Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Thales numéro 1 de la souveraineté économique en France selon le cabinet Vélite
    Selon un classement du cabinet d’intelligence économique Vélite, Thales est le numéro 1 de la souveraineté économique en France, au sein du CAC 40. Thales gagne 2 places au classement par rapport à la précédente étude et précède ainsi Safran, le Crédit Agricole, Bouygues et LVMH. L’étude cherche à évaluer la contribution des groupes du CAC 40 à la souveraineté française en se fondant sur des faits économiques. Vélite définit la souveraineté économique à travers plusieurs dimensions : une offensive (ressources mobilisées en R&D, dépôts de brevets, acquisitions d’entreprises étrangères ou partenariats), l'autre défensive (nationalité des dirigeants et des administrateurs ou capacité de résistance aux offres publiques d’achat) et une dernière de contribution à la vitalité économique des territoires (création d’emplois en France et relations avec les PME). Au total, le cabinet a analysé 62 critères par entreprise. Thales se distingue particulièrement pour sa contribution à la puissance économique française, selon l’étude. Le groupe a notamment racheté la société américaine de cybersécurité Imperva pour 3,6 Md$. En 2019, il avait déjà procédé à une opération d’envergure en acquérant la société Gemalto pour 4,8 Md€.

    L’Usine Nouvelle du 26 juin
  • Industrie
    La Bourse de Paris impactée après la révision des prévisions d’Airbus
    A la suite de ses nouvelles prévisions, annoncées lundi 24 juin, l’action Airbus a chuté de près de 10 % à la Bourse de Paris. Le motoriste Safran qui, avec General Electric, compose la coentreprise CFM International, a perdu quant à lui plus de 4%. Face aux problèmes rencontrés par ses fournisseurs, Airbus a été contraint de revoir à la baisse ses prévisions de livraisons d’avions pour 2024. Il prévoit désormais de n’en livrer qu’environ 770, contre 800 initialement. Cela s’explique par les difficultés persistantes d’approvisionnement en matières premières ou composants de sa chaîne de fournisseurs. La situation se serait notamment dégradée ces derniers mois chez les motoristes Pratt & Whitney et CFM International. Après un examen technique approfondi de tous ses programmes Espace, Airbus a par ailleurs annoncé devoir enregistrer une nouvelle charge de 900 M€ au 1er semestre. L’an passé, elle avait été de 600 M€. Cette nouvelle provision tient compte des « hypothèses actualisées sur les calendriers, la charge de travail, l’approvisionnement, les risques et les coûts sur la durée de vie de certains programmes de télécommunications, de navigation et d’observation » explique le groupe. L’activité spatiale d’Airbus a représenté l’an passé environ 2 Md€ de chiffre d’affaires sur les plus de 65 Md€ réalisés par le groupe. Airbus, qui prévoyait un bénéfice opérationnel ajusté pour 2024 compris entre 6,5 et 7 Md€ ne table plus désormais que sur 5,5 Md€. Son flux de trésorerie disponible devrait aussi passer de 4 à 3,5 Md€. Le constructeur doit présenter ses résultats semestriels le 30 juillet prochain.

    Ensemble de la presse du 26 juin
  • Industrie
    Le groupe Ametra présente son plan de développement triennal
    Le groupe Ametra, spécialisé dans l'aéronautique, la défense et le nucléaire lance un plan de développement triennal nommé « Ignition » pour sa filière Engineering. Ametra présente ainsi 4 objectifs : le développement de la force commerciale, le renforcement du maillage national, l’expansion internationale en Europe, et le recrutement de talents via des partenariats avec des écoles d’ingénieurs. Le groupe prévoit aussi d’intégrer de nouveaux rôles comme l’ingénieur support et l’ingénieur de production, et de renforcer la filière logiciel et système embarqué. Des formations internes seront mises en place pour améliorer les compétences des employés. Ce plan prévoit en conséquence le doublement du nombre de collaborateurs pour atteindre 1 000 employés. Ametra a également annoncé un partenariat avec l’ECE, une école d’ingénieurs spécialisée dans l’ingénierie numérique. Ce partenariat s’appuie sur le lancement de l' « Intelligence Lab » de l’ECE, une plateforme dédiée à l’intelligence artificielle générative, utile pour des applications dans la défense.

    Entreprendre du 26 juin
  • Industrie
    La Nouvelle-Aquitaine rajoute 8 M€ supplémentaires pour l’usine de Flying Whales
    Flying Whales obtient 8 M€ supplémentaires de la part de la région Nouvelle-Aquitaine, pour développer son usine de ballons dirigeables de 200 m de long et de 50 m de diamètre, fonctionnant à l’hélium et pouvant transporter jusqu’à 60 tonnes. Le projet est important pour le territoire, car il promet 300 emplois directs et moins de camions sur les routes. Ces engins ont pour ambition de révolutionner le transport cargo aérien et pourraient désenclaver les territoires isolés avec comme 1er marché le transport d'équipements pour les énergies renouvelables, comme des pales d’éoliennes. Pour construire son usine à Laruscade, en Gironde, Flying Whales prévoit de défricher environ 58 hectares, ce qui avait été critiqué par l'Autorité environnementale (AE) de l'Inspection générale de l'environnement et du développement durable. Flying Whales espère cependant obtenir le permis de construire dès la fin de l’année 2024 et lancer la construction de l’usine d’ici à 2025. Le chantier estimé à 150 M€, est financé par des investisseurs privés auxquels l’entreprise versera un loyer. L’enveloppe de soutien de la région au projet est ainsi passée de 22 à 30 M€ pour financer l’aménagement de la zone d’activité économique de Laruscade. Un 1er dirigeable pourrait être assemblé dès 2026 et les 1ères opérations commerciales réalisées en 2028.

    Le Figaro du 26 juin
  • Industrie
    Safran Nacelles signe 2 contrats de service NacelleLife avec Sunclass
    Safran Nacelles et Sunclass ont signé 2 contrats de service long-terme pour soutenir les flottes des A320neo, équipés des moteurs Leap-1A de CFM International, et des A330neo. Avec ces accords, la compagnie aérienne danoise a accès à un stock partagé de grands composants de nacelle à tout moment. Les services de Safran Nacelles font partie du programme de support client NacelleLife qui permet de maintenir les avions en état de fonctionnement, tout en minimisant les coûts.

    Le Journal de l’Aviation du 26 juin

Environnement
  • Environnement
    Safran participe à la levée de fond de la startup Estuaire
    Safran a participé à une levée de fonds d’amorçage de 2,2 M€ pour la startup française Estuaire, avec également les fonds XAnge et AFI Ventures. Fondée en 2023 et basée au sein du campus parisien Station F, Estuaire a mis au point une plateforme d’analyse de données de vol pour aider les compagnies aériennes et les aéroports à minimiser les émissions CO2 et non-CO2 de manière rentable, en se concentrant initialement sur la réduction de la formation de traînées de condensation. La pile technologique E-Engine développée par Estuaire se caractérise par la fusion de données et l’emploi du cloud computing pour intégrer les différents flux de données de l’aviation, y compris les tracés radar des vols, les prédictions météorologiques numériques, les facteurs de charge passagers, et plusieurs modèles de climat et de physique du vol. La startup travaille aujourd’hui avec des sociétés telles que Ascendance Flight Technologies, Capital, Daher, Hynamics, Nordic Aviation, Safran, SkyAlps, Société Générale et Vueling.

    L’Usine Nouvelle du 26 juin

Espace
  • Espace
    La Chine rapporte avec succès les 1ers échantillons de la face cachée de la Lune
    La capsule de la sonde Chang’e 6 s’est posée mardi 25 juin avec succès en Mongolie intérieure, avec plus de 1 kg de roches et de poussières lunaires, rapportant ainsi sur Terre les 1ers échantillons provenant de la face cachée de la Lune. Certains ont été prélevés en surface, d’autres en profondeur, par une foreuse. La France avait une participation scientifique à la mission, sous la forme d’un instrument appelé Dorn, qui a tenté de mesurer les émissions de radons du sol lunaire. Les prises de données sont en cours d’analyse à l’Institut de recherche en astrophysique et planétologie de Toulouse, où le détecteur a été conçu. Les prochaines missions Chang’e 7 et 8, prévues respectivement en 2026 et 2028, seront de leur côté dédiées à la préparation de la future station de recherche lunaire internationale (ILRS), un projet sino-russe de base permanente. En 2028, la Chine prévoit de lancer vers Mars la sonde Tianwen 3, afin également de rapporter vers la Terre des fragments.

    Le Figaro du 26 juin
  • Espace
    Enjeu critique autour de la future loi spatiale de l’Union européenne
    Mylène Bosio, vice-présidente des ventes et du marketing d'Aldoria (ex Share My Space) publie une tribune plaidant pour une réglementation spatiale européenne. La menace croissante des débris spatiaux constitue une préoccupation majeure pour la sécurité et le bon fonctionnement des satellites en orbite. Plus de 2 600 lancements spatiaux ont été répertoriés en 2023 ainsi que plus de 36 500 débris d’une taille supérieure à 10 cm en orbite terrestre. Une législation européenne pourrait jouer un rôle majeur dans le domaine spatial à travers l'action de l'Agence Spatiale Européenne (ESA) par exemple. La Commission européenne œuvre actuellement à l'élaboration d'une nouvelle loi spatiale dont le projet devrait paraître fin 2024, début 2025. Son adoption est prévue pour 2027. Elle inclura des règles de gestion du trafic spatial visant à prévenir les collisions et à limiter la création de débris spatiaux. L'expertise française en matière de régulation des opérations spatiales constitue un réel avantage dans la conduite des travaux préparatoires de la loi européenne. Cette loi consoliderait ainsi une approche européenne du Space Traffic Management (STM) dans les débats internationaux. Des solutions se trouvent également dans la recherche et l'innovation pour concevoir des instruments d'atténuation : l'intelligence artificielle pour recommander des manœuvres anticollisions, les technologies lasers, les space vans, etc.

    La Tribune du 26 juin

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Lufthansa augmente le prix de ses billets pour répondre aux exigences environnementales
    Lufthansa a annoncé augmenter le prix de tous ses vols européens pour couvrir une partie des coûts liés aux exigences environnementales de la Commission européenne. Le supplément s'appliquera pour tous les vols prévus à partir de 2025, au départ des 27 pays de l'Union européenne ainsi que du Royaume-Uni, de la Norvège et de la Suisse. Le montant variera en fonction de l'itinéraire et du tarif de vol, sur une échelle entre 1 et 72 €. La compagnie explique ne pas être en mesure de supporter seule les coûts supplémentaires croissants liés aux quotas obligatoires imposés par l'UE visant à incorporer des carburants plus durables (CAD) dans les réservoirs des avions, afin de remplacer progressivement le kérosène. La part de CAD doit atteindre 2% à partir de 2025, 6% en 2030, puis 20% à partir de 2035 et enfin 70% en 2050.

    Le Figaro du 26 juin
  • Aviation Commerciale
    La compagnie Celeste placée en liquidation judiciaire
    La compagnie aérienne Celeste, basée à Morlaix, dans le Finistère, vient d’être placée en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Brest, révèle Le Télégramme ce mercredi 26 juin. Après avoir été placée dans une procédure de redressement judiciaire à la mi-mai, Celeste était clouée au sol depuis plusieurs mois, dans l’attente de sa licence d’exploitation, nécessaire pour faire décoller un 1er avion. Elle ne lui avait pas été octroyé par la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), qui jugeait que son plan de financement ne répondait pas à toutes les conditions indispensables. Le plan de sauvetage, qui nécessitait de trouver notamment plusieurs millions d’euros essentiels aux activités, n’a pas pu se matérialiser assez vite. Selon le quotidien, la direction se réserve encore le droit de faire appel de cette décision judiciaire.

    Le Télégramme du 26 juin

Sécurité
  • Sécurité
    Comac relance la procédure pour la certification du C919 par l’EASA
    La démarche pour obtenir la certification du C919 par l’Agence de l’Union européenne pour la sécurité aérienne (EASA) a été relancée par Comac depuis plusieurs mois, après avoir été lancée une 1ère fois en 2019, mais interrompue par la crise sanitaire du Covid. Des responsables de l'aviation civile chinoise (CAAC) étaient ainsi en avril dernier à Cologne, où est installé le siège de l'EASA. Une équipe d'experts européens est attendue courant juillet en Chine. Ils auront l'occasion de procéder à un examen détaillé du C919 et de ses chaînes d'assemblage. Selon le « South China Morning Post », les responsables européens participeront à des simulations de vol de l'avion, s'entretiendront avec ceux qui ont conçu l'appareil et rencontreront leurs homologues de l'Administration de l'aviation civile de Chine. Une certification européenne ne pourra néanmoins sans doute pas intervenir avant 2025 ou 2026. Jusqu'à maintenant, seules Air China, China Eastern Airlines et China Southern Airlines ont intégré des appareils Comac dans leur flotte ou passé des commandes fermes.

    Les Echos du 26 juin