Synthèse de presse

Emploi
  • Emploi
    A Toulouse, le groupe Liebherr recrute
    La société Liebherr-Aerospace Toulouse, centre d’excellence pour les systèmes d’air aéronautiques du Groupe Liebherr, annonce une campagne de recrutement pour « soutenir la reprise d’activité et préparer le futur ». Au total, 80 postes sont à pourvoir pour l’année 2022. Ces derniers concernent essentiellement les métiers de l’ingénierie et de la production. Concrètement, Liebherr-Aerospace Toulouse SAS veut recruter des monteurs mécaniciens, soudeurs-chaudronniers et usineurs sur machine à commande numérique. « L’entreprise recherche également des compétences pour les métiers de la R&T, de la conception et du développement, et des méthodes ainsi que les fonctions support telles que la supply chain, la qualité, les ventes et les systèmes d’information ». Pour cela, un événement baptisé « Experts’ Meeting » sera organisé lundi 7 février 2022 au musée Aeroscopia de Blagnac.

    Actu du 6 janvier

Espace
  • Espace
    2021, la merveilleuse odyssée spatiale de Thales Alenia Space
    Après un trou d'air en 2019, Thales Alenia Space (TAS) a continué sur sa lancée de 2020 en réalisant une très belle année en termes de prises de commandes. La filiale commune de Thales (67%) et Leonardo (33%) a remporté plusieurs contrats significatifs dans les télécoms en tant que maître d'œuvre de cinq satellites géostationnaires : les satellites Sicral 3A et 3B pour le ministère italien de la défense (un programme estimé à 590 M€), le satellite indonésien HTS 113BT pour l'opérateur Telkomsat ainsi que les ainsi que les satellites Astra 1P et Astra 1Q pour l'opérateur SES. Dans les constellations, TAS a été sélectionné par l'opérateur Telesat en février 2021 afin de réaliser Lightspeed, une constellation de 298 satellites de télécoms en orbite basse, soit un contrat d'environ 3 Md€. Et en mars, TAS a été retenue par l'Agence spatiale européenne (ESA) et la Commission européenne afin de réaliser 6 des 12 nouveaux satellites de la constellation Galileo de seconde génération. TAS, qui joue un rôle majeur dans la mission d'exploration spatiale Orion conçue pour emmener des astronautes sur la Lune dans le cadre du programme Artemis, a notamment été chargée de fournir les systèmes thermomécaniques des modules de service européens (ESM). En 2021, la société franco-italienne a signé un avenant contractuel prévoyant des contributions similaires pour les ESM 4, 5 et 6.

    La Tribune du 5 janvier

Industrie
  • Industrie
    Le CEO d’Airbus Atlantic Cédric Gautier s’exprime sur l’avenir de l’entreprise
    A l’occasion de la naissance, lundi 3 janvier, de la nouvelle filiale d’Airbus en matière d’aérostructures, son directeur exécutif, Cédric Gautier, revient sur la genèse et l’avenir de la société, qui pèse 3,5 Md€ et emploie 13 000 personnes, dont plus de 9 000 en France. Il explique : « Il y a une telle intimité entre le fuselage, les systèmes de propulsion, les équipements et l’architecture de l’avion, que les aérostructures représentent la plateforme de l’avion (…) D’où l’annonce en avril dernier de la constitution de l’entité Airbus Atlantic, après plusieurs années de réflexion ». Admettant volontiers que cette initiative est aussi liée aux enjeux de décarbonation des avions, le dirigeant prévoit d’investir au total 1Md€ dans les quatre ans. « Pour Airbus, il faut se préparer à améliorer sa compétitivité, en particulier au niveau de la production des avions et donc de ses parties principales, les aérostructures » explique-t-il, notamment face aux compétiteurs américains et chinois. Cédric Gautier annonce le recrutement de « 700 à 800 personnes » en France en 2022, mais souligne la pénurie de compétences qui frappe le secteur. Parmi les autres défis, le dirigeant évoque les tensions et la fragmentation de la chaîne d’approvisionnement, et la nécessaire modernisation de l’outil industriel des fournisseurs pour plus de compétitivité. Désormais numéro deux mondial des aérostructures, Airbus Atlantic entend bien entendu conserver ses relations avec Airbus, mais aussi avec ses autres clients, dont Dassault Aviation et Bombardier ou les compagnies aériennes dans le domaine de la cabine.

    L’Usine Nouvelle du 5 janvier
  • Industrie
    En 2021, Dassault Aviation a reçu 49 commandes de Rafale et 51 de Falcon
    Ce jeudi, Dassault Aviation annonce avoir reçu en 2021 49 commandes de son avion de combat Rafale et 51 pour son avion d'affaires Falcon. Sur les 49 Rafale inscrits sur le carnet de commandes du constructeur aéronautique français, 37 sont destinés à des clients étrangers, a indiqué le groupe dans un communiqué. Ce chiffre n'inclut pas les appareils destinés aux Émirats arabes unis, avec lesquels Dassault Aviation a signé un contrat en fin d'année. En 2021, 30 Falcon et 25 Rafale à l'export ont par ailleurs été livrés par le groupe.

    Investir et Boursorama du 6 janvier
  • Industrie
    En Inde, le Rafale M sur le banc d’essais du tremplin
    Une équipe de Dassault Aviation est à pied d’œuvre en Inde pour tester l’avion sur un tremplin. Après la vente de 36 avions à l’armée de l’Air indienne en 2016, l’objectif est à présent, pour Dassault, de placer l’avion auprès de la Marine qui se prépare à l’entrée en service de son porte-avions INS Vikrant. Celui-ci pourra recevoir des avions de combat traditionnels, mais il ne sera pas équipé de catapultes. A la place, il disposera d’un tremplin conçu pour donner la bonne incidence aux avions décollant par leurs propres moyens. Pour l’Inde, le choix du tremplin peut se justifier de plusieurs manières : réduction du coût du porte-avions, autonomie technique, absence de contrainte sur la production électrique du navire, gain de masse etc. Même si le tremplin présente quelques inconvénients majeurs. Selon Dassault Aviation, la simulation aurait montré que le Rafale M pouvait très bien réaliser l’exercice. Le voilà maintenant à pied d’œuvre pour en faire la démonstration dans le monde réel.

    Aerobuzz du 5 janvier

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    La compagnie Allegiant Air a commandé 50 Boeing 737 MAX
    La compagnie américaine à bas coûts Allegiant Air a commandé 50 exemplaires du 737 MAX à Boeing et posé une option pour 50 appareils supplémentaires de la même famille. Cet achat de la part d'une compagnie qui n'opère actuellement que des Airbus A319 et A320 représente une nouvelle bienvenue pour le constructeur américain, qui s'était vu ravir mi-décembre des grosses commandes de deux clients de longue date, Air France-KLM et Qantas, par son concurrent européen. Allegiant Air a choisi des 737-7, qui étaient vendus en 2019 au prix catalogue de 99,7 M$, et des 737-8-200, vendus à 124,8 M$. Le groupe n'a pas précisé comment la commande était répartie entre ces deux versions.

    Ensemble de la presse du 5 janvier
  • Aviation Commerciale
    Le secteur aérien presse l’UE d’assouplir les règles qui font voler des avions vides
    La Commission européenne est sous pression pour assouplir encore les règles sur l’attribution des créneaux aéroportuaires des compagnies aériennes dans l’UE qui poussent à faire voler des avions à vide dans le contexte de la pandémie. En temps normal, les règles européennes prévoient que les compagnies doivent utiliser au moins 80% des créneaux de décollage et d’atterrissage qui leur sont attribués dans les aéroports. Depuis le 28 mars 2021, les compagnies sont tenues d’utiliser 50% de leurs créneaux de décollage et d’atterrissage pour pouvoir les conserver, mais ce niveau est jugé excessif par le secteur aérien, encore convalescent, notamment après l’apparition du variant Omicron. Le 15 décembre, Bruxelles a annoncé que ce seuil serait augmenté à 64% pour la prochaine saison d’été, du 28 mars au 29 octobre, provoquant la colère des compagnies aériennes. « Malgré nos demandes pressantes pour plus de flexibilité, l’UE a approuvé une règle d’utilisation de 50% (…) clairement irréaliste », a déclaré un porte-parole de l’Association du transport aérien international (IATA). Air France s’est dit « favorable à une réévaluation de ces règles pour que les compagnies continuent d’assurer des vols uniquement quand la demande le justifie ». Bruxelles explique sa fermeté par un impératif de concurrence.

    Sud-Ouest du 5 janvier
  • Aviation Commerciale
    Transport aérien : les tendances de 2021
    Une étude de ForwardKeys sur les principales tendances de voyage en 2021 montre que celles-ci sont naturellement liées à la pandémie de Covid-19 : dans l’ensemble, les voyages aériens internationaux représentaient un peu plus du quart (26%) de leur niveau de 2019. La région Asie-Pacifique n’a atteint que 8% de ce niveau, alors que l’Europe a atteint 30%, l’Afrique et le Moyen-Orient 36% et les Amériques 40%. Dans les 20 premières destinations, Paris a reculé de la 4ème à la 6ème place. Point positif : les voyages internationaux dans le monde ont plus que doublé entre le premier et le second semestre de l’année 2021, même si la reprise a été très inégale. Les voyages intérieurs ont été dominants en particulier dans les grands pays. Par conséquent, les compagnies aériennes de ces marchés ont mieux résisté à la tempête que les transporteurs dont l’activité est davantage orientée vers les voyages internationaux court-courriers. Dans ce que ForwardKeys appelle « la bataille des hubs », en Europe, l’aéroport d’Amsterdam a comblé l’écart avec Francfort pour les transits intra-européens et les connexions avec l’Amérique du Nord, tandis que Doha a dépassé Dubaï.

    Air Journal du 5 janvier

international
  • international
    Selon les prévisions de l’IFPEN, les métaux traditionnels vont être sous tensions
    Selon les scientifiques, le XXIe siècle sera le siècle des métaux. L'IFP Energies Nouvelles (IFPEN) a modélisé les filières de matériaux, du cuivre, de la bauxite pour l'aluminium, du cobalt, du nickel, du lithium et des terres rares pour comprendre les futurs besoins et les mettre en regard des ressources disponibles. Résultat : les métaux non ferreux traditionnels, comme le cuivre ou le nickel, seront autant contraints, voire plus, que les métaux dits technologiques, comme le lithium ou les terres rares. Ils sont aussi susceptibles d'être sous pression avec la transition bas carbone, voire d'être des freins à cette transition. Ainsi, en trois décennies, le monde aura consommé 60% des ressources de cuivre connues aujourd'hui. L’IFPEN pointe la nécessité de se préparer à ces tensions en favorisant le recyclage des métaux, d’organiser le « supercycle » des métaux et la décarbonation du secteur industriel, en soutenant le recours à l'hydrogène, notamment dans la sidérurgie et dans le transport lourd à l'intérieur des mines. Dans ces deux cas, l'hydrogène peut être un vecteur de décarbonation, alors que l'industrie des métaux (extraction et raffinage) consomme plus de 12% de l'énergie mondiale. Les États-Unis et surtout la Chine ont déjà compris l’importance de ce secteur stratégique.

    Les Echos du 6 janvier

Environnement
  • Environnement
    Un podcast pour décrypter les enjeux liés à l’hydrogène
    L'hydrogène est devenu en 2021 un enjeu majeur et les pays se ruent dans la course. Alors que les plans se multiplient en France et en Europe pour le financer et que les bureaux de recherche et développement s'activent sur ses applications, les Échos publient un podcast informatif sur les enjeux associés à son développement. Si l'une des plus évidentes à mettre en œuvre à moyen terme concerne les besoins d'énergie de l'industrie, l'une des plus révolutionnaires touchera les transports. Mais l'hydrogène, pour produire de l'énergie, pose un problème de taille. Les électrolyseurs qui le génèrent et les piles à hydrogène qui le stockent sont volumineux. L 'aviation n'y voit pourtant pas moins une solution d'avenir pour se décarboner. Airbus a tiré le premier avec des projets d'avion à hydrogène qu'il annonce possible pour 2035, et Air Liquide et le groupe ADP ont commencé à se pencher sur les moyens de production et d'approvisionnement dans les aéroports.

    Les Échos du 3 janvier

Compétitivité
  • Compétitivité
    Dassault Falcon Service élargit son offre à Mérignac
    Alors qu'il célèbre la 5ème année d'activité à Mérignac de son centre de maintenance, Dassault Falcon Services annonce le développement de ses installations girondines afin de pouvoir prendre en charge les grandes visites d'entretien sur un plus large éventail de modèles de la gamme Falcon. Dassault Falcon Services (DFS) qui a démarré ses activités à Mérignac en 2016 était initialement spécialisé sur les modèles haut de gamme, Falcon 7X et 8X. Le centre DFS de Mérignac est en cours d’extension pour assurer l’entretien de nouveaux modèles, notamment les Falcon 900EX EASy et 2000EX EASy, ainsi que le futur Falcon 6X dont l’entrée en service est prévue en 2022. Compte tenu de l’évolution de la flotte mondiale de Falcon, l’installation de Mérignac s’est avérée indispensable explique Jean Kayanakis, directeur du support client de Dassault : « en tant que centre de service le plus étroitement lié à nos équipes de production et d’ingénierie, il est parfaitement adapté à la résolution de problèmes de maintenance complexes (…) Le centre de service est également devenu une ressource pour le soutien des solutions de maintenance dans le monde entier ».

    Aerobuzz du 5 janvier