Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Safran acquiert l’activité de systèmes électriques aéronautiques de Thales
    Safran Electrical & Power a conclu l’acquisition de l’activité de systèmes électriques aéronautiques de Thales, qui porte sur la conversion, la génération de puissance et les moteurs électriques pour l’aéronautique civile et militaire. Ce rachat intervient après les négociations exclusives annoncées en septembre 2022. L’activité de systèmes électriques aéronautiques de Thales emploie près de 600 collaborateurs et a réalisé en 2022 un chiffre d’affaires de 145 M€. Cette acquisition comprend, en France, les sociétés Thales Avionics Electrical Systems et Thales Avionics Electrical Motors, implantées sur les sites de Chatou et Conflans-Sainte Honorine dans les Yvelines, de Meru dans l’Oise, ainsi que les activités de support, de maintenance et de production pour les équipements électriques aéronautiques implantées à Orlando aux Etats-Unis et à Singapour. Les activités en France sont intégrées au sein de Safran Electrical & Power dès ce jour. Celles basées aux Etats-Unis et à Singapour seront absorbées à l’issue d’une période de transition qui permettra d’obtenir les agréments de certification nécessaires. « Grâce à ces nouvelles compétences électriques, en particulier à la conversion, nous ajoutons une nouvelle corde à l’arc de notre portefeuille d’activités et confortons la position de premier plan de Safran Electrical & Power sur toute la chaîne électrique. Cette acquisition va nous permettre d’apporter au marché des solutions encore plus pertinentes et performantes », a déclaré Stéphane Cueille, Président de Safran Electrical & Power.

    Aerobuzz du 4 octobre
  • Industrie
    United Airlines commande 50 B787 et 60 A321neo supplémentaires
    Après avoir commandé 270 avions en 2021 et 200 en 2022, United Airlines continue le renouvellement accéléré de sa flotte avec l'annonce de 2 nouveaux contrats signés avec Airbus et Boeing pour un total de 110 avions, assortis d'options portant sur 90 appareils. Le transporteur a commandé pour moitié des avions long-courriers, pour l'autre des moyen-courriers. La compagnie s'est engagée sur 50 B787-9 « Dreamliner », qui seront livrés entre 2028 et 2031. Fin 2022, United Airlines s'était engagée pour pas moins de 100 exemplaires fermes de B787 « Dreamliner », assortis d'options pour 100 appareils de plus. Pour les appareils moyen-courrier, la compagnie a commandé 60 A321neo. La livraison des appareils doit s'étaler de 2028 à 2030. Lors de sa dernière commande en 2022, United Airlines avait choisi le B737 MAX, mais avait aussi choisi l'A321neo en 2021 pour 70 appareils, une commande qui s'ajoutait à celle passée en 2019 pour 50 A321XLR. Au prix catalogue, les 2 commandes fermes dépassent les 22 Md$ et montent à plus de 42 Md$ avec les options. Au total, la 3ème compagnie américaine va recevoir la livraison de près de 800 appareils entre 2023 et 2032. Soit quasiment l'équivalent de sa flotte actuelle, la 3ème plus importante de la planète, derrière Delta et American. United Airlines devrait être constituée à ce moment-là à 75% d'avions de nouvelle génération, assure la compagnie.

    Ensemble de la presse du 4 octobre
  • Industrie
    Safran et MTU investissent dans leur usine commune de Châtellerault
    Safran Aircraft Engines et MTU Aero Engines engagent ensemble 40 M€ pour développer leur coentreprise Ceramic Coating Center, basée à Châtellerault, dans la Vienne. Positionnée sur un marché de niche, l'entreprise Ceramic Coating Center développe une technologie de revêtement céramique appliquée aux aubes de turbines en sortie de chambre de combustion des moteurs d’avions civils, militaires et d’hélicoptères. Avec la mise sur le marché de nouveaux moteurs, la coentreprise a anticipé une saturation de sa ligne de production d’ici la fin 2025. Afin de contrer ce problème capacitaire, les 2 actionnaires ont annoncé un plan d’investissement pour dupliquer l’outil de production. Afin d’abriter cette nouvelle ligne, un bâtiment de 2 500 m² va être construit dans le prolongement du premier qui s’étend sur 2 200 m². « Un des leviers de cette extension est la croissance des activités d’après-vente, notamment la réparation de pièces, pour le moteur Leap. Ce second îlot sera identique au premier, mais avec des moyens qui vont être améliorés tant sur la partie ergonomique des postes de travail que sur les automatismes », précise Samuel Hervier, président de CCC, qui signale que la capacité maximale de production sera portée de 50 000 à 100 000 pièces par an. Une machine de revêtement devrait être livrée en 2024 pour une mise en service début 2026. Un plan de recrutement d’une cinquantaine de salariés dans les 5 à 6 ans accompagnera cette croissance. L’effectif sera ainsi porté à une centaine de personnes.

    L’Usine Nouvelle du 4 octobre
  • Industrie
    Figeac Aero conclut un nouvel accord avec Safran Aircraft Engines sur le LEAP-1B
    Figeac Aero a conclu un nouvel accord avec Safran Aircraft Engines (SAE), portant sur la production du carter d’échappement TRV du moteur LEAP-1B équipant les B737MAX, pour un montant global supérieur à 30 M€. L’accord d’une durée totale de 10 ans mobilisera 2 sites du groupe, Figeac et Aulnat (SNAA). Les premières livraisons de carters TRV sont attendues au cours du 2ème semestre 2024, avec une montée en puissance de la production en 2025. Figeac Aero estime dans un communiqué que « ce contrat recèle un très fort potentiel, tant en termes de cadence de production que de développement de part de marché ».

    Capital du 4 octobre
  • Industrie
    Démission du directeur général de Spirit Aerosystems après les défauts de composants pour le B737 MAX
    Le directeur général de l’équipementier Spirit AeroSystems, Tom Gentile, a démissionné à la suite d’une série de difficultés industrielles. Il a notamment supervisé l’entreprise américaine pendant la crise du B737 MAX et la pandémie, dirigeant des plans visant à diversifier les activités de l’équipementier. Il est remplacé, par intérim, par Patrick Shanahan, ancien cadre chez Boeing. Ces derniers mois ont été marqués par une série de défis liés à la chaîne d’approvisionnement et de défauts de production, notamment un arrêt de travail de 2 semaines dans l’usine de production du Kansas en juin 2023, la découverte de plusieurs erreurs de production coûteuses du B737 MAX et plus de 200 M$ de pertes sur les programmes de production de composants pour Airbus et Boeing.

    Air Journal du 4 octobre
  • Industrie
    Richard Stoddart nommé PDG de Satair
    Satair, filiale d'Airbus Services spécialisée dans les pièces détachées, a annoncé la nomination de Richard Stoddart au poste de président-directeur général et responsable d'Airbus Material Services. Il a pris ses fonctions le 1er octobre et remplace Bart Reijnen, désormais à la tête d'Airbus Helicopters aux États-Unis depuis début septembre. Richard Stoddart rejoint Satair avec une riche expérience au sein des divisions Airbus Defence and Space et Commercial Aircraft, où il a dirigé divers programmes orientés client et a récemment dirigé la transformation d'Airbus vers le zéro-carbone. Richard Stoddart a notamment été en charge des services clients pour les programmes d'avions commerciaux Airbus de 2018 à 2021.

    Le Journal de l’Aviation du 4 octobre

Espace
  • Espace
    Thales Alenia Space et Synergie Cad lancent une ligne de circuits intégrés à Toulouse pour les petites séries
    Thales Alenia Space (TAS) a mis en place en partenariat avec la PME française Synergie Cad, une ligne de circuits intégrés du type SIP (System in Packaging). Baptisé SiPack, le projet a mobilisé quelque 7,2 M€, dont 3,2 M€ de TAS, avec la mise à disposition de 300 m² de salles blanches et l’acquisition d’un parc machine dédié. De son côté, Synergie CAD, via sa filiale toulousaine Synergie Cad Partner Semiconductors (Synergie Cad PSC), spécialisée dans l’industrialisation et la production de circuits semi-conducteurs, participe à hauteur de 4 M€. L'ambition est de mutualiser à la fois les moyens de développement, de production et de test. La ligne de production, très automatisée, qui occupe une dizaine de salariés, est en phase de rodage et de montée en cadence progressive. Encore en phase de lancement et de mise en œuvre des process, la ligne SiPack a déjà à son actif la production de quelque 3 000 circuits imprimés, dont 500 destinés au spatial. Les cadences devraient accélérer à partir de début 2024, avec la mise en place de nouveaux convoyeurs.

    L’Usine Nouvelle du 4 octobre
  • Espace
    Nathalie Font prend la tête du site de Thales Alenia Space à Toulouse
    Depuis le 1er octobre, Nathalie Font a pris la direction du site toulousain de Thales Alenia Space (TAS), prenant la suite de Denis Allard, qui part à la retraite. La nouvelle dirigeante a rejoint TAS en 2007, en tant qu’ingénieure au sein des activités d'ingénierie charges utiles flexibles, puis au service marketing en 2013. En 2016, elle rejoint Thales en tant que responsable stratégie et marketing et travaille sur le développement des activités du groupe aux Etats-Unis. Elle pilote fin 2017, au sein de Thales Alenia Space à Cannes, la transformation numérique, notamment en développant la culture de la donnée et les jumeaux numériques. En 2020, elle prend finalement la tête du département antennes de Thales Alenia Space au sein du centre de compétences électronique sur le site de Toulouse. 40 ans après sa création, le plus grand site industriel TAS, qui abrite également son siège social pour la France, emploie plus de 2 800 salariés, sur un effectif global de 8 000 personnes sur 9 sites en Europe.

    La Tribune du 4 octobre
  • Espace
    Quelle place pour l'Europe à l'aube de la révolution des « Space Logistics » ?
    Dans une tribune, Philippe Troyas, directeur général de Way4Space, et François Buffenoir, directeur technique et scientifique de Way4Space, appellent à saisir l'ère des « Space Logistics », cet ensemble de moyens qui concourent à rendre possible le fait de produire et travailler dans l'Espace. Ils prédisent ainsi une forme d'urbanisation voire d'industrialisation de l'Espace proche, et imaginent des activités « de préservation » des installations spatiales : ravitaillement, maintenance, etc. « On imagine aussi de transférer dans l'Espace des activités pour la protection de notre planète, comme le stockage des données numériques (très énergivore et producteur de CO2 sur Terre), ou la production d'énergie depuis l'Espace. Il s'agit enfin d'y mener de véritables activités « de production » difficilement réalisables sur Terre du fait de la gravité », expliquent-ils. Les auteurs appellent donc les Européens à réinventer leurs modes de décisions et d'actions, pour ne pas passer à côté de ce qui s'apparente pour eux à une « nouvelle révolution industrielle ».

    La Tribune du 3 octobre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Air France désignée « meilleure compagnie européenne » aux World Travel Awards
    Après avoir reçu 5 étoiles au classement APEX 2024, Air France se distingue une nouvelle fois en recevant 3 prix aux World Travel Awards 2023 lors de la cérémonie européenne tenue à Batumi en Géorgie. La compagnie française a ainsi reçu les prix récompensant la meilleure compagnie européenne (Europe’s Leading Airline 2023), la meilleure Première classe pour son produit La Première (Europe’s Leading Airline – First Class 2023) et la meilleure marque aérienne (Europe’s Leading Airline Brand 2023). Les World Travel Awards célèbrent, depuis 1993 l’excellence dans tous les secteurs clés des industries du voyage, du tourisme et de l’hôtellerie.

    Air Journal du 4 octobre
  • Aviation Commerciale
    Air France-KLM va prendre une participation de 19,9% dans la compagnie scandinave SAS
    Le conseil d'administration de SAS a annoncé mardi 3 octobre que le consortium formé par Air France-KLM, le fonds d'investissement Castlelake, et Lind Invest ApS avait été désigné dans le processus de recapitalisation de la compagnie scandinave en recherche de nouveaux partenaires. A l'issue de la transaction, Air France-KLM détiendrait une participation minoritaire maximum de 19,9% dans le capital social de SAS AB. L'Etat danois ne garderait qu'une part de 26% dans son capital. En cas d'autorisation et de levée de toutes les autres conditions suspensives, le consortium réuni autour d’Air France-KLM et l'Etat danois investiraient au total plus de 1,17 Md$, dont 475 M$ en actions ordinaires et 700 M$ en obligations convertibles garanties. L'investissement d'Air France-KLM représenterait un total de 144,5 M$. La proposition d'investissement du consortium reste à finaliser et est soumise à certaines conditions suspensives et autorisation réglementaires.

    Ensemble de la presse du 4 octobre