Synthèse de presse

Espace
  • Espace
    SES et Intelsat s’entendent pour fusionner et créer un géant de la connectivité spatiale multi-orbites
    L’opérateur de satellites de télécoms par satellites luxembourgeois SES et son concurrent américain Intelsat ont trouvé un accord, après avoir relancé des négociations ces dernières semaines. SES va donc racheter 100% d’Intelsat pour 2,8 Md€ afin de donner naissance à un géant de la connectivité spatiale multi-orbites. L’objectif est d’offrir une alternative aux offres de Starlink, la constellation de l’américain SpaceX, du français Eutelsat, enrichi, depuis septembre dernier, du britannique OneWeb, et aussi de Kuiper, la constellation d’Amazon. SES espère finaliser l’acquisition au cours du 2ème semestre 2025. Le nouvel ensemble aura son siège au Luxembourg, tout en conservant des implantations dans la région de Washington. Il représentera un chiffre d’affaires combiné de 3,8 Md€ et sera à la tête d’un carnet de commandes de quelque 9 Md€. SES entame avec ce rachat un repositionnement de son activité, en tournant son modèle économique vers les services de connectivité depuis l’Espace. Ce tournant avait commencé dès 2016 avec le rachat de la constellation O3B. Grâce à Intelsat, SES pourra jouer sur la complémentarité des services distribués depuis différentes orbites, l’opérateur américain étant le 1er opérateur mondial de satellites en orbite GEO, avec une flotte de 58 engins.

    Ensemble de la presse du 2 mai
  • Espace
    Unseenlabs dévoile une nouvelle constellation déployée à partir de 2026
    Après une levée de fonds record de 85 M€ il y a 2 mois, Unseenlabs a annoncé mardi 30 avril le lancement d’une nouvelle constellation de satellites dédiée à la surveillance terrestre, spatiale et maritime. Cette nouvelle constellation, dont le déploiement débutera en 2026, est toujours basée sur la technologie RF (radiofréquence) ; elle permettra encore de repérer les navires, mais elle sera également capable de localiser les engins terrestres (blindés, systèmes d’artillerie), infrastructures critiques (centres de commandement) et engins spatiaux, notamment les satellites. La startup bretonne, déjà l’un des leaders mondiaux de la surveillance maritime depuis l’Espace, grâce à ses 13 satellites en orbite, cible désormais le segment prometteur de la surveillance spatiale (SSA : Space Situational Awareness), où figurent déjà des acteurs français comme Aldoria, Look Up Space, ArianeGroup, ou Safran Data Systems. En attendant ses nouveaux satellites, Unseenlabs poursuit le déploiement de sa constellation actuelle. Celle-ci compte déjà 13 satellites, auxquels s’ajouteront 4 nouveaux lancés cette année.

    Ensemble de la presse du 30 avril

Défense
  • Défense
    Emmanuel Chiva détaille les actions de la DGA pour accompagner l’économie de guerre
    Emmanuel Chiva, délégué général pour l'armement fait le point dans une interview au Figaro sur l’économie de guerre. « L'effort est nécessaire partout. Mais ce n'est pas seulement une question industrielle », rappelle-t-il, expliquant que de rentrer en économie de guerre, qu’il différencie de l’effort de guerre, nécessite du temps. « Nous avons créé une nouvelle entité, la direction de l'industrie de défense pour renforcer notre structure et amplifier le mouvement, notamment au sein de la profondeur de la supply chain industrielle ». La DGA a identifié 200 goulets d’étranglements dans la chaîne d’approvisionnements. « Aujourd'hui il en reste environ une cinquantaine à résoudre », assure Emmanuel Chiva. « Nous étudions 20 dossiers de relocalisation pour 200 M€ et près de 250 emplois. 9 projets ont déjà été validés. Nous travaillons avec France 2030 et aussi l'Union européenne », poursuit-t-il. Ces transformations impulsées par l'État seront pérennes, car nécessaires pour constituer une véritable base industrielle, technologique, de Défense européenne. Le délégué général pour l’armement estime finalement que « l'argent européen devrait être utilisé pour financer l'industrie européenne » et rappelle que la loi de programmation militaire (LPM) a mis sur la table 100 Md€ pour les programmes à effet majeur entre 2024 et 2030. « Ce plan doit concerner l’ensemble des industriels de Défense, pas uniquement les grands groupes », précise-t-il.

    Le Figaro du 2 mai
  • Défense
    La France et l'Italie renforcent leur coopération dans l'industrie de Défense
    L'Italie et la France ont signé lundi 29 avril une lettre d'intention visant à jeter les bases d'un pôle industriel commun pour renforcer leurs capacités de Défense. L'annonce a été faite à l'issue d'une réunion en Corse entre Sébastien Lecornu, ministre des Armées, et son homologue italien Guido Crosetto. « Il est essentiel de rassembler toutes les meilleures technologies européennes et de créer des centres de plus en plus solides, car nous aurons besoin d'investissements importants pour suivre l'évolution technologique », a notamment déclaré Guido Crosetto. Le programme vise à renforcer la coopération industrielle et les capacités de Défense de l'Europe grâce au développement conjoint de nouvelles plates-formes terrestres. Sébastien Lecornu a par ailleurs souhaité que l'Italie puisse participer au programme de char du futur, mis en œuvre avec l’Allemagne.

    L’Usine Nouvelle du 1er mai
  • Défense
    Sierra Nevada Corp sélectionnée pour concevoir les futurs « avions de l’apocalypse »
    La succession des Boeing E-4B de l'US Air Force vient d’être annoncée. Leur mission est de permettre au Président des Etats-Unis d'Amérique de continuer sa mission de chef des armées depuis ces postes de commandement aéroportés en cas de crise majeure, notamment de guerre nucléaire. Les 4 E-4B opérationnels actuellement sont des dérivés de Boeing 747-200 entrés en service au milieu des années 70. Ces appareils disposent de moyens de communication supérieurs aux 747 de transport VC-25. Ils sont régulièrement sollicités en cas de catastrophes naturelles et servent aussi aux déplacements des secrétaires à la Défense ou en soutien d'Air Force One lors de certains voyages présidentiels. Pour concevoir le nouveau programme baptisé « Survivable Airborne Operations Center » (SAOC), la firme Sierra Nevada Corp s’est vu allouer un budget de 13 Md$. 8 à 10 avions, vraisemblablement des Boeing 747 d’occasion, devraient être acquis pour être modifiés afin de disposer de moyens de ravitaillement en vol, d’installations permettant aux personnes se trouvant à bord de rester en vol plusieurs jours et de systèmes de protection et de communication durcis contre les menaces électroniques ou nucléaires. Le contrat prévoit une entrée en service des appareils en juillet 2036.

    Aerobuzz du 2 mai

Industrie
  • Industrie
    Airbus lance le programme Pléiades Neo Next
    Airbus Defence and Space a annoncé le développement du programme Pléiades Neo Next, une initiative destinée à élargir sa constellation d’observation de la Terre à très haute résolution. Ce programme vise à incorporer de nouveaux satellites avec des capacités améliorées, notamment une résolution native accrue, et repose sur le succès de la constellation existante Pléiades Neo. Financé, fabriqué et opéré par Airbus Defence and Space, le programme Pléiades Neo Next développera une capacité d’imagerie complète disponible pour divers secteurs. Il permettra également d’améliorer le segment sol, le DRS et la plateforme OneAtlas, augmentant ainsi la capacité des demandes d’imagerie tout en optimisant le temps entre la demande, la capture et la réception.

    Media 24 du 2 mai

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Charles Aguettant devient président de l’EBAA France
    A l’occasion de son Assemblée générale annuelle qui s’est tenue à Bordeaux au sein de Dassault Aviation, l’EBAA France (European Business Aviation Association) a élu un nouveau bureau, avec 3 vice-présidents, pour un mandat de 3 ans et a dressé son plan d’actions. Charles Aguettant, président de Griffon Aéro, en devient le nouveau président. L’association française se donne pour objectif de restaurer la compétitivité des compagnies françaises en Europe, d’accompagner la décarbonation de l’aviation d’affaires, de lutter contre les vols illégaux, et de militer pour le rétablissement des points de passages frontaliers.

    Aerobuzz du 30 avril
  • Aviation Commerciale
    Air France-KLM a accru ses pertes au 1er trimestre 2024
    Après avoir réalisé ses meilleurs résultats financiers en 2023, Air France-KLM a présenté des résultats en recul, avec une perte d'exploitation de 522 M€ lors des 3 premiers mois de l'année, contre 344 M€ en 2023 sur la même période. Malgré cette perte représentant plus de la moitié du bénéfice annuel record de 2023 (934 M€), la société a maintenu ses objectifs financiers annuels. Entre janvier et mars, la compagnie s'est même félicitée d'avoir transporté 6,2% de passagers de plus qu'à la même époque de 2023, soit 20,8 millions, et vu ses recettes par voyageur progresser, pour un chiffre d'affaires total en hausse de 5,1% à 6,7 Md€. En revanche, comme au 4ème trimestre 2023, qui s'était soldé par une perte nette, Air France-KLM n'a pas réussi à tirer profit de la hausse de la fréquentation. Alors que les coûts unitaires du groupe ont encore augmenté de 4% au 1er trimestre, Air France-KLM vise toujours une croissance de ces coûts de seulement 1 à 2% sur l'exercice 2024. Cela passera en particulier par un gel des embauches de personnel administratif et non opérationnel et l'arrivée d'appareils neufs, plus économiques, dans la flotte. Le groupe a également confirmé une hausse de 5% de sa capacité en sièges entre 2023 et 2024.

    Les Echos du 2 mai
  • Aviation Commerciale
    Le projet d’allongement du couvre-feu à l’aéroport d’Orly pas retenu par l’Etat
    L’Etat renonce au projet d’allongement du couvre-feu à l’aéroport d’Orly pour réduire les nuisances sonores. Un projet d’arrêté ministériel a été rendu public lundi 29 avril par le ministère des Transports et une consultation a été immédiatement ouverte sur le site du ministère de la Transition écologique. Riverains, élus, usagers de l’aéroport ont jusqu’au 29 juillet pour s’exprimer sur les futures restrictions d’exploitation de l’aéroport Paris-Orly. Elles doivent permettre de réduire le bruit lié au trafic aérien de la plateforme afin de se conformer à la loi, puisque le Plan de prévention du bruit dans l’environnement d’Orly impose une réduction de 6 dB le soir. Après la consultation publique, le texte sera étudié et validé au niveau européen. Son application est prévue à partir du 26 octobre 2025. Le scénario choisi maintient les horaires du couvre-feu, interdit les avions les plus bruyants dès 22 h et mise sur l’évolution des flottes. Seuls 6 vols par an seraient supprimés le soir et reportés en journée. La mesure coûterait 5 M€ par an aux compagnies.

    Le Parisien du 2 mai

international
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    China Southern Airlines commande à son tour 100 C919 à COMAC
    Après China Eastern en septembre 2023, puis Air China le 26 avril dernier, c'est au tour de China Southern Airlines de passer une commande de 100 C919 auprès de COMAC. Les modalités de l'accord sont les mêmes que pour ses consœurs : les appareils seront livrés entre 2024 et 2031 et permettront de répondre aux besoins de croissance de la flotte à moyen et long terme. Le 1er C919 a été livré à China Eastern Airlines en décembre 2022. La compagnie en est pour le moment l'opérateur unique et compte 5 appareils dans sa flotte, dont 2 ont été livrés en 2023 et 2 en 2024. China Southern s'était engagée à acheter des C919 dès le lancement officiel du programme en 2010.

    Le Journal de l’Aviation du 2 mai