Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Air Canada commande 6 A321XLR
    Air Canada a confirmé à Airbus une commande de six A321XLR, précédemment répertoriés comme non divulgués dans le carnet de commandes d'Airbus. Avec cet engagement, la flotte d'A321XLR d'Air Canada comptera 26 appareils, dont 20 A321XLR supplémentaires que le transporteur acquiert par l'intermédiaire de bailleurs. « L'acquisition de l'Airbus A321XLR, à la fine pointe de la technologie […], contribuera à la réalisation de nos principales priorités, soit l'amélioration de l'expérience client, l'atteinte de nos objectifs environnementaux, l'expansion du réseau et l'augmentation de notre rentabilité globale », a déclaré Michael Rousseau, président et CEO d'Air Canada. « La polyvalence et les performances exceptionnelles de l'A321XLR permettront à Air Canada de poursuivre l'expansion de son réseau de manière durable avec une efficacité accrue et une réduction des émissions de CO2 », a déclaré Christian Scherer, Chief Commercial Officer d'Airbus et responsable d'Airbus International. L'A321XLR offrira « un rayon d'action sans précédent pour un avion monocouloir », allant jusqu'à 4 700 nm, avec une consommation de carburant par siège inférieure de 30% à celle des avions de la génération précédente, ainsi qu'une réduction des émissions de NOx et du bruit. L'appareil sera équipé de la cabine Airbus Airspace, précise Airbus.

    Air & Cosmos et Air Journal du 23 mars

Défense
  • Défense
    En Europe, les industries de Défense se préparent à la hausse des commandes
    De nombreux gouvernements européens ont annoncé de fortes augmentations de leurs budgets militaires, comme l’Allemagne (+ 100 Md€) et la Suède, qui passera ses dépenses de 1,3% à 2% du PIB et envisage une intégration dans l’OTAN, de même que la Finlande. En France, la Loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025 prévoit de porter son effort de 40,9 Md€ cette année à 50 Md€ en 2025 (soit 2,5 % du PIB), à raison de 3 Md€ supplémentaires par an. Cette loi pourrait être suivie d’une programmation plus ambitieuse à partir de 2025, Emmanuel Macron ayant annoncé, le 2 mars, qu’il « amplifiera l’investissement dans la Défense ». La base industrielle et technologique de défense (BITD) française devrait connaître une forte augmentation des commandes, en particulier Dassault Aviation (Rafale), Airbus Defence and Space (avions de combat et de transport, drones), Thales (radars, sonars, cybersécurité…), Nexter (blindés et armement terrestre…), MBDA (missiles), Naval Group (frégates, sous-marins…) et les milliers de PME et d’ETI qui fournissent les armées. « Nous sommes aux côtés de la France qui poursuit un double effort, à la fois capacitaire et technologique, face à des menaces croissantes et de plus en plus complexes », explique Philippe Keryer, Directeur général adjoint Stratégie, Recherche et Technologie. Conserver les compétences et attirer des jeunes est « crucial », estime Pierre-Eric Pommellet, PDG de Naval Group, qui rappelle que « certains métiers sont en tension ». Pour la première fois, l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) est présidée par un dirigeant du secteur, Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation.

    Le Monde du 23 mars
  • Défense
    Armée française : les défis d’une remontée en puissance
    Le Figaro consacre un article au « défi » de la remontée en puissance des armées françaises. Depuis les attentats de 2015, le gouvernement de François Hollande, puis celui d’Emmanuel Macron ont mis fin à la logique d’économie au sein des armées, engagée depuis la fin de la guerre froide. Avec la Loi de programmation militaire 2019-2025, le budget de la Défense est passé de 35,9 Md€ à 41 Md€ en 2022. L’armée manque toutefois encore de moyens de défense sol-air, de capacités de guerre électronique, de capacités de génie, notamment. L’aviation de chasse et la Marine connaîtront un creux capacitaire entre 2023 et 2025. La question des stocks de munitions est également critique. Pour augmenter les capacités rapidement, les militaires misent sur les cadences industrielles, mais aussi sur la simplification administrative. Le ministère des Armées a lancé une revue des fragilités des entreprises de Défense, selon Le Figaro.

    Le Figaro du 23 mars
  • Défense
    L'Australie crée une agence de défense spatiale
    Le gouvernement australien a annoncé ce mardi la création d'un commandement militaire de l'espace, nommé Space Command. Il sera formé sur le modèle de la Space Force des Etats-Unis (USSF), qui existe depuis décembre 2019. Dans un discours prononcé devant l'armée de l'Air australienne, le ministre de la Défense, Peter Dutton, a souligné que l'espace « prendra une plus grande importance militaire au cours de ce siècle ». « L'espace est de plus en plus encombré et déjà contesté notamment parce qu'entre concurrence et conflit, les frontières deviennent de plus en plus floues », a-t-il déclaré, indiquant que le Space Command aura pour objectif de contrer les ambitions militaires de la Chine et de la Russie dans l'espace, ainsi que tous les « pays qui considèrent l'espace comme un territoire à prendre, plutôt qu'un territoire à partager ».

    Les Echos du 23 mars

Formation
  • Formation
    Airbus Flight Academy inaugure de nouveaux locaux
    Airbus Flight Academy vient d'inaugurer un centre de formation de 3 000 m2, de nouveaux locaux qui pourront accueillir jusqu'à 200 élèves pilotes. L’aviation anticipe le besoin de 550 000 pilotes dans les vingt prochaines années, dont 100 000 d'ici cinq ans, selon Valerie Manning, Senior Vice President, Training & Flight Operations Services chez Airbus. Le constructeur aéronautique, qui dispense depuis sa naissance la « qualification type », permettant de voler sur ses propres appareils, s'est engagé dans la formation initiale en 2019 avec la création d'Airbus Flight Academy sur l'aéroport de Cognac, puis au Mexique. Airbus Flight Academy compte parmi les premiers clients de l’Elixir, avion léger développé par la PME rochelaise Elixir Aircraft.

    Les Echos du 23 mars

Environnement
  • Environnement
    Air Liquide présente « Advance », son nouveau plan stratégique à l’horizon 2025
    Air Liquide a annoncé, mardi 22 mars, son nouveau plan stratégique « Advance », qui « place le développement durable au cœur de sa stratégie et combine performance financière et extra-financière ». Visant une hausse annuelle des croissances des ventes à 5-6%, le groupe entend poursuivre ses investissements, pour les porter à 16 Md€ sur la période 2022-2025. Les performances futures seront portées par un marché de la décarbonation en expansion. Dans le cadre des objectifs de développement durable du groupe, Air Liquide vise une réduction d’un tiers de ses émissions de CO2 d’ici à 2035 et la neutralité carbone d’ici à 2050. L’innovation technologique représente un volet important du plan, notamment autour des enjeux de l’hydrogène bas carbone. « Avec le plan Advance, performance financière et performance environnementale et sociétale sont associées dans nos objectifs. Parce que construire l’avenir pour Air Liquide, c’est être performant sur le plan financier, condition de notre pérennité et de notre capacité à investir pour le futur ; mais c’est aussi agir en leader de la décarbonation de l’industrie, favoriser le progrès par l’innovation technologique et agir pour tous. Avec Advance, Air Liquide ouvre un nouveau chapitre de son histoire en rendant indissociables croissance et avenir durable », déclare Benoît Potier, PDG d’Air Liquide.

    Ensemble de la presse du 23 mars

international
  • international
    La Maison Blanche alerte les entreprises sur le risque de cyberattaques russes
    La Maison Blanche veut relever le niveau d'alerte et de protection des entreprises américaines contre les risques de cyberattaques russes. « Mon administration a émis de nouveaux avertissements selon lesquels, sur la base de renseignements en constante évolution, la Russie pourrait être en train de planifier une cyberattaque contre nous », a prévenu lundi le président des Etats-Unis, Joe Biden, lors d’une réunion de la Business Roundtable, l'association patronale des grands groupes américains. « La Russie s'attache particulièrement à améliorer sa capacité à cibler les infrastructures critiques, notamment les câbles sous-marins et les systèmes de contrôle industriels, aux Etats-Unis et dans les pays alliés et partenaires », indique le Bureau du renseignement national dans son dernier rapport sur les menaces à la sécurité nationale, publié début mars.

    Les Echos du 23 mars
  • international
    Leonardo cède son activité satellite GES pour 450 M$
    Leonardo a annoncé ce mardi la cession de son activité de communication par satellite Global Entreprise Solutions (GES). Un accord définitif en ce sens a été signé par sa filiale américaine, Leonardo DRS, avec le fournisseur de services de télécommunications par satellites SES, basé au Luxembourg. Selon Leonardo, le montant de l'opération s'élève à 450 M$. L'objectif du groupe est de se recentrer sur son coeur de métier. « La cession de l'activité GES est une nouvelle étape dans l'exécution de notre plan industriel » et « confirme notre engagement à atteindre nos objectifs », a commenté le CEO de Leonardo, Alessandro Profumo. La finalisation de l'opération est prévue pour le second semestre 2022 et est soumise aux approbations réglementaires habituelles.

    Les Echos et Capital du 23 mars

Espace
  • Espace
    Kayrros réalise une levée de fonds
    La startup française Kayrros vient de lever 40 M€, auprès notamment de Bpifrance, la Banque européenne d'investissement (EBI), NewSpace Capital et OperaTech Venture, afin de poursuivre son développement. Au total, la société a cumulé 72 M€ depuis sa fondation. Fondée en 2016, la société a développé une solution qui permet de surveiller dans le monde les flux d'énergie, les stocks de ressources naturelles et les activités industrielles, grâce à l'utilisation d'images satellites et de puissants algorithmes. Il s’agit du premier investissement du fonds de Bpifrance « French Tech souveraineté », lancé en 2020 et doté de 150 M€ pour « soutenir des entreprises technologiques françaises développant des technologies d’avenir à caractère souverain », indique Kayrros. « La disponibilité de données climatiques fiables en temps quasi-réel est un avantage stratégique pour les pays, pour leur sécurité énergétique, leur durabilité et leur croissance économique », explique un porte-parole de Bpifrance, cité par L’Usine Nouvelle.

    L’Usine Nouvelle et Les Echos du 23 mars
  • Espace
    Yohann Leroy nommé à la tête de Maïa Space
    Yohann Leroy, jusqu’ici directeur technique d’Eutelsat, a été choisi pour diriger Maïa Space, nouvelle filiale d’ArianeGroup. Il aura pour mission de piloter le développement, d’ici à 2026, du premier lanceur européen Maïa, réutilisable et écoresponsable, et d’opérer « un service de lancement compétitif et réactif », précise ArianeGroup.

    Le Figaro du 23 mars
  • Espace
    La startup Gama développe une voile solaire
    Fondée en 2020, la startup française Gama vient de lever 2 M€ auprès de la Banque publique d'investissement (BPI), de l'Agence spatiale française (CNES) et d'investisseurs internationaux. Ce financement doit lui permettre de lancer son projet de voile solaire, un dispositif permettant aux vaisseaux spatiaux d'être propulsés uniquement par la lumière du soleil, grâce à la propulsion photonique, qui utilise la pression produite par les photons lorsqu'ils rebondissent sur une surface réfléchissante. La lumière du soleil « permet d'atteindre des vitesses jamais égalées grâce à une accélération constante », explique Gama. « On parle de 10 à 20% de la vitesse de la lumière. Cette nouvelle technologie de propulsion permettra d'ouvrir une voie nouvelle à l'exploration du système solaire », indique la startup.

    La Tribune du 23 mars

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    ATB demande l'allongement de la concession de l'aéroport de Toulouse
    Le trafic de l'aéroport de Toulouse-Blagnac a augmenté l'an dernier, à 3,8 millions de passagers, contre 3,1 millions de voyageurs enregistrés en 2020 (9,6 millions en 2019). Le trafic domestique a atteint 50% du niveau de 2019 et a mieux résisté que le trafic international, à 29% par rapport à 2019. La société concessionnaire, ATB, dont le groupe Eiffage est actionnaire à 49,99%, a enregistré des pertes nettes de 11 M€ en 2020 et 4 M€ en 2021, et demande en compensation de la chute du trafic un allongement de la concession qui se termine en 2046.

    Les Echos du 23 mars