Synthèse de presse

Environnement
  • Environnement
    Le transport aérien continue de réduire son empreinte CO2
    Selon le baromètre mensuel établi par le bureau d'études britannique IBA, les émissions du transport aérien ont atteint un nouveau plus bas historique en juillet, à 141,9 grammes de CO2 par passager et par mile, soit une réduction de 1,9% sur un an et de 5,9% depuis 2018. Selon l’étude britannique, la compagnie aérienne la plus performante, au niveau mondial, est la française French bee. La low cost du groupe Dubreuil, qui dessert La Réunion, la Polynésie et plusieurs villes des Etats-Unis au départ d'Orly, est celle qui émet le moins de CO2 au regard de son trafic. Ses six Airbus A350-900 et 1000 ne rejettent, en moyenne, que 97,11 g de CO2 par passager/mile et même 90,82 g pour ses A350-1000, contre 140 g en moyenne pour les 50 compagnies du classement. « Pour French bee comme pour Air Caraïbes, nous avons fait le choix d'une flotte exclusivement constituée d'Airbus A350, aménagés en haute densité », souligne Marc Rochet, le directeur du pôle aérien du groupe Dubreuil. « D'abord pour des considérations économiques, sachant que nous nous sommes spécialisés sur la clientèle loisir. Mais aussi parce que nous sommes convaincus que le facteur environnemental comptera de plus en plus dans le choix des clients ».

    Les Echos du 26 août

Espace
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    Artemis : la NASA de retour vers la Lune, en partenariat avec l’ESA
    Le décollage de la mission Artemis 1 de la NASA est prévu ce lundi à 14h33. La mission, qui doit durer 42 jours, s’effectuera sans astronaute à bord. L’ESA y participe, comme partenaire de la NASA. L’agence spatiale américaine avait confirmé le lancement la semaine dernière, à l'issue de la revue d'aptitude au vol de SLS (Space Launch System), qui propulsera la mission. L’objectif est d’envoyer dans l’Espace le vaisseau Orion, dont un élément central est développé et construit par Airbus : l’ESM (European Service Module), chargé de fournir au module d’équipage l’eau, l’oxygène et l’électricité mais aussi d’assurer le contrôle thermique et la trajectoire. C’est ce module qui assurera la survie des futurs équipages. « L'Europe va sur la Lune, c'est historique » s'est enthousiasmé Josef Aschbacher, le directeur de l'ESA, lors d’une conférence organisée le 23 août. « C'est la première fois que la NASA compte sur l'Agence spatiale européenne pour réaliser un élément critique d'un de ses programmes », a-t-il ajouté. 26 entreprises issues de 10 pays européens ont participé à la création de l'ESM, sous la maîtrise d'oeuvre d'Airbus. « C'est un chef-d'oeuvre de technologie, avec 33 moteurs au total, 2,5 tonnes de poussée, 11 kW de puissance électrique et plus de 25 000 pièces », souligne Marc Steckling, chargé de l'exploration spatiale chez Airbus. L'ESM n'est pas la seule contribution européenne au programme Artemis. L'Agence spatiale européenne fournira aussi deux des quatre modules de la future station spatiale « Gateway », qui circulera en orbite lunaire. L'ESA s'est engagé à fournir le module de vie principal des astronautes, auquel viendront s'amarrer les capsules Orion, ainsi que le module de télécommunications et d'avitaillement en carburant de la station. Ce dernier élément, baptisé « Esprit », est confié à Thales Alenia Space (TAS). TAS a aussi été sélectionné par l'américain Dynetics pour participer à la conception et la fabrication du futur module d'alunissage, le HLS (Human Lander System), qui permettra aux astronautes de se rendre de la station orbitale à la surface de la Lune et d'y vivre pendant une semaine.

    Ensemble de la presse du 29 août
  • Espace
    Mission Artemis 1 : focus sur l’ESM, élément clé construit sous maîtrise d’œuvre d’Airbus
    Le module de service européen (ESM), construit par Airbus, propulsera Orion vers et depuis son orbite lunaire dans le cadre des missions Artemis de la NASA. Airbus a développé l'ESM en tant que maître d'œuvre de l'Agence spatiale européenne (ESA) et conçoit et fabrique actuellement cinq autres ESM. Le lancement du premier vaisseau spatial Orion, utilisant le lanceur Space Launch System de la NASA, se fera sans équipage ce lundi, et « emmènera Orion à plus de 70 000 kilomètres au-delà de la Lune pour démontrer ses capacités », indique Airbus. La mission Artemis II, prévue pour 2024 environ et propulsée par l'ESM-2, transportera quatre astronautes dans l'Espace. Un an plus tard, l'ESM-3 permettra à une autre capsule Orion de transporter la première femme sur la Lune. « Les technologies développées et l'expérience acquise au cours des missions Artemis seront fondamentales pour d'éventuelles futures missions à long terme vers Mars, par exemple », souligne Airbus. « Le lancement du vaisseau spatial Orion de la NASA avec le module de service européen revêt une importance historique, 50 ans après la dernière mission lunaire d'un astronaute, et constitue une nouvelle étape majeure vers le retour des astronautes sur la Lune. Le programme avance maintenant et nous sommes prêts pour un retour sur la surface lunaire en 2025 avec nos clients ESA et NASA et notre partenaire industriel Lockheed Martin Space », a déclaré Jean-Marc Nasr, responsable des systèmes spatiaux chez Airbus.

    L’Usine Nouvelle du 29 août
  • Espace
    La Chine aussi mise sur l’exploration de la Lune
    Les Echos rappellent que la Chine a accéléré le rythme de son programme spatial au cours de la dernière décennie, en mettant l'accent sur l'exploration de la Lune. En 2019, le pays est devenu la première nation à poser une sonde, Chang'e-4, accompagné d'un mini-rover, sur la face cachée de la Lune. En 2020, la Chine a prélevé et ramené sur Terre, avec Chang'e-5, un échantillon de sol lunaire, succédant ainsi aux Etats-Unis et à l'URSS. Le 28 janvier, à l'occasion de la publication de son livre blanc, l'agence spatiale chinoise a affiché son ambition pour les cinq ans à venir, avec notamment au programme deux missions à destination du pôle Sud lunaire pour préparer le terrain aux futurs vols habités. La Chine veut se doter d'un « vaisseau spatial habité dernière génération » pour étudier l'espace cislunaire avant 2027. Bill Nelson, l’administrateur de la NASA, a averti, le mois dernier, dans une interview au journal allemand Bild : « Nous devons nous inquiéter de la possibilité que la Chine puisse se poser sur la Lune et dire : « C'est à nous maintenant et vous n'entrez pas » ». Cet avertissement a été fermement rejeté par Pékin.

    Les Echos du 29 août
  • Espace
    « Nous avons un seul objectif, la continuité des vols de Vega C » : entretien avec Daniel Neuenschwander (ESA)
    Le directeur du transport spatial de l'ESA, Daniel Neuenschwander, accorde un entretien à La Tribune. Il aborde les solutions envisagées par l’ESA pour assurer la continuité de service des lanceurs Vega C, dont le moteur supérieur est fabriqué en Ukraine. « Je confirme que nous avons à court terme (deux à trois ans) les stocks nécessaires pour l'exploitation des deux derniers Vega, puis de Vega C. C'est une très bonne nouvelle pour les missions institutionnelles européennes, qui doivent absolument profiter de ces opportunités de vols », indique-t-il. Il confirme que l’ESA a confié à l'industriel italien Avio une étude pour évaluer les différentes options : une solution américaine sur étagère avec Aerojet, une solution italienne et une solution proposée par ArianeGroup Allemagne (moteur Berta). « Nous n'allons pas essayer de nous libérer d'une dépendance pour tomber dans une autre dépendance. C'est évident. Mais comme je l'ai dit, le critère numéro un est le planning. Si nous devions utiliser des solutions intermédiaires, elles ne pourraient être qu'à durée limitée », insiste le dirigeant.

    La Tribune du 26 août
  • Espace
    Un premier vol habité avec la capsule Starliner de Boeing est prévu en février
    Le premier vol habité de la capsule spatiale Starliner aura lieu en février 2023, ont annoncé, jeudi 25 août, Boeing et la NASA. La capsule avait réussi, en mai dernier, à atteindre la Station spatiale internationale (ISS) sans équipage à bord. Elle doit désormais réaliser un second vol, cette fois habité, afin que le vaisseau obtienne l'homologation de la NASA. Ce vol test, baptisé « CFT » (pour « Crew Flight Test »), transportera deux astronautes de la NASA, Barry Wilmore et Sunita Williams. Pour la NASA, le « but en tant qu'agence est d'avoir deux prestataires commerciaux américains opérationnels dès que possible », a déclaré le directeur du programme. Les astronautes de l’agence américaine voyagent depuis 2020 à bord des engins de SpaceX. Une série de déboires, notamment l’échec d’un vol en 2019, avait retardé le programme de Boeing.

    Les Echos du 26 août
  • Espace
    En Gironde, les entreprises aéronautiques réfléchissent à une conquête de l’Espace plus « durable »
    Le colloque NextSpace 2022, qui se tiendra début octobre à Bordeaux, doit réunir des industriels de l’espace, des experts et des représentants des institutions, pour penser « une approche éthique et responsable des activités spatiales ». Seront abordés, notamment, les systèmes de propulsion innovants, les lanceurs réutilisables, les plateformes spatiales durables, ou les réparations en orbite pour étendre la durée de vie des satellites. Il sera aussi question des débris spatiaux, et de la coopération internationale pour de nouvelles normes et chartes. L’exploration spatiale a permis le développement de nombreux progrès technologiques et a son rôle à jouer dans la sauvegarde du climat, rappelle le général Jean-Marc Laurent, responsable de la chaire Défense & Aérospatial à l’Université de Bordeaux, qui organise l’événement avec le centre d’innovation Way4Space. « On a besoin d’Espace. Les réseaux humains en dépendent ainsi que notre compréhension du fonctionnement terrestre et des flux climatiques, en plus de la stratégie militaire. Sans Espace, notre monde s’effondre », souligne-t-il.

    Sud-Ouest du 27 août
  • Espace
    Le télescope James Webb fait une découverte majeure
    Le télescope spatial James Webb a pour la première fois détecté la présence de CO2 dans l'atmosphère d'une exoplanète. Située à 700 années-lumière, la planète observée, nommée « WASP-39 b », a été découverte en 2011. Les télescopes Hubble et Spitzer, prédécesseurs de James Webb, avaient déjà détecté de la vapeur d'eau, du sodium et du potassium dans l'atmosphère de cette planète. Mais le télescope James Webb a pu aller plus loin grâce à son extraordinaire sensibilité dans l'infrarouge. Cette découverte renforce l'idée que de telles observations puissent également être réalisées sur des planètes rocheuses, afin de déterminer si l'une d'elles abrite des conditions favorables à la vie. « Ce premier résultat fournit des informations importantes sur la composition et la formation de la planète, et est de bon augure pour la capacité du télescope Webb à détecter et à mesurer le dioxyde de carbone dans les atmosphères plus minces des petites planètes rocheuses », explique le CNRS dans un communiqué.

    Les Echos du 29 août

Industrie
  • Industrie
    Malaysia Airlines va acquérir 20 A330neo pour le renouvellement de sa flotte de gros porteurs
    Malaysia Aviation Group (MAG), société mère de Malaysia Airlines, a choisi l'A330neo pour le programme de renouvellement de la flotte de gros porteurs du transporteur. Les accords initiaux portent sur l'acquisition de 20 A330-900, dont 10 seront achetés auprès d'Airbus et 10 seront loués auprès de la société Avolon, basée à Dublin. L'annonce a été faite lors d'un événement à Kuala Lumpur, auquel ont participé Izham Ismail, CEO de MAG, et Christian Scherer, directeur commercial et responsable international d'Airbus, qui ont signé un protocole d'accord pour la commande des appareils à Airbus. Les accords avec le motoriste Rolls-Royce et Avolon ont également été signés lors de la cérémonie. Propulsé par les derniers moteurs Trent 7000 de Rolls-Royce, l'A330neo rejoindra la flotte de six A350-900 à long rayon d'action du transporteur et remplacera progressivement ses 21 A330ceo. Christian Scherer a déclaré : « Cette décision confirme clairement que l'A330neo est l'option la plus efficace dans cette catégorie de taille pour les opérations haut de gamme. C'est également le vainqueur incontesté en termes de confort en vol et nous sommes impatients de travailler avec Malaysia Airlines pour définir une expérience exceptionnelle en cabine ».

    Ensemble de la presse du 16 août
  • Industrie
    Entretien avec Geoffroy Roux de Bézieux (MEDEF)
    Geoffroy Roux de Bézieux, le Président du MEDEF, accorde un entretien au Figaro. « Plus les crises se succèdent, plus les entreprises deviennent résilientes », observe-t-il, estimant que « Les patrons sont certes plus inquiets pour 2023, mais leur moral résiste parce que l’activité tient le coup ». Interrogé sur la contribution des entreprises à la sobriété énergétique, il indique : « Les entreprises ont évidemment un rôle à jouer et doivent participer à l’effort national pour maîtriser notre consommation énergétique. Le plan de sobriété sur lequel on discute porte principalement sur deux sujets : la température dans les bureaux, en limitant les recours à la climatisation en été et au chauffage en hiver ; et les mobilités du quotidien, en poussant les solutions de transport alternatif à la voiture individuelle. Il nous faudra plus globalement aussi repenser notre modèle de production pour le rendre plus sobre ». La Première ministre, Elisabeth Borne, doit s’exprimer ce lundi devant le MEDEF, et devrait aborder ces questions.

    Le Figaro du 29 août

Défense
  • Défense
    Le Pentagone soutient la recherche dans les armes hypersoniques
    Le département américain de la Défense (DoD) va financer à hauteur de 2 M$ quatre grandes universités du pays pour soutenir leurs travaux de recherches dans le domaine des armes hypersoniques, a dévoilé le média spécialisé FlightGlobal, dans un article publié mercredi 24 août. L’Hypersonic Research Complex de l’Université de Virginia, l’Université A&M du Texas, l’Université d’Alabama et l’Université internationale de Floride, sont concernées. Ces efforts pour soutenir la recherche universitaire s’inscrivent dans une dynamique industrielle de grande ampleur aux Etats-Unis. L’US Air Force développe notamment deux armes hypersoniques avec les industriels Lockheed Martin, Raytheon et Boeing. Un troisième projet, dénommé Hawc, a également été lancé avec la DARPA, l’agence du département de la Défense chargée de la recherche et du développement de nouvelles technologies.

    FlightGlobal du 24 août et L’Usine Nouvelle du 25 août
  • Défense
    Le risque d'une troisième Guerre mondiale double en 6 mois
    Selon la firme BCA Research, la probabilité d’une troisième Guerre mondiale, potentiellement nucléaire, a été multipliée par deux, à 20%, au cours des 6 derniers mois. « Depuis la crise financière de 2008, l'économie mondiale suit une trajectoire (récession, troubles sociaux, montée du protectionnisme, hausse de la dette, populisme…) qui n'est pas sans rappeler celle qui précéda la Seconde Guerre mondiale », estime Matt Gertken, responsable de la stratégie géopolitique de BCA Research.

    Les Echos du 26 août