Synthèse de presse

Espace
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    Un premier contrat pour SpaceRISE
    Le consortium SpaceRISE, avec lequel la Commission européenne a signé une concession pour développer et exploiter la constellation de satellites en orbite basse IRIS², composé de 3 opérateurs de satellites - Eutelsat (France), SES (Luxembourg) et Hispasat (Espagne) - et d’industriels, dont notamment Airbus Defence and Space* et Thales Alenia Space* (en tant architecte de la constellation) a signé un contrat d'autorisation de procéder (ATP), c’est-à-dire un pré-contrat, de quelques dizaines de millions d'euros pour commencer les travaux sur IRIS². À 'issue, les opérateurs pourront se prononcer sur la faisabilité de ce programme de constellation multi-orbitale de 290 satellites, dont 264 en orbite terrestre basse et 18 en orbite terrestre moyenne, d’un montant de 10,6 Md€.

    La Tribune du 14 février 2025
  • Espace
    Portrait d’Hervé Derrey, PDG de Thales Alenia Space
    Depuis 2020, Hervé Derrey est à la tête de Thales Alenia Space*, coentreprise entre les groupes Thales* (67 %) et Leonardo (33 %) qui emploie environ 8 500 personnes dans 10 pays, avec 17 sites en Europe et une usine aux États-Unis. Le dirigeant de ce fabricant de satellites est diplômé de l’école Polytechnique et de Telecom ParisTech. Il est également titulaire d’un diplôme de l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale (IHEDN). Il a débuté sa carrière chez Alcatel en 1991 dans le domaine des infrastructures de réseaux mobiles. En 2001, il est nommé directeur du programme de transformation e-Business d’Alcatel, puis vice-président, Intégration Réseaux, en 2005. En 2011, il rejoint Thales en qualité de vice-président, Réseaux stratégiques et Infrastructures, puis PDG de Thales Alenia Space en février 2020 et directeur général adjoint Espace. Il est membre du Comité exécutif de Thales depuis février 2020. Parallèlement, il siège au conseil d’administration du GIFAS depuis 2020 et en préside la Commission Espace depuis début 2023.

    Aerocontact du 13 février 2025
  • Espace
    Thomas Pesquet diplômé de l'INSEAD
    Le spationaute Thomas Pesquet évoque, dans une interview du quotidien Les Echos, les raisons de sa récente formation au sein de l'INSEAD(Institut européen d'administration des affaires). « Je me suis posé la question de l'après et de la façon de m'y préparer. J'avais envie de compléter mon éducation scientifique, technique et opérationnelle par une connaissance d'un monde plus économique et entrepreneurial », explique-t-il. « C'était important de sortir de ma zone de confort et de franchir un nouveau palier en suivant un enseignement de 1er plan dans un environnement très international ». En attendant de retourner dans l’espace, Thomas Pesquet envisage donc de valoriser ses connaissances acquises à l'INSEAD et à l'ESA, au sein de l'armée de l'Air et de l’Espace, ou bien encore chez Novespace, une filiale du Centre national d'études spatiales.

    Les Echos du 12 février 2025

Industrie
  • Industrie
    Amelia mène une 1ère expérimentation pour limiter les traînées de condensation polluantes
    La compagnie aérienne Amelia mène une 1ère expérimentation en France dans le but de limiter les traîinées de condensation polluantes. La technologie de Thales*, dont elle est équipée, permet de contourner les zones atmosphériques humides et froides propices à leur formation. Constituées de vapeur d’eau et de suie gelées, ces traînées de condensation émises par les moteurs emprisonnent la chaleur du soleil et peuvent jouer un rôle similaire aux gaz à effet de serre. « Un des gros enjeux de la recherche, c’est d’être capable de dire quel est l’effet des traînées pour l’ensemble des vols par rapport au CO² », déclare Philippe Novelli, directeur des projets environnement de l’Onera*. L’expérimentation d’Amelia est « excellente et bienvenue » assure Baptiste Voillequin, animateur de la Commission R&D du GIFAS. « La vision industrielle est pragmatique et passe par la création des meilleures conditions pour la mise en place des mesures d’évitement », souligne-t-il. Les progrès de ces recherches devraient être présentées lors du prochain Salon Le Bourget.

    Le Parisien et AFP du 13 février 2025
  • Industrie
    Thales va doubler la taille de son site de production de Troyes
    Le groupe Thales* annonce la création à Troyes d’un centre d'excellence de l'aéronautique ; un nouveau site de 5 000 m², soit 2 fois plus grand que l’actuel, destiné à la production de systèmes de communication et de connectivité sécurisés pour l’aéronautique. Les équipées de Cobham Aerospace Communications, rachetée par Thales en 2024, rejoindront ce futur site de production aéronautique qui ouvrira en 2026. Les équipements fabriqués dans l'Aube par Thales, avec sa filiale Aerospace Communications*, se retrouvent dans de très nombreux cockpits d'Airbus*, de Boeing ou du Rafale de Dassault Aviation*.

    France 3 et Le Journal des Entreprises du 13 février 2025
  • Industrie
    Des résultats records pour Safran
    Grâce à ses activités de services pour les moteurs et malgré la chute des livraisons du moteur Leap, son produit phare, Safran* a vu son bénéfice net bondir de 51 % en 2024, à 3 Md€ en données ajustées. Son chiffre d'affaires s'est établi à 27,3 Md€, en hausse de 18 % par rapport à l'année précédente. « En dépit des difficultés persistantes de la chaîne d'approvisionnement et des pressions inflationnistes résiduelles, Safran réalise à nouveau une année remarquable, atteignant des niveaux records en termes de chiffre d'affaires, de résultat opérationnel et de cash-flow », s'est félicité le directeur général de Safran Olivier Andriès. En France, Safran prévoit l'extension de ses sites de maintenance de Villaroche en 2025 et de Saint-Quentin-en-Yvelines en 2026.

    Les Echos et La Tribune du 14 février 2025
  • Industrie
    Le ministre de l'Economie annonce un geste budgétaire en faveur de la filière aéronautique
    En déplacement sur le site d'Airbus* à Toulouse, jeudi 13 février, le ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Eric Lombard, a annoncé un ajustement budgétaire en faveur de la filière aéronautique. « Nous allons faire bénéficier la filière aéronautique des fonds de France 2030, ce qui est une façon de compenser tout ou une partie de la baisse du CORAC, le Conseil pour la Recherche Aéronautique Civile » a-t-il déclaré, sans toutefois préciser le montant des fonds débloqués par le gouvernement. Eric Lombard a par ailleurs annoncé « une simplification des normes pour inciter à l'innovation » dont pourraient bénéficier toutes les entreprises. Autre levier européen que le ministre souhaite activer : le financement de l'industrie par le biais de l'épargne.

    Ensemble de la presse du 14 février 2025

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Des résultats exceptionnels pour Volotea
    Avec près de 7 millions de passagers transportés en France en 2024, la compagnie low-cost espagnole Volotea enregistre un chiffre d'affaires total de 811 M€, soit une croissance de 17% par rapport à 2023. La compagnie a opéré un total de 450 routes en 2024, dont plus de 50% en exclusivité. Ces résultats sont les meilleurs de l'histoire du transporteur, depuis sa fondation en 2011.

    Air&Cosmos du 13 février 2025

Défense
  • Défense
    Le Royaume-Uni dévoile Gravehawk, un nouveau système antiaérien courte portée
    Le Royaume-Uni a dévoilé un tout nouveau système antiaérien, le Gravehawk, co-financé avec le Danemark, destiné aux Forces armées ukrainiennes. Il présente 2 avantages, l’utilisation de missiles R-73, disponibles en nombre et se présente sous la forme d’un conteneur aux standards ISO, assurant une grande flexibilité pour son transport. Le système est également équipé d'une caméra électro-optique avec une vue infrarouge, située au-dessus du conteneur. Elle permet d'envoyer les informations nécessaires pour que le capteur infrarouge du missile puisse chercher avec précision la cible dans une zone spécifique.

    Air&Cosmos du 14 février 2025
  • Défense
    Le ministère des Armées déploie sa propre solution d’intelligence artificielle générative
    Le ministère des Armées a développé sa propre solution d’intelligence artificielle « sécurisée et souveraine », appelée GenIAI, désormais accessible sur son réseau interne « Intradef ». Cette application d’IA générative a fait l’objet d’expérimentations pendant plusieurs mois. Devant être déployée progressivement, elle va permettre aux armées, directions et services d’optimiser certaines de leurs activités quotidiennes et d’alléger les tâches répétitives et / ou chronophages.

    Zone Militaire du 13 février 2025
  • Défense
    Aeralis crée une filiale en France pour proposer un successeur à l’Alphajet
    Le 12 février, l’entreprise britannique Aeralis a annoncé la création de sa filiale « Aeralis France ». Le constructeur développe actuellement un avion d’entrainement pouvant se décliner en 3 variantes en fonction des besoins : formation de base, formation avancée et attaque au sol. L’appareil pourrait être une solution de remplacement de l’Alphajet. Le ministère des Armées qui en possède actuellement 72 exemplaires (51 pour l’entraînement et 21 affectés à la Patrouille de France), a indiqué qu’il envisageait une solution consistant « à développer ou à acquérir un avion modulaire répondant à la fois aux besoins de patrouille, de Red Air, mais également d’avion de complément ». Reste à voir si l’avion modulaire d’Aeralis qui n’a pas encore effectué son vol inaugural, saura séduire l’armée française.

    Zone Militaire du 13 février 2025

Environnement
  • Environnement
    Le label Aérobio pour cinq aéroports français
    François Bouvier, Président du Conseil scientifique d’Aéro Biodiversité a remis aux représentants des aéroports de Maryse Condé (Guadeloupe), Paris-Orly, Pau-Pyrénées, Perpignan Rivesaltes Méditerranée, et Tarbes-Lourdes-Pyrénées, le label Aérobio pour leurs engagements et leurs actions en faveur de la nature. Le label, initié en 2020 par l’association Aéro Biodiversité, vise à inscrire la protection de la nature dans les pratiques aéroportuaires. Il comporte 5 niveaux permettant une reconnaissance plus précise des efforts des aéroports. L’évaluation porte sur 4 axes principaux : la biodiversité, l’implication du personnel, la communication et l’ancrage territorial. Ces distinctions montrent que les infrastructures aéroportuaires peuvent jouer un rôle clé dans la préservation de la biodiversité.

    Aeromorning et Aerobernie du 13 février 2025