Synthèse de presse

Espace
  • Espace
    Les acteurs européens de l'espace et des télécommunications signent un accord de partenariat en vue d'une candidature pour la constellation Iris²
    Un consortium regroupant onze groupes industriels européens a répondu à l'appel d'offres de la Commission européenne pour le développement, le déploiement et l'exploitation de sa future constellation souveraine Iris² (Infrastructure pour la résilience, l'interconnectivité et la sécurité par satellite), qui vise à apporter une nouvelle infrastructure de connectivité sécurisée et résiliente aux gouvernements, entreprises et citoyens européens. Le consortium sera dirigé par Airbus Defence and Space, Eutelsat, Hispasat, SES et Thales Alenia Space. Il s'appuiera également sur l'équipe centrale des entreprises Deutsche Telekom, OHB, Orange, Hisdesat, Telespazio et Thales. Ensemble, ils chercheront à « créer une constellation de satellites de pointe basée sur une architecture multi-orbite interopérable avec l'écosystème terrestre », précisent les industriels dans un communiqué commun. « Ce partenariat vise à mettre en place une équipe européenne intégrée constituée d'entreprises de premier plan, afin de bénéficier de leurs expertises et de leurs capacités dans le domaine des solutions de communications sécurisées par satellite », est-il souligné. Les signataires disent également « encourager » les startups, ETI et PME à les rejoindre « afin de rendre le secteur spatial européen plus innovant et plus compétitif ». L'appel ayant été clôturé le 26 avril, la prochaine étape consiste à « évaluer les propositions en vue de la signature d'un contrat début 2024 ». Les premiers satellites pourraient être lancés dès la fin de l'année prochaine. La capacité opérationnelle totale pour les services gouvernementaux est attendue pour 2027.

    Ensemble de la presse du 3 mai

Environnement
  • Environnement
    SAF : 9 carburants aériens durables déjà normalisés
    L’Usine Nouvelle consacre un article aux carburants aériens durables (SAF), alors que l’Europe vient de se donner une feuille de route, REfuelEU Aviation, fixant des taux d’incorporation des SAF jusqu’en 2050. Fin 2022, l’Europe comptabilisait 8 sites de production industrielle en mesure de commercialiser des biokérosènes, indique un rapport de l’IFP Energies nouvelles (IFPEN). Il s'agit exclusivement d’unités de production de biodiesel de type HVO (Hydrotreated Vegetable Oil, huile végétale hydrotraitée), en mesure de produire des HEFA-SPK (Hydroprocessed Esters and Fatty Acids – Synthetic Paraffinic Kerosene), jusqu’à une capacité de 4 millions de tonnes par an environ. Le procédé HEFA, qui permet de transformer des huiles végétales, des huiles usagées et des graisses animales en biokérosène, « est la voie la plus mature et la moins chère », souligne le magazine. Il a été approuvé par l’ASTM (American Society for Testing and Materials) en juin 2011. 8 autres voies de production de carburants aériens de synthèse ont été certifiées, et 8 autres sont en attentes de normalisation, dont celle du français Global Bioénergies, à base de résidus de betteraves. Ces technologies peuvent être rangées en 4 grandes familles : les voies oléochimiques et lipidiques (HEFA, CHJ), les voies thermochimiques sur biomasse (BTL et SIP) et Alcohol-to-Jet (ATJ) et les voies de synthèse électrique (Power-to-Liquid) dites e-SAF ou e-fuel.

    L’Usine Nouvelle du 3 mai
  • Environnement
    « CACarbone », un nouvel indice pour mesurer la performance climatique des entreprises
    Le média indépendant L’Usine à Ges (gaz à effet de serre) propose un nouvel indice, baptisé « CACarbone », fondé sur l’indicateur « facteur carbone », pour mesurer l’évolution de la décarbonation des grandes entreprises. Ce nouvel indicateur est calculé à partir du chiffre d’affaires de l’entreprise rapporté à ses émissions de CO2. L’augmentation du facteur indique soit la réduction des émissions de CO2 de l’entreprise, soit une augmentation du chiffre d’affaires avec une stabilisation des émissions. Pour l’ensemble du CAC 40, l’indice est en hausse de 79%. Le secteur des services réalise les meilleures performances : son facteur carbone augmente de 211%, notamment grâce à Capgemini et au groupe immobilier Unibail-Rodamco-Westfield, qui ont vu augmenter leur chiffre d’affaires, tout en réduisant leurs émissions directes de CO2 de respectivement 88% et 44%. Le « facteur carbone » ne prend toutefois en compte que les émissions directes de CO2, liées aux sites de productions et aux bureaux : il n’inclut pas les émissions indirectes, dites scope 3.

    La Croix du 28 avril

Défense
  • Défense
    L'Allemagne accélère la réforme de son armée
    Le ministre de la Défense allemand, Boris Pistorius, mène une réforme pour simplifier les processus d'achat des équipements militaires afin de renforcer les capacités de la Bundeswehr. Le ministre a présenté le 28 avril aux députés de la commission défense du Bundestag deux projets de décrets. Un arrêté sur les achats vise à réduire le temps d’élaboration des commandes, qui devront désormais être finalisées « dans un délai maximal de six mois ». La disponibilité du matériel sur le marché devra l'emporter sur tout autre choix et les réglementations internes à la Bundeswehr, qui s'ajoutaient aux dispositions légales et prolongeaient les délais, seront suspendues. Un deuxième arrêté instaure au sein du ministère un état-major chargé de planifier les commandes et d'en suivre la réalisation. « Le changement d'époque résultant de la guerre d'agression russe en Ukraine exige un changement de paradigme fondamental », indique le premier arrêté, selon Les Echos. « Le facteur temps est une priorité absolue et s'impose avec effet immédiat comme le facteur essentiel de tous les projets d'armement de la Bundeswehr ».

    Les Echos du 3 mai
  • Défense
    Airbus Defence and Space livre le premier conteneur protégé de transport de blessés (GVTC) aux forces armées allemandes
    Airbus Defence and Space vient de remettre le premier des 13 conteneurs protégés de transport de blessés (GVTC) à la Bundeswehr. Les équipes médicales pourront ainsi transporter en toute sécurité des malades, des blessés et des accidentés vers des hôpitaux, tout en leur apportant des soins médicaux pendant le transport. « Nos conteneurs protégés pour le transport des blessés améliorent la chaîne de sauvetage et la capacité de la Bundeswehr à récupérer, transporter et soigner les blessés dans les zones de crise », commente Harald Mannheim, directeur général d'Airbus Defence and Space GmbH. « En ce sens, le GVTC est une nouvelle preuve que nos technologies de pointe sont au service de ceux qui aident les autres ». Un premier GVTC, livré le 20 avril, sera utilisé comme démonstrateur par la Bundeswehr afin de former et entraîner son personnel sanitaire. Le GVTC passera ensuite à la production en série. 12 GVTC de série devraient ensuite être remis à la Bundeswehr entre 2024 et 2026.

    Boursier.com et Capital du 3 mai
  • Défense
    « L'Europe doit n'avoir que deux grands industriels dans chacun des domaines de la défense » : Thomas Müller (Hensoldt)
    Thomas Müller, directeur général d'Hensoldt, spécialiste allemand de l'électronique de défense, accorde un entretien aux Echos. Il appelle à une plus grande standardisation et à une consolidation du secteur européen de la défense. Commentant le changement d'époque, ou « Zeitenwende », annoncé pour l'armée allemande le 27 février 2022 par le chancelier Olaf Scholz, il indique : « Le changement est significatif : je m'attends à ce qu'il y ait 70 à 80 dossiers d'investissements de plus de 25 M€ qui seront soumis au Bundestag cette année. Ce niveau sera historique ». Il appelle de ses vœux une harmonisation des règles d'exportation d'armes au niveau européen, et se dit « convaincu que la consolidation est nécessaire […] la situation actuelle n'est pas durable, nous sommes tous beaucoup trop petits en Europe pour nous imposer au niveau mondial face à nos concurrents américains. Il faut parvenir à n'avoir que deux grands acteurs dans chacun des secteurs de la défense », afin de réunir les forces européennes pour gagner en souveraineté. « Plus nous partagerons au niveau européen les dépenses d'armement, plus nos industries travailleront ensemble. C'est ce que nous faisons très bien avec Thales et Indra au sein de l'avion de combat du futur », ajoute-t-il.

    Les Echos du 3 mai
  • Défense
    LPM : « Il n’est pas possible de s’offrir une sécurité à crédit » : tribune du député Jean-Louis Thiériot
    Dans une tribune au Monde, Jean-Louis Thiériot, député (LR) et vice-président de la Commission de la défense nationale, évoque le projet de loi de programmation militaire (LPM). Si ce dernier compte « de nombreux points positifs » à ses yeux, il estime qu’il manque « dans l’idéal » environ 40 Md€ à la future LPM, malgré son ambition. Il reconnaît toutefois que le poids de la dette publique impose de ne pas faire de surenchère. « A court terme, il faudra faire avec les expédients d’aujourd’hui et corriger à la marge une loi de programmation militaire qui n’est pas sans qualité. Mais en veillant à ce que ses défauts les plus saillants soient corrigés, notamment les marges budgétaires trop faibles en début de programmation (+ 3 Md€ par an), qui reportent le plus gros de l’effort après 2027 (+ 4,3 Md€) ».

    Le Monde du 3 mai
  • Défense
    Coopération entre la France et Taïwan pour concevoir un nouveau drone de combat
    Le 23 avril dernier, la France et Taïwan ont officiellement annoncé travailler sur un drone de combat, via les sociétés Cavok UAS et GEOSAT Aerospace & technology. Baptisé CK50-T, le futur drone de combat (VTOL) pourra couvrir un long rayon d’action ainsi que décoller à la verticale si nécessaire. Il devra pouvoir effectuer des missions de reconnaissance et de surveillance de l’espace aérien de l’île de Taïwan ainsi que des îles archipels que possède Taïwan au large de la Chine. Les deux industriels ont annoncé que le développement du CK50-T devrait aboutir dès cette année.

    Air & Cosmos du 3 mai

Industrie
  • Industrie
    Portrait d’Anne-Charlotte Fredenucci (Ametra Group)
    Décideurs Magazine consacre un portrait à Anne-Charlotte Fredenucci, présidente d’Ametra Group (ex-Deroure). La dirigeante, qui a repris l’entreprise familiale, a diversifié la clientèle de la société : le chiffre d’affaires se répartit désormais entre la défense (30%), l’aéronautique (25%), le nucléaire (25%), le restant couvrant le ferroviaire ou encore le médical. « Aujourd’hui, non seulement nous concevons les produits, mais nous menons aussi les négociations avec les fournisseurs, nous gérons les approvisionnements et menons des tests. Notre prestation est complète », précise Anne-Charlotte Fredenucci. Le groupe s’est développé en Tunisiinstallé en Inde, et a mené sa première acquisition, Syrel, en 2021. Au moins 400 emplois ont été créés en France au sein d’Ametra Group depuis qu’Anne-Charlotte Fredenucci est à sa tête, précise le magazine.

    Décideurs Magazine du 28 avril
  • Industrie
    Focus sur la soufflerie aéronautique de l’ONERA à Fauga, où sont testées les maquettes des futurs avions
    L’Usine Nouvelle consacre un reportage à la soufflerie « F1 » de l’ONERA, située à Fauga, au sud de Toulouse, où sont testées les maquettes des futurs avions civils. L'air au niveau de la zone d'essai peut atteindre les 440 km/h DDM – AS. La soufflerie permet de tester les qualités de vol des avions et d’explorer leurs limites dans les phases de décollage et d’atterrissage afin d’optimiser leur conception. « Il s’agit d’un outil précieux dans la phase d’étude préliminaire mais aussi pour constituer les bases de données pour les simulateurs de vol », précise le magazine. Airbus y a testé tous ses avions, de l’A320 à l’A350 en passant par l’A380. D’autres constructeurs y sont aussi venus tester leurs appareils comme le brésilien Embraer, le canadien Bombardier et l’américain Cessna, entre autres. En moyenne, une dizaine d’essais se déroulent dans cette soufflerie chaque année sur différents programmes.

    L’Usine Nouvelle du 3 mai

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Lufthansa confirme viser une amélioration de son bénéfice grâce à la demande estivale
    Lufthansa a publié ses résultats au premier trimestre 2023. Le groupe a divisé par deux sa perte opérationnelle ajustée, à 273 M€ fin mars, en baisse par rapport à une perte de 577 M€ enregistrée l'année précédente. Le chiffre d'affaires est en hausse de 40% à 7,02 Md€. « La demande toujours forte nous donne confiance pour les mois à venir », a déclaré Remco Steenbergen, directeur financier de Lufthansa. « La saison estivale apportera une contribution majeure à la réalisation de nos objectifs pour 2023 ». « Nous nous attendons maintenant à un boom des voyages pendant l'été et à un nouveau record de nos recettes de trafic pour l'ensemble de l'année », a indiqué le PDG du groupe, Carsten Spohr. La publication de ces résultats intervient alors que Lufthansa est entré en négociations afin d'entrer au capital d'ITA Airways.

    Ensemble de la presse du 3 mai
  • Aviation Commerciale
    Consolidation du secteur aérien : vers une « super compagnie » pour les vols à destination de l’outre-mer ?
    Pascal de Izaguirre, directeur général de Corsair et président de la Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers (FNAM), indique au quotidien Le Monde être favorable à un rapprochement des trois compagnies pour former un « Air outre-mer », qui pourrait regrouper Air Austral, Corsair et Air Caraïbes. Les trois compagnies ont souffert de la crise liée à la pandémie mondiale. « La consolidation est en marche. Elle est inévitable », estime-t-il, afin d’apporter une solution « aux problèmes de taille critique. Cela créerait des synergies et des économies d’échelle ». L’objectif pourrait être de constituer, à côté d’Air France, un pôle axé sur les destinations d’outre-mer : les Antilles, la Guyane et La Réunion. Cette idée est défendue notamment par le ministre délégué chargé des outre-mer, Jean-François Carenco. A l’occasion de la présentation des résultats annuels d’Air France, mi-février 2023, Benjamin Smith, directeur général d’Air France-KLM, avait aussi plaidé pour une consolidation du secteur : « Existe-t-il une option qui pourrait être intéressante pour nous et les autres opérateurs ? C’est quelque chose qu’on étudie », avait-il déclaré.

    Le Monde du 3 mai

Innovation
  • Innovation
    L’hydravion à foils, une innovation qui menace de passer sous pavillon chinois
    Lisa Airplanes, startup savoyarde mise en liquidation en janvier dernier, a créé un nouveau prototype d’hydravion, baptisé Akoya, un appareil capable de se poser sur mer agitée. Faute d’avoir reçu sa certification, l’Akoya n’a jamais pu être commercialisé. Le projet reposait toutefois sur une innovation importante : les foils, des appendices profilés comme des ailes qui remplacent les traditionnels flotteurs, permettant à l’hydravion de voler au-dessus des eaux plutôt que de flotter, l’autorisant à amerrir ou décoller depuis un plan d’eau, ou même à se poser sur terre ou sur neige. Les foils pourraient être développés pour équiper des hydravions beaucoup plus lourds, comme des Canadair, indique Le Monde. Le tribunal de commerce d’Annecy a attribué les actifs de la société à une société chinoise, Zhejiang Xingxue General Aviation Industry Research and Development, déjà actionnaire minoritaire de Lisa Airplanes. La société française Hydroptère 2.0, qui avait fait une offre pour acquérir le prototype et la technologie de Lisa Airplanes, alerte sur cette situation et appelle à maintenir les actifs sous pavillon français.

    Le Monde du 3 mai

Emploi
  • Emploi
    Dassault Aviation organise un « job dating » lors du Salon du Bourget
    Dassault Aviation annonce qu’un « job dating » sera organisé, dans le cadre du Salon du Bourget, au sein de l'espace Recrutement de Dassault Aviation lors des journées professionnelles qui auront lieu du 19 au 22 juin 2023. Les métiers cibles seront les suivants : Production, Fonctions Support et Service Client, Numérique et IT, Conception. Les candidats seront sélectionnés après avoir préalablement postulé en ligne (la date limite pour candidater étant le 1er juin 2023) via le site carrières du groupe. « Ils se verront proposer une invitation Job Dating VIP ainsi qu'une expérience immersive Dassault Aviation », précise le groupe. Dassault Aviation, qui entend recruter 1 000 personnes en 2023 en France, sera également présent lors des journées « grand public » du Salon du Bourget, les 23, 24 et 25 juin, au travers de l'espace Recrutement ainsi qu'au sein de l'Avion des métiers.

    Zone-Bourse.com du 3 mai