Synthèse de presse

Espace
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    SKY Perfect JSAT commande à Thales Alenia Space un satellite de nouvelle génération reconfigurable en orbite, JSAT-31
    L'opérateur japonais SKY Perfect JSAT et Thales Alenia Space (TAS) ont signé un contrat portant sur la fabrication de JSAT-31, un satellite de nouvelle génération entièrement numérique et reconfigurable en orbite, basé sur la plateforme Space INSPIRE (INstant SPace In-orbit REconfiguration) de TAS. Fonctionnant sur les bandes de fréquences Ka et Ku, le satellite haut débit JSAT-31 offrira des services de connectivité à large bande au Japon, en Asie du Sud-Est, en Australie, en Nouvelle-Zélande et dans les îles du Pacifique. Il sera le plus puissant de la flotte de SKY Perfect JSAT à ce jour, précise TAS. Son lancement est prévu en 2027. En tant que maître d’œuvre, TAS est responsable de la conception, de la fabrication, des tests et de la livraison au sol du satellite, ainsi que du segment sol et des services associés. « SKY Perfect JSAT bénéficiera d’un satellite de télécommunications à la pointe de la technologie offrant un très haut niveau de performance et de flexibilité en orbite. JSAT-31 est le 1er satellite de télécommunications commandé à Thales Alenia Space au Japon et le 1er satellite Space INSPIRE en Asie », a précisé Hervé Derrey, PDG de TAS.

    Capital du 27 mai
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    Entretien avec l’astronaute Sophie Adenot
    Sophie Adenot, choisie par l'Agence spatiale européenne (ESA) pour rejoindre la Station spatiale internationale (ISS) en 2026, accorde un entretien à La Tribune. Presque 30 ans après Claudie Haigneré, elle sera la 2ème femme française à s’envoler pour l’espace. Le 23 novembre 2022, elle était devenue l'une des 17 astronautes nommés par l'ESA parmi 22 523 candidats. « 2 ans d'entraînement, c'est très court », raconte-t-elle. « Par exemple, dans la station, il y a à peu près 15 000 procédures. Ça ne veut pas dire qu'il faut les mémoriser, mais il faut comprendre suffisamment tout ce qui s'y passe pour pouvoir les mettre en œuvre. Il faut comprendre autant les systèmes de génération de puissance, électrique et hydraulique, que le contrôle de l'atmosphère ». Elle précise : « Les sorties extravéhiculaires exigent une très grande force physique et physiologique. [Elles] font partie des plus gros défis ».

    La Tribune du 27 mai
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    Le Toulouse Space Festival entend démocratiser les métiers du spatial
    Le Toulouse Space Festival, un nouvel événement visant à démocratiser l'industrie spatiale auprès du grand public, s’est tenu du 23 au 26 mai au MEETT (Parc des Expositions et Centre de Conventions & Congrès de Toulouse Métropole). L’événement mêle conférences, jeux et projections de films. D'après une étude du pôle de compétitivité Aerospace Valley, l'industrie spatiale pourrait recruter 8 000 à 18 000 personnes en Occitanie et en Nouvelle-Aquitaine d'ici 2030. Airbus Defence & Space, le CNES, Thales Alenia Space, l’ESA, l’ONERA, Campus Aero, CS Group, entre autres, et les écoles et formations (Groupe ISAE, ESMA/ETPA, INP Toulouse : Prépa T², N7, ENIT, Université Toulouse III - Paul Sabatier...) ont exposé les carrières possibles dans le spatial. « Le spatial, qui était historiquement centré sur des usages institutionnels, scientifiques et de défense, s'ouvre désormais à une autre voie via toutes les applications des données spatiales qui permettent de répondre à des enjeux très vastes », commente Lionel Suchet, directeur général délégué du CNES.

    La Tribune et la Dépêche du Midi du 27 mai

Industrie
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    Socomore renforce son leadership en Contrôle Non Destructif des matériaux avec l’acquisition de Microset Products Ltd
    Socomore annonce l’acquisition de Microset Products Ltd, entreprise basée au Royaume-Uni, spécialisée dans les solutions de réplication pour le Contrôle Non Destructif (CND). Microset Products Ltd, implantée à Hinckley, près de Birmingham, emploie les « technologies de réplication » pour contrôler des surfaces, des dimensions, ou détecter des fissures. Ces solutions sont utilisées dans les secteurs où les méthodes traditionnelles de CND sont limitées, telles que l'inspection sous-marine des installations pétrolière. « L'objectif est d'offrir un ensemble de solutions plus complet à nos clients. Ce rachat répond par ailleurs à notre objectif d'optimiser nos opérations dans les pays où nous sommes présents, notamment au Royaume-Uni, en améliorant l'efficacité de notre supply chain et de nos services », commente Frédéric Lescure, PDG de Socomore. Les 2 entreprises ont également conclu un contrat de conseil pour garantir une transition et une intégration des opérations, assurant la continuité du service et du support pour tous les clients.

    Les Echos du 23 mai
  • Industrie
    L'A321 XLR certifié avant l’été 2024
    Le directeur de l'AESA, Florian Guillermet, a annoncé jeudi 23 mai, lors du Congrès annuel de la Fédération nationale de l'aviation et de ses Métiers (FNAM), que la certification de l'A321 XLR interviendrait « avant l'été ». L'appareil a achevé tous les essais en vol et au sol et a satisfait aux exigences de l'AESA et de la FAA américaine, qui devrait valider sa certification européenne dans la foulée. Il ne reste plus aux équipes d'Airbus qu'à compléter la documentation technique. La 1ère compagnie à le mettre en ligne devrait être Iberia, qui attend son 1er exemplaire pour la fin de l'été. Avec plus de 500 exemplaires commandés par une vingtaine de clients à fin 2023, l'A321 XLR est déjà le plus gros succès commercial d'Airbus avant une entrée en service. Ce succès a justifié l'installation d'une 2nde chaîne d'assemblage dédiée à Toulouse, en plus de celle de Hambourg.

    Les Echos, Aerobuzz et Le Journal de l’Aviation du 27 mai
  • Industrie
    Airbus établit un centre technologique au Japon
    Airbus a annoncé son intention d'établir un Tech Hub au Japon. Cette nouvelle initiative vise à développer des partenariats dans le pays pour faire progresser la recherche, la technologie et l'innovation dans l'aérospatiale et « repousser les limites afin de préparer la prochaine génération d'avions ». Le nouveau Tech Hub d'Airbus, coordonné depuis Tokyo, se concentrera sur 3 domaines de recherche clés : le développement de nouveaux matériaux, les technologies de décarbonation, la robotique et l'automatisation. Le lancement est soutenu par les gouvernements japonais et français et a été annoncé lors de Viva Technology 2024 à Paris, en présence de représentants de l’ambassade du Japon en France, de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), de l’Organisation japonaise du commerce extérieur (JETRO) et d’Airbus. Yoshio Ando, ministre adjoint de la mission de l’ambassade du Japon en France, a souligné que ce Tech Hub pourrait « contribuer à la communauté internationale en travaillant ensemble sur des problématiques sociétales telles que la décarbonation de l’industrie aéronautique ». Sabine Klauke, directrice technique d’Airbus, a souligné l’importance du Japon dans la stratégie de partenariat à long terme d’Airbus : « Nous sommes fiers d’avoir lancé le Tech Hub d’Airbus au Japon en étroite collaboration avec la DGAC et le METI. Airbus voit le Japon comme un pays clé pour les partenariats futurs ».

    Media24.fr et Le Journal de l’Aviation du 27 mai
  • Industrie
    Jean-Christophe Lambert prend la tête du bureau du Club StartAir
    Jean-Christophe Lambert, cofondateur d’Ascendance Flight Technologies, qui construit un taxi volant à Toulouse, vient d’être nommé président du bureau du Club StartAir, le club des startups de la filière aéronautique et spatiale française créé par le GIFAS. Ce club réunit aujourd’hui 64 startups sur l’ensemble du territoire français. Il vise à leur permettre d’identifier les nouveaux besoins et outils nécessaires au développement de leurs projets.

    La Dépêche du Midi du 27 mai

Défense
  • Défense
    Le Conseil d’administration de la BEI renforce le soutien à l’industrie européenne de sécurité et de défense
    Le Conseil d’administration de la Banque européenne d’investissement (BEI) a approuvé début mai une mise à jour de la définition des biens et infrastructures à double usage pouvant bénéficier d’un financement. « À l’avenir, la BEI renoncera au critère exigeant que les projets à double usage admissibles à un financement dans le domaine de la sécurité et de la défense tirent plus de 50% de leurs recettes escomptées des applications civiles […] Il n’y aura plus de seuil minimal pour les recettes générées par les applications civiles ni de proportion minimale d’utilisateurs civils », précise la BEI, présidée par Nadia Calviño. Le Groupe BEI adaptera également ses règles relatives au financement des PME actives dans le secteur de la sécurité et de la défense. Les entreprises européennes qui exercent une activité relevant partiellement de la défense auront accès aux produits de financement intermédiés de la BEI. Toutefois, « aucune autre modification n’a été apportée aux critères d’admissibilité à un financement du Groupe BEI ni à la liste des activités et secteurs exclus », est-il précisé. Une limite critiquée par l'industrie européenne de la défense, qui salue néanmoins une 1ère avancée. L'Association des industries aérospatiales et de défense de l'Europe (ASD) demande ainsi à nouveau que « la BEI élimine l'exclusion explicite des activités de défense pure ».

    Les Echos du 22 mai

Environnement
  • Environnement
    L’Académie de l’Air et de l’Espace recommande la mise en place d’investissements massifs en faveur de l’aviation décarbonée
    Dans sa dernière parution, l’Avis n°20 « Vers un transport aérien décarboné », l’Académie de l’Air et de l’Espace appelle l’ensemble des acteurs à agir plus vite pour la décarbonation du transport aérien. Selon l’Académie, il faut mettre en place une stratégie générale d’accélération : incitations à la modernisation des flottes et à l’utilisation de SAF, soutiens à la recherche, investissements dans la production de SAF et d’e-fuels et dans les techniques de séquestration de CO2. Michel Wachenheim, président de l’Académie de l’Air et de l’Espace, déclare : « Les autorités publiques devraient inciter les investisseurs à s’engager dans des programmes massifs et très supérieurs aux prévisions actuelles de production d’énergie et de carburants neutres en émissions de CO2. Ils devraient inciter chaque secteur à se tourner d’abord vers la solution la plus rationnelle et la moins coûteuse en énergie et n’intervenir que pour protéger un secteur qui n’aurait qu’une seule option. 2050 n’est pas loin, il est crucial de prendre ce chemin sans délai ».

    Air & Cosmos du 23 mai