Synthèse de presse

Défense
  • Défense
    Guillaume Faury livre un entretien sur l’Europe de la Défense et le SCAF
    Reconduit le 12 avril à la tête d’Airbus, Guillaume Faury revient sur l’urgence de se doter d’un système européen de sécurité et de défense et de lancer de grands programmes en coopération à l’image du SCAF. Le projet, lancé en 2017 par la France et l’Allemagne et rejoint par l’Espagne, doit succéder aux avions de combat Rafale et Eurofighter Typhoon à l’horizon 2040. Guillaume Faury revient sur les rivalités nationales autour du projet : « Il n’y aura pas de SCAF national, aucun pays européen n’en a les moyens, que ce soit en ingénierie ou en financement. Nous avons donc une responsabilité historique. Nous avons besoin d’un partenaire fort comme Dassault Aviation dans le système de combat aérien ». Un des enjeux du SCAF est de garantir l’interopérabilité pour répondre aux impératifs militaires européens discutés et définis à l’OTAN. L’entretien rappelle la nécessité de se doter d’un système de sécurité et de défense commun et de lancer de grands programmes en coopération. « Si nous avons des leaders mondiaux comme MBDA dans les missiles ou Airbus Helicopters, c’est que nous avons aussi mis nos forces en commun. Je pense que nous pouvons faire de même dans bien d’autres domaines de la défense, y compris dans la partie spatiale. » insiste Guillaume Faury. Une des préoccupations principales du moment concerne le risque de rupture d’approvisionnement du titane, la Russie étant l’un des plus importants producteurs. Le dirigeant d’Airbus reste néanmoins rassurant, si l’aéronautique en est le plus gros consommateur, le titane ne représente qu’un petit montant d’achat.

    Le Monde du 14 avril

Industrie
  • Industrie
    Socomore fête ses 50 ans et acquiert Olnica
    Le préparateur de solutions chimiques pour l’aéronautique a célébré la semaine dernière son cinquantenaire. La société créée en 1972 par Jean Bossuet, pour produire des détergents destinés au métro parisien, est devenue en un demi-siècle un groupe international, prestataire référencé auprès des géants de l'aéronautique et du spatial. Avec un chiffre d’affaires de 68 M€, dont 70% pour l’aéronautique, son débouché principal, le groupe poursuit son investissement pour l'aéronautique : le site industriel d’Elsen s’étend en ouvrant une nouvelle ligne de production réservée aux solutions de revêtement et aux mastics. « Nous engageons 10 M€ dans cette extension industrielle qui créera, à terme, entre 50 et 100 emplois pérennes » précise Frédéric Lescure, PDG de Socomore, qui a racheté l'entreprise en 1998 alors qu'elle comptait 30 salariés. En faisant l’acquisition d’Olnica, une société spécialisée dans la technologie de traceurs moléculaires à code unique, Socomore se dote d’une filiale axée sur la Traçabilité et la « Brand Protection ». Pour Olnica, cet adossement industriel « est un accélérateur de croissance car il va lui permettre de se positionner sur des marchés à l’international, qui ne lui étaient pas accessibles du fait de sa taille » déclare Nicolas Kerbellec, fondateur de la société et désormais Directeur des Opérations et de l’Innovation.

    Ouest-France du 4 avril
  • Industrie
    L’A321XLR sort de l’assemblage à Hambourg
    Entré dans la Final Assembly Line (FAL) de Hambourg en décembre dernier, le tout premier Airbus A321XLR est sorti de l’assemblage. Lancé au Salon du Bourget en 2019, l’Airbus A321XLR a été commandé à plus de 450 exemplaires ; il affichera un rayon d’action de 8700 km, soit 30% de plus que l’actuel A321neo, et pourra ainsi effectuer des vols de plus de 10 heures. « Ce qui est spécifique à ce premier A321XLR, c’est qu’il y a un gros travail de documentation à faire, notamment pour l’installation d’essais en vol, qui est très différente de notre processus de série. Cela nécessite donc une attention particulière de la part de toutes les équipes pour clore la documentation et traiter les éventuelles divergences » explique Gerd Weber, responsable de la gestion de la chaîne de valeur de la famille A320 et des FAL. Le monocouloir remotorisé à très long rayon d’action dérivée de l’A321neo, équipé de moteurs CFM Leap, doit effectuer son premier vol au printemps avant une entrée en service en 2023.

    Air Journal du 13 avril
  • Industrie
    Thermocoax inaugure sa nouvelle usine sur le site Normand’Innov
    De nombreux élus étaient présents ce mercredi 13 avril pour inaugurer la nouvelle usine de Thermocoax à Caligny dans l’Orne, sur le site de Normand’Innov. Cette nouvelle usine baptisée « One » regroupe toutes les activités normandes du spécialiste en câbles chauffants pour les industries nucléaire, aéronautique et spatial et les fabricants de semi-conducteurs. L’entreprise, qui a réalisé 51 M€ de chiffre d’affaires en 2021 et compte 300 employés dont 12 alternants de l’ENSICAEN, prévoit désormais recruter et de poursuivre ses investissements. « Nous anticipons une croissance continue et allons continuer à investir et embaucher. Nous allons donc avoir besoin de plus de jeunes talents à former, et nous aimerions voir des jeunes femmes. » annonce le PDG du groupe britannique Spirax Sarco à qui appartient Thermocoax depuis 2019, Nicholas Andersen.

    Ouest France du 14 avril
  • Industrie
    Boeing livre 95 avions au premier trimestre et fait face aux conséquences du conflit en Ukraine
    Boeing a enregistré le mois dernier 53 commandes pour ses 737 MAX et 777F, et a livré à ses clients 34 appareils, portant à 95 le nombre de livraisons d’avions commerciaux au premier trimestre 2022. Le constructeur a en outre révélé mardi 12 avril avoir ajouté 141 avions à la classification comptable ASC-606, ce qui signifie qu’il ne s’attend plus à ce que 130 MAX, trois 787 et huit 777F soient livrés. Il s’agit essentiellement de conséquences de l’invasion de l’Ukraine et des sanctions internationales contre la Russie. Son carnet de commandes tombe à 4 231 avions, 950 commandes étant désormais considérées comme incertaines.

    Ensemble de la presse du 13 avril

Environnement
  • Environnement
    Air France acte une nouvelle trajectoire pour l’environnement
    La compagnie Air France vient de lancer « Air France Act », présentant sa nouvelle trajectoire de réduction d’émissions de CO2. Elle vise une réduction de 30% des émissions de CO2 par passager-kilomètre d’ici 2030 par rapport à 2019. A l'horizon 2050, Air France vise d'atteindre le zéro émission, conformément aux objectifs de l'Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) et de l'Union européenne. 1% de biocarburant est déjà utilisé depuis cette année, afin de réduire le bilan carbone net des vols. D'ici 2030, la compagnie vise au moins 10 % d'incorporation sur l'ensemble de ses vols et 63 % en 2050. Par ailleurs, le renouvellement de la flotte avec des avions de nouvelle génération (A220, A350), plus économes en carburant et dont l’empreinte sonore est réduite de 33% en moyenne, vise aussi la réduction des émissions de CO2. Grâce à un investissement d’1 Md€ par an d’ici 2025, ces appareils représenteront 70% de la flotte Air France en 2030, contre 7% aujourd’hui. Parmi les autres initiatives présentées par le plan d’Air France, la pratique de l’éco-pilotage, le développement de l’intermodalité ou la mise en place d’une restauration plus responsable permettront de parvenir à une décarbonation de la compagnie.

    Ensemble de la presse du 14 avril
  • Environnement
    Safran testera bientôt la 1ère pile à combustible à bord d’un avion
    Safran a annoncé fin mars s’être associé à la société d’investissement spécialisée HydrogenOne Capital Growth pour investir au sein de la petite entreprise britannique Cranfield Aerospace Solutions. L’objectif affiché de cet investissement de 9 M€ est d’arriver à proposer la 1ère pile à combustible aéronautique certifiée. Entre enjeux de sécurité, de stockage et d’encombrement, la pile à combustion pourrait jouer un rôle clé, capable de transformer l’hydrogène en électricité, pour les besoins en énergie propulsive ou secondaire. « Il nous fallait une plateforme pour démontrer qu’une pile à combustible peut servir, de manière crédible, de source d’énergie pour la propulsion d’un avion. Ce sera l’une des premières applications de la pile à combustible volante et surtout certifiée dans le monde », argue Ghislaine Doukhan, directrice générale de Safran Power Units. Un démonstrateur doit d’abord voler en 2023 et l’avion équipé d’une pile à combustible pourrait être certifié dès 2025.

    L’Usine Nouvelle du 13 avril

Formation
  • Formation
    Airbus lance son propre diplôme cyber à la rentrée de septembre
    Pour faire face aux difficultés de recrutement sur la thématique stratégique du cyber, Airbus lance à la rentrée de septembre, une formation de niveau licence. Les cours seront donnés sur le site de Saint Eloi en Haute-Garonne, où se trouve le lycée Airbus attenant à l’usine d’assemblage des mâts réacteurs. La première promotion sera constituée de 24 étudiants à bac+2 ; la réception de plus de 200 candidatures témoigne de l’intérêt pour cette formation qui devrait vite monter en puissance. « Notre modèle sera basé sur un enseignement théorique et de la formation en apprentissage, en alternance toutes les deux semaines », explique Catherine Jestin, vice-présidente exécutive digital et gestion de l’information à Airbus. Sur les quelques 6000 recrutements du groupe prévus en 2022 dans le monde, 250 postes sont directement liés en Europe aux besoins dans le digital (cyber, cloud, IA…).

    L’Usine Nouvelle du 13 avril

Espace
  • Espace
    L’ESA met un terme à sa coopération avec la Russie
    Après avoir confirmé la suspension de la mission Exomars, l ’Agence spatiale européenne a suspendu sa coopération avec Roscosmos, qui prévoyait notamment d’envoyer un orbiteur autour de la Lune mais également de poser un robot mobile capable de forer le sol lunaire. Il s’agit d’un coup dur à la fois pour l’Europe et la Russie. Les deux partenaires envisageaient trois missions : Luna-25, Luna-26 et Luna-27. « Comme pour la mission ExoMars, l’agression russe à l’égard de l’Ukraine et les sanctions qui en résultent constituent un changement fondamental de circonstances et mettent l’ESA dans l’impossibilité de mener à bien la coopération prévue à des fins d’exploration lunaire », fait savoir l’ESA dans un communiqué après la tenue d’un conseil de l’Agence spatiale européenne qui s’est tenu le 13 avril. Grâce à la solidarité d’autres agences spatiales, américaine (NASA), japonaise (JAXA) ou encore indienne (ISRO), l’ESA pourra continuer à exploiter ses développements technologiques. L’Agence spatiale européenne a par ailleurs été rassurante sur ses programmes liés à la fusée Vega, ses moteurs étant produits en Ukraine. « Les nouvelles vont dans le bon sens. Nous disposons de suffisamment de moteurs pour 2022 et 2023 », a indiqué Josef Aschbacher, Directeur Général de l’ESA.

    L’Usine Nouvelle et BFM Business du 14 avril

Innovation
  • Innovation
    Collins Aerospace sélectionné pour un programme de recherche sur des actionneurs de nouvelle génération
    Dans le cadre du plan gouvernemental France Relance pour la recherche aéronautique visant à développer de nouvelles technologies pour une aviation plus durable d’ici 2030, Collins Aerospace a été sélectionné par la Direction Générale de l'Aviation Civile (DGAC) pour un programme de recherche et développement de quatre ans, afin de développer des actionneurs intelligents pour les avions commerciaux et les hélicoptères. 18 M€ financés à 50% par la DGAC seront utilisés, d’ici à 2025, pour développer ces actionneurs de nouvelle génération sur les sites de l’entreprise à Saint-Ouen-l'Aumône en Ile-de-France et Saint-Marcel en Normandie. “Ces Nouvelles technologies viseront à réduire les émissions de gaz à effet de serre en diminuant la consommation de carburant et à accroître la fiabilité en éliminant de multiples pièces hydrauliques et mécaniques. Ils se concentreront également sur de nouvelles conceptions d’ailes ultra fines plus aérodynamiques pour améliorer les performances des avions,” explique Jean-Marie Carvalho, Vice-Président d’Actuation Systems chez Collins Aerospace.

    Air & Cosmos du 13 avril