safran Helicopter Engines à Bordes.

    Sud-Ouest du 25 avril

Ukraine
  • Ukraine
    Les Etats-Unis ont envoyé des missiles longue portée ATACMS à l'Ukraine
    Les États-Unis ont envoyé à l'Ukraine des missiles longue portée ATACMS, avant même l'adoption mardi d'une nouvelle aide par le Congrès américain, a annoncé mercredi 24 avril le département d'État. Cet envoi a été fait à la demande directe du président Joe Biden en février, a affirmé un porte-parole du département d'État, ajoutant que les missiles, qui faisaient partie du dernier ensemble d'aide à l'Ukraine envoyé le 12 mars, étaient arrivés en Ukraine ce mois-ci. L'inclusion des missiles dans ce paquet de mars n'avait pas été annoncée à ce moment-là « afin de maintenir une sécurité opérationnelle pour l'Ukraine à sa demande », a déclaré le porte-parole. L'Ukraine avait utilisé pour la 1ère fois en octobre contre la Russie des missiles américains ATACMS, mais ceux envoyés récemment disposent d'une plus longue portée, pouvant aller jusqu'à 300 km de distance. Après la promulgation du vaste plan d’assistance militaire mardi 23 avril, Joe Biden a promis un 1er envoi massif d’armement, d’une valeur de 1 Md$, « dans les heures qui viennent ».

    Ensemble de la presse du 25 avril
  • Ukraine
    Des pilotes ukrainiens formés en France aux bases du combat aérien
    Alors que les Pays-Bas et le Danemark doivent livrer des F16 aux forces ukrainiennes, la formation des 1ers pilotes a débuté, dispersée entre les 14 pays de la coalition. Les délais ont été réduits pour fournir un entraînement accéléré. 4 pilotes ukrainiens sont arrivés en France début mars pour être pris en charge par l’armée de l’Air et de l’Espace pour une formation dite de chasse avancée. Ceux qui se trouvent actuellement en France ne devraient voler en Ukraine qu’en fin d’année ou au début de l’année 2025. Ces militaires disposent déjà d’une expérience de base sur L39, un avion d’entraînement tchèque. Avant d’arriver en France, ils ont passé 6 mois au Royaume-Uni pour apprendre l’anglais et acquérir les fondamentaux de la tactique aérienne occidentale. 6 autres pilotes, eux sans expérience de vol, devraient arriver dans les prochaines semaines. Avant de basculer sur F16, les Ukrainiens devront voler 80 h sur Alphajet et réaliser une cinquantaine de sessions de simulateur. À l’issue de ce programme, ils seront censés maîtriser les rudiments du combat aérien air-air, de l’appui, du bombardement ou de la navigation basse altitude. Ensuite, 4 mois de formation seront encore nécessaires pour maîtriser le F16. En parallèle, l’armée ukrainienne est acculturée aux modes de commandement spécifiques du combat aérien. Elle se forme aussi à la maintenance des appareils. Pour un avion et un pilote, une trentaine de personnels sont nécessaires. La complexité du F16 nécessitera peut-être aussi la présence de techniciens occidentaux.

    Le Figaro du 25 avril