Synthèse de presse

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    En décembre, le trafic aérien en France retrouve son niveau de 2019 pour la 1ère fois
    En décembre 2023, le trafic aérien français (décollage ou atterrissage en France) est revenu à son niveau de décembre 2019, avant la pandémie, a dévoilé la Direction générale de l'aviation civile (DGAC). Sur l'ensemble de l’année 2023, le secteur est encore en deçà de ses performances de 2019 : avec 169,6 millions de passagers, il a retrouvé 94,5% de ses clients d'avant la crise. C'est le trafic entre la France et l'international qui a poussé cette reprise, retrouvant, en 2023, 97% des niveaux de 2019. Les liaisons vers l'Afrique ont dépassé celles d'avant la crise (113,1%). Celles vers les autres pays de l'Union européenne (98,9%) et vers les Amériques (97%) sont proches des niveaux de 2019. En revanche, le trafic domestique (hors vols vers l'outre-mer, qui sont remontés à 99,7% du niveau d'avant-crise) souffre encore, avec en 2023 seulement 79,4% des passagers de 2019.

    Ensemble de la presse du 23 janvier
  • Aviation Commerciale
    SKY Express prend 2 nouveaux ATR 72-600 via Abelo
    La compagnie aérienne grecque SKY Express a conclu 2 contrats de location auprès de l'irlandais Abelo, portant sur la livraison de 2 ATR 72-600. Les appareils sont issus d'une commande que le loueur irlandais a passé auprès d'ATR pour 30 appareils. Abelo avait lancé une commande de 10 ATR 72-600 et 10 ATR 42-600S (« STOL : Short Take Off and Landing ») qui a été confirmée avec un rajout pour 10 ATR 72-600 supplémentaires. Abelo est d'ailleurs le client de lancement de la version STOL de l'ATR 42. Le 1er appareil ATR 72-600 a déjà été livré à SKY Express le 15 janvier 2024, et le 2ème devrait arriver en flotte en mars prochain. La flotte de SKY Express comprend désormais 14 appareils ATR, dont 10 sont des modèles ATR72-600 neufs.

    Air & Cosmos du 22 janvier
  • Aviation Commerciale
    Icelandair signe des contrats pour 2 A321LR supplémentaires
    Icelandair et CDB Aviation ont signé des contrats de location à long terme pour 2 A321LR dont la livraison est prévue au second semestre 2025. Icelandair a signé un contrat avec Airbus pour un maximum de 25 A321XLR en juillet 2023 et a obtenu des contrats de location à long terme pour 5 nouveaux A321LR. Les Airbus A321LR et XLR remplaceront à l'avenir la flotte de B757 d'Icelandair. Les livraisons de l'A321LR commenceront plus tard cette année et celles du XLR en 2029.

    Zonebourse du 23 janvier

Innovation
  • Innovation
    L'ISAE-SUPAERO et Liebherr-Aerospace Toulouse s’associent pour développer de futurs aéronefs à faible émission
    L’ISAE-SUPAERO et Liebherr-Aerospace Toulouse ont renforcé leur collaboration le 1er janvier 2024 dans le cadre d’une chaire industrielle. Co-financée par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR), elle vise à développer et améliorer les méthodes et les outils de conception aérodynamique des roues de turbomachines en vue de l’aviation décarbonée. Intitulée CASTOR, cette chaire pour l’aérodynamique des turbomachines radiales doit durer 4 ans. Elle donnera lieu à 3 thèses dont, 2 post-doctorats et à la création d’un poste d’ingénieur de recherche. Le montant global de 1,25 M€, provenant pour moitié de Liebherr-Aerospace Toulouse et pour moitié de l’ANR, permettra également de financer des équipements et des travaux en sous-traitance.

    Aerocontact du 23 janvier
  • Innovation
    Airbus franchit un nouveau cap sur la pile à hydrogène
    Airbus vient de réussir la mise en fonction de l’Iron Pad, son 1er système de propulsion à pile à hydrogène destiné à ses futurs avions bas carbone, les ZEROe. L’ensemble, qui réunit dans une unique nacelle la pile à combustible, les moteurs électriques pour entraîner les hélices, le système de refroidissement et les modules de contrôle, développe bien la puissance nécessaire. Les 1ères simulations de pile à hydrogène donnaient une puissance nécessaire de 1,2 mégawatt pour être adapté à l’A380, choisi pour mener les essais en vol, ce qui semblait complexe à obtenir en maintenant un poids raisonnable. Les tests doivent se poursuivre au fil de l’année en 2024 avec pour objectif l’installation de l’Iron Pad sur la plateforme d'essais en vol multimodal ZEROe pour une série de tests au sol et enfin un 1er vol prévu pour 2026. La date de 2035 visée pour le vol des 1ers avions à hydrogène est toujours en ligne de mire par le constructeur.

    H2 mobile du 23 janvier

Espace
  • Espace
    Les industriels français se placent pour remporter les compétitions de l’ESA sur les cargos spatiaux et les mini lanceurs
    2 compétitions ont été ouvertes par l’ESA aux industriels européens pour doter l’Europe d’un cargo spatial, et d’un mini lanceur. Les industriels retenus devront effectuer, en 2028, un vol de démonstration vers la Station spatiale internationale (ISS) auquel le cargo devra s’amarrer, puis revenir sur Terre. Les candidats doivent déposer leur dossier, au plus tard, fin février 2024. « Nous sélectionnerons jusqu’à 3 projets, qui seront chacun dotés de 25 M€, pour financer les 1ers développements », explique Josef Aschbacher, directeur général de l’ESA. La 2ème phase du projet prévoit un financement entre 150 et 170 M€. ArianeGroup présente son cargo Susie face à 2 startups : l’allemande Rocket Factory Augsburg (RFA), avec le cargo Argo, et la franco-allemande The Exploration Company, avec le projet Nyx. La 2ème compétition portant sur les mini lanceurs prévoit, suivant les mêmes principes, des financements à hauteur de 150 M€ chacun. Et la France compte remporter cette compétition. Avec plus de 1 700 entreprises, elle représente au total 50% du spatial européen en termes de capacité industrielle, de budget et de programmes, et soutient son secteur spatial à hauteur de 1,5 Md€, via le plan France 2030. Les lauréats de l’appel à projets, piloté par le Centre national d’études spatiales (CNES), pour développer un mini lanceur, se partageront 400 M€. 6 industriels ont remis leur projet au CNES : MaiaSpace, filiale autonome d’ArianeGroup, avec le projet Maia, ainsi que des startups : Latitude avec le mini-lanceur Zéphyr, HyPrSpace avec OB1, Dark Space avec un système de lancement associant une petite fusée et un avion de ligne modifié, Opus Space avec Sterne et Sirius avec le micro-lanceur éponyme.

    Le Figaro du 23 janvier
  • Espace
    Décollage des levées de fonds pour le spatial européen
    Le Fonds européen d'investissement (FEI), filiale de la Banque européenne d'investissement, va annoncer cette semaine lors de la 12ème Conférence européenne sur l'Espace qui se déroule les 23 et 24 janvier à Bruxelles, le financement de 2 fonds de capital-risque européen, le fonds Alpine à Munich et le fonds Expansion à Paris. Il s'agit de muscler les capacités de levées de fonds du secteur spatial au moment où nombre d'entreprises sortent de la phase d'expérimentation. Le fonds Expansion, lancé par Charles Beigbeder, va pouvoir disposer de 100 M€, dont 60 M€ en provenance du FEI. « L'Europe a un vivier d'entreprises enthousiasmant mais souffre toujours d'un déficit de financement. En 2022, 6 Md$ étaient investis dans le secteur spatial américain contre 1 Md$ en Europe », soutient Charles Beigbeder, qui explique avoir déjà investi en amorçage dans 14 sociétés européennes. Parmi elles, Share My Space, société consacrée à l'observation de l'Espace, vient de lever 10 M€, ce qui porte le total des investissements dans l'entreprise à 22 M€. La société va changer de nom pour Aldoria, multiplier par 2 son réseau de capteurs optiques afin de surveiller l'Espace, modéliser les trajectoires et empêcher les collisions. De son côté, la startup française Latitude, vient de finaliser une nouvelle levée de fonds de 27 M€ auprès de ses investisseurs historiques ainsi que du fonds d'investissement Blast. Cela porte à 50 M€ le total des fonds levés depuis sa création en 2019. La startup mise sur le 1er lancement de son micro-lanceur spatial Zéphyr en 2025, une petite fusée de 19 m de haut.

    Les Echos du 23 janvier

Industrie
  • Industrie
    L'activité d’Airbus Atlantic à Méaulte dans la Somme portée par les commandes records du groupe
    A Méaulte, dans la Somme, la filiale Airbus Atlantic compte augmenter les cadences de production en 2024, portée par les bons résultats du constructeur. En 2023, Airbus a enregistré 2 094 commandes nettes, son record. Thierry Masse, le directeur d'Airbus Atlantic à Méaulte se réjouit : « On a fait de très bons chiffres, mieux que les objectifs fixés. Toutes les équipes sont mobilisées. En 2024, on va augmenter la cadence ». Cela va se traduire par des investissements pour de nouvelles lignes de production, modifiée de façon à augmenter la cadence, de nouvelles automatisations et de nouveaux bâtiments. « Par exemple, on rallonge un bâtiment de production de l’A320 », développe le directeur. « Nous fabriquions 55 A320 par mois. Nous avons comme objectif d'aller chercher les 75 par mois en 2026. Le précédent record était de 63, il avait été atteint juste avant le Covid. On se projette donc sur un niveau record. C'est pareil sur l'A350 et sur l'A330 », détaille-t-il. Pour faire face à la hausse de travail, l'entreprise va embaucher du personnel dans la continuité de 2023. Actuellement, 2 000 personnes travaillent sur le site : 1 600 sont salariés et un peu moins de 400 viennent de l'intérim ou de prestataires.

    France 3 Régions du 23 janvier

Emploi
  • Emploi
    Le secteur aéronautique recrute à l’occasion de la 3ème édition de l'AéroDay
    La 3ème édition de l’AéroDay, un job-dating dédié à la filière aéronautique, spatiale et de Défense doit se tenir le 25 janvier. Durant cet évènement, 4 330 postes seront à pourvoir dans toute la France, couverts par tous types de contrats (CDD, CDI, missions d'intérim de longue durée) et pour tous types de métiers. L'ensemble de la filière aéronautique va réaliser 25 000 recrutements en 2024, qui s'adressent aussi bien aux débutants qu'aux candidats plus expérimentés, d'autant que des formations qualifiantes peuvent être proposées pour mettre à jour les compétences. Lors de l'AéroDay, les personnes à la recherche d'un emploi dans le secteur pourront améliorer leur CV et se préparer à passer des entretiens d'embauche. En fonction des sites, ils pourront même visiter des ateliers de production ou prendre les commandes d'un aéronef en réalité virtuelle. Sur les 4 330 postes à pourvoir, 2 200 se trouvent en région Occitanie et 1 100 dans les Pays de la Loire.

    Le Journal de l’Aviation du 23 janvier

Sécurité
  • Sécurité
    Les B737-900ER devront également être inspectés pour le même problème que les B737 MAX-9
    A la suite de l'incident grave survenu à un B737 MAX-9 d'Alaska Airlines, la FAA a recommandé à tous les opérateurs de B737-900ER équipés de « bouchons de portes » de mener des inspections visuelles sur leurs appareils pour prévenir tout problème. Cette SAFO (Safety Alert for Operators) émise le 21 janvier porte sur l’inspection des boulons, écrous et goupilles qui solidarisent le bouchon au fuselage pour les appareils dont la configuration justifie l’emploi de ces pièces particulières. La FAA précise que ces « door plug » des B737-900ER ont un design similaire à celui qui s’est détaché du MAX-9 d’Alaska Airlines. 505 B737-900ER ont été livrés, construits entre 2007 et 2019, mais tous ne sont pas équipés du système incriminé. 171 MAX-9 équipés de « door plug » demeurent interdits d’exploitation et les quelques mouvements de ces avions, indispensables pour les acheminer aux centres de maintenance, sont limités à l’altitude de 10 000 pieds pour éviter que d’autres incidents surviennent. Dans un de ses derniers messages, la FAA a insisté que le fait que la sécurité du public primait sur l’urgence de remettre ces avions en ligne.

    Ensemble de la presse du 23 janvier

Ukraine
  • Ukraine
    La France envoie de nouveaux missiles en Ukraine
    Emmanuel Macron a annoncé la fourniture de nouveaux armements aéroportés à Kiev : les bombes guidées AASM de Safran et missiles de croisière SCALP-EG de MBDA. Un 1er lot de quelques dizaines de missiles avait été fourni par la France au cours de l’été 2023. Le nombre précis d’engins n’avait cependant pas été communiqué. Emmanuel Macron a cette fois été plus précis en évoquant le chiffre d’une quarantaine de SCALP-EG. La France s’est engagée par ailleurs à fournir une cinquantaine de munitions AASM par mois. Le calibre des munitions concernées n’a, quant à lui, pas été précisé. L’AASM est constitué d’un kit de guidage et de propulsion installé sur un corps de bombe standard de l’OTAN. Le kit de guidage placé à l’avant de la bombe offre dans tous les cas de figure un guidage inertiel hybridé GPS. A cela peut s’ajouter un guidage terminal infrarouge par reconnaissance d’image ou bien un guidage laser permettant un tir sur des cibles en mouvement. Pour une AASM de 250kg, la portée maximale obtenue par un tir en altitude et à grande vitesse, est de 70 km selon Safran. L’emport de la bombe française peut être envisagé sur les F-16 qui commencent à être livrés à l’Ukraine. L’intégration de l’AASM sur le F-16 avait déjà été obtenue lors du développement de la munition pour les marchés export. L’intégration de la munition a également été faite sur des Mirage F1 marocains modernisées.

    Aerobuzz du 23 janvier

Adhérent à la une
  • Adhérent à la une
    Xizi Aviation et Europe Technologies intensifient leur partenariat
    A la suite du dernier Salon du Bourget, Xizi Aviation et Europe Technologies ont convenu de renforcer leur partenariat avec pour objectif de proposer une offre de services intégrée et de renforcer leur présence locale. Europe Technologies a notamment créé une filiale à Hangzhou en 2019, la ville même qui abrite le siège de Xizi Aviation. L’origine de leur collaboration remonte au Salon du Bourget 2015, à l'initiative d'Airbus, dans le but d'offrir un soutien en ingénierie à Xizi Aviation, pionnier parmi les entreprises privées chinoises fournissant des pièces aéronautiques. Depuis, Xizi Aviation, qui a établi un partenariat stratégique avec Spirit AeroSystems, a été reconnu par le monde des fournisseurs aéronautiques. Simultanément, Europe Technologies a continué à renforcer son offre pour devenir leader dans la conception de lignes automatisées et robotisées, ainsi que d'outillages spécifiques. Son expertise est complétée par des services d'ingénierie, des procédés de soudage, de découpe et de traitement de surface par impact.