Synthèse de presse

Défense
  • Défense
    Le ministère des Armées entend tout mettre en œuvre pour accélérer le rythme de production de l'industrie d’armement
    Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a tenu mardi une conférence de presse pour évoquer l’augmentation de la production nécessaire au réarmement et l’aide à l’Ukraine. Le ministre a présenté des chiffres au « 1er tiers d'exécution de la loi de programmation militaire », qui témoigne du « grand bond en avant » des commandes (20 Md€ de commandes militaires passées en 2023). Selon les comptes du ministère des Armées, à la fin 2023, Airbus Defence and Space avait un encours de commandes de 5 Md€, Airbus Helicopters de 5 Md€, Arquus d'1 Md€, Dassault Aviation de 5 Md€, MBDA de 3 Md€, Naval Group de 4 Md€, Nexter de 1,5 Md€, Safran de 2 Md€ et Thales de 6 Md€. Le ministre a rappelé que la dernière loi de programmation militaire lui donnait, le cas échéant, des pouvoirs de réquisition ou la possibilité d'imposer à des sous-traitants de donner la priorité dans leur carnet de commandes aux besoins militaires par rapport aux besoins civils. « Pour la 1ère fois, je n'exclus pas d'utiliser ce que la loi permet au ministre et au délégué général pour l'armement (DGA) de faire, c'est-à-dire, si le compte n'y était pas en matière de cadence et de délais de production, de faire des réquisitions le cas échéant ou de faire jouer le droit de priorisation », a-t-il déclaré. Sébastien Lecornu envisage aussi d'imposer à certains industriels des niveaux minimaux de stocks, de manière à produire plus rapidement.

    Ensemble de la presse du 27 mars
  • Défense
    Protection antiaérienne : le ministre des Armées appelle à réduire encore les délais de livraison
    En conférence de presse mardi, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a évoqué les délais de livraisons du missile anti-aérien de longue portée Aster produits entre la France et l'Italie par MBDA. « La question de prioriser chez les sous-traitants de MBDA pour le missile Aster la commande militaire, en priorité sur une commande civile, est quelque chose qui est évidemment regardable », a-t-il déclaré. Eric Béranger, CEO de MBDA, a récemment rappelé que l’organisation industrielle de ce missile, produit en coopération entre la France et l'Italie et développé « pendant la période des dividendes de la paix », n'est pas optimale, avec des composants devant « franchir les Alpes à plusieurs reprises » au cours de la fabrication. La France a passé une commande de 200 missiles Aster en janvier 2023 pour 900 M€ et compte en commander encore 200 cette année. La DGA a aussi passé commande dans la défense aérienne de courte portée de 1 500 MMP et de 300 Mistral pour 550 M€, de 500 missiles Mica pour 700 M€ et de 55 000 munitions obus de 155 mm pour 600 M€. S'y ajoutent les commandes de bombes guidées AASM (1 200 exemplaires à livrer en 2025) pour la frappe en profondeur et des missiles Scalp.

    Les Echos du 27 mars et BFMTV du 26 mars
  • Défense
    Financement des PME de défense : la loi « Livret A » n’est pas retenue pour être inscrite dans les débats à l'Assemblée nationale
    La proposition de loi votée par le Sénat, visant à ajouter les « entreprises, notamment petites et moyennes, de l'industrie de défense française » aux secteurs déjà financés par les banques via les Livrets A et LDDS, n'a pas été retenue en conférence des présidents de groupes pour être inscrite dans les débats à l’Assemblée nationale. Christophe Plassard, député de la Charente-Maritime, qui porte cette proposition, indique à La Tribune : « La proposition de loi peut être remise à l'agenda de l'Assemblée nationale. Mais il va falloir des négociations pour la remettre au calendrier politique ». Il souligne : « « On est tous d'accord pour dire qu'il y a un problème de financement, qui vise les PME ».

    La Tribune du 27 mars
  • Défense
    La Commission européenne propose de financer la production du missile Enforcer de MBDA
    La montée en puissance de la production des missiles Enforcer - Enforcer Production Increase Campaign (EPIC) - a fait l'objet d'une proposition de financement dans le cadre du programme ASAP (Action de soutien à la production de munitions) de la Commission européenne. Le projet EPIC vise à augmenter considérablement la production d'Enforcer et contribuera ainsi à l'élargissement de la production en série de missiles Enforcer chez MBDA à Schrobenhausen (Allemagne) et dans les entreprises partenaires de MBDA en Europe. Eric Béranger, CEO de MBDA, a déclaré : « Le projet ASAP EPIC est une excellente occasion d'accélérer la production du missile Enforcer, tout en le rendant plus résistant et plus rapide. La production en série d'Enforcer est désormais bien engagée et les premières livraisons aux forces armées allemandes suivront cette année. Un contrat d'exportation a également été conclu. Nous augmentons la production de missiles Enforcer pour répondre à la demande des clients dans les années à venir ». MBDA, en tant que leader du marché européen des systèmes de missiles, investit massivement dans ses capacités de production dans toute l'Europe, rappelle le groupe.

    European Security & Defence du 26 mars
  • Défense
    Airbus a commandé le système Arexis de Saab pour les futurs Eurofighter de guerre électronique allemands
    « Saab a reçu la commande d’Airbus pour équiper 15 Eurofighter de la force aérienne allemande pour des missions de guerre électronique, avec notamment le système Arexis », a annoncé le groupe suédois. En novembre 2023, les députés allemands avaient débloqué une enveloppe de 384 M€ afin de convertir 15 Eurofighter au standard « EK » (Elektronischer Kampf, guerre électronique). Quelques mois plus tôt, l’Office fédéral des équipements, des technologies de l’information et du soutien en service de la Bundeswehr [BAAINBw] avait annoncé que ces appareils seraient équipés de la suite de guerre électronique Arexis, développée par le suédois Saab.

    Zone-Militaire.com du 27 mars
  • Défense
    Le ministère suédois de l’armement renouvelle son contrat avec Saab pour ses recherches sur l’avion de combat du futur
    Après de premières études débutées en 2022, le ministère suédois de l’armement (Försvarets materiaelverk, FMV) a attribué à Saab un nouveau contrat d’une durée de 2 ans, pour poursuivre ses recherches sur un futur avion de combat. Saab, avec des partenaires industriels tels GKN Aerospace, va désormais étudier des solutions avec ou sans pilote, pour aboutir à un démonstrateur technologique en 2025. Saab envisage de poursuivre sa collaboration avec des partenaires industriels mais aussi avec les plateformes d'innovation, notamment l'Initiative d'innovation pour la défense du gouvernement suédois et l'Accélérateur d'innovation pour la défense de l'Atlantique Nord de l'OTAN, précise Aerobuzz.

    Aerobuzz du 27 mars

Espace
  • Espace
    Le vol inaugural d'Ariane 6 devrait avoir lieu entre fin juin et début juillet
    Mardi 26 mars, lors de la visite du président de la République sur le site de Kourou, en Guyane française, le lancement inaugural de la fusée européenne Ariane 6 a été annoncé entre la fin juin et le début juillet 2024. « La fenêtre officielle, c’est fin juin, début juillet. On est dedans », a déclaré le président du CNES, Philippe Baptiste, lors d’un dialogue avec Emmanuel Macron. Le président d'Arianespace, Stéphane Israël, a précisé que la date de ce vol inaugural serait officiellement fixée en mai prochain.

    Ensemble de la presse du 27 mars
  • Espace
    La NASA a enregistré une accélération inédite de la hausse du niveau des mers en 2023
    La NASA vient d’enregistrer une augmentation majeure de la hausse du niveau des mers en 2023 : 7,6 millimètres. En comparaison, le rythme moyen sur les 5 dernières années était de 4 à 5 millimètres par an. Une partie de cette hausse historique pourrait être liée au phénomène El Niño, mais la tendance a des racines plus profondes et devrait se poursuivre. Les données du projet européen Sentinel-6 de Copernicus, opéré par Eumetsat (coopération d’agences météorologiques spatiales européennes), ont contribué à cette estimation de la NASA. Les mesures d’autres satellites européens (Sentinel-3A et 3B, ERS-1, 2, Envisat et CryoSat-2) ont aussi été utilisées pour comparer la hausse pour les océans des 2 hémisphères.

    Le Figaro du 27 mars
  • Espace
    La DARPA a missionné Northrop Grumman pour concevoir les plans d’un réseau ferroviaire à construire sur la Lune
    Le groupe Northrop Grumman a indiqué, le 19 mars, avoir été sélectionné par l’Agence américaine pour les projets de recherche avancée de défense (DARPA) pour « développer le concept de la construction d’un réseau ferroviaire sur la Lune ». Ces travaux s’inscrivent dans une étude de l'agence gouvernementale, baptisée LunA-10. D'une durée de 10 ans, son but est de préparer l'installation durable des Américains sur la Lune. « LunA-10 vise à sélectionner des entreprises performantes qui ont une vision claire et un plan d'affaires techniquement rigoureux pour fournir ou utiliser un ou plusieurs services lunaires, indique la DARPA. La transmission lunaire, l'énergie et les communications sont probablement des pierres angulaires, et le programme demande d'autres secteurs pour créer des services commerciaux monétisables sur et autour de la Lune d'ici 2035 ».

    L’Usine Nouvelle du 27 mars

Industrie
  • Industrie
    L’avion à l’ère zéro-carbone : les mutations technologiques à l’œuvre
    Le Nouvel Observateur rappelle qu’en 2022, à Montréal, les 193 Etats membres de l’Organisation de l’Aviation civile internationale (OACI) ont fixé l’objectif d’atteindre le « net zéro carbone » en 2050. Le Salon International du Bourget, en juin dernier, a mis en lumière les premières avancées. Patrick Daher, président de Daher, qui entend faire voler son 1er modèle hybride électrique en 2027, a souligné la grande réactivité de la filière face à l’enjeu climatique. « Nous nous sommes engagés pour un avenir décarboné et nous sommes le catalyseur de cet écosystème », résume Guillaume Faury, CEO d’Airbus. Eric Dalbiès, directeur de la stratégie et de l’innovation chez Safran, souligne que la force de la filière réside notamment dans sa capacité de planification. « Avec Airbus et ses partenaires, la France peut contribuer à décarboner 50% du trafic aérien mondial. Notre rôle est donc important », insiste Yannick Assouad, en charge de l’avionique chez Thales et présidente du comité de pilotage du Conseil pour la Recherche aéronautique civile (CORAC). « Il y a 4 vecteurs pour agir », explique-t-elle. « D’abord, construire une filière du carburant durable, car c’est lui qui va assurer 50% de la décarbonation du secteur. Puis faire des avions qui consomment moins, et remplacer les 24 000 avions actuels. Ensuite, améliorer les opérations aériennes pendant le vol et réduire les traînées de condensation, qui contribuent aussi au réchauffement. Enfin, il faudra arriver à un avion qui brûlera directement de l’hydrogène, ce qui est encore technologiquement lointain ».

    Le Nouvel Observateur du 21 mars
  • Industrie
    Reprise des voyages d’affaires
    Le groupe American Express Global Business Travel (Amex GBT), qui fait partie des 3 plus importants vendeurs mondiaux de voyages, selon le classement 2023 du site Travel Weekly, a annoncé son intention d’acquérir CWT, entreprise spécialisée dans la gestion des voyages d’affaires, des événements et meetings. Une manœuvre qui illustre le dynamisme retrouvé du secteur des voyages d’affaires. Selon les derniers chiffres du syndicat mondial de l’industrie du voyage d’affaires (GBTA), les dépenses mondiales dans le tourisme d’affaires devraient retrouver cette année leur niveau de 2019, à 1,4 Md$ de chiffre d’affaires (1,3 Md€), et approcher les 1,7 Md$ en 2027.

    Le Figaro du 27 mars

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    L’aéroport Toulouse-Blagnac met fin aux vols de nuit
    L'aéroport Toulouse-Blagnac met fin à la programmation des vols commerciaux avec des passagers entre minuit et 6h du matin dès cet été, et ne prévoit plus de décollage à partir de 23h. Des mesures plus contraignantes pourraient être entérinées en 2025. L'aéroport se rapproche peu à peu de son trafic d'avant crise sanitaire avec 7,8 millions de passagers accueillis en 2023. Les liaisons internationales sont devenues majoritaires. Toulouse-Blagnac entend accentuer cette dimension internationale cet été avec 90 destinations dont 76 à l'étranger et l'arrivée, en juin, de la compagnie Norwegian. L'aéroport s'attend à « une croissance modérée » du trafic en 2024 avec un maintien au niveau actuel des vols domestiques et une progression de l'international.

    La Tribune du 27 mars