Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Guillaume Faury réélu Président du GIFAS à l’issue de son Assemblée Générale
    A l'issue de l'Assemblée Générale ordinaire du GIFAS, qui s'est tenue mardi 11 juillet à Paris, Guillaume Faury, président exécutif d'Airbus, a été réélu Président du GIFAS. Cela a été l’occasion pour lui de dresser un premier bilan du Salon du Bourget qui vient de fermer ses portes, soulignant que l’ensemble des exposants et des visiteurs qui y avaient participé s’étaient montrés « enthousiastes du retour du premier salon aéronautique et spatial du monde, après 4 ans d’absence ». La 54ème édition du Salon a réuni 2 500 exposants de 48 pays et a accueilli 322 délégations officielles de 97 pays. 1 850 journalistes ont été accrédités pour l’évènement et 300 000 visiteurs, dont 170 000 pendant les journées grand public, s’y sont rendus. Guillaume Faury a également rappelé les chiffres de la filière pour 2022, qui a progressé à 62,7 Md€ de chiffre d’affaires, en hausse de 13,6%. La filière a enregistré des commandes à hauteur de 65,8 Md€ en 2022 et rassemble actuellement 195 000 personnes dont 18 000 recrutées l’an dernier. A l’occasion de cette Assemblée Générale, Didier Kayat, directeur général du groupe Daher, a été réélu à la présidence du GEAD, Clémentine Gallet, présidente de Coriolis Composites, a été réélue Trésorière du GIFAS, Emmanuel Viellard, Directeur Général du Groupe LISI et Président de LISI AEROSPACE, est devenu commissaire général des Salons internationaux de l'aéronautique et de l'Espace de Paris-Le Bourget, succédant à Patrick Daher, président du groupe Daher.

    La Correspondance économique du 12 juillet
  • Industrie
    Thales va racheter Cobham Aerospace Communications pour 1,1 Md$
    Thales est entré en négociations en vue d'acquérir le fournisseur de systèmes avioniques aéroportés Cobham Aerospace Communications pour 1,1 Md$ a annoncé le groupe mercredi 12 juillet dans un communiqué. Cobham Aerospace Communications, qui emploie près de 700 personnes en France, en Afrique du Sud, en Amérique du Nord et au Danemark, génère un chiffre d’affaires d’environ 200 M$ en 2023. Thales financera cette acquisition sur sa trésorerie disponible et anticipe une finalisation du projet d’acquisition au cours du premier semestre 2024. Avec ce rachat, Thales entend poursuivre sa stratégie de renforcement de son portefeuille avionique : « L'assurance d'une connexion live cybersécurisée entre le cockpit et les contrôleurs aériens permettra d'optimiser en temps réel la trajectoire des avions, réduisant ainsi significativement la consommation de carburant et, en conséquence, les émissions de CO2, d'ici deux à trois ans », assure Yannick Assouad, directrice générale adjointe Activités Avioniques chez Thales.

    Challenges du 12 juillet
  • Industrie
    Boeing annonce avoir livré 266 appareils en 6 mois
    Boeing a annoncé avoir livré 60 appareils au mois de juin, dont 48 B737 MAX, 1 B737-800A, 6 B787, 4 B767 et 1 B777. Sur 6 mois, les livraisons de l'avionneur américain ont concerné 266 appareils, répartis entre 216 B737, 1 B747, 9 B767, 9 B777 et 31 B787. En parallèle, il a enregistré 527 commandes brutes (415 commandes nettes) depuis le début de l'année. Le mois de juin a notamment été marqué par la confirmation de commande d'Air India pour 190 B737MAX, 10 B777X et 20 B787, et celle de Riyadh Air pour 39 B787-9.

    Ensemble de la presse du 12 juillet
  • Industrie
    La Livrée de l’Airbus Helicopters Racer dévoilée par Bruno Even
    Bruno Even, PDG d’Airbus Helicopters, a annoncé que l'Airbus Helicopters Racer était entré en cabine de peinture et avait reçu sa livrée. Bruno Even a indiqué que « l'appareil était en bonne voie pour les essais au sol et le premier vol avant la fin de l'année ». L'appareil sera propulsé par 2 moteurs Safran Aneto-1X qui peuvent également voler en « mode éco », en utilisant un moteur en croisière pendant que l'autre tourne au ralenti. Le mode éco destiné aux hélicoptères bimoteurs permet ainsi à l'autre moteur de fonctionner à un régime de puissance plus optimal et plus sobre sur le plan énergétique. Ce mode de fonctionnement permet de réduire les émissions de CO2 et la consommation en carburant de l'ordre de 15%, et d'accroître la distance franchissable. Sur le Racer, le mode éco met en œuvre un moteur Aneto-1A et un système électrique de redémarrage rapide développé en collaboration avec Aquitaine Electronique (Groupe AECE) et Safran Cabin (Ventilation Systems). Ce dernier est constitué d'un boîtier électronique assurant notamment le pilotage et la régulation, et d'un moteur électrique à haute densité de puissance relié mécaniquement aux parties chaudes du moteur. Concentré de technologie, le Racer se caractérise entre autres par les arbres reliant de part et d'autre la boîte de transmission principale aux boîtiers réducteurs des rotors latéraux. L'empennage, soit le stabilisateur horizontal et les dérives, sera produit par Aernnova, une société espagnole. Avio Aero, pour sa part, s'est occupée de la boîte de transmission, mais aussi des berceaux moteurs, qui sont réalisés en titane.

    Air & Cosmos du 12 juillet

Espace
  • Espace
    Safran investit dans la surveillance des débris spatiaux
    Safran a annoncé durant le Salon du Bourget investir dans Vyoma, une startup allemande spécialisée dans la connaissance de la situation spatiale. Créée en 2020 à Darmstadt, en Allemagne, la startup prévoit de construire et d'exploiter un système d'observation satellitaire pour la surveillance des débris spatiaux. Basé sur une constellation de 12 satellites et de l’intelligence artificielle, le système de Vyoma doit fonctionner en temps réel, afin de « contribuer à accroître la confiance dans l'Espace » pour des opérations satellitaires « sûres et automatisées ». Vyoma a bouclé le mois dernier un tour de table, qui lui a permis de récolter la somme de 8,5 M€ auprès de 4 investisseurs : Safran, par l'intermédiaire de sa branche de capital-risque Safran Corporate Ventures, Atlantic Labs (basée en Allemagne), Happiness Capital (à Hong Kong) et Faber Ventures (au Portugal). Cet intérêt de Safran pour Vyoma confirme une prise de conscience collective, du moins en Europe, des risques liés aux débris spatiaux. Positionnée sur le domaine stratégique de la connaissance de la situation spatiale (SSA – Space Situationnal Awareness), la jeune société dispose désormais d’un capital de plus de 10 M€, et peut envisager le lancement de ses premiers satellites l’an prochain.

    Air & Cosmos du 12 juillet
  • Espace
    Alimentée au méthane, la fusée Zhuque-2 de la société chinoise Landspace, réussit à atteindre l’orbite terrestre
    La société privée chinoise Landspace a réalisé une première mondiale mardi 11 juillet en atteignant l'orbite avec une fusée alimentée au méthane. La fusée Zhuque-2, longue de 49,5 m, a décollé du centre de lancement de satellites de Jiuquan, dans le désert de Gobi. La mission ne transportait aucune charge utile et le premier étage de la fusée n'a pas été récupéré. Un nombre non confirmé de charges utiles avait été perdues lors du 1er vol du lanceur en décembre 2022. Le mélange méthane-oxygène liquide utilisé offre des avantages en termes de performances et réduit les problèmes de formation de suie et de cokéfaction en vue d'une réutilisation. Landspace a annoncé avoir déjà commencé à assembler son 3ème Zhuque-2, ce qui indique qu'un autre lancement pourrait avoir lieu avant la fin de l'année. Landspace est l'une des premières entreprises chinoises de fusées commerciales, créée en 2015, peu après que le gouvernement chinois a ouvert certaines parties du secteur spatial aux capitaux privés en 2014. Grâce à ce lancement réussi, Landspace est la 2ème société de lancement privée chinoise à atteindre l'orbite avec une fusée à propergol liquide. Ce succès fait suite à celui de Space Pioneer avec sa fusée Tianlong-2 en avril dernier. Space Pioneer affirme de son côté avoir reçu plusieurs commandes de lancement pour le Tianlong-2, et vise à lancer le Tianlong-3 de classe Falcon 9 au cours du premier semestre 2024.

    Ensemble de la presse du 12 juillet

Ukraine
  • Ukraine
    La France annonce la livraison de missiles longue portée Scalp pour l’Ukraine
    Emmanuel Macron a annoncé le 11 juillet, dès son arrivée au sommet de l’OTAN en Lituanie, que la France avait « décidé de livrer de nouveaux missiles permettant des frappes dans la profondeur à l'Ukraine ». Ces missiles en question sont baptisés « Scalp » pour « Système de croisière conventionnel autonome à longue portée ». Leur nombre n’est pas encore précisé, mais les premiers sont arrivés en Ukraine en même temps que l’annonce du président, selon l’AFP. Les Scalp sont produits en France par MBDA, et développés conjointement avec le Royaume-Uni. Appelés « Storm Shadow » outre-Manche, ce sont des missiles de 1 300 kg et 5,10 m de long. Londres avait déjà annoncé dès mai 2023 en envoyer à l’Ukraine, devenant le premier pays à le faire. Ces missiles air-sol sont longue distance : lancés depuis un avion, ils ont une portée de 250 km et sont capables de frapper des bunkers ou d’autres cibles renforcées. Ce sont les missiles avec la plus longue portée jusque-là fournis à l’Ukraine, qui les a adaptés à d’anciens avions de l’époque soviétique. Ils lui permettront d’atteindre les zones sous contrôle russe à l’est de l’Ukraine. Ces missiles seront livrés « en gardant la clarté, la cohérence de notre doctrine c'est-à-dire permettre à l'Ukraine de défendre son territoire », a assuré le président Emmanuel Macron. Il en exclut ainsi toute utilisation pour frapper directement le territoire russe.

    Ensemble de la presse du 12 juillet

Défense
  • Défense
    L'armée britannique reconstitue ses stocks de munitions après les livraisons à l'Ukraine
    Le Royaume-Uni a signé l'acquisition pour 280 M£ de munitions auprès de BAE Systems, l'industriel britannique de l'armement, afin de reconstituer les stocks après les livraisons à l'Ukraine. « Cette commande va augmenter considérablement les stocks de défense vitale telles que les obus d'artillerie de 155 mm, les obus de calibre moyen de 30 mm et les munitions de 5,56 mm », a déclaré BAE Systems dans un communiqué. La commande, qui pourra sur option être portée à 400 M£, devrait créer 200 emplois dans le Nord de l'Angleterre et au Sud du Pays de Galles, a précisé l'entreprise. Cette commande intervient à l’occasion du sommet de l’OTAN à Vilnius, pendant lequel le Premier ministre britannique Rishi Sunak a invité ses alliés à tenir l'objectif de dépense de 2% du PIB fixé par l’organisation. Le Royaume-Uni a de son côté annoncé dans son dernier budget une rallonge de 5 Md£ pour son budget militaire, qui devrait ainsi passer de 45,9 Md£ en 2021-2022 à 51,7 Md£ en 2024-2025. Une majorité de ce financement doit être consacrée aux investissements dans des équipements et projets nouveaux, alors que plusieurs rapports parlementaires ont mis en avant le besoin d'investissement dans l'armée britannique. Jusqu'à la fin de la guerre froide, les dépenses militaires du Royaume-Uni dépassaient les 5% du PIB. Dans la dernière revue de politique étrangère, le Royaume-Uni s'est fixé comme ambition de porter à terme son budget militaire à 2,5% du PIB, contre 2,1% aujourd'hui, mais n'a pas précisé à quel horizon cet objectif doit être atteint. Le pays doit prochainement actualiser sa stratégie de défense dans un document très attendu, et dont la publication, initialement prévue en juin, a été reportée.

    Les Echos du 12 juillet

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    La Commission européenne prolonge le soutien public aux aéroports régionaux
    L'autorisation faite aux gouvernements d'octroyer des aides au fonctionnement aux aéroports régionaux accueillant moins de 3 millions de passagers par an est prolongée de 3 ans, jusqu'au 4 avril 2027. La Commission européenne a jugé que l'enchaînement des crises liées à la pandémie de Covid-19 et à la guerre en Ukraine, ainsi que la crise énergétique ont eu de telles répercussions sur le secteur que la prolongation de ces aides se justifiaient pour les aéroports de cette catégorie. Ceux-ci ont en effet vu leurs recettes diminuer en même temps que leurs coûts augmentaient, laissant planer la menace de fermeture de certaines plateformes et donc le risque d'une perte de connectivité en Europe.

    Le Journal de l’Aviation du 12 juillet

Environnement
  • Environnement
    La production de métaux indispensables à la transition reste trop concentrée
    L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a salué la hausse des investissements dans les métaux critiques, mais regrette toutefois l'absence de progrès dans la diversification des approvisionnements et alerte contre une trop grande dépendance à la Chine. En 5 ans seulement, le marché des métaux de la transition énergétique a doublé de taille pour atteindre 320 Md$. En raison de la décarbonation des Etats pour tenir leurs engagements climatiques, la demande en métaux a explosé : la consommation de lithium a triplé entre 2017 et 2022 et celle de cobalt a augmenté de 70%, note par exemple l’AIE dans son dernier rapport. Les Etats ont toutefois pris conscience du défi et se sont dotés d'une stratégie d'approvisionnement. Les investissements miniers ont augmenté 2 ans d'affilée, de 30% en 2022, pour atteindre plus 40 Md$. « Si tous les projets en cours de développement arrivent à maturité, nous pourront couvrir en 2030 près de 75% des besoins mondiaux en métaux pour atteindre les objectifs de neutralité carbone », détaille l’AIE. A titre de comparaison, en 2021, les projets dans les tuyaux ne permettaient de satisfaire que 50% de la demande. L'agence souligne en revanche l'absence de progrès sur la diversification des approvisionnements. « En 3 ans, la part des 3 premiers producteurs est restée la même, voire a augmenté pour le nickel et le cobalt. » La Chine concentre la moitié des projets d'usines de lithium et l'Indonésie 90 % des futures raffineries de nickel. Ni l'Inflation Reduction Act (IRA) des Etats-Unis, ni le Critical Raw Material Act de l'Union européenne n'ont réussi à inverser la tendance. L'Agence soulève un autre point de vigilance, le manque de progrès dans la durabilité de l'activité minière. La consommation d'eau par exemple s'est nettement dégradée avec un doublement des prélèvements entre 2018 et 2021. La gestion de l'eau est l'un des talons d'Achille de la transition puisqu'une part non négligeable des mines se trouve dans des zones en stress hydrique.

    Les Echos du 12 juillet
  • Environnement
    Japan Airlines loue des vêtements à ses clients qui renoncent à leur valise, afin de réduire son empreinte carbone
    Japan Airlines a lancé le 5 juillet une expérimentation « Any Wear, Anywhere », pour essayer de réduire son empreinte carbone en louant des vêtements à ses clients qui renoncent à leur valise. Le message est clair pour lutter contre le réchauffement climatique : voyager léger c’est réduire ses émissions de CO2. Une valise de 10 kg qui ne prend pas l’avion, c’est 7,5 kg d’émissions de carbone en moins, précise la compagnie. Concrètement, la compagnie propose de louer des vêtements qui sont livrés à l’hôtel ou au logement Airbnb où réside le passager au Japon. Taille, couleur, type de vêtements, etc. le client entre tous ses desiderata jusqu’à un mois avant son départ. Par ailleurs toutes les pièces sont des secondes mains ou des invendus de grandes marques. À la fin du séjour, la compagnie récupère les vêtements pour les laver puis les recycler. Cette expérimentation se poursuivra jusqu’à fin août 2024, le temps de savoir si suffisamment de passagers sont prêts à endosser des vêtements de location pour participer à la décarbonation du secteur aérien.

    Ensemble de la presse du 12 juillet