Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Satys Aerospace acquiert le groupe SPI
    Satys Aerospace (Toulouse) annonce l’acquisition du groupe SPI (Société de Peinture Industrielle), dont le siège est à Malville (Loire Atlantique), afin de renforcer ses positions sur les marchés de la peinture, de l’étanchéité et du traitement de surface des éléments d’avions. Le groupe SPI, qui compte parmi les partenaires de longue date d’Airbus, Airbus Atlantic, Thales, Daher, Safran et Dassault Aviation, a réalisé un chiffre d’affaires de 40 M€ en 2019, et de 25 M€ en 2021(suite à l’impact de la crise sanitaire). Avec cette acquisition, Satys Aerospace accroît ses dimensions : le groupe devrait réaliser 165 M€ de chiffre d’affaires en 2022, et emploiera plus de 2 200 salariés dans le monde, dont 1 300 en France. Le nombre de sites de Satys Aerospace passe, quant à lui, de 32 à 45, dans 13 pays. « Nos activités sont complémentaires, en savoir-faire et géographiquement », précise Christophe Cador, fondateur et président du groupe Satys, « la réunion de nos savoir-faire et de nos références, en France et à l’international, s’inscrit dans une dynamique de consolidation de la filière. Dans le contexte de reprise économique et de perspective de croissance forte dont bénéficie l’industrie aéronautique, l’intégration de SPI au sein de Satys Aerospace signe l’émergence d'un leader européen de la protection de surface de sous-ensembles et pièces élémentaires d’avion ». « Les synergies entre Satys et SPI sont évidentes », souligne pour sa part Grégory Mayeur, directeur général de Satys Aerospace, « pour nos clients, cela signifie l’optimisation de la performance opérationnelle et une forte capacité d’engagement pour répondre à des projets plus complexes et plus globaux. Cette acquisition permettra également à Satys Aerospace de proposer un accompagnement de ses clients en intégrant encore plus d’innovation et de compétitivité ».

    Air & Cosmos du 2 février
  • Industrie
    Le premier Falcon 6X de série est en cours de finition
    Dassault Aviation annonce que l’appareil qui sera livré au premier client du programme Falcon 6X a quitté Bordeaux Mérignac, le 27 janvier 2022, pour Little Rock (USA), où seront réalisés son aménagement cabine et sa livrée externe. La certification est annoncée pour la fin 2022 et la livraison dans la foulée. Cette nouvelle étape est franchie moins d’un an après le vol du premier Falcon 6X. « L'arrivée du premier Falcon 6X à Little Rock marque une étape très positive dans ce programme », a déclaré Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation. « Nos équipes ont travaillé sans relâche en coulisses pour préparer l'achèvement du 6X et nous bénéficions d'une très bonne dynamique alors que nous nous dirigeons vers la certification », a-t-il ajouté.

    Air & Cosmos et Aerobuzz du 2 février
  • Industrie
    Airbus réorganise sa production d’aérostructures en Allemagne
    Airbus a annoncé mardi un accord pour rassembler dans une seule entité ses activités de fabrication d'aérostructures de fuselages d'avions en Allemagne, à compter du 1er juillet 2022. La future entité sera le pendant de la nouvelle filiale Airbus Atlantic lancée en France en janvier dernier. L'autre partie de l'accord concerne la vente de l’activité de fabrication de pièces détachées, destinées à des parties de fuselages, qu'Airbus opère principalement à travers ses sites allemands de Varel et d'Augsburg. Pour ces deux sites, un repreneur a été trouvé avec Muhr und Bender, une entreprise familiale de Rhénanie du Nord-Westphalie opérant sous la marque « Mubea ».

    ABC Bourse du 2 février
  • Industrie
    L'explosion du e-commerce fait décoller le fret aérien
    Le fret aérien connaît une croissance forte, en dépit des conséquences de la crise sanitaire. Après un léger recul en 2020 (de l'ordre de 9% du nombre de tonnes transportées au kilomètre, selon l'Association internationale du transport aérien, IATA), en grande partie liée à la chute des capacités en soute avec la mise à l'arrêt des vols de passagers, il avait quasiment retrouvé ses niveaux d'avant crise dès la fin de l'année. Depuis, la dynamique se confirme : en 2021, le volume du fret aérien a été supérieur de 7% à celui transporté en 2019. Pour 2022, les prévisions de croissance sont de l'ordre de 5%, selon les chiffres de La Tribune. Le e-commerce est déterminant dans cet essor : il représentait 18% du transport cargo aérien en 2021, et devrait atteindre 22% en 2022. Airbus et Boeing ont lancé de nouveaux programmes d'avions cargo gros porteurs ces derniers mois : l'A350F et le B777-8F, qui doivent arriver sur le marché, respectivement, en 2025 et 2027.

    La Tribune du 2 février

Innovation
  • Innovation
    L’Institut Polytechnique de Paris, le CNRS et Thales créent un laboratoire commun, consacré aux lasers intenses
    L’Institut Polytechnique de Paris, le CNRS et Thales signent un partenariat pour la création d’un laboratoire commun, HERACLES3 (Hautes Energies pour la Recherche en ACcélération Laser d’Electrons et Sources Secondaires), à Saclay, pour la recherche et le développement des lasers intenses. S’appuyant sur un riche historique de collaborations, il permettra d’améliorer les technologies des lasers intenses et leurs applications industrielles, médicales et scientifiques. « Ces technologies laser et leurs applications, développées par les laboratoires d’IP Paris et du CNRS, correspondent aussi à la stratégie de Thales en matière de laser. Leader mondial dans le domaine des lasers scientifiques, Thales concentre ses activités lasers sur trois secteurs : le spatial, le scientifique et l’industriel. Dans l’univers du spatial, Thales a notamment fourni les deux premiers lasers opérant sur la planète Mars (ChemCam à bord du rover Curiosity, et SuperCam à bord de Perseverance). L’expertise de Thales dans les lasers s’appuie aussi sur un parc comptant des dizaines de lasers dans les laboratoires les plus prestigieux au monde », précise Thales.

    Zone-Bourse.com du 2 février

Formation
  • Formation
    L'ENAC rejoint le Groupe ISAE
    Le Groupe ISAE (Institut supérieur de l'aéronautique et de l'espace) accueille l'ENAC (Ecole nationale de l'aviation civile) comme nouvelle école associée. « Ils ne s'agit pas d'une démarche de fusion organique, mais d'une agrégation au sein d'un groupe d'écoles en vue de nombreuses synergies », soulignent Olivier Lesbre, président du groupe ISAE et directeur général de l’ISAE-Supaero, et Olivier Chansou, directeur général de l’ENAC. L'ENAC, qui accueille chaque année entre ses murs 1 800 étudiants, fait désormais partie d'un ensemble de 6 500 élèves, dont près de 4 000 élèves ingénieurs, indique La Tribune, qui rappelle que le Groupe ISAE rassemble l'ISAE-Supaero (Toulouse), l'ISAE-Ensma (Poitiers), l'ISAE-Supméca (Saint-Ouen), l'Estaca (Saint-Quentin-en-Yvelines et Laval), l'École de l'Air et de l'Espace (Salon-de-Provence) et depuis 2020 trois écoles aquitaines (l'Estia, l'Eigsi et Elisa Aerospace). « Nous constatons une transformation de l'enseignement supérieur. Les grandes unités se regroupent, nous sommes tous soumis à des obligations en termes de classement, de visibilité et de rayonnement. Il est de l'intérêt de l'ENAC de rejoindre un réseau qui va la rendre plus visible », observe Olivier Chansou.

    La Tribune et L’Usine Nouvelle du 2 février

Espace
  • Espace
    Sodern : le viseur d’étoiles Auriga séduit le marché des petits satellites
    Le viseur d’étoiles (caméra de haute précision permettant de s'orienter dans l'espace) Auriga, développé en 2016 par Sodern, filiale d’ArianeGroup, « est l'un des nombreux exemples illustrant la vitalité du secteur spatial en France », observe La Tribune. Spécialement conçu dans un premier temps pour la première constellation lancée par OneWeb - Airbus, le maître d’oeuvre, avait commandé 1 800 Auriga, qui ont été livrés en deux ans - Auriga plaît au marché. L'intérêt vient aussi bien des startups que des acteurs traditionnels. Sodern, qui équipe plus du tiers de la flotte mondiale de satellites, en a vendu 150 en 2021 et déjà plus de 270, à 20 clients, depuis le début de 2022, rapporte La Tribune. Fabriqué en une heure au lieu d'un mois pour un viseur d'étoiles classique, Auriga est dix fois moins cher et dix fois moins lourd et moins encombrant que les produits traditionnels.

    La Tribune du 2 février
  • Espace
    Lancement réussi du 2ème satellite de la constellation COSMO-SkyMed Seconde Génération
    Le 2ème satellite de la constellation COSMO-SkyMed (COnstellation of Satellites for the Mediterranean basin Observation) Seconde Génération (CSG), fabriqué par Thales Alenia Space et opéré en orbite par Telespazio, a été lancé avec succès, le 1er février, depuis Cap Canaveral, en Floride, à bord d’un lanceur Falcon 9 de SpaceX. La nouvelle génération de la constellation COSMO-SkyMed est financée par l’Agence spatiale italienne (ASI), avec des fonds alloués par les ministères italiens de la Défense et de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Elle assurera la continuité des services d’observation radar SAR (à synthèse d’ouverture) actuellement fournis par les quatre satellites COSMO-SkyMed Première Génération (CSK) placés en orbite entre 2007 et 2010, et toujours en service, précise Thales Alenia Space.

    Boursorama du 2 février

Emploi
  • Emploi
    « Nous allons recruter 12 000 personnes par an dans le monde sur les quatre prochaines années », indique Stéphane Dubois, Directeur Groupe des RH de Safran
    Stéphane Dubois, Directeur Groupe des ressources humaines de Safran, accorde une interview à L’Usine Nouvelle. Il précise les besoins en recrutement du groupe dans les prochaines années : « Nous allons recruter 12 000 personnes par an dans le monde sur les quatre prochaines années, soit au total 50 000 personnes ». Les compétences recherchées concernent notamment la décarbonation des avions : « On parle là d’emplois de haut niveau, voire de R&D, touchant aux carburants alternatifs (SAF) et à l’hydrogène, et à la digitalisation des aéronefs avec des métiers liés aux architectures système, à la navigabilité, à l’électronique, aux systèmes électriques, à la conception en bureau d’études… Ces métiers seront en hausse de 7,4% dans les cinq prochaines années. Ils ont été soutenus par le fonds CORAC et vont continuer à l’être », indique Stéphane Dubois. En ce qui concerne la production, « Nous avons besoin de compétences liées à l'usine 4.0 et au digital appliqué aux process. Il s’agit de profils à l’aise avec la continuité numérique, la mécatronique, la cobotique, l’IoT, la programmation, le data management, la data analyse… On parle pour ces métiers d’une augmentation des effectifs de 7% sur cinq ans en France ».

    L’Usine Nouvelle du 2 février
  • Emploi
    La filière aérospatiale recrutera plus de 2 000 personnes en 2022 en Auvergne-Rhône-Alpes
    Les besoins en recrutement des entreprises de la filière aéronautique et spatiale d’Auvergne-Rhône-Alpes sont évalués à 2 000 personnes en 2022, selon une enquête menée par Aerospace Cluster Auvergne-Rhône-Alpes, qui confirme la tendance nationale de forte reprise pour l’industrie aéronautique et spatiale. Plus de 90% des entreprises interrogées expriment des besoins en recrutement. Pour accompagner les entreprises dans la réponse ces besoins, Aerospace Cluster Auvergne-Rhône-Alpes prévoit de nombreuses initiatives tout au long de l’année, de concert avec l’Académie Aéronautique et Spatiale Auvergne-Rhône-Alpes, en lien avec la Région et le GIFAS. Les actions vont porter sur le renforcement de l’attractivité des métiers, l’aide aux entreprises à mieux recruter, l’aide aux salariés à se former et l’amélioration de l’offre de formations.

    Aerobuzz du 2 février

international
  • international
    Ethiopian Airlines reprend ses vols avec le B737 MAX
    Ethiopian Airlines a repris les vols avec le B737 MAX, le mardi 1er février. Dans un communiqué à l’AFP, le transporteur a déclaré que cette décision intervenait après une « recertification profonde » par les régulateurs des Etats-Unis, de l’Union européenne, de la Chine et de l’Ethiopie, notamment. « Conformément à notre engagement initial de devenir l'une des dernières compagnies aériennes à remettre le B737 MAX en service, nous avons pris suffisamment de temps pour surveiller les travaux de modification de la conception et le processus rigoureux de recertification de plus de 20 mois », souligne la compagnie.

    Le Monde et Capital du 2 février

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Play, une low-cost islandaise née au coeur de la crise sanitaire
    Le directeur général et cofondateur de la low-cost islandaise Play, Birgir Jónsson, accorde un entretien aux Echos. Il détaille la feuille de route de la compagnie, qui a effectué son premier vol le 24 juin dernier, entre Reykjavik et Londres-Stansted. Play a désormais passé le cap des 100 000 passagers, avec 22 destinations en Europe, dont Paris-Charles de Gaulle, et deux aux Etats-Unis (Boston et Washington DC). « Pour atteindre une taille critique, nous avons besoin du trafic transatlantique, mais l'essentiel de la recette provient du marché point-à-point avec l'Europe et les Etats-Unis », précise Birgir Jónsson, « c’est pourquoi nous ne deviendrons jamais une low-cost long-courrier ». La flotte est entièrement composée d'A320 et A321 de 192 sièges. « Nous aurons six appareils au printemps, puis nous passerons à dix au printemps 2023, douze en 2024 et quinze en 2025 », détaille Birgir Jónsson.

    Les Echos du 2 février