Synthèse de presse

Défense
  • Défense
    L'Indonésie commande 42 avions de combat Rafale à Dassault Aviation
    Un contrat portant sur l'acquisition de 42 Rafale de dernière génération a été signé ce jeudi matin entre l'Air vice marshal Yusuf Jauhari, Chef de l'agence d'acquisition du ministère indonésien de la Défense, et Éric Trappier, PDG de Dassault Aviation, en présence de la ministre française des Armées, Florence Parly, et du ministre indonésien de la Défense, Prabowo Subianto, dans le cadre d'une cérémonie organisée à Djakarta. L’acquisition des Rafale pour la Tentara Nasional Indonesia Angkatan Udara (Force Aérienne de l’armée nationale indonésienne) comprend une solution complète « clé en main », incluant l’entraînement des équipages, le soutien logistique pour l’activité de plusieurs bases aériennes indonésiennes, ainsi qu’un centre d’entraînement composé de deux simulateurs de mission. Le contrat est assorti « d'un retour industriel conséquent », qui bénéficiera « à l'industrie indonésienne, tant dans le domaine aéronautique que dans tous les autres grands domaines de coopérations, afférents au large portefeuille de technologies duales maîtrisées par Dassault Aviation et ses partenaires industriels, Safran et Thales ». Dassault Aviation souligne que « le Rafale, par son caractère « omnirole » unique, constituera un outil de souveraineté et d’indépendance opérationnelle qui confortera l’Indonésie dans son rôle de puissance régionale majeure ». « C’est un immense honneur pour Dassault Aviation de voir le Rafale intégrer la très prestigieuse Force Aérienne de l’armée nationale indonésienne, la Tentara Nasional Indonesia Angkatan Udara [...]. Ce contrat marque le début d’un partenariat de long terme qui se concrétisera par la montée en puissance rapide et concrète de la présence de Dassault Aviation dans le pays. Il témoigne également du lien fort qui unit l’Indonésie à la France et conforte la position du plus grand archipel au monde en tant que puissance incontournable sur l’échiquier international. Je suis certain que le Rafale saura répondre aux besoins opérationnels de la force aérienne indonésienne en contribuant activement à la défense et à la souveraineté de la République d’Indonésie », a déclaré Eric Trappier. Il s'agit du 7ème succès de l'avion de combat français à l'exportation depuis 2015, après les commandes passées par l'Égypte, le Qatar, l'Inde, la Grèce, la Croatie et les Émirats arabes unis. Avec les 42 Rafale indonésiens, le Rafale cumule 255 commandes à l'international, auxquelles il faut ajouter 24 avions d'occasion récents, achetés par la Croatie et la Grèce. Ce qui représente un taux à l'export frôlant les 60%, précise Le Figaro.

    Ensemble de la presse du 10 février

Emploi
  • Emploi
    Pour la filière aéronautique, les enjeux du recrutement
    L’Usine Nouvelle consacre un article aux stratégies de recrutement du secteur aéronautique. Selon les chiffres du GIFAS, la filière pourrait embaucher en France plus de 15 000 personnes en 2022, un niveau comparable à celui d’avant la pandémie de Covid-19 : en dépit des conséquences de la crise sanitaire, « la filière sera créatrice nette d’emplois en 2022 », relève Philippe Dujaric, directeur des Affaires Sociales et de la Formation du GIFAS. Des besoins qui concernent les grands donneurs d’ordre – Airbus et Safran, ont annoncé d'importants plans de recrutement en France et dans le monde en 2022, Daher prévoit d'engager 800 personnes en France dans l'année – mais aussi les sous-traitants. « Depuis la fin de l’année 2021, le nombre d’offres d’emplois est croissant, certains de nos membres ont de réelles difficultés à recruter », constate Philippe Eudeline, président du cluster Normandie AeroEspace (NAE). L’Usine Nouvelle donne la parole, notamment, aux dirigeants de Liebherr Aerospace, Lauak Group, Satys, Ratier-Figeac, Sumecatronic, JPB Système, qui déploient des stratégies pour attirer les candidats. « Un levier d’attractivité, c’est de proposer des CDI aux intérimaires », conseille Christophe Cador, président de Satys et du Comité AERO-PME du GIFAS. Une méthode qu’applique Lauak Group : « Nous sommes aussi en train de raccourcir le temps d’embauche en CDI pour des personnes d’abord en intérim », souligne Mikel Charritton, directeur général de Lauak Group, « nous les embauchons au bout de 4 à 6 mois environ, contre un an voire plus auparavant. Il s’agit de sécuriser les compétences ». Philippe Atrous, DRH de Ratier-Figeac, observe quant à lui : « Avec l’explosion du télétravail, nous essayons aussi de convaincre des personnes installées dans de grandes métropoles comme Bordeaux ou Toulouse de travailler chez nous, la nécessité de venir sur place tous les jours étant réduite pour certains postes ». L’Usine Nouvelle rappelle que le GIFAS, partenaire d'Aeroemploiformation.com, plateforme de communication dédiée au recrutement et à la formation dans la filière aérospatiale, lance une nouvelle plateforme, « L'Aéro recrute », tournée vers les TPE et les PME.

    L’Usine Nouvelle du 10 février

Industrie
  • Industrie
    Airbus Corporate Jets livre son premier ACJ330-300 à K-5 Aviation
    K5-Aviation a pris livraison de son premier appareil ACJ330-300 d’Airbus Corporate Jets (ACJ). K5-Aviation est le plus grand opérateur d'ACJ en Europe avec quatre ACJ319 et un ACJ350-900 dans sa flotte. Conçu pour les marchés des VIP et des particuliers, « l'ACJ330-300 offre un luxe et un confort haut de gamme ainsi qu'une véritable autonomie sans escale dans le monde entier », précise Airbus. L'avion ACJ330-300 sera doté d'une cabine VIP de 243 m², installée par Fokker Techniek, l'équipementier sélectionné par K5-Aviation. À la fin du mois de décembre 2021, la famille A330 d'Airbus avait remporté plus de 1 800 commandes, ce qui en fait le gros porteur le plus vendu au monde, indique Airbus.

    Air & Cosmos du 10 février

Environnement
  • Environnement
    En Corée, Airbus, Air Liquide, Korean Air et IIAC s'associent pour être les pionniers de l'utilisation de l'hydrogène dans la décarbonation de l'aviation
    Airbus, Air Liquide, Korean Air et Incheon International Airport Corporation (IIAC) ont signé un protocole d'accord (MOU) pour l'utilisation de l'hydrogène à l'aéroport Incheon de Séoul. Cette collaboration permettra également d'étudier le développement d'une infrastructure aéroportuaire domestique coréenne pour soutenir le déploiement d'avions commerciaux fonctionnant à l'hydrogène. « Ce partenariat reflète une ambition commune de favoriser l'émergence d'un secteur aéronautique innovant, destiné à soutenir l'objectif de neutralité carbone du gouvernement coréen d'ici 2050 », indique Airbus. Anand Stanley, président d'Airbus pour la région Asie-Pacifique, détaille : « Dans le cadre de ce protocole d'accord, Airbus fournira les caractéristiques des opérations au sol des avions fonctionnant à l'hydrogène, ainsi que les caractéristiques des avions et l'utilisation énergétique de la flotte. Ensemble, nous préparerons une feuille de route pour développer d'abord les usages de l'hydrogène à l'aéroport d'Incheon et dans ses environs, puis élaborer des scénarios pour soutenir le déploiement d'écosystèmes à hydrogène connectés à d'autres aéroports coréens ».

    FlightGlobal du 10 février

Espace
  • Espace
    Focus sur Kinéis, qui prépare sa constellation depuis un laboratoire en orbite piloté par Loft Orbital
    D'ici l'été 2023, Kinéis enverra dans l'espace les premiers modèles de sa constellation de 25 satellites, portée par un consortium entièrement français - le CNES, Hemeria et Thales Alenia Space - et qui servira à l'Internet des objets (IoT), s’ajoutant aux balises Argos de suivi des océans, de la navigation et de la faune. Avant le lancement, Kinéis entend tester une nouvelle technologie de connectivité IoT, développée par la société cannoise Ternwaves, grâce à un laboratoire en orbite lancé par la pépite toulousaine Loft Orbital à l'automne prochain. « Le passage d'un système Argos de 7 satellites à une constellation de 25 satellites permet déjà d'augmenter les capacités du système en orbite, de diminuer les coûts et donc les prix pour démocratiser vraiment l'accès à la connectivité spatiale », décrit Alexandre Tisserant, CEO de Kinéis. « Avec l'innovation de Ternwaves, nous espérons aller encore plus loin. Cette société a inventé de nouvelles modulations pour augmenter encore la performance et la densité de balises que nous pouvons mettre dans une même bande de fréquence. La deuxième innovation apportée par Ternwaves, c'est de communiquer des données en transmettant moins fort et donc en ayant besoin de moins d'énergie pour le satellite et en évitant de brouiller les signaux des autres balises à proximité. Les tests au sol sont concluants et donc l'idée avec ce laboratoire c'est de réaliser des tests en orbite pour s'assurer que ces technologies fonctionnent bien dans l'espace », détaille-t-il. En cas de succès, la future constellation de Kinéis pourra reconfigurer le logiciel de bord de sa future constellation afin d’augmenter ses performances en vol. L'opérateur va aussi se servir du laboratoire en orbite pour tester de nouvelles bandes de fréquences pour de futures missions IoT.

    La Tribune du 10 février
  • Espace
    Des dizaines de satellites SpaceX détruits dans une tempête géomagnétique
    40 satellites de SpaceX, sur les 49 lancés le 3 février depuis la Floride à bord d'un lanceur Falcon 9, n'ont pu être déployés en raison d'un orage géomagnétique. Les satellites, qui devaient faire partie de la constellation Starlink, destinée à fournir internet depuis l'espace, se sont désintégrés en revenant dans l'atmosphère terrestre. Les orages géomagnétiques – notamment à l’origine des aurores boréales – sont dus à des éruptions à la surface du Soleil, qui peuvent provoquer l'éjection de particules jusqu'à la Terre.

    Ensemble de la presse du 10 février

international
  • international
    La filiale Boeing Global Services (BGS), relais de croissance pour Boeing
    Ted Colbert, CEO de Boeing Global Services (BGS), filiale de Boeing qui coordonne les activités de service du groupe, accorde un entretien au Figaro. Affectée par la crise sanitaire, l’activité de la filiale a enclenché son redressement, BGS réalisant la meilleure performance du groupe en 2021, avec une hausse de 5% de son chiffre d’affaires, à 16,3 Md$ en 2021, et une rentabilité opérationnelle de 12,4%. « BGS a fait preuve d’une grande résilience. Cela est dû, en partie, au fait que nous servons à la fois les marchés militaires et commerciaux », explique Ted Colbert. Depuis 5 ans, la filiale regroupe les activités de services de Boeing dans le secteur militaire et civil, avec l’objectif de créer des synergies et développer des services communs aux besoins des compagnies aériennes et des forces armées dans le monde. « Notre mission est d’optimiser la performance des avions tout au long de leur cycle de vie, afin d’aider nos clients à réduire leurs coûts d’exploitation et de maintenance, en raccourcissant les périodes où les appareils ne volent pas, à optimiser la formation et la planification des rotations d’avions et de leurs équipages mais aussi du carburant utilisé ou encore la préparation de missions militaires. Les données, l’intelligence artificielle, l’impression 3D, la simulation avec des jumeaux numériques de chaque avion, la maintenance prédictive…ouvrent des opportunités pour créer des services duaux innovants », développe Ted Colbert.

    Le Figaro du 10 février

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Volotea va doubler ses capacités en France en 2022
    La compagnie low-cost espagnole Volotea a annoncé une augmentation de ses capacités de 99% en France par rapport à 2021, soit une hausse de 54% par rapport à l’année 2019. Avec un total de 5,5 millions de sièges proposés à la vente, la France représentera 60% de l'activité de la compagnie. Volotea prévoit d'ouvrir deux bases supplémentaires en France, en plus des six bases déjà existantes (Nantes, Bordeaux, Toulouse, Strasbourg, Marseille et Lyon). En 2022, Volotea desservira 23 aéroports français. La compagnie a accéléré en 2021 sa transition vers une flotte 100% Airbus, avec pour objectif d'accroître sa performance et d'améliorer sa structure de coûts dans les deux à trois prochaines années. Elle dispose d'une flotte de 35 appareils (20 Airbus A319 et 15 Airbus A320). En 2022, Volotea prévoit aussi d'introduire des carburants durables dans ses avions.

    Air & Cosmos du 10 février
  • Aviation Commerciale
    A l’aéroport de Francfort, le nouveau terminal achevé trop tôt ?
    Les Echos consacrent un article au sujet du nouveau terminal de l'aéroport de Francfort, qui devait permettre de désengorger l'un des plus importants hubs aériens d'Europe. Suite à la crise sanitaire, le terminal pourrait toutefois rester vide alors que les travaux s’achèvent, en attendant que le trafic aérien ne retrouve son niveau pré-pandémie. « Les travaux risquent de s'achever plusieurs années trop tôt », indique le Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ). « Dans le pire des scénarios, le nouveau terminal pourrait rester vide jusqu'en 2026 », souligne le quotidien. Le gestionnaire, Fraport, n'est toutefois pas en cause et a respecté son calendrier. La construction de ce 3ème terminal, sur le site d'une ancienne base aérienne américaine, pour un coût de 4 Md€, doit permettre d'accueillir 19 millions de voyageurs supplémentaires par an. Une future extension pourra même permettre de passer ensuite à 25 millions.

    Les Echos du 10 février