Synthèse de presse

Environnement
  • Environnement
    Au Salon du Bourget, Emmanuel Macron défend « une sobriété écologique raisonnable et non punitive »
    Le président de la République a inauguré, lundi 19 juin, la 54ème édition du Salon International de l’Aéronautique. Emmanuel Macron est arrivé à bord d’un H160 d’Airbus Helicopters, ravitaillé à 30% par du carburant d’aviation durable (SAF). Il a prôné un modèle économique et social basé sur l’« innovation » et la « stratégie industrielle » afin d’atteindre une sobriété écologique « raisonnable », « transparente » et « non punitive », contre un modèle où il faudrait « renoncer à la croissance ». Le président a défendu la « création de richesses » qui permettent de « financer l’innovation dont [nous] avons besoin pour décarboner ». « La sobriété bien organisée, si je puis dire « non punitive », comprise par tous, partagée par tous, raisonnable, qui fait qu’on fait chacun des efforts, qu’on évite ce qui est inutile et qui permet de réduire les émissions, elle est bonne », a-t-il expliqué. « Celle qui consiste à dire « il faut tout arrêter en quelque sorte et il faut renoncer à la croissance », je ne la crois pas raisonnable ». Sur le stand de Daher, qui prépare un avion hybride d’ici à 2027, Emmanuel Macron a ensuite souligné : « [La sobriété] à laquelle je crois repose sur une forme de bon sens » et sur « une prise de conscience que les ressources se feront plus rares ». Le Figaro relève que « l’innovation est partout au Bourget, comme chez Aura Aero, jeune entreprise née en 2018 pour décarboner l’aviation légère. Elle est présente aussi chez Thales, Dassault Aviation, Safran, MBDA, dont le président a visité les stands.

    Ensemble de la presse du 20 juin
  • Environnement
    Christian Scherer : « Airbus est engagé dans la 4ème révolution de l'aéronautique : la décarbonation »
    Christian Scherer, directeur commercial d'Airbus, accorde un entretien au Figaro. Il évoque notamment les performances commerciales de l'A350F, « un appareil de dernière génération, qui apporte de nouvelles performances, grâce à son espace conteneur optimisé, à sa porte cargo et à son nouveau système de chargement. L'A350F est un avion efficace et économe en carburant : il en utilise 20% de moins qu'un B777 cargo, 30% de moins qu'un MD11 et 40% de moins qu'un B747. Nous avons déjà signé près de 40 commandes. Nous achevons le développement de l'A350F et prévoyons de le mettre en service au premier semestre 2026 ». Interrogé sur les perspectives à long terme pour le marché aérien, Christian Scherer explique : « Nous ne pouvons exclure que d'autres crises affectent le transport aérien. Mais à long terme, le marché reste dans une bonne dynamique. Nous estimons que les compagnies aériennes auront besoin d'environ 40 000 avions neufs, dont 40% pour renouveler leur flotte avec des avions modernes et plus sobres en carburant, et 60% pour accompagner la demande, dans les 20 ans à venir. 75% de la flotte est encore composée d'appareils d'ancienne génération ». Il rappelle que la décarbonation représente un enjeu majeur pour Airbus : « Dans quelques années, à horizon 2035, Airbus proposera des avions décarbonés. Airbus s'est fixé le défi d'être le premier constructeur mondial à lancer un avion à hydrogène. Entre temps, nous mettons le paquet sur les carburants d'aviation durable (SAF). Tous nos avions peuvent dès aujourd'hui voler avec 50% de SAF, et dans quelques années, avec 100%. C'est une solution disponible à court terme qui peut aussi servir aux avions déjà en service. Pour autant que les volumes de SAF nécessaires soient disponibles ».

    Le Figaro du 20 juin
  • Environnement
    72% des Français pensent que le transport aérien parviendra à réduire son impact environnemental dans les prochaines années
    D'après une enquête de l'Ifop pour le GIFAS, menée à l'occasion de l'ouverture du Salon du Bourget, pour 88% des Français, l'industrie aéronautique « constitue une vitrine du savoir-faire français à l'international dans le domaine des technologies de pointe ». La même proportion affirme que cette filière « est un secteur stratégique car elle assure beaucoup de recherche et de développements technologiques et scientifiques ». C'est aussi un « secteur d'avenir porteur » pour 85% des sondés, et une industrie qui fait partie des principaux employeurs du pays (74%). Plus de sept Français sur dix (72%) pensent que le secteur aéronautique parviendra dans les années qui viennent à innover pour réduire l'impact du transport aérien sur l'environnement. Pour décarboner, 59% des personnes interrogées préconisent d'inciter et d'encourager le secteur à innover et à faire évoluer ses pratiques, tandis que 26% pensent qu'il faut recourir à des mesures limitant le trafic aérien. La plupart des sondés jugent que l'avion constitue le meilleur moyen de voyager sur des distances relativement importantes (91%) et qu'il est synonyme de voyages et de découvertes (87%). Ils sont par ailleurs 78% à estimer que c'est le moyen de transport le plus sûr. L’enquête a été réalisée du 8 au 9 juin auprès d'un échantillon de 1 006 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

    RTL du 18 juin et BFM Business du 20 juin

Industrie
  • Industrie
    Airbus enregistre des commandes pour 533 appareils, dont 500 A320 pour la compagnie indienne IndiGo, commande « historique »
    La low-cost IndiGo a annoncé, lundi 19 juin, avoir commandé 500 monocouloirs de la famille A320neo, soit le plus important contrat en volume jamais conclu dans l’aviation civile. Cette commande ferme « historique » a été révélée au premier jour du Salon du Bourget par le directeur général d’IndiGo, Pieter Elbers, en présence du président exécutif d’Airbus, Guillaume Faury. Elle concerne des appareils devant être livrés entre 2030 et 2035. Cette nouvelle commande porte à 1 230 le nombre de modèles de ce type commandés par la compagnie. Une autre compagnie indienne, Air India, était à l’origine de la précédente plus importante commande d’appareils civils de l’histoire, en février dernier, à hauteur de 470 unités, dont 250 exemplaires commandés à Airbus et 220 à Boeing. Flynas, le transporteur aérien saoudien et l'une des principales compagnies aériennes à bas coûts du Moyen-Orient, a par ailleurs conclu avec Airbus une commande portant sur 30 nouveaux appareils de la famille A320neo, ce qui porte la commande totale de la compagnie auprès d'Airbus à 120 A320neo, dont 10 A321XLR. Air Mauritius a de plus confirmé la commande de 3 A350, afin d'étendre son réseau en Europe et en Asie du Sud. Ces trois appareils de dernière génération porteront la flotte d'A350 d'Air Mauritius à un total de 7 appareils.

    Ensemble de la presse du 20 juin
  • Industrie
    Salon du Bourget : Safran annonce l’ouverture de 4 lignes de production pour ses moteurs électriques en 2025
    Safran a annoncé, lundi 19 juin, premier jour du Salon du Bourget, l'ouverture en 2025 de 4 lignes de production pour ses moteurs électriques, en France et en Grande-Bretagne. Deux seront installées à Niort (France) et deux à Pitstone (Grande- Bretagne), indique le groupe. Le site de Pitstone accueillera les lignes de fabrication automatique de rotors et stators, les machines tournantes au cœur des moteurs, tandis que le site de Niort assurera la production automatique de l'électronique de puissance et l'assemblage final des moteurs. « Nous sommes actuellement sur la dernière ligne droite pour l'obtention de la certification finale par les autorités aériennes », déclare Bruno Bellanger, directeur général de la division Power de Safran Electrical & Power. Cinq constructeurs aéronautiques et startups (VoltAero, Aura Aero, Bye Aerospace, Diamond Aircraft et CAE) ont déjà sélectionné les moteurs électriques ENGINeUS de Safran pour leurs aéronefs, précise Safran.

    Les Echos du 20 juin
  • Industrie
    Jet2 plc commande des moteurs LEAP-1A supplémentaires
    La compagnie Jet2 plc, basée au Royaume-Uni, annonce avoir sélectionné le moteur LEAP-1A de CFM International pour propulser une future flotte comprenant jusqu’à 71 Airbus de la famille A320neo et A321neo, dont 35 font déjà l’objet d’une commande ferme. Le contrat comprend des moteurs de rechange ainsi qu’un contrat de services à long terme, avec une livraison prévue à partir de 2028. En mars 2022, Jet2 plc avait déjà annoncé une première commande de LEAP-1A, destinés à propulser jusqu’à 75 Airbus A321neo, dont 63 fermes. La famille de moteurs LEAP connaît la croissance la plus rapide de l'aviation commerciale en termes d’heures de vol, avec plus de 33 millions d’heures de vol et 15 millions de cycles accumulés, précise Safran. Depuis son entrée en service, le LEAP-1A a réalisé près de 23 millions d’heures de vol et 11 millions de cycles. Ce moteur de nouvelle génération offre une réduction de 15 à 20% de la consommation de carburant et des émissions de CO2, ainsi qu’une amélioration significative des émissions sonores par rapport aux moteurs de génération précédente. « Depuis son entrée en service en 2016, le moteur LEAP a permis à nos clients d'économiser plus de 20 millions de tonnes de CO2 », déclare Safran.

    Ensemble de la presse du 20 juin
  • Industrie
    Ascendance Flight Technologies présente au Salon du Bourget avec son VTOL ATEA
    Ascendance Flight Technologies développe ATEA, un aéronef hybride à décollage et atterrissage verticaux (VTOL), doté de 8 hélices, d'une capacité de 6 places (dont une réservée au pilote). Selon la startup, ATEA offre « une autonomie de 400 km, une vitesse de croisière supérieure à 200km/h, des émissions sonores divisées par quatre et de CO2 réduites jusqu'à 80% par rapport à un hélicoptère classique ». Jean-Christophe Lambert, CEO d'Ascendance Flight Technologies, explique : « On arrive à un pivot de notre histoire. Nous passons du développement d'un produit à sa phase de production ». La société devrait officialiser plusieurs partenariats industriels au salon du Bourget. « Nous allons monter à 555 ATEA, commandés via des lettres d'intention. Cela démontre une nouvelle fois que notre projet suscite de l'intérêt, » souligne Jean-Christophe Lambert. L’appareil « pollue minimum 50% de moins qu'un hélicoptère et les nuisances sonores sont divisées par quatre par rapport à ce dernier », précise François Caudron, Special Advisor Business au sein de la startup.

    La Tribune du 20 juin
  • Industrie
    Blue Spirit Aero expose son avion à hydrogène de 4 places au Salon du Bourget
    Au Salon du Bourget, la startup Blue Spirit Aero expose une version taille réelle de la cabine de son avion à hydrogène de 4 places Dragonfly. L'aéronef a la particularité de disposer de 12 moteurs, 6 sous chaque aile. « Plutôt que d'avoir un seul moteur électrique alimenté par une grande pile à combustible qui reçoit l'hydrogène, j'ai préféré immédiatement répartir la propulsion sous la forme de 12 petits moteurs dispatchés sur les deux ailes de l'aéronef. Ce design renforce la robustesse de l'appareil face à la panne. L'avantage de la pile à combustible est aussi de fournir trois fois plus d'énergie qu'une batterie. Cela permettra à notre appareil de voler 700 kilomètres à 230 km/h avec près de trois heures d'autonomie, soit beaucoup plus que de petits avions électriques alimentés par des batteries », détaille Olivier Savin, fondateur de Blue Spirit Aero. Grâce au soutien de France 2030, la société entend produire un premier prototype d'aéronef appelé à voler d'ici fin 2024, pour une mise en service attendue fin 2026.

    La Tribune du 20 juin
  • Industrie
    Au Salon du Bourget, Beyond Aero dévoile son avion d'affaires électrique à propulsion hydrogène
    A l’occasion du Salon du Bourget 2023, Beyond Aero a dévoilé son projet d'avion d'affaires électrique à propulsion hydrogène. L'aéronef pourra accueillir 4 à 8 passagers et voler jusqu'à 1 500 km. Il ne s’agit pas « d’un rétrofit d'avion existant : nous avons fait le choix de partir d'une feuille blanche pour imaginer un nouveau type d'avion autour de la chaîne propulsive à hydrogène », explique Eloa Guillotin, CEO de Beyond Aero. L'appareil sera doté de deux moteurs électriques alimentés par une pile à combustible à hydrogène fournissant une puissance mécanique d'1 mégawatt. Un choix que la startup explique notamment par le fait que « l'hydrogène a une densité énergétique plus élevée que les batteries actuelles ». La startup fait partie des 9 projets sélectionnés dans l'appel à projets sur la production d'aéronefs bas carbone (doté de 49 M€) annoncés vendredi 16 juin par Emmanuel Macron. « Cela va nous permettre de travailler sur une chaîne propulsive intermédiaire de 600 kw », explique Eloa Guillotin.

    La Tribune du 19 juin
  • Industrie
    L'A321XLR d'Airbus, sans concurrent sur son marché
    Le Salon du Bourget 2023 est l'occasion pour Airbus de présenter l'A321XLR, nouvelle variante de la famille A320neo, qui se distingue par un rayon d'action exceptionnel de 8 700 km, soit 15% de plus que son prédécesseur l'A321LR. Cette performance est rendue possible par une optimisation de la capacité des réservoirs de carburant, sans impacter la capacité passager (180 à 220 sièges). L'A321XLR, capable de couvrir de longues distances tout en conservant une capacité passagers modérée, répond à la demande des compagnies aériennes et se place sur un segment du marché actuellement sans concurrence. « Cet avion pourrait bien être la réponse aux nouvelles exigences du marché post-Covid, où l'efficacité opérationnelle est devenue un critère décisif », observe Air & Cosmos.

    Air & Cosmos et Le Parisien du 20 juin

Défense
  • Défense
    Supériorité aérienne : une conférence interministérielle organisée à Paris
    Une conférence ministérielle sur la défense aérienne de l'Europe a été organisée, lundi 19 juin, en marge du Salon du Bourget. Une vingtaine de ministres de la Défense européens et de personnalités y ont pris part. L’objectif est d'introduire une réflexion générale sur le sujet, à la faveur de « l'initiative européenne de bouclier aérien » (Euro Sky Shield), lancée en octobre dernier par le chancelier allemand Olaf Scholz. En octobre, 17 pays ont répondu positivement, mais la France, l'Italie ou la Pologne, n’en font pas partie. Environ 200 délégations militaires officielles sont attendues au Bourget au cours de la semaine. Dans le contexte du conflit russo-ukrainien, qui a fait apparaître l’enjeu crucial que représente la conquête de la supériorité aérienne, la recherche des technologies les plus performantes pour se protéger des guerres du futur s’accélère.

    Les Echos du 20 juin
  • Défense
    Défense aérienne : 5 pays européens font part de leur intention de commander des Mistral
    Cinq pays européens, la Belgique, Chypre, l’Estonie, la Hongrie et la France, ont exprimé leur volonté commune d'acquérir des missiles sol-air très courte portée Mistral de MBDA, a indiqué Emmanuel Macron, lundi 19 juin, aux Invalides. « C'est un très bel exemple de coopération souveraine des Européens sur une gamme qui est tout à fait pertinente et qui n'était pas assez couverte », a précisé le président de la République, en clôture de la conférence sur la défense aérienne organisée à Paris. Entré en service en 1988 au sein de l'armée française, le Mistral peut atteindre des cibles jusqu'à 6 km de distance.

    La Tribune du 20 juin
  • Défense
    SCAF : la Belgique admise comme observateur
    La Belgique va être admise en qualité « d'observateur » au sein du programme de Système de combat aérien du futur (SCAF), a déclaré lundi le président de la République, Emmanuel Macron. « C'est une évolution majeure », a-t-il estimé, en clôture de la conférence ministérielle consacrée à la défense antiaérienne de l'Europe. « Cet élargissement permettra d'ancrer encore davantage en Europe ce projet au cœur de la défense aérienne de demain ». Le programme SCAF est développé par la France, l'Allemagne et l'Espagne.

    Ensemble de la presse du 20 juin
  • Défense
    Le Rafale en vedette au Salon du Bourget
    Le Rafale réalise des démonstrations en vol cette semaine au Salon du Bourget. L'avion de combat se présente après une année 2022 exceptionnelle, marquée par la signature de 92 commandes à l'exportation. Le contrat portant sur 80 Rafale commandés par les Émirats arabes unis, signé fin 2021, est entré en vigueur en 2022. L’Indonésie a confirmé l'achat de 6 appareils, une première tranche sur 42 avions de combat commandés ; la Grèce a signé un portant sur 6 Rafale supplémentaires. La dynamique devrait se poursuivre en 2023. En France, 2023 marque la reprise des livraisons de Rafale (12) après quatre ans d'interruption, ainsi que l'activation de la tranche V du Rafale, soit une commande portant sur 42 appareils par le ministère des Armées. L'objectif est de « passer au tout Rafale et de maintenir cet avion d'exception au tout meilleur niveau mondial », selon l'expression d'Emmanuel Macron, lors de ses vœux aux armées en 2023. En mars dernier, le programme a franchi une nouvelle étape, lorsque la Direction générale de l'armement (DGA) a qualifié le nouveau standard F4, qui doit faire entrer l'avion dans l'ère du « combat collaboratif ». Le Rafale réalise ainsi « un véritable saut technologique, industriel et stratégique », selon les mots de Florence Parly, ancienne ministre des Armées. Déjà commandé par les Émirats arabes unis, le Rafale de 4ème génération optimisera son efficacité dans le combat en réseau, grâce à ses nouvelles liaisons satellitaires, notamment. L'ensemble des Rafale, au standard F3R, de l'armée de l'Air et de l'Espace et de la Marine nationale, seront progressivement modernisés avec le standard F4. Le développement d’un standard F5, avec adaptation aux missiles de nouvelle génération, est prévu dans le cadre de la loi de programmation militaire (LPM) 2024-2030.

    Le Figaro du 20 juin
  • Défense
    L'Indonésie commande 13 radars Ground Master 400 Alpha à Thales
    Le 19 juin, en ouverture du Salon du Bourget 2023, Thales et le groupe d'industries indonésiennes PT Len ont signé un contrat pour la livraison de 13 systèmes radars longue portée Ground Master 400 Alpha. Le système de commandement et de contrôle (C2) SkyView fait également partie du contrat. Le Ground Master 400 Alpha est un radar 3D, en bande S (avec technologie GaN), capable de détecter les menaces classiques (avions, hélicoptères, missiles balistiques de théâtre...) en basse, moyenne et haute altitude ainsi que les nouvelles menaces : drones et missiles hypersoniques, détaille Air & Cosmos. Il est doté d'un système IFF (Identification Friend or Foe). La maintenance minimale de ce système est limitée à 30 heures par an. Le contrat prévoit la production des radars et des systèmes de commandement par Thales mais aussi un transfert de technologies pour PT Len afin de construire, directement en Indonésie, certains composants des radars ainsi que les futures stations et installations et les travaux de génie de civil, avec le soutien de Thales.

    Air & Cosmos du 20 juin
  • Défense
    Eric Trappier et Eric Béranger reçus par BFM Business ce 20 juin
    Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation, et Eric Béranger, CEO de MBDA, étaient invités dans l’émission Good Morning Business, sur BFM Business, ce mardi 20 juin. Eric Trappier est notamment revenu sur l'année record qu’a connue Dassault Aviation en 2022, sur le programme d'avion de combat européen SCAF, et sur les défis à venir pour le groupe Dassault Aviation. Eric Béranger, PDG du groupe MBDA, s'est notamment penché sur l’intention de co-achat par la France, la Belgique, l’Estonie, la Hongrie et Chypre des missiles sol-air Mistral. Leurs interventions sont à écouter en podcast : https://www.bfmtv.com/economie/replay-emissions/good-morning-business/eric-trappier-pdg-de-dassault-aviation-20-06_EN-202306200244.html https://www.bfmtv.com/economie/replay-emissions/good-morning-business/eric-beranger-mbda-mbda-est-le-principal-fabricant-de-missiles-europeens-20-06_VN-202306200210.html

    BFM Business du 20 juin
  • Défense
    Safran : le Patroller, nouveau drone tactique de l'armée de Terre, présenté au Bourget
    Le Patroller, nouveau drone tactique de l'armée de Terre, est exposé au Salon du Bourget après son premier vol d'essai le 4 mai dernier. Le drone doit doter les militaires d'un appareil de nouvelle génération dédié aux missions de surveillance, de reconnaissance, mais aussi d'appui feu. « Le Patroller marque une première mondiale : il est le premier drone tactique au monde à bénéficier d'une certification lui permettant de s'insérer dans les espaces aériens civils et militaires ségrégés et de survoler des zones densément peuplées », souligne Franck Saudo, président de Safran Electronics & Defense, concepteur du drone. L'appareil a été certifié par la Direction générale de l'armement (DGA) pour les missions militaires. Un premier système de drone avec ses stations sol doit être livré cet été. « Le Patroller a tout pour réussir à l'exportation : sa compétitivité, ses performances, sa certification, son interopérabilité, que lui confère son standard OTAN », souligne Franck Saudo. « Il représente une solution de souveraineté », se félicite-t-il.

    Le Figaro du 20 juin
  • Défense
    Airbus Helicopters présente au Bourget le drone maritime VSR700
    Le drone maritime VSR700 est exposé au Salon du Bourget, après avoir été testé en conditions opérationnelles réelles par la Direction générale de l'armement (DGA) et la marine nationale, en mai dernier. Ce drone a été développé par Airbus Helicopters sur la base d'un hélicoptère de deux places, le Cabri G2, conçu par la PME aixoise Guimbal. Le VSR700 se prépare pour une nouvelle vague d'essais en mer, cette fois depuis une frégate multimissions (FREMM) de la marine nationale. Ces essais mettront un terme à la phase d'études, lancées en 2017, après la signature d'un contrat entre la DGA et Airbus Helicopters ainsi que Naval Group. Le VSR700 « est le seul au monde à disposer d'un système d'appontage automatique, le DeckFinder d'Airbus Defense & Space », précise Le Figaro, ce qui renforce sa précision et son agilité. Le drone suscite de l'intérêt à l'international. Un premier contrat a été signé entre Airbus Helicopters et le groupe sud-coréen Korean Air pour développer un drone maritime sur la base du VSR700. L'appareil sera ensuite proposé au ministre de la Défense de la Corée du Sud, indique Le Figaro.

    Le Figaro du 20 juin

Emploi
  • Emploi
    La filière aéronautique recrute massivement
    A la fin 2023, la filière aéronautique et spatiale devrait compter près de 200 000 emplois, selon le GIFAS. « Une forte remontée des cadences de production a été enclenchée en 2022 », comme l’indique le rapport du GIFAS sur les métiers de l’industrie aéronautique et spatiale. Avec une deuxième vague de même ampleur attendue en 2023, « le secteur devrait retrouver son niveau d’emploi d’avant la crise en fin d’année ». Cette forte demande est tirée par trois moteurs : « Le trafic aérien mondial est revenu à ce qu’il était avant le Covid-19, la flotte aérienne doit être renouvelée notamment pour des raisons écologiques, et on a une très bonne conjoncture liée à la défense », explique Philippe Dujaric, directeur des Affaires sociales et de la formation au GIFAS. « Nos trois grands donneurs d’ordre sont civils et militaires », rappelle-t-il. Airbus a annoncé 3 500 embauches en France pour cette année, Safran plus de 5 000 et Thales 5 500. Les groupes misent notamment sur l’apprentissage : « On a des relations de longue durée avec les écoles : 40% de nos recrues sont des apprentis embauchés à l’issue de leur formation, les autres sont des personnes expérimentées, dont un quota de 10% âgées de plus de 50 ans », Stéphane Dubois, DRH de Safran. L’apprentissage progresse pour la catégorie cadre : près de la moitié (4 %) des 7 000 apprentis recrutés en 2023 sont des bac + 5. « Dans le cadre d’une convention entre les écoles d’ingénieurs du groupe ISAE avec Supaéro, Supmeca et Ensma, on a créé trois formations en apprentissage qui n’existaient pas, notamment sur la gestion de l’industrie [conception des moyens industriels]. Le nombre d’apprentis est modeste, une vingtaine pour chaque école, mais il participe à l’effectif ingénieur », explique Philippe Dujaric. Après avoir lancé l’opération « L’Aéro Recrute », en 2022, sous forme d’une plate-forme réunissant offres d’emploi et informations sur les métiers, les formations adaptées et des pages employeurs, le GIFAS doit signer, à l’occasion du Salon du Bourget, une convention-cadre sur 3 ans avec Pôle emploi pour faciliter l’accès aux métiers de l’aéronautique aux demandeurs d’emploi et renforcer le réseau en région avec des référents au sein des agences de l’opérateur public.

    Le Monde du 20 juin