Synthèse de presse

Espace
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    La sonde Juice part pour Jupiter en Ariane 5
    Ce jeudi 13 avril, la sonde Juice, conçue par Airbus Defence and Space à Toulouse, doit être lancée par une fusée Ariane 5 à destination de Jupiter. Après un voyage de plus de 2 milliards de kilomètres pendant 8 ans, elle devrait arriver en 2031 à sa destination finale : les 3 plus grandes lunes glacées de Jupiter, Ganymède, Europa et Callisto. La sonde embarquera 250 kg d’instruments scientifiques, soit une dizaine d’équipements (des caméras, des spectromètres, un radar pénétrant la glace, un altimètre, des capteurs pour surveiller les champs électriques et magnétiques et l’environnement plasmique de Jupiter, etc.). Airbus et ses partenaires ont dû concevoir un véhicule spatial capable de relever des défis extrêmes, comme de très fortes radiations ou des températures allant de - 270 °C dans l’environnement de Jupiter à 230 °C dans l’environnement de Vénus. La sonde est aussi équipée de panneaux solaires géants d’une superficie totale de 85 m2, les plus grands jamais construits pour une mission d’exploration planétaire. Enfin, la sonde Juice devra se débrouiller seule durant les phases les plus critiques de la mission. « Le satellite doit être capable de se surveiller lui-même, de détecter les pannes qui peuvent intervenir, de les isoler, de se reconfigurer afin de continuer la mission », précise Cyril Cavel le responsable du projet Juice chez Airbus Defence and Space.

    Ensemble de la presse du 13 avril
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    Un nouveau contrat à l’export pour Exotrail
    La startup française Exotrail, qui développe et produit des systèmes de propulsion électrique et des logiciels pour petits satellites, a reçu une nouvelle commande de la part d’Astro Digital, fabricant et opérateur californien de petits satellites. Après un contrat pour une 1ère mission supportée par Astro Digital, dont le lancement est prévu en 2023, Exotrail va fournir plusieurs moteurs Spaceware-micro-L, qui génèrent une puissance électrique de 150 W et offrent plus de 7 mN de poussée. Ils seront embarqués sur des satellites d’Astro Digital équipés de la plateforme Corvus dédiée aux cubesats et microsats. Les nouveaux systèmes de propulsion d’Exotrail seront livrés au cours de l’année 2024. Fondée en 2017 en Essonne, Exotrail continue ainsi son aventure. En février 2023, elle a réalisé une levée de fonds de série B, qui lui a permis de récolter 54 M€ auprès d’investisseurs publics et privés.

    Air & Cosmos du 13 avril
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    2 microsatellites français sur la prochaine mission partagée de SpaceX
    Les satellites BRO 9 d’Unseenlabs et InspireSat 7 du Latmos doivent être lancés ce jeudi 13 avril vers une orbite héliosynchrone par un Falcon 9, à l’occasion de la mission Transporter 7. Pour cette mission « sherpa » Transporter, la 7ème depuis janvier 2021, le lanceur de SpaceX emportera 50 charges utiles de 2 à 800 kg, issues de 16 pays (Argentine, Canada, Colombie, Danemark, Emirats arabes unis, Etats-Unis, France, Hongrie, Italie, Kenya, Monaco, Norvège, Royaume-Uni, Suède, Taïwan et Turquie). Le lancement aura lieu depuis la base militaire de Vandenberg, en Californie. Le satellite BRO 9 d’Unseenlabs, qui est l’un des passagers tricolores, est dédié à la surveillance maritime, il s’agit de la 4ème fois que la startup bretonne fait appel à SpaceX pour déployer sa constellation de cubesats 6U. Le second passager français, le cubesat 2C InspireSat 7 du Latmos (Laboratoire Atmosphères, Observations Spatiales - Sorbonne Université / UVSQ / CNRS), est dédié à l’observation de variables climatiques essentielles. Le satellite est équipé de la 1ère charge utile New Space développée par l’ONERA, baptisée CUIONO.

    Air & Cosmos du 12 avril

Défense
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    La loi de programmation militaire renvoyée au Conseil Constitutionnel
    L'Assemblée nationale a demandé au ministère des Armées de revoir l'étude d'impact qui accompagne la loi de programmation militaire, la jugeant « insuffisante et pas assez argumentée » et a renvoyé le texte au Conseil constitutionnel. Ce dernier a désormais une semaine pour se prononcer sur la validité ou non de cette étude d'impact. « Sur 100 Md€ de dépenses supplémentaires, on parle d'un impact de 30 Md€ pour l'inflation, de 66 Md€ pour financer de nouvelles priorités comme la cyber ou le spatial et, entre temps, toute la défense continentale est amoindrie avec une baisse des cibles d'acquisition de 185 à 137 avions Rafale à l'horizon 2030 » a déclaré Olivier Marleix, le président des députés Les Républicains à l’origine du renvoi, « on nous vend un effort historique, mais nous serons très attentifs à ce qu'il le soit », souligne-t-il. Le ministère des armées s’est déclaré serein dans l'attente de l'avis du Conseil constitutionnel, qui arrivera en fin de semaine prochaine et ne mettra pas en retard l'examen du texte au Parlement, prévu en mai. « Notre LPM et son étude d'impact ont été validés par le Conseil d'État et présentées au Haut Conseil des finances publiques », a déclaré le porte-parole du ministre des Armées, Sébastien Lecornu.

    Ensemble de la presse du 13 avril
  • Défense
    Un accord majeur entre Embraer et Saab sur les programmes C-390 et Gripen E
    Embraer et Saab ont signé un important protocole d'accord (MoU) au salon LAAD Defence & Security qui se tient à Rio de Janeiro jusqu'au 14 avril. Il vise à renforcer leur collaboration sur le développement commercial et les opportunités d'ingénierie pour l'avion de transport tactique C-390 Millenium ainsi que pour le chasseur Gripen E. Avec cet accord, l'avionneur brésilien pourra s'appuyer sur son partenaire suédois pour proposer son C-390 à l'armée de l'Air suédoise. Embraer et Saab évalueront également l'intégration d'équipement et des systèmes Saab à bord de l'avion de transport militaire. De son côté, l'avionneur suédois pourra s'appuyer sur Embraer dans le cadre du contrat des Gripen E brésiliens pour de nouvelles opportunités commerciales, au Brésil et en Amérique latine, et notamment grâce à la chaîne d'assemblage final et au Gripen Flight Test Centre (GFTC) implantés chez Embraer à Gavião Peixoto. Le Brésil avait commandé 36 chasseurs Gripen NG à Saab en 2014, une commande que l'armée brésilienne souhaiterait voir augmenter d’une trentaine d’appareils. Les premiers Gripen E de série de la FAB (Força Aérea Brasileira) sont entrés en service il y a un an.

    Ensemble de la presse du 13 avril

Environnement
  • Environnement
    Un rapport estime le coût du « zéro émission » d'ici à 2050 pour l’industrie aéronautique
    Selon un rapport des groupes de recherche SEO Amsterdam Economics et Royal Netherlands Aerospace Centre, atteindre le niveau d’émissions net zéro nécessiterait « des efforts supplémentaires considérables par rapport au statu quo » et coûterait 820 Md€ sur une période de 32 ans, de 2018 à 2050. Ce rapport a été commandé, notamment, par Airlines for Europe (A4E) et ACI Europe. La dépense la plus importante serait constituée par les 441 Md€ consacrés aux carburants d’aviation durables (SAF), qui permettent de réduire les émissions totales d'un vol d'environ 70%, mais sont plus chers que le kérosène et ne sont produits qu'en quantités très limitées. Selon A4E, ce rapport montre que « l'Europe aura besoin d'un environnement d'investissement stable et prévisible et d'un cadre politique cohérent pour s'assurer que l'aviation européenne puisse accéder aux capitaux nécessaires ».

    Financial Times du 12 avril

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    L'Irak veut acquérir 2 Falcon 8X de Dassault Aviation pour Iraqi Airways
    Le gouvernement irakien envisage d'acquérir 2 Falcon 8X de Dassault Aviation. L'achat de ces 2 avions d'affaires s'inscrirait dans le cadre de la modernisation de la flotte de la compagnie nationale irakienne, Iraqi Airways. Le ministère des transports irakien a mis en place un comité chargé d'étudier ce plan de modernisation et a discuté de l'achat des appareils avec le constructeur français, ainsi qu'avec les ministères des finances, du pétrole et des affaires étrangères. Iraqi Airways procède actuellement à une vaste modernisation de sa flotte et disposera de 43 appareils d'ici la fin de l'année. La compagnie a déjà acheté 5 A220-300, dont 4 ont été livrés et le dernier devrait l'être prochainement. En outre, 4 B737-8-MAX ont déjà été livrés à la compagnie et les 2 premiers B787 arriveront cette année. Les autres appareils rejoindront la flotte en 2027.

    Le Journal de l’Aviation du 13 avril

Industrie
  • Industrie
    Pour Eric Trappier, « les organisations patronales sont prêtes à rediscuter d'emploi des seniors »
    Le président de l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), Eric Trappier, s’est exprimé sur le contexte social actuel et a appelé, dans un entretien donné aux Echos, à faire davantage confiance aux partenaires sociaux. Il a rappelé que les entreprises ont continué, au niveau interprofessionnel, à négocier et trouver des accords, tel un accord de branche sur les minima salariaux pour 2023 qui seront relevés de 4,7% pour les ingénieurs et les cadres. Le Président de l’UIMM a expliqué que les organisations patronales étaient prêtes à discuter d’emploi des séniors, en particulier pour inciter davantage les employeurs à embaucher et à conserver des salariés seniors ou pour faire en sorte que l'indemnisation du chômage n'incite pas à arrêter son activité avant l'âge légal. Concernant la succession de Geoffroy Roux de Bézieux à la tête du MEDEF, « la période est charnière pour les entreprises et notamment l'industrie, explique-t-il, elle appelle à l'unité et à l'efficacité du monde patronal ». L’UIMM, qui représente 42 000 entreprises dont 90% de PME dans les territoires, souhaite continuer à peser pour faire avancer certains sujets économiques et sociaux, par le dialogue social. Au sujet des réponses françaises et européennes à l’IRA américain, Eric Trappier conclut que « si les Etats-Unis défendent leurs intérêts, il faut que nous fassions de même », estimant que si les intentions sont bonnes, il craignait un fléchage trop restrictif des crédits d’impôts vers certaines filières, prévus par le projet de loi « industrie verte » du gouvernement, par exemple.

    Les Echos du 13 avril
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    Hemeria Airship remporte un contrat majeur pour les ballons de Flying Whales
    Hemeria Airship a été sélectionnée pour fournir les cellules de gaz hélium du premier modèle de dirigeable géant LCA60T porté par Flying Whales. La société, qui a levé récemment 122 M€, porte un projet de dirigeable XXL (200 m de long sur 50 m de diamètre doté d'une soute longue de 96 m) capable de transporter 60 tonnes dans des zones difficiles d'accès. Après avoir confié les commandes de vol au groupe Thales et les systèmes électriques à Safran Electrical & Power, Flying Whales a confié à Hemeria Airship la production des 14 cellules de gaz hélium de son 1er prototype. Implantée depuis les années 70 à Ayguesvives, au sud de Toulouse, l'usine historique d’Hemeria Airship n'étant cependant pas aux bonnes dimensions pour répondre à ce contrat, la société va donc lancer à proximité le déploiement d'un nouveau bâtiment pour un investissement associé de 1 M€. La livraison de ce bâtiment amovible est prévue d'ici 1 an, il aura la capacité de fabriquer les cellules de gaz pour quelques exemplaires de dirigeables par année. Si le succès des dirigeables se confirme, Flying Whales projette une flotte de 150 dirigeables livrés au cours des 10 premières années de production, Hemeria Airship envisage de construire une usine de plus grande ampleur capable de fabriquer les cellules d'une vingtaine d'exemplaires chaque année. En parallèle, Hemeria Airship espère décrocher d'autres contrats cette année sur des marchés porteurs et aimerait par exemple monter à bord du projet Stratobus. La société a également remporté en mars 2022 un contrat France Relance pour la confection d'un ballon stratosphérique manœuvrant pour le compte du CNES. Avec le rachat de Cnim Air Space, Hemeria vise pour mi-2023 un chiffre d'affaires annuel de 60 M€ pour un effectif de 400 personnes.

    La Tribune du 13 avril

Innovation
  • Innovation
    Boeing joint ses forces à 7 projets de SESAR 3 pour moderniser le ciel européen
    Boeing se joindra aux acteurs de SESAR 3 (Single European Sky ATM Research Joint Undertaking) sur 7 nouveaux programmes de recherche, qui doivent renforcer la sécurité et optimiser l'exploitation de l'espace aérien européen. L'avionneur américain participera notamment aux programmes SPATIO, EUREKA et JARVIS, pilotés par Collins Aerospace, Eurocontrol et Enair et qui ont pour objet la gestion numérique du trafic aérien des drones (U-space) en Europe. Boeing apportera son savoir-faire dans l'intégration des aéronefs autonomes et l'exploitation des vertiports en recourant à de nouvelles stratégies, procédures et technologies fondées sur l'intelligence artificielle. Enfin, il s'associera également à Airbus sur les projets GEESE et CICONIA, qui vont analyser la possibilité de récupérer l'énergie générée par le sillage des appareils et les émissions de CO2 pour optimiser la consommation de carburant.

    Le Journal de l’Aviation du 13 avril

Emploi
  • Emploi
    L’aviation générale recense ses besoins en personnels
    Les besoins en recrutement de l'aviation générale touchent toutes les spécialités. C’est pourquoi le Groupement des Industriels et Professionnels de l’Aviation Générale (GIPAG France) lance une étude sur les besoins de recrutement du secteur. A l’instar de la campagne de sensibilisation lancée par le GIFAS, « L’Aéro Recrute », pour encourager les jeunes et les moins jeunes à se tourner vers l’aéronautique, le GIPAG a décidé de centraliser les informations afin de pourvoir les postes vacants dans l’aviation générale. Françoise Horiot, Présidente du Comité Stratégique du GIPAG, l’explique : « L’objectif est de connaître les éventuels postes à pourvoir au sein des entreprises ; cela doit permettre de réfléchir ensemble à une stratégie pour identifier les profils et trouver des solutions ». Le GIPAG sera présent, en tant qu’exposant, au salon Aero de Friedrichshafen du 19 au 22 avril 2023. Une manière d’aller au-devant des professionnels de l’aviation générale et d’aborder avec eux, les nombreux sujets de préoccupation du moment.

    Aerobuzz du 13 avril