Synthèse de presse

Environnement
  • Environnement
    Pratt & Whitney Canada et ATR unissent leurs efforts pour faire fonctionner des avions équipés de moteur PW127 exclusivement aux carburants d'aviation durables
    Pratt & Whitney Canada et ATR ont annoncé avoir conclu une entente de collaboration visant à se donner les moyens, d'ici 2025, de faire fonctionner les moteurs de la famille PW127 exclusivement aux carburants d'aviation durables (SAF). Cette initiative concerne entre autres le moteur PW127XT, qui équipe les appareils de nouvelle génération d'ATR. « Notre collaboration avec ATR en 2023 et en 2024 s'appuie sur le récent succès de notre essai en vol sur un appareil de Braathens Regional Airlines exclusivement alimenté avec des SAF », déclare Anthony Rossi, vice-président, Ventes et marketing, Pratt & Whitney Canada. En juin 2022, Pratt & Whitney Canada, ATR et Braathens avaient réalisé avec succès un essai en vol sur un 72-600 d'ATR, propulsé par deux moteurs PW127M exclusivement alimentés avec des SAF. Lors de la prochaine phase du programme, ATR espère obtenir l'autorisation de faire voler son ATR 42 et son ATR 72 avec des mélanges composés à 100% de carburants d'aviation durables. En travaillant ensemble, Pratt & Whitney Canada et ATR pourront effectuer les études de compatibilité, les analyses techniques ainsi que les essais au sol et en vol nécessaires. L'homologation dépendra finalement du cahier des charges défini par ASTM International, qui pourrait donner son feu vert dès 2025.

    Le Journal de l’Aviation du 10 février
  • Environnement
    Safran Nacelles commence les travaux de solarisation de ses usines par celle de Gonfreville-L'Orcher près du Havre
    L'usine Safran Nacelles de 1 400 salariés de Gonfreville-L'Orcher, proche du Havre, ouvrira le bal de la campagne nationale de solarisation du fabricant de moteurs pour l’aéronautique. Safran a récemment annoncé son intention d'équiper 17 de ses usines françaises de centrales solaires d'ici à 2025. « Environ 39 MWh par an seront dédiés à l'autoconsommation pour couvrir en moyenne 15% de la consommation des sites », est-il précisé dans un communiqué. Safran n'investira pas en propre mais par l'intermédiaire d'un tiers investisseur, la société marseillaise Reservoir Sun, filiale de GreenYellow et d'Engie, qui avait été retenue à l'issue d'un appel d'offres lancé en 2022. L'entreprise financera, construira et exploitera les installations avant de revendre l'électricité aux sites concernés. Les travaux viennent donc d’être lancés à Gonfreville-L'Orcher et ils vont aller vite. En juin prochain, les parkings de l’usine devraient être équipés de près de 12 000 panneaux photovoltaïques, représentant de 24 000 m2 d'ombrières. L'installation permettra de couvrir 20% de la consommation annuelle de l'usine. Le solaire n'est pas la seule solution imaginée par Safran Nacelles pour diminuer son empreinte carbone et, au passage, se préserver de la fluctuation des prix de l'énergie. L'usine a en effet prévu de s'affranchir du réseau de gaz naturel en se raccordant au futur réseau de chaleur de la communauté urbaine du Havre, alimenté par une chaudière biomasse en cours de construction par Suez sous le nom de Biosynergy. « Il couvrira 80% de nos besoins en gaz, le résiduel sera couvert par des économies grâce notamment à l'isolation des bâtiments et une politique d'incitation aux éco-gestes », explique la direction. De son côté, le groupe Safran rappelle qu'il s'est engagé à « réduire les émission directes et indirectes liées à la consommation d'énergie de ses opérations de 50,4% d'ici 2030 par rapport à l'année de référence de 2018 ».

    La Tribune du 10 février 23

Formation
  • Formation
    Safran Helicopter Engines signe à son tour un partenariat avec Aérocampus
    Safran Helicopter Engines a signé avec Aérocampus le 8 février un partenariat à Latresne en Gironde, dont l’objectif est d’étoffer l'offre et les capacités de formation d'Aérocampus et de renforcer l'employabilité de ses élèves sur un marché aéronautique en fort redémarrage. L'accord paraphé avec le leader mondial des moteurs d'hélicoptères poursuit 3 objectifs complémentaires : favoriser l'accueil de stagiaires de formation initiale (Bac Pro et BTS) chez Safran HE, amplifier la mise à disposition par Aérocampus d'espaces de formation et de séminaires et par Safran HE de matériels pédagogiques tels que des moteurs et, enfin, structurer des formations croisées de tuteurs en formation continue. Ce partenariat est loin d'être le premier puisqu'Aérocampus a déjà signé des accords depuis septembre 2022 avec Sabena technics, Airbus, Airbus Atlantic et Novae. « Ces partenariats réaffirment le positionnement d'Aérocampus en tant qu'acteur unique qui parle à toute la filière en proposant des formations, des séminaires et des solutions clé en main. Cela nous permet aussi de remettre à jour nos formations pour coller au mieux aux compétences dont les entreprises ont besoin aujourd'hui et demain. Car l'enjeu c'est bien l'employabilité des 300 élèves que nous formons chaque année en formation initiale », explique Anne-Catherine Guitard, directrice générale d’Aérocampus.

    La Tribune du 10 février
  • Formation
    « Féminisons les métiers de l'aéronautique » : 7 jeunes en lice pour le concours national reçues par leurs marraines à Ratier-Figeac
    Mardi 7 février, une première rencontre, suivie d’une visite des locaux de l’entreprise Ratier-Figeac, filiale de Collins Aerospace, était organisée pour un groupe de 7 élèves de collège et lycée figeacois, en lice pour le concours national « Féminisons les métiers de l’aéronautique » organisé par l’association Airemploi. Accompagnées de leurs professeurs, les jeunes filles volontaires, en classe de 3ème et de Seconde, ont écouté avec intérêt leurs marraines expliquer leurs parcours et présenter leurs métiers respectifs. « C’est la 2ème fois que Collins Aerospace participe. Le concours qui a lieu tous les 2 ans en est à sa 8ème édition depuis 2009. Cette année, 15 équipes sur 8 régions participent, soit près de 130 collégiennes et lycéennes et 50 marraines d’entreprises de l’aéronautique » présente Marie-Laure Haegy, conseillère au sein de l’association Airemploi aux commandes de l’opération. Comme partout, la féminisation est en marche dans l’aéronautique même si des efforts restent à faire pour favoriser la curiosité et le recrutement des jeunes filles. Chez Ratier-Figeac, les femmes ne représentent aujourd’hui que 18% des effectifs du site lotois. « Une part importante de notre travail est de transmettre et de former des apprentis » a souligné Hélène Bergonnier, une des marraines ce jour-là. Tour à tour, les participantes dont la majeure partie suit les cours du BIA (Brevet d’initiation à l’aéronautique), ont évoqué leurs motivations et leurs envies de découvrir un domaine professionnel encore trop méconnu. En équipe, elles vont désormais plancher sur l’élaboration d’une vidéo restituant les échanges avec leurs marraines ainsi que d’un slogan. Toutes seront invitées au Salon du Bourget en juin prochain où aura lieu la cérémonie de remise des prix.

    La Dépêche du 10 février

Industrie
  • Industrie
    Quelles pistes pour constituer des stocks de métaux stratégiques en Europe ?
    Des réflexions sont en cours en Europe sur la nécessité de constituer des stocks stratégiques de métaux. Le conflit en Ukraine a pointé les dépendances de l’Europe ; il faut avoir à disposition le tungstène des obus perforants, le tantale des munitions du canon Caesar et les terres rares des systèmes de guidage, pour pouvoir augmenter les cadences de production. L’industrie a déjà dû trouver de nouveaux fournisseurs de titane de qualité aéronautique, leur approvisionnement dépendait pour moitié du conglomérat russe VSMPO-Avisma. « On réussit à trouver du titane, mais pour le court terme. On n’arrive pas à faire des stocks », expliquait Éric Trappier, PDG de Dassault Aviation, fin septembre 2022 à l’Assemblée nationale. Et le titane est loin de constituer la seule source de préoccupation. « Tout est potentiellement stratégique », reconnaît Nicolas Mazzucchi, directeur de recherche au Centre d’études stratégiques de la Marine. La DGA incite depuis plusieurs mois les industriels à réexaminer toute leur chaîne d’approvisionnement et vient d’ailleurs de se doter d’un bureau spécialisé sur les enjeux de matières. « S’il faut accélérer les cadences, les grands donneurs d’ordres pourront suivre. Mais pour leurs sous-traitants en bout de chaîne, il y aura des goulets d’étranglement », prévient Alexandre Lahousse, le chef du service des affaires industrielles de la DGA. Un poste de délégué interministériel aux métaux stratégiques a, par ailleurs été créé, ainsi que l’Observatoire français des ressources minérales (Ofremi). Les industriels de la Défense sont partie prenante de cette cellule de veille, chargée de cartographier les besoins des différents secteurs. Au Japon, l’État dispose de 48 jours de stock de certaines matières, notamment pour son industrie électronique, en plus de stocks obligatoires pour les industriels. Aux États-Unis, une agence fédérale assure la constitution de réserves stratégiques. « Cela pourrait servir de modèle en Europe, que ce soit au niveau communautaire ou au sein de l’Organisation conjointe de coopération en matière d’armement », juge Nicolas Mazzucchi.

    L’Usine Nouvelle du 10 février
  • Industrie
    Bombardier a livré 123 avions d’affaires en 2022 et vise 138 livraisons en 2023
    Bombardier s’est félicité le 9 février d'avoir enregistré « une performance exceptionnelle supérieure à ses prévisions » en 2022, lors de la présentation de ses résultats. Le constructeur canadien envisage 2023 comme une nouvelle année de croissance et présente des perspectives très encourageantes. Bombardier affiche ainsi un chiffre d’affaires 2022 de 6,9 Md$ en hausse de 14%. Il a livré 123 avions en 2022, soit 3 de plus qu’en 2021. L’écart de chiffre d’affaires est notamment lié à la valeur unitaire supérieure des avions livrés, et au succès commercial du Global 7500, le vaisseau amiral. L'avionneur estime qu'il pourra livrer plus de 138 avions d'affaires cette année. Combiné à la croissance constante de son activité de services, renforcée en 2022 par une expansion du réseau de centres de services et de son personnel qualifié, ce dynamisme des livraisons nourrira le chiffre d'affaires, qui pourrait gagner 10% à 7,6 Md$. Enfin, Bombardier table sur un résultat 2023 de plus de 1,125 Md$ en 2023, ce qui représente une hausse de 21% par rapport à celui de 2022.

    Aerobuzz et Le Journal de l’Aviation du 10 février

international
  • international
    Aviation Sans Frontières lance un appel aux dons pour soutenir les secours en Turquie et en Syrie
    Aviation Sans Frontières annonce mettre ses ressources logistiques à la disposition des acteurs humanitaires à l'œuvre en Turquie et en Syrie à la suite des tremblements de terre survenus le 6 février, qui ont fait au moins 20 000 victimes selon un bilan encore provisoire et des dizaines de milliers de sans-abris. « Nos équipes travaillent d'arrache-pied en partenariat avec International Health Partners pour constituer le 1er fret aérien vers la zone sinistrée », souligne Gérard Feldzer, président de l'association Aviation Sans Frontières. Pour accompagner son action, l’association a lancé un appel à dons d'urgence, pouvant être réalisés sur son site internet. « Face à de telles catastrophes, Aviation Sans Frontières souhaite être capable d'intensifier ses missions aériennes. Nous travaillons ainsi depuis plusieurs mois à la mise en place d'un avion-hôpital capable d'intervenir en urgence dans les régions les plus éloignées des centres de santé », ajoute Gérard Feldzer.

    Le Journal de l’Aviation du 10 février

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Des A321neo entrent en service chez AirAsia, HK Express, Xiamen Air et EgyptAir
    Avec 4 A321neo de 236 sièges en service et un carnet de commandes de plus de 360 exemplaires, la compagnie malaisienne AirAsia en voudrait encore plus : selon son président, Bo Lingam, la compagnie low-cost attendrait « une quinzaine d’A321neo » avec des dates de livraisons à partir de la fin 2023. A l’aéroport de Hong Kong, la filiale low-cost de Cathay Pacific, HK Express, a reçu à Hambourg le 1er des 16 A321neo commandés, dont la configuration sera la même que dans ses A321 (230 passagers). Commandés en 2017 par sa maison-mère, avec 16 autres pour Dragon, ces monocouloirs seront livrés d’ici 2025. Xiamen Airlines, ayant reçu début janvier le 1er des 15 A321neo commandés, a de son côté avancé à samedi 11 février leur entrée en service. L’ex-opérateur tout-Boeing déploiera ses appareils Airbus une fois par jour entre sa base à Xiamen-Gaoqi et l’aéroport de Pékin-Daxing, et aussi vers Chengdu-Tianfu. Enfin, hors d’Asie, EgyptAir attend dans les prochaines semaines les 2 premiers des 7 A321neo pris en leasing chez AerCap fin 2019. Sa commande initiale de 15 A320neo avait été répartie entre les 2 modèles et les 8 A320neo restant sont déjà entrés en service. Le PDG de la compagnie nationale égyptienne Ahmed Adel a déclaré être « ravi d’accueillir les 1ers Airbus A321neo, alors que nous continuons à reconfigurer notre flotte ».

    Air Journal du 10 février

Compétitivité
  • Compétitivité
    La France prépare de nouvelles aides aux entreprises exportatrices
    Face à un déficit commercial de 164 Md€ l'an dernier, la France prépare de nouveaux dispositifs d'aides visant à muscler l'offre des entreprises françaises à l'étranger, a annoncé jeudi 9 février le ministre du commerce extérieur, Olivier Becht. Des annonces détaillées pourraient avoir lieu « dans les prochaines semaines, les prochains mois », a précisé le ministre au cours d'une conférence au ministère des Finances consacrée à l'activité des entreprises à l'exportation, sans donner de détails sur leur nature. De précédents dispositifs de soutien, au travers du volet export du plan France Relance, se sont achevés fin 2022 et offraient notamment des crédits aux entreprises exportatrices pour mettre en avant leurs produits sur les plateformes en ligne à l'étranger, ainsi que des aides à la traduction et à la formation. « Si on n'internationalise pas nos entreprises elles seront en danger », a poursuivi Olivier Becht, estimant qu'« il faut que se diffuse cette culture de l'exportation ». Le nombre d'entreprises exportatrices a tout de même atteint le niveau historique de 144 400 en 2022. Après des années de baisse de la part de l'industrie dans la production, le gouvernement veut également relancer l'activité à l'international en mettant l'accent sur la réindustrialisation.

    Le Figaro du 10 février

Innovation
  • Innovation
    Isae-Supaero et H3 Dynamics font voler un drone à hydrogène gazeux à Toulouse : une nouvelle étape vers le drone à hydrogène liquide
    Le démonstrateur « Drone Mermoz », d’Isae-Supaero et H3 Dynamics, embarquant de l'hydrogène gazeux a effectué avec succès son 1er vol radiocommandé sur la piste du club d'aéromodélisme de Muret en région toulousaine, qui doit accueillir prochainement les futurs ateliers de la startup Ascendance Flight Technologies. « Le démonstrateur, de 4 m d'envergure, présente un design inspiré des albatros qui exploitent les turbulences atmosphériques pour voler très longtemps en limitant leurs efforts. La prochaine étape est la réalisation d'essais en vol de longue durée en mode autonome », précisent d’Isae-Supaero et H3 Dynamics dans un communiqué commun. Ce vol constitue la 1ère étape jusqu’au Défi Mermoz, qui consistera à traverser l'Atlantique Sud sur la ligne mythique de l'Aéropostale reliant Dakar au Sénégal à Natal au Brésil, avec un drone à hydrogène liquide. Soit 3 500 km à parcourir en 30 heures de vol, sans escale. Cette réussite doit servir d'accélérateur au drone à hydrogène liquide que souhaite développer Isae-Supaeo avec le fabricant toulousain de drones Delair. Le projet est cependant toujours à la recherche de financements. Selon le consortium et ses 4 membres (avec Hycco et Pragma Industries), environ 7 M€ sont requis pour mettre au point ce drone à hydrogène liquide. Le consortium a obtenu 1,2 M€ pour mener à bien la 1ère phase par l'intermédiaire du fonds MAELE (Mobilité AErienne Légère et Environnementalement responsable), un AMI de M€ porté par le pôle de compétitivité Aerospace Valley et financé par les conseils régionaux d'Occitanie et Nouvelle-Aquitaine.

    La Tribune du 10 février

Espace
  • Espace
    Le Starship de SpaceX réussit l’allumage de 31 moteurs sur 33
    SpaceX a réussi avec succès un test clé sur le Starship : allumer la quasi-totalité des moteurs du booster, Super Heavy. L’essai était espéré de longue date et un jalon clé dans le développement de Starship, la nouvelle fusée de SpaceX. La mise à feu statique du lanceur, avec l’ensemble de ses moteurs, a finalement eu lieu dans la journée du 9 février 2023. Jamais les 33 moteurs du Super Heavy n’avaient été déclenchés ensemble lors d’une mise à feu statique, le précédent plafond étant de 14. Il s’agissait donc de faire une tentative dans une configuration complète, avec toute la motorisation en action. Un compte rendu publié par Elon Musk peu de temps après l’allumage du booster indique qu’un moteur a été coupé par SpaceX juste avant la mise à feu, tandis qu’un second s’est éteint tout seul pendant la tentative. Ce sont donc 31 moteurs fusées qui ont vraiment pu fonctionner, seulement 2 semaines après la procédure destinée à tester le remplissage complet des réservoirs du Starship, test qui s’est bien déroulé également. Avec une poussée plus de 2 fois supérieure à celle des fusées Saturn V de la NASA et des fusées lunaires du Space Launch System, La fusée Starship avec son booster Super Heavy est en passe de devenir le système de lancement le plus puissant jamais construit. Les moteurs Raptor conçus et fabriqués par SpaceX, alimentés par de l'oxygène liquide et du méthane liquide, alimentent l'étage supérieur de Starship et le booster Super Heavy, tous deux conçus pour être réutilisés.

    Ensemble de la presse du 10 février