Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Airbus Summit 2025 : Entretien avec Guillaume Faury
    Guillaume Faury, CEO d’Airbus*, s’est exprimé auprès de l’AFP et de BFMTV à l’occasion de l’Airbus Summit 2025, qui s’est déroulé du 24 au 25 mars à Toulouse. Le dirigeant a notamment abordé les objectifs de décarbonation de l’aviation à l’horizon 2025. « Un avion qui consomme moins de carburant, c'est un avion plus efficace et plus compétitif. Il faut absolument, pour des raisons de compétitivité, consommer beaucoup moins. Sur les avions commerciaux, l'économie et l'écologie sont alignées », souligne Guillaume Faury. Il insiste sur l’importance du développement de la filière SAF. Au sujet de l’avion à hydrogène, il déclare : « On continue à croire à l'hydrogène pour les mêmes raisons qui nous ont amené à lancer ce projet il y a cinq ans. C'est la seule façon viable pour l'aviation d'utiliser un carburant qui ne va mettre aucun carbone dans l'air ». Toutefois, pour le dirigeant, « On aurait tort d'avoir raison trop tôt au sens où si on développait un avion à hydrogène aujourd'hui, il ne serait pas très compétitif ». « On a aujourd'hui acquis la certitude qu'on peut faire un avion à hydrogène qui marche, mais sa compétitivité sera insuffisante par rapport aux avions traditionnels », explique-t-il. Interrogé sur le réarmement de l'Europe, le dirigeant souligne notamment l’importance d’« acheter européen ».

    Ensemble de la presse du 26 mars 2025
  • Industrie
    Airbus accélère l’option des carburants d’aviation durables (SAF)
    Airbus* franchit une étape importante vers l’adoption à grande échelle des carburants d’aviation durables (SAF) en testant une nouvelle approche « Book and Claim », qui vise à stimuler l’offre et la demande de SAF à l’échelle mondiale, en proposant une solution flexible et évolutive pour accélérer son adoption. Le 1er protocole d’accord a été signé par SMBC Aviation Capital, suivi d’AerCap, Comlux, Luxaviation, Novespace, Rive Private Investment et SAF Aerogroup, qui ont confirmé leur intérêt à rejoindre cette initiative collaborative. L’approche « Book and Claim » permet à un acheteur de « réserver » une certaine quantité de SAF et de « réclamer » la réduction d’émissions correspondante, même si le carburant est utilisé ailleurs. Grâce à un programme pilote mené tout au long de l’année 2025, Airbus exploitera ce système pour améliorer l’accessibilité du SAF pour les clients potentiels.

    Ensemble de la presse du 26 mars 2025
  • Industrie
    Airbus fait progresser les technologies clés des monocouloirs de nouvelle génération
    Lors de l’Airbus Summit 2025, Airbus* a fait le point sur sa feuille de route consacrée à l'avenir de l'aviation commerciale dans les prochaines décennies. La société a présenté des briques technologiques potentielles pour préparer un avion monocouloir de nouvelle génération qui pourrait entrer en service dans la seconde moitié des années 2030. L’efficacité énergétique de cet appareil devrait augmenter de 20 à 30 % par rapport à la génération actuelle. Il devrait pouvoir voler avec jusqu'à 100 % de carburant aviation durable (SAF). Airbus a également dévoilé de nouveaux concepts illustrant les différentes configurations étudiées pour ce futur avion. Les technologies comprennent des moteurs plus efficaces, y compris des conceptions disruptives de ventilateurs ouverts ; de longues ailes pliables permettant des gains aérodynamiques significatifs ; des batteries de nouvelle génération pour permettre des architectures hybrides.

    Ensemble de la presse du 26 mars 2025
  • Industrie
    La Nouvelle-Zélande commande 4 hélicoptères H145 pour les services médicaux d'urgence
    Les services de recherche et de sauvetage de Nouvelle-Zélande (SRSL) ont passé commande de 4 hélicoptères H145 d’Airbus Helicopters* pour renforcer leurs opérations de services médicaux d'urgence (EMS). Le H145, réputé pour sa fiabilité, sa polyvalence et sa technologie avancée, est un leader sur le marché des missions EMS, précise Airbus. Il est propulsé par 2 moteurs Arriel 2E de Safran* et équipé d'une suite avionique Helionix.

    Boursorama du 26 mars 2025
  • Industrie
    JPB Système ouvre un nouveau site de production en Pologne
    JPB Système a inauguré une nouvelle installation en Pologne, destinée à accroître de 60 % ses capacités de production, notamment pour son écrou auto-freinant Lulylok. La nouvelle usine, d’une surface de 4 000 m², est située à Rzeszow. Elle doit permettre au groupe de diversifier ses activités.

    Le Journal de l’Aviation du 26 mars 2025

Défense
  • Défense
    Focus sur les PME et ETI de défense
    Les dirigeants de PME et d'ETI du secteur de la défense plaident pour une gestion de long terme en matière de commandes. Alain Dulac, dirigeant de Factem*, PME spécialisée dans les équipements audio, qui fournit les casques des pilotes du Rafale, témoigne : « Pour livrer à l'heure, il m'a fallu anticiper sur mes stocks, que j'ai multipliés par 4, alors que mon chiffre d'affaires n'a pas augmenté par 4 ». Les Echos consacrent un article à la « crise de croissance » que pourraient rencontrer les sous-traitants de l'armement. L'accélération des chaînes de production des grands donneurs d'ordre a un impact sur les besoins en fonds de roulement des fournisseurs, un enjeu « qui conditionne le réarmement du pays ». Dans une interview au Journal du Dimanche publié le 23 mars, le PDG de Dassault Aviation*, Eric Trappier, avait déclaré : « C'est un défi pour toute la filière, pour nous et pour les 400 entreprises qui participent au programme Rafale. A Bordeaux, lorsqu'il s'agit de livrer un avion, chaque maillon de la chaîne doit être en place. Cela demande une anticipation minutieuse ».

    Les Echos du 26 mars 2025
  • Défense
    PGZ et Safran vont poursuivre activement leur coopération
    Polska Grupa Zbrojeniowa S.A. (PGZ) et Safran* ont signé un protocole d’accord visant à poursuivre de nouvelles opportunités dans le cadre des efforts de coopération actuellement déployés dans l’industrie de défense européenne. Le protocole d’accord a été signé au siège social de PGZ, à Varsovie, lors d’une visite d’Olivier Andriès, directeur général de Safran, pour mener des entretiens de haut niveau avec Krzysztof Trofiniak, président de PGZ Group, et identifier des domaines de coopération potentiels entre les deux groupes spécialisés notamment dans l’aérospatial et la défense, ainsi qu’avec leurs filiales.

    Zone-Bourse.com du 26 mars 2025
  • Défense
    Thales annonce un contrat stratégique auprès de l'armée française
    Thales* annonce avoir remporté un contrat de 10 ans visant à préparer l'Armée de Terre française à des conflits de « haute intensité ». Le groupe s'est vu notifier par la structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres (SIMMT) le contrat « Absolu », acronyme d'« adaptation de bout en bout du soutien opérationnel et de la logistique uniformisée des systèmes terrestres ». Thales évoque un programme « inédit par son ampleur et son format », visant à rassembler à terme près d'une trentaine de contrats de soutien des matériels terrestres au profit de l'armée de Terre, de l'armée de l'Air et de l'Espace et de la Marine nationale.

    Zone-Bourse.com du 26 mars 2025
  • Défense
    En Bretagne, la filière défense s’organise
    La Bretagne représente un territoire clé pour l’industrie de Défense. La région « recense plus de 400 PME et ETI (Piriou, Amossys, Lumibird, Multiplast*...) dont 200, très stratégiques, travaillant pour la base industrielle et technologique de défense (BITD) et 27 000 emplois (37 000 au total). Elles couvrent de nombreux domaines d'activités comme la cybersécurité, la mobilité et l'énergie, la sous-traitance, la protection civile », détaille Nathalie Barat-Vandamme, présidente de la société Obsam. Le Finistère est notamment doté d'infrastructures stratégiques comme la base navale de Brest, la base aéronavale de Lann-Bihoué et le port militaire. À Rennes se situent le commandement militaire de la cyberdéfense et l'Amiad (IA de défense).

    La Tribune du 26 mars 2025
  • Défense
    Exail Technologies en forte croissance
    Exail Technologies*, spécialiste des systèmes de navigation et des robots marins, envisage une nouvelle croissance à deux chiffres cette année, après avoir enregistré une hausse de 16 % de son chiffre d'affaires à 373 M€ l'an dernier. Les prises de commandes ont augmenté de 39 % à 451 M€, dont 60 % dans la défense. L'an dernier, la société a enregistré une marge d'exploitation de 74 M€ et un résultat opérationnel de 18 M€. Son plan de désendettement après le rachat de iX-Blue en 2022 est en avance à 145 M€.

    Les Echos du 26 mars 2025
  • Défense
    René Obermann encourage l’Allemagne à se doter d’armes nucléaires tactiques
    Le président du conseil de surveillance d’Airbus* René Obermann appelle l’Allemagne à se doter d’armes nucléaires tactiques pour renforcer la dissuasion de l’Union européenne. Le dirigeant s’est exprimé à ce sujet dans le quotidien allemand Handelsblatt. Il demande une « dissuasion dirigée par l’Europe, élargie pour inclure des éléments tactiques ». René Obermann souligne que « la Russie a déjà stationné des centaines de ces ogives et missiles balistiques de moyenne portée aux portes de la Pologne, à Kaliningrad » et qu’« ils peuvent atteindre l’Allemagne en quelques minutes seulement ».

    Ensemble de la presse du 26 mars 2025

Environnement
  • Environnement
    Airbus lance un projet de recherche sur l’atténuation des traînées de condensation et les impacts non liés au CO2
    Airbus*, au sein d'un consortium de 10 partenaires de 4 pays européens, a lancé PACIFIC (Particle emissions, Air Quality and Climate Impact related to Fuel Composition and Engine Cycle), un projet visant à étudier l'impact des émissions non-CO2 de l'aviation sur la qualité de l'air et le climat au niveau local, en mettant l'accent sur les traînées de condensation. Le projet, financé par l'Union européenne, a débuté en janvier 2025 et durera jusqu'en juin 2028. Il vise à améliorer les capacités de modélisation et de prévision afin de mieux évaluer la formation des traînées de condensation, ainsi que l'impact plus large de l'aviation sur le climat. Les résultats viendront étayer les futures spécifications des carburants et les recommandations politiques visant à minimiser l'empreinte environnementale de l'aviation.

    Ensemble de la presse du 26 mars 2025
  • Environnement
    Airbus présente les technologies de l'avion à hydrogène lors de l’Airbus Summit 2025
    Airbus* a reconfirmé son engagement à développer un avion à hydrogène commercialement viable et a présenté sa feuille de route révisée du projet ZEROe, visant à faire mûrir les technologies associées aux vols propulsés à l'hydrogène. Le groupe a présenté certains des éléments technologiques clés qui doivent permettre l'avènement d'un avion commercial entièrement électrique, alimenté par une pile à combustible. Bruno Fichefeux, responsable des programmes futurs d'Airbus, a déclaré : « L'hydrogène est au cœur de notre engagement à décarboner l'aviation. Bien que nous ayons ajusté notre feuille de route, notre engagement en faveur des vols à l'hydrogène est inébranlable. Comme nous l'avons vu dans le secteur automobile, les avions entièrement électriques alimentés par des piles à hydrogène ont le potentiel, à long terme, de révolutionner le transport aérien pour le meilleur, en complétant la filière des carburants aéronautiques durables ».

    Ensemble de la presse du 26 mars 2025
  • Environnement
    En Occitanie, les défis techniques et industriels de la filière hydrogène
    La filière naissante des avions à hydrogène se heurte à des défis techniques et industriels qui en ralentissent le développement. Pour autant, plusieurs acteurs misent sur des solutions innovantes : Blue Spirit Aero** développe le Dragonfly, avion de 4 places pour aéroclubs qui comporte sur chaque aile 6 moteurs électriques, chacun alimenté par une pile à combustible à hydrogène. La présidente de Beyond Aero**, Eloa Guillotin, avance une autre piste : des réservoirs d’hydrogène à 700 bars seront intégrés dans la structure de l’aile de son jet d’affaires électrique. « Je table sur une mise en service en 2030. C’est ambitieux et réaliste », estime-t-elle.

    Le Monde du 26 mars 2025

Espace
  • Espace
    L’Agence spatiale européenne lance un concours et ouvre la voie à la succession d’Ariane 6
    L’Agence spatiale européenne (ESA) vient de lancer un appel d’offres, baptisé « European Launchers Challenge » (ELC), pour doter l’Europe de nouveaux services de transport spatial, « favorisant un plus grand choix et une compétitivité accrue ». La compétition est ouverte aux seuls acteurs européens, et comporte 2 phases. Au cours de la 1ère, les candidats devront remettre leur offre, au plus tard le 5 mai 2025. L’ESA les évaluera en fonction de leur maturité, de leur crédibilité technique, de leur surface financière et de leur capacité à lancer des satellites en orbite. L’agence recommandera ensuite 2 à 3 projets, lors de la prochaine réunion des ministres européens de l’Espace, fin novembre 2025. L’enjeu est un contrat-cadre portant sur plusieurs lancements de satellites pour le compte de l’ESA et d’autres clients institutionnels européens, sur la période 2026-2030, ainsi qu’une subvention publique de 169 M€ par projet sélectionné, financée par les États membres de l’ESA.

    Le Figaro du 26 mars 2025
  • Espace
    Défense : « L'Europe a besoin de l'espace »
    Stéphane Israël et Jérôme Rein, du Boston Consulting Group, estiment que l’Europe doit renforcer le pilier spatial pour sa défense. « Il serait logique que le programme européen Iris² soit éligible à l'enveloppe des 800 Md€ annoncés pour la défense », plaident-ils notamment, soulignant que « La guerre en Ukraine a montré combien les communications satellitaires sont devenues un enjeu militaire critique ».

    Les Echos du 26 mars 2025