Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Airbus dégage un bénéfice net en forte hausse au 3ème trimestre et maintient ses prévisions
    Airbus a annoncé vendredi 28 octobre avoir dégagé un bénéfice net en hausse de 65%, à 667 M€, réalisant une « solide performance financière » au 3ème trimestre. Malgré les difficultés des fournisseurs, fragilisés depuis la pandémie, à suivre la remontée en cadence amorcée par l'avionneur, Airbus maintient sa prévision de livrer « autour de 700 avions » en 2022. 140 appareils ont été remis à ses clients au cours du 3ème trimestre. Pour Guillaume Faury, Président exécutif du groupe, Airbus fait face à un « environnement opérationnel complexe ». « La supply chain demeure fragile en raison de l'impact cumulé de la pandémie de Covid-19, de la guerre en Ukraine, de la crise énergétique et des tensions pesant sur le marché de l'emploi », détaille-t-il. Malgré cela, le chiffre d'affaires réalisé entre juillet et septembre est lui aussi en hausse de 27%, à 13,3 Md€. Airbus maintient donc son objectif de réaliser un bénéfice opérationnel ajusté de 5,5 Md€ en 2022 et revoit à la hausse ses prévisions de flux de trésorerie disponible, tablant désormais sur 4,5 Md€, contre 3,5 Md€ auparavant.

    Ensemble de la presse du 28 octobre
  • Industrie
    Safran relève ses objectifs de chiffre d'affaires pour 2022 à l'issue d'un bon 3ème trimestre
    Safran a relevé vendredi 28 octobre ses perspectives pour l'exercice en cours après une forte hausse de ses revenus au 3ème trimestre, malgré des perturbations persistantes sur la chaîne d'approvisionnement. Le groupe vise désormais un chiffre d'affaires ajusté autour de 19 Md€ cette année, contre une précédente fourchette allant de 18,2 à 18,4 Md€, ainsi qu'un flux de trésorerie libre supérieur à 2,4 Md€. « Le chiffre d'affaires du 3ème trimestre a bénéficié d'un trafic aérien soutenu pendant la saison estivale et de l'achat anticipé de pièces de rechange pour les moteurs CFM56, ainsi que d'une augmentation des livraisons de moteurs Leap », a commenté Olivier Andriès, le Directeur général du groupe. Sur les 9 premiers mois de l'année, en données ajustées, le chiffre d'affaires de Safran s'est établi à 13,41 Md€, en progression de 26,4% sur un an.

    Ensemble de la presse du 28 octobre
  • Industrie
    Safran équipera le Falcon 10X de Dassault Aviation
    Safran Electrical & Power fournira à Dassault Aviation les harnais électriques du tout nouveau Falcon F10X. L'entreprise a été sélectionnée pour fournir les harnais les plus complexes, alliant la mise en œuvre de technologies et de procédés de fabrications spécifiques sur des harnais de grande taille. « Ce contrat renforce le partenariat historique qui nous lie depuis près de 40 ans dans le domaine du câblage, collaboration qui s'exerce aussi bien sur le segment des business jets que sur celui des applications militaires de marché » a déclaré Serge Pons, le Directeur général de la division Interconnection Systems Eurasia pour Safran Electrical & Power.

    Easybourse du 28 octobre
  • Industrie
    Focus sur le rebond d’Airbus Helicopters en 2021
    3 décennies après sa création, en 1992, lors de la fusion des divisions hélicoptères du français Aérospatiale et de l'allemand Dasa, Airbus Helicopters connaît un rebond fulgurant. L'année 2021 a vu un redécollage spectaculaire avec 414 commandes enregistrées, en hausse de 54%, et 338 livraisons, en augmentation de 13%. La filiale d'Airbus contrôle ainsi un peu plus de la moitié du marché civil, loin devant l'italien Leonardo et l'américain Bell. Le groupe de Marignane (Bouches-du-Rhône) a notamment continué d'investir dans ses produits, en sortant, en 2020 et 2021, de nouvelles versions de ses H125 et H145. Il a surtout frappé un grand coup en mettant en service en décembre 2021 son nouvel hélicoptère de gamme intermédiaire, le H160. L'appareil de 6 tonnes, dans lequel Airbus a investi 1Md€, se veut une rupture par rapport aux hélicoptères actuels. Grâce à un fuselage en matériaux composites, un nouveau moteur développé par Safran Helicopter Engines (Arrano) et un rotor arrière légèrement incliné qui améliore sa portance, l'engin est plus sobre en carburant de 15% que ses concurrents. Le groupe a aussi su limiter ses coûts de développement en adaptant les versions militaires de ses engins civils. Le Caracal, dérivé du Super Puma, a ainsi été vendu au Mexique, à Singapour, au Koweit, au Kazakhstan, au Brésil, à l'Arabie saoudite et dernièrement aux Emirats arabes unis. Enfin, pour rationaliser sa fabrication, le groupe s'est lancé en 2017 dans une spécialisation progressive de ses usines. Désormais, les sites sont des centres d'excellence qui travaillent sur tous les programmes à la fois. Marignane conçoit les ensembles mécaniques et l'avant des fuselages, Donauwörth se charge des structures en composites, Le Bourget réalise les pales et Albacete les poutres de queue, partie arrière des hélicoptères.

    Challenges du 27 octobre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Air France-KLM dépasse les attentes au 3ème trimestre grâce à la reprise de la demande en Afrique du Nord et en Europe
    Air France-KLM a fait état vendredi 28 octobre d'un résultat d'exploitation trimestriel supérieur aux attentes, grâce à une reprise de la demande et malgré une baisse des capacités en sièges et la pression inflationniste sur les coûts. La compagnie aérienne franco-néerlandaise a ainsi enregistré un résultat d'exploitation de 1,02 Md€ au 3ème trimestre, un chiffre supérieur aux 844 M€ anticipés. Le chiffre d’affaires trimestriel du groupe est de 8,11 Md€, un résultat supérieur aux niveaux de 2019, ce qui confirme la prévision de capacité annoncée en juillet pour l'année et le 4ème trimestre. Pour le 1er trimestre 2023, la société anticipe des capacités à environ 90%. « Bien que la situation reste insatisfaisante dans certains aéroports clés nous avons constaté des améliorations significatives après les défis opérationnels auxquels nous avons été confrontés en début d'année », a déclaré Ben Smith, CEO d'Air France-KLM. Le trafic et le nombre de passagers de Transavia, la filiale à bas coût du groupe, ont augmenté respectivement de 45,4% et 41,8% au 3ème trimestre, grâce à la reprise de la demande en Afrique du Nord et en Europe.

    Ensemble de la presse du 28 octobre
  • Aviation Commerciale
    IAG confirme une commande de 37 A320neo et celle de 50 B737MAX assortie de 100 options
    Les actionnaires d’International Airlines Group (IAG) ont confirmé une commande de 37 A320neo supplémentaires, ainsi qu’un accord portant sur 50 B737-8-200 et B737-10, assorti de 100 options, datant de mai 2022. La commande d’appareils Airbus fait suite à des accords antérieurs portant sur 22 appareils de la famille A320neo (17 A320neos, 5 A321neos) annoncés en mars et juin 2022, portant le total pour l’année 2022 à 59 monocouloirs. Outre British Airways, IAG regroupe notamment Aer Lingus, Iberia, Level et Vueling.

    Air Journal du 28 octobre

Défense
  • Défense
    Emmanuel Macron teste « l’économie de guerre » en visite dans les usines Nexter et MBDA dans le Cher
    Emmanuel Macron était en visite jeudi 27 octobre dans le Cher, il a pu visiter l’usine Nexter, où est notamment construit le canon Caesar. Dans un centre d'essai de la Direction générale de l'armement (DGA), il a également inauguré le pas de tir rénové de ce fleuron de l'artillerie française, avant de visiter, à l'écart des médias, l'usine MBDA de Subdray qui est chargée de l'ingénierie et des tests des moyens de propulsion des missiles. Le Caesar a prouvé son efficacité sur le terrain en Ukraine, à qui la France a fourni 18 canons sur les 76 dont dispose l’armée de Terre. 6 autres pièces pourraient être livrées en déroutant une exportation de modèles 8 × 8 prévue pour le Danemark, si des discussions entre Paris et Copenhague aboutissent. Emmanuel Macron avait réclamé avant l’été le basculement en « économie de guerre » pour augmenter les volumes de production, souhaitant par exemple diviser par deux le temps de fabrication d’un canon Caesar, de plus de 24 mois à 1 an, et passer de 9 à 3 mois pour les munitions. Par ailleurs le budget 2023 prévoit de nouvelles commandes, dont 10 000 munitions pour les Caesar, précise un rapport parlementaire. On ignore combien d’obus de 155mm ont été livrés à l’Ukraine pour les besoins de ses Caesar, mais les consommations semblent élevées. La France doit aussi fournir des systèmes de défense antiaérienne Crotale NG, dont elle ne détient que quelques exemplaires. « Nous ne faisons pas de cessions qui mettraient la nation française en danger », a néanmoins déclaré le ministre des Armées, Sébastien Lecornu. Pour soutenir l’Ukraine, la France a aussi mis en place un fonds spécial de 100 M€, avec lequel Kiev a déjà commandé des véhicules Bastion d’Arquus et des ponts flottants aux industriels français.

    Ensemble de la presse du 28 octobre
  • Défense
    Tata et Airbus fabriqueront ensemble l'avion militaire C-295 en Inde
    Le gouvernement indien a annoncé jeudi 27 octobre que Tata et Airbus allaient fabriquer en Inde l'avion militaire C-295, ce qui constitue la 1ère production de ce type par une entreprise privée locale dans le pays. L'Inde, qui compte parmi les plus grands importateurs de matériel de défense au monde, s'efforce de réduire sa dépendance à l'égard des entreprises étrangères et d'augmenter la production sur son territoire. Le projet, qui est évalué à 219,35 milliards de roupies (2,65 Md€), prévoit la fourniture de 56 avions C-295 pour remplacer la flotte Avro de la Force aérienne indienne. Airbus livrera 16 appareils en état de vol entre septembre 2024 et août 2025, tandis que le reste sera fabriqué par le groupe Tata. Le 1er avion fabriqué en Inde est attendu à partir de septembre 2026, a déclaré le ministère de la Défense indien. Une fois la livraison des 56 appareils terminée, Airbus pourra vendre les avions fabriqués en Inde à des opérateurs civils et les exporter vers des pays approuvés par le gouvernement indien.

    L’Usine Nouvelle du 28 octobre

Espace
  • Espace
    La NASA annonce la découverte sur Mars du plus gros cratère de météorite jamais détecté
    La NASA a annoncé jeudi 27 octobre en fin de journée avoir détecté un important impact de météorite sur la planète Mars. La découverte remonte au 24 décembre dernier, alors qu'un séisme de magnitude 4 était enregistré par la mission InSight. Au moment du choc, la météorite a excavé des morceaux de glace de la taille d'un rocher enfouis plus près de l'équateur martien. Ils sont visibles en blanc sur les photographies fournies par la NASA. Ce sont en réalité 2 cratères qui ont été découverts, un de 130 m de diamètre et un autre de 150m, ce qui fait de ce dernier le plus important jamais découvert. Les scientifiques ont estimé la masse de la plus grosse météorite entre 250 et 650 tonnes pour une vitesse d’impact de 7,5 km/s. Cette annonce de la NASA s'est « basée sur des observations réalisées par le module d'atterrissage d'InSight posé sur Mars » et par la mission « Mars Reconnaissance Orbiter », rapporte l'équipe scientifique.

    Ensemble de la presse du 28 octobre
  • Espace
    Le Commandement de l'Espace va investir 80 M€ pour ses futurs locaux à Toulouse
    Le Commandement de l’Espace (CDE) va bénéficier de 80 M€ d'investissements pour construire ses propres bâtiments, pouvant accueillir plus de 500 personnes. Une nouvelle étape du programme a été franchie le 24 octobre dernier avec la signature par le préfet de la région Occitanie et le président du CNES d'un bail pour la construction des futurs locaux. Le chantier débutera en novembre 2023 pour une mise en service opérationnelle prévue en septembre 2025. Le CDE compte pour le moment un effectif de 100 personnes hébergées dans des locaux provisoires au sein du CNES à Toulouse. Les futurs locaux vont réunir les équipes du centre opérationnel de surveillance militaire des objets spatiaux (COSMOS) de Lyon, la plupart des effectifs du Centre militaire d'observation par satellites (CMOS) de Creil ainsi qu'une partie de l'état-major parisien du CDE. Son laboratoire d'innovation spatiale sera conservé, il est aujourd'hui implanté au sein du B612 à Toulouse qui héberge le pôle de compétitivité Aerospace Valley mais aussi plusieurs startups du spatial. Depuis cet été, le site toulousain accueille aussi une dizaine de militaires français qui seront à terme amenés à rejoindre le futur Centre d'excellence de l'OTAN dédié au spatial. Annoncé début 2021, la création officielle du Centre d'excellence devrait intervenir courant 2023 et permettre l'arrivée à Toulouse des effectifs des délégations étrangères des nations partenaires.

    La Tribune et Air & Cosmos du 28 octobre

Ukraine
  • Ukraine
    L'Ukraine travaille au rétablissement de son trafic aérien commercial
    Oleksandr Kurbakov, le ministre ukrainien aux Infrastructures, a affirmé jeudi 27 octobre, devant des dirigeants de compagnies aériennes lors d'une visioconférence à l'occasion du forum APG World Connect, que malgré le conflit toujours en cours avec la Russie, il travaillait à la reconstruction de l'aviation civile ukrainienne. C’est lui qui était à l’origine de la mise en œuvre du corridor pour la reprise des exportations de céréales cet été. Lors de son intervention, Oleksandr Kurbakov a fait part des 2 prérequis à une possible reprise du trafic. Tout d'abord, la sécurisation du ciel, avant de pouvoir autoriser le retour de vol commerciaux au-dessus de l'Ukraine. « C'est la priorité numéro un », selon le ministre, qui affirme que des discussions ont été entamées avec les Nations Unies sur le rétablissement de la sécurité pour le transport aérien, nécessaire à la reprise des vols. Ensuite, l'Ukraine devra rendre ses aéroports à nouveau opérationnels. L'Administration fédérale américaine de l'aviation (FAA) pourrait ainsi apporter son soutien dans le rétablissement des capacités ukrainiennes, notamment pour le contrôle de la navigation aérienne. En attendant, « les compagnies ukrainiennes tentent de survivre à l'extérieur de l'Ukraine en assurant certains services ». Elles opèrent principalement depuis la Pologne, ainsi que depuis d'autres pays limitrophes de l'Ukraine comme la Moldavie, la Slovaquie ou la Hongrie.

    La Tribune du 28 octobre