Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Liebherr Aerospace se renforce avec une acquisition et une nouvelle usine
    Liebherr-Aerospace Toulouse a finalisé en moins de 3 mois, une 2ème acquisition, celle de Galvanoplastie Industrielle Toulousaine (GIT), installée à Cugnaux, près de Toulouse, spécialisée dans le traitement de surface et l’application de peinture liquide sur différents supports pour l’industrie aéronautique. L’entreprise de 80 salariés, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 8 M€ en 2023, s’appelle désormais Liebherr-Aerospace Coatings. En décembre 2023, Liebherr-Aerospace s’était doté de nouvelles capacités en rachetant les activités de Sibi, située à Montauban, dans le Tarn-et-Garonne. Cette tôlerie, qui emploie 120 personnes, fabrique des pièces chaudronnées et soudées pour les avions. La filiale a été rebaptisée Liebherr-Aerospace Montauban. Ces 2 acquisitions viennent renforcer les capacités industrielles de l’équipementier dans un contexte d’augmentation des cadences de production. Avec un chiffre d’affaires de 690 M€ réalisés en 2023, le groupe table sur une croissance de 15% en 2024 et de 10% en 2025. Liebherr-Aerospace Toulouse se concentre maintenant sur la construction d’un bâtiment de 12 000 m² sur son site de Campsas, dans le Tarn-et-Garonne. Cette nouvelle usine, dont l’investissement s’élève à 40 M€, sera mise en service à l’été 2025. L’objectif est de transférer sur un unique lieu la production des échangeurs de chaleur et de libérer de la place sur le site de Toulouse. Celui-ci sera alors dédié aux activités d’assemblage et de réparation.

    Touléco du 6 mai

Emploi
  • Emploi
    1 300 emplois à pourvoir au Salon aéronautique spatial et défense à Mérignac
    La 2ème édition du Salon aéronautique spatial et défense (ASD) dédié à l’emploi se tiendra le jeudi 16 mai à Mérignac, en Gironde. Au total, 1 300 postes sont à pourvoir lors de l’évènement. La filière aéronautique, spatiale et défense regroupe 300 établissements, dont 110 sous-traitants et grands donneurs d’ordres, ainsi que 12 700 emplois sur le secteur de l’OIM Bordeaux Aéroparc (Opération d’Intérêt Métropolitain). Lors du salon, 47 entreprises et 10 organismes de formation s’adresseront aux personnes en recherche d’emploi, en reconversion et aux jeunes dès le collège. Plusieurs espaces seront prévus, dédiés au recrutement, à des ambassadeurs métiers, etc. Des animations, des conférences, des rencontres avec des professionnels seront organisés. Des conseillers en ressources humaines seront également présents pour assister les candidats dans la préparation de leur dossier de candidature. Le Salon est organisé en partenariat avec les villes de Saint-Médard-en-Jalles, du Haillan et de Mérignac, France Travail, Bordeaux Métropole, l’ADSI Technowest, la Mission Locale Technowest, Bordeaux Technowest, Tarmaq Cité des savoirs aéronautiques et spatiaux, le GIFAS, l’UIMM, BAAS et le rectorat.

    Actu.fr du 6 mai

Espace
  • Espace
    La Chine a lancé la sonde Chang’e vers la face cachée de la Lune pour rapporter des échantillons
    L'agence spatiale chinoise CNSA a procédé vendredi 4 mai au lancement de la sonde Chang'e 6 depuis le centre spatial de Wenchang, sur l'île de Hainan, sous les yeux de centaines de spectateurs rassemblés à proximité. La Chine espère ramener environ 2 kg d'échantillons de la face cachée de la Lune, ce qui n'a jamais été réalisé auparavant. Pour y parvenir, Chang'e 6 s'appuie sur les 2 missions qui l'ont précédée. En 2019, Chang'e 4 avait déjà permis à une sonde accompagnée d'un petit rover de se poser sur la face cachée de la Lune. L'année suivante, Chang'e 5 avait fait de la Chine la 3ème nation à ramener sur Terre des échantillons lunaires. Cette fois, le retour de roches provenant de la face cachée intéressera les scientifiques du monde entier. Tournant perpétuellement le dos à la Terre et constellée de cratères, celle-ci présente des caractéristiques géologiques très différentes de la face visible, et l'étude de son sol pourrait permettre de préciser le scénario qui a conduit à la formation de l'astre. Après Chang'e 6, la CNSA doit explorer avec Chang'e 7, en 2026, et 8, en 2028, la région du pôle Sud lunaire sur la face visible. Cela permettra de préparer l'aller-retour d'un équipage sur place, où ils doivent rester quelques heures, d'ici 2030.

    Le Figaro et Le Echos du 6 mai
  • Espace
    La capsule Starliner de Boeing va effectuer son 1er vol habité vers l'ISS
    La capsule spatiale de Boeing, Starliner, va réaliser son 1er vol d'essai habité entre la Terre et la Station spatiale internationale (ISS), dans la nuit du lundi 6 au mardi 7 mai, depuis la base de Cap Canaveral, en Floride. 2 astronautes, les Américains Barry Wilmore et Sunita Williams, doivent embarquer à bord du vaisseau spatial, sous contrat avec la NASA. L'engin, qui fait 4,6 m de diamètre, peut contenir jusqu'à 7 personnes. La capsule, conçue pour être réutilisable jusqu'à 10 fois, doit être envoyée sur le lanceur Atlas V, du groupe United Launch Alliance (ULA), entreprise américaine mêlant Boeing et Lockheed Martin. Outre les précédents lancements de Starliner, le lanceur a déjà été utilisé pour embarquer les rovers Curiosity et Perseverance, qui évoluent sur Mars, ou encore la sonde Insight, qui a écouté les secousses sismiques de la planète rouge.

    Ensemble de la presse du 6 mai

Défense
  • Défense
    ChapsVision aussi intéressé par une reprise des systèmes de Défense et de cybersécurité d’Atos
    Dans le dossier Atos, ChapsVision est intéressé par la reprise des divisions Mission Critical Systems (MCS) et la cybersécurité. Ces 2 actifs pèseraient de l'ordre du tiers des actifs souverains valorisés entre 700 M€ et 1 Md€ par l'Etat. Les équipes de cybersécurité critique d'Atos développent des solutions de chiffrement, de crypto-analyse et de contrôle d'accès. MCS conçoit les systèmes utiles au commandement du programme Scorpion de l'armée de Terre (SICS), à la navigation des forces navales et à la sécurisation des réseaux de communication à bord du nouveau Rafale F4 de Dassault Aviation. L'entité développe aussi le système de communication C4I (Command, Control, Communications, Computers and Intelligence), qui livre à la chaîne de commandement de l'armée une carte du champ de bataille mise à jour en temps réel. MCS chapeaute également la société Avantix dans les systèmes d'écoute pour les services de renseignement. ChapsVision veut ainsi se poser en alternative à Thales, mais aussi comme un partenaire potentiel. Un autre actif l’intéresse finalement : Athea, la joint-venture entre Thales et Atos, sélectionnée pour opérer la dernière phase du programme Artemis de traitement massif de données et d'intelligence artificielle de la Direction générale de l'armement (DGA). Ainsi, ChapsVision indique pouvoir se substituer à Atos si Thales choisit de ne pas opérer seul sa solution de Big Data.

    Les Echos du 6 mai

Sécurité
  • Sécurité
    La DGAC dévoile les zones d’interdiction temporaires de vols autour de Paris pour les JO 2024
    La Direction Générale de l'Aviation Civile (DGAC) a publié sur le site du service d'information aéronautique (SIA), les différents suppléments d'information aéronautique permanente (SUP AIP) pour la période des jeux olympiques et des paralympiques. Le 1er SUP AIP correspondant à l'ouverture des Jeux Olympiques qui se tiendra le 26 juillet. Une zone interdite temporaire (ZIT) sera mise en place de 16h30 à 22h00 et elle s'étendra sur un rayon de 80 NM, soit environ 150 km. Le 2nd SUP AIP définit une autre ZIT en plus de 3 zones réglementées temporaires (ZRT) autour de Paris, pour le dispositif particulier de sûreté aérienne (DPSA) lié à la protection des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Ces zones entreront en vigueur le 22 juillet et dureront jusqu’au 8 septembre.

    Aeroweb du 4 mai
  • Sécurité
    L’ONERA aide les opérateurs de drones à préparer leurs opérations
    L’ONERA met à disposition de la filière drone son logiciel d’aide à la préparation de mission DROSERA, qui a pour but de calculer des indicateurs relatifs aux risques sol pour les personnes et les réseaux de transports. Il permet de préparer les missions drones en analysant les risques et d’étayer les demandes d’autorisations d’exploitation. Le logiciel a été développé dans le cadre d’un Partenariat de Recherche Innovation entre 2020 et le 2023 avec RTE France (Réseau de Transport d’Electricité) et Altametris (filiale de SNCF Réseau). Son utilisation permet d’outiller et faciliter la mise en œuvre de la méthodologie SORA (Specific Operations Risk Assessment), telle que demandée par l’EASA (Agence européenne de la sécurité aérienne) pour l’obtention d’une autorisation d’exploitation.

    Aerobuzz du 6 mai

Ukraine
  • Ukraine
    Comment l’opération « Chrysalide » organise la livraison de missiles Scalp à l’Ukraine
    RFI détaille la mission « Chrysalide », le programme français pour alimenter les forces ukrainiennes en missiles de croisière Scalp, sans toucher à ses propres stocks stratégiques. La France a identifié plusieurs lots de missiles de croisières Scalp, placés sous « cocons » dans ses arsenaux. Un cocon est un emballage étanche qui sert à protéger et conserver les matériels en vue d’une possible remise en service. 2 types de stocks sont apparus : des vieux missiles arrivés en fin de vie mais intacts, et des cocons contenant des missiles plus en état de servir, car « cannibalisés », un certain nombre de pièces ou de composants ayant été retirés pour maintenir en état de marche d'autres Scalp déployés au sein de l’armée de l’Air et de l’Espace. Ces Scalp cannibalisés doivent donc repasser en usine, plus précisément à Bourges, sur l’un des sites de MBDA. Une remise à niveau dure 3 mois, pour compléter et faire passer à chaque missile une batterie de tests. Ensuite, ils sont livrés à l’Ukraine à un prix ultra compétitif, au quart de la valeur d’un missile neuf. L'opération est entièrement financée par la France via le fonds d’aide français à l’Ukraine. Le missile Scalp, d'une portée de 300 km, peut s’enfoncer de plusieurs mètres dans le béton et détecte la cavité où sa charge de 450 kg doit exploser. Sa grande précision permet de forer un trou dans lequel peut s’engager un second missile. Par ailleurs, son système de navigation inertielle et visuelle lui permet de voler en « déni de GPS », sans capacité de positionnement par satellite. Il peut enfin lâcher des leurres pour attirer la défense sol-air adverse et ainsi pénétrer dans la profondeur du dispositif ennemi.

    RFI du 6 mai

Environnement
  • Environnement
    Elyse Energy prend des engagements sur ses approvisionnements en biomasse et en eau pour son projet E-CHO
    La startup Elyse Energy, qui porte le projet E-CHO visant à produire du méthanol et du carburant d’aviation durable (CAD) sur le bassin de Lacq, près de Pau, a répondu aux critiques d’association environnementales en prenant une série d’engagements sur ses futurs approvisionnements en biomasse et en eau. Ces engagements doivent désamorcer les inquiétudes au regard des quantités produites sur 3 futures unités de production qui doivent être bâties sur des friches industrielles de 65 hectares. La 1ère produira, par électrolyse de l'eau, de l'hydrogène qui sera ensuite utilisé par les 2 autres sites. L'un donnera naissance à de l'e-méthanol (à partir d'hydrogène et de CO2). L'autre produira 75 000 tonnes de biokérozène à partir de 300 000 tonnes de biomasse d'origine forestière grâce à BioTfuel, une technologie mise au point par 6 partenaires (Avril, Axens, Ifpen, CEA, ThyssenKrupp et TotalEnergies). Au total, 2 Md€ seront investis avec l’ambition de produire 20% des CAD dont la France aura besoin en 2030. Selon Elyse Energy, la technologie prévue, grâce à un procédé de torréfaction consistant à brûler puis à réduire les charges en poudre, permet d'utiliser différents types de biomasse : déchets de bois issus de la forêt, coproduits de scierie, déchets agricoles comme les sarments de vignes, meubles en fin de vie, etc. Une charte d'achat pour l’origine de la biomasse forestière doit être publiée. Une autre inquiétude concerne la consommation d'eau qui sera prélevée dans le gave de Pau. La startup s'est aussi engagée à « réviser le design technique du projet » afin de réduire cette consommation. Enfin, des investissements pourraient être faits sur les infrastructures ferroviaires afin de privilégier le transport par rail de la biomasse et de l'expédition des produits finis vers les ports de Bayonne et de Fos-sur-Mer.

    Les Echos du 6 mai
  • Environnement
    Un arrêté du gouvernement pour requalifier l’hydrogène « bas carbone »
    Le gouvernement prépare un arrêté, qui sera présenté mardi 7 mai au Conseil supérieur de l'énergie, qui précise le seuil d'émissions de gaz à effet de serre et la méthodologie pour qualifier l'hydrogène comme « renouvelable » ou « bas carbone », et ainsi ouvrir le droit à des subventions. Cet arrêté, qui peut encore évoluer, reprend la définition adoptée par le Parlement européen en 2023, issue d'un compromis entre les Etats membres, alors que la France et l'Allemagne s'affrontaient sur la possibilité d'intégrer l'hydrogène produit à partir d'électricité d'origine nucléaire. Celle-ci avait finalement été intégrée et reconnue comme étant bas carbone car son niveau d'émissions est inférieur au seuil fixé par la directive Red III sur les énergies renouvelables, de 3,38 kg de CO2 émis pour produire un kilogramme d'hydrogène. L'arrêté doit aussi permettre aux producteurs d'hydrogène « bleu », produit à partir d'énergies fossiles mais faisant l'objet d'un captage, avec stockage ou réutilisation du carbone, d'être assimilés bas carbone. Pour certains acteurs industriels, cette nouvelle définition menace les projets d’hydrogène « vert », produits à partir d’énergie renouvelable. Au même niveau de subventions, produire de l’hydrogène bleu est bien moins cher que de l’hydrogène vert. Si cet arrêté entre en vigueur, les industriels craignent une fuite des projets vers des pays où la législation est plus restrictive.

    Les Echos du 6 mai