Synthèse de presse

Environnement
  • Environnement
    Hydrogène : le Groupe ADP et Air Liquide s'associent pour décarboner les aéroports – Entretien avec Mathieu Giard (Air Liquide)
    Le Groupe ADP et Air Liquide ont annoncé le 15 juin créer ensemble la première société commune d'ingénierie visant à accompagner le développement d'infrastructures hydrogène dans les aéroports du monde entier. Que ce soit pour la mobilité des équipements de piste au sol dès 2024, pour celle de certains avions après 2035, ou pour les futurs carburants aéronautiques de synthèse décarbonés, l'hydrogène sera « un des bons vecteurs énergétiques » de l'aviation de demain, ont souligné Matthieu Giard, directeur hydrogène d'Air Liquide et Edward Arkwright, directeur général exécutif du groupe ADP, au cours d'un entretien avec l'AFP. Mathieu Giard détaille les futurs enjeux pour L’Usine Nouvelle. « Depuis un an, avec le groupe ADP et Airbus, nous avons notamment étudié le passage à l’hydrogène sur une trentaine d’aéroports dans le monde », rappelle-t-il. « Mais aujourd’hui, il faut aller plus loin. Pour un aéroport qui veut passer à l’hydrogène, il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte. C’est complexe et cela prend du temps, c’est pourquoi il faut commencer à s’y préparer dès maintenant. La mission première de cette coentreprise d’ingénierie entre Air Liquide et le groupe ADP est d’aider les aéroports à planifier ce passage à l’hydrogène ». Une des technologies essentielles est la liquéfaction, explique le dirigeant, « car l’hydrogène embarqué à bord d’un avion devra l’être sous forme liquide. Or, très peu de sociétés maîtrisent la liquéfaction de l’hydrogène. C’est le cas d’Air Liquide. Le second point déterminant dans le développement de l’hydrogène, c’est l’accès à de l’électricité renouvelable à un prix compétitif et en quantité abondante. Aujourd’hui, le prix du kérosène est à peu près identique dans tous les aéroports, mais si l’hydrogène peut apporter un avantage compétitif à un aéroport, cela peut être très incitatif ». « Il y a des milliers d’aéroports, mais on estime qu’environ 200 aéroports seraient concernés dans un premier temps par ce passage à l’hydrogène. Décarboner la planète, c’est l’enjeu majeur de la décennie et l’industrie aéronautique peut jouer un rôle majeur. C’est un défi collectif, et c’est pour cela que nous travaillons souvent en partenariat avec des entreprises leaders de leur secteur. C’est tout l’esprit de la coentreprise que nous avons annoncée avec le groupe ADP : nous combinons les compétences de chacun dans son domaine. ADP avec son expertise de la gestion aéroportuaire, et Air Liquide avec ses 60 ans d’expérience et de connaissances de l’hydrogène. 2035 c’est demain. C’est aujourd’hui qu’il faut accélérer », conclut Mathieu Giard.

    Le Figaro et L’Usine Nouvelle du 17 juin
  • Environnement
    Flying Green veut réduire sa consommation de carburant avec la solution SFCO2 de Safran
    La compagnie française Flying Green (basée à Orly) et Safran Aircraft Engines ont signé un Memorandum of Understanding (MoU) pour l’utilisation du service d’optimisation de la consommation de carburant SFCO2. Selon les termes de l’accord, les deux sociétés entendent développer des études collaboratives sur le déploiement de SFCO2 pour la nouvelle flotte d’Airbus A320neo et A321neo de la compagnie, afin d’évaluer les bénéfices obtenus en matière d’émissions de CO2 et de coûts d’opérations. Déployée en 2016, la solution SFCO2 analyse les aspects liés aux opérations en vol et à la maintenance, afin d’émettre des procédures et recommandations permettant aux compagnies de répondre à leurs besoins d’économies de carburant. Le MoU prévoit également un déploiement de SFCO2 dans la nouvelle académie de Flying Green afin de former les pilotes de la compagnie aux techniques d’économies de carburant. Flying Green et Safran Aircraft Engines ont de plus signé un accord cadre pour équiper les huit appareils de la compagnie, qui entreront en service entre 2023 et 2027, avec le moteur LEAP-1A de nouvelle génération de CFM International.

    Air & Cosmos du 17 juin

Industrie
  • Industrie
    Sécurité aérienne : la solution de Safran pour lutter contre le risque d’incendies de batteries au lithium
    Lors du salon « Aircraft Interiors », organisé à Hambourg (Allemagne) du 14 au 16 juin, Safran a mis en avant une solution lancée à l’été 2021 : un conteneur coupe-feu destiné à lutter contre le risque d’incendie de batteries au lithium dans les soutes des avions. Depuis 2006, l’Agence fédérale de l’aviation américaine (FAA) a enregistré pas moins de 373 incidents, un chiffrage non exhaustif, précise L’Usine Nouvelle : téléphones, ordinateurs, e-cigarettes, appareils photo… avec la forte hausse du fret aérien, les quantités de lithium transportées dans les airs sont en augmentation, souligne le magazine. « Le feu de batteries au lithium génère son propre oxygène et ses propres gaz inflammables, il s’entretient donc tout seul », précise Julie Imbert, directrice marketing chez Safran Cabin. « Il est plus difficile à arrêter qu’un incendie avec des matériaux classiques. D’où l’importance de développer une solution spécifique pour le transport aérien ». Safran propose une gamme de conteneurs pour les soutes, conçus aux Pays-Bas et produits en Thaïlande. C’est sur la base de ce savoir-faire que l’industriel a mis au point une solution : « Nous avons développé un conteneur capable de résister pendant six heures à un tel incendie, correspondant au temps maximal pour qu’un avion puisse atteindre un aéroport », détaille Julie Imbert. Qatar Airways a passé commande en novembre dernier, pour un contrat prévoyant le remplacement sur cinq ans de la totalité des conteneurs de la compagnie aérienne, soit 10 000 unités.

    L’Usine Nouvelle du 17 juin
  • Industrie
    Safran va équiper les nouvelles cabines d'ITA Airways
    Safran va réaliser l'équipement des nouvelles cabines de la compagnie nationale italienne ITA Airways. La compagnie s'est engagée dans un vaste programme d'aménagement et de réaménagement de l'intérieur des avions de sa flotte composée d'Airbus A220, A319ceo, A320neo et ceo, A321neo et A330neo. Safran Seats fournira la totalité des sièges de classe Economie et Premium Economie pour cette nouvelle flotte. Safran Cabin est également présent à bord avec les espaces de repos en soute destinés au personnel naviguant. L'offre de Safran Cabin est complétée par les Galleys, les équipements de cuisine et les chariots pour assurer un service de restauration à bord. Safran Passenger Innovations a été également sélectionné par ITA Airways pour la fourniture de systèmes de divertissement et de connectivité.

    La Tribune du 17 juin

Défense
  • Défense
    Au salon Eurosatory, l’Eurosatory Lab, un pôle pour encourager les ponts entre innovations civiles et militaires
    Au salon Eurosatory, qui s’est tenu au Parc des expositions de Paris-Nord Villepinte du 13 jusqu’à ce vendredi 17 juin, les startups étaient fortement représentées. Hébergées au sein de l’Eurosatory Lab, le pôle du salon dédié à l’innovation, 67 startups françaises et internationales ont été accueillies, dont un grand nombre proposant des produits ou des technologies ayant un usage dual, à la fois civil et militaire : la cybersécurité, l’intelligence artificielle, la simulation, la robotique, la réalité virtuelle… L’Usine Nouvelle cite notamment Conscious Labs, une startup française spécialisée dans les neurotechnologies, qui propose des casques qui analysent l’activité cérébrale. Présente surtout dans le secteur médical, elle se propose d’utiliser sa technologie pour l’analyse de l’activité cérébrale des pilotes d’avions ou d’hélicoptères dans des situations de stress intense. Emmanuel Chiva, directeur de l’Agence de l’innovation de défense au sein du ministère français des Armées, entend favoriser les liens entre secteur civil et militaire : l’objectif est de « construire des ponts entre les innovations militaires et civiles », a-t-il affirmé à l’occasion de son discours d’ouverture de l’Eurosatory Lab. En 2022, les armées françaises devraient consacrer pour leurs crédits dédiés à l’innovation un montant de l’ordre d’1 Md€, indique L’Usine Nouvelle.

    L’Usine Nouvelle du 17 juin
  • Défense
    Paris Air Forum : la France est-elle prête à faire face à une guerre hybride ?
    Le colonel Thierry Bauer, chef du pôle opérations du COMCYBER, le colonel Guillaume Bourdeloux, commandant des opérations spatiales de l’armée de l’Air et de l’Espace, et le général Pascal Ianni, conseiller communication et porte-parole du chef d’Etat-major des armées, ont évoqué les nouveaux champs de conflictualité lors du Paris Air Forum, organisé par La Tribune mardi 7 juin. « Aujourd'hui, la guerre informationnelle est une donnée importante, sinon majeure, de tous les engagements opérationnels des armées françaises », explique le général Pascal Ianni. « L'hybridité est la combinaison de plusieurs modes d'actions dans le temps et dans l'espace. La particularité de la guerre hybride est qu'elle va mêler des modes d'action purement militaires à des modes d'actions politiques, diplomatiques, économiques, sociaux, culturels. Toute la difficulté dans l'hybridité est de parvenir à synchroniser et coordonner les effets produits dans le temps et dans l'espace pour atteindre l'objectif politique qui est fixé par l'autorité politique », indique-t-il. Le colonel Thierry Bauer appelle à « poursuivre l'effort » dans le domaine de la lutte informatique défensive comme offensive : « Nous travaillons à être en position de nous-même effectuer des attaques informatiques sur les systèmes adverses ». Le colonel Guillaume Bourdeloux souligne quant à lui « qu’on est dans une nouvelle ère spatiale ». « Il faut qu'on comprenne que maintenant la guerre dans l'Espace n'est pas un mythe et qu'elle a lieu quasiment au quotidien. Il faut vraiment qu'on opérationnalise ce milieu », estime-t-il. Ce qui rend ce milieu hybride, c'est son caractère dual, il est donc « difficile de distinguer une action civile qui pourrait être à portée militaire ».

    La Tribune du 16 juin
  • Défense
    Salon Eurosatory : les armes israéliennes s’exportent en Europe
    56 entreprises israéliennes étaient présentes au salon Eurosatory. Les exportations militaires israéliennes ont battu un record en 2021 : avec 11,2 Md$, elles « ont réalisé une augmentation de 55% en deux ans », affirme le brigadier général Yair Kulas, chef de la Sibat (International Defense Cooperation Directorate du ministère de la Défense). L'Europe est le premier client, avec 41% du total des exportations, contre 30% en 2020, suivie par la région Asie-Pacifique (34%), l'Amérique du Nord (12%) et les pays du Golfe (7%). A Eurosatory, la société Elbit, notamment, a présenté « Raketa », un nouveau système radar capable de suivre plusieurs objets dans l'espace, ce qui élimine la nécessité de hiérarchiser les cibles. Israel Aircraft Industries a dévoilé l'OTHELLO-P, un nouveau système de détection de tir passif haute performance (GDS), qui augmente la capacité de survie et la capacité des troupes à riposter.

    Les Echos du 17 juin

Espace
  • Espace
    Thales Alenia Space a inauguré le nouveau télescope GOOD
    Le nouveau télescope Ground Optical Orbit Determination (GOOD) a été inauguré le 15 juin sur le plateau de Calern à Caussols (Alpes-Maritimes). Ce télescope a été développé à l'initiative de Thales Alenia Space afin de disposer d'un instrument optique de suivi d'orbites de satellites. Ce projet est également soutenu par l'Observatoire de la Côte d'Azur (OCA) par le biais du Laboratoire d'Observation Spatiale de la Côte d'Azur (LOSCA) créé en 2018 avec Thales Alenia Space. L'instrument GOOD permettra de calculer les paramètres orbitaux des objets suivis avec une précision bien supérieure à celle obtenue par la plupart des mesures effectuées en radiofréquences. « Cette innovation est rendue possible par des acquisitions successives d’images qui sont ensuite traitées par des procédés implémentés par Thales Alenia Space », souligne le groupe. Les observations ainsi réalisées « pourraient être couplées à des réseaux de télescopes déjà existants afin de gagner en précision dans le suivi des trajectoires de satellites et de débris spatiaux et ainsi réduire les risques de collisions. Elles viendront renforcer toutes les initiatives mises en place pour une gestion responsable et durable de l’espace ».

    La Tribune et Boursorama du 17 juin

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Paris Air Forum : « Quel transport aérien pour demain ? »
    Benjamin Smith, directeur-général d'Air France- KLM, Johan Lundgren, directeur-général d'Easyjet, Marco Sansavini, PDG de Vueling, et Olivier Jankovec, directeur général d'ACI (Airport Council International) Europe, ont débattu, à l'occasion du Paris Air Forum, du transport aérien de demain. Benjamin Smith a mis en avant les capacités d'Air France- KLM : le nombre d'appareils et ses deux grands hubs, Paris et Amsterdam, ainsi que l’atout que représente la low-cost Transavia pour couvrir à terme toute l'Europe, y compris à partir de métropoles régionales comme Lyon ou Marseille. Le partenariat stratégique entre Air France-KLM et CMA CGM, le numéro deux mondial du fret, qui va prendre 9% du capital du transporteur aérien (devenant ainsi le quatrième actionnaire d'Air France-KLM devant Delta Airlines), revêt à ses yeux une importance capitale. Les acteurs du transport aérien vont par ailleurs devoir investir dans la digitalisation, afin de baisser les coûts opérationnels et de maintenance, et dans la décarbonation. Ce qui implique notamment un renouvellement des flottes ou une modernisation des moteurs. « Seule une croissance accrue nous permettra d'avoir les revenus nécessaires pour mener à bien cette évolution », a relevé Johan Lundgren. « Les consommateurs sont au rendez-vous », a conclu Benjamin Smith, en soulignant sa foi en l'avenir pour un transport aérien plus durable.

    La Tribune du 17 juin

international
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    Boeing dévoile son nouvel ecodemonstrator
    Boeing a convié un groupe de journalistes américains et européens à faire le tour de ses usines d'Everett et de Renton (Etat de Washington), où sont assemblés la plupart de ses avions gros-porteurs long-courriers et la totalité des moyen-courriers de la famille B737 MAX. Le groupe a présenté à cette occasion un B777 ecoDemonstrator 2022, destiné à tester des innovations technologiques pour réduire l'impact environnemental de l'aviation. L'avion volera avec un mélange 30/70 de carburant aviation durable et de kérosène classique. Pendant six mois d'essais en vol et au sol qui débuteront cet été, l'ecoDemonstrator 2022 évaluera notamment, en collaboration avec la NASA, des générateurs de tourbillons SMART (de petites ailettes verticales sur l'aile) qui améliorent l'efficacité aérodynamique au décollage et à l'atterrissage. Les Echos consacrent un article à l’avionneur américain, qui, après 3 ans de crise, affiche une confiance retrouvée. « Je n'ai jamais vu une demande d'avion aussi forte, et je pense qu'elle va continuer d'augmenter », a déclaré le CEO, Dave Calhoun, lundi 13 juin, en marge de l'inauguration du nouveau siège du groupe à Arlington, en Virginie. Le groupe attend encore la certification par la FAA du B737-10 MAX, qu’il n’est pas certain d’obtenir avant la fin de l'année. Boeing attend aussi le feu vert de la FAA afin de pouvoir reprendre les livraisons de B787 Dreamliners, interrompues il y a un an, après la découverte de malfaçons sur plusieurs d'entre eux.

    Les Echos et Air & Cosmos du 17 juin
  • international
    Boeing : le dernier B747 sortira bientôt de l'usine d'Everett
    Cinquante-quatre ans après le premier exemplaire, le dernier B747 sortira bientôt de l'usine d'Everett, dans l'Etat de Washington aux Etats-Unis. Les trois derniers exemplaires du « jumbo-jet », qui n'est plus produit qu'en version cargo (B747-8F), sont déjà en cours d'assemblage et le dernier devrait être livré à la compagnie cargo américaine Atlas Air avant la fin de l'année. Boeing avait annoncé en 2020 sa décision de stopper la production du B747 fin 2022, faute de nouvelle commande.

    Les Echos du 17 juin