Synthèse de presse

Emploi
  • Emploi
    Airbus Helicopters Marignane va recruter 4 000 personnes dans les 4 ans
    Délocalisée à Marseille, la matinale de BFM Business a reçu Matthieu Louvot, vice-président exécutif et directeur des programmes d'Airbus Helicopters, 1er employeur de la Région Sud - Provence-Alpes-Côte d'Azur. Matthieu Louvot précise que son site industriel, implanté à Marignane et 3ème site industriel de France, emploie 8 500 salariés en direct et 12 000 personnes au total. Pour accompagner les montées en puissance des cadences de la production, il annonce 4 000 recrutements dans les 4 ans à venir. Il invite les passionnés de l'aérien à rejoindre Airbus Helicopters qui va investir notamment plus de 400 M€ dans la modernisation de son établissement.

    BFM TV du 9 septembre
  • Emploi
    Le Salon de l’emploi aéronautique à Saint-Nazaire
    En partenariat avec le GIFAS, le groupe Synergie organise le 3 octobre, à la base sous-marine de Saint-Nazaire, une nouvelle édition du Salon de l'emploi aéronautique, industrie et naval. De nombreuses entreprises locales et des grands groupes du secteur seront représentés, tels qu’Airbus, Daher, Segula Technologies, Safran, Derichebourg et Eiffage, ainsi que des organismes spécialisés dans l’emploi et la formation professionnelle. Des experts en recrutement et en formation professionnelle du groupe Synergie seront également présents pour renseigner les candidats et leur présenter un panel de services et d’aides à la reconversion.

    Aerocontact du 9 septembre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Comac espère exporter son C919
    L’avionneur chinois souhaite obtenir les certifications européenne et américaine cruciales pour espérer exporter son appareil moyen-courrier en 2025. Le transport aérien en Chine devrait devenir le plus gros marché de la planète. Le pays souhaite ainsi créer sa propre industrie aéronautique civile, à la fois pour répondre au développement de son propre marché, mais aussi pour concurrencer Boeing et Airbus. Comac a déjà livré ses 1ers C919 à China Eastern Airlines, Air China et China Southern Airlines. Avec 300 commandes passées par ces 3 compagnies chinoises, auxquelles s’ajoutent 40 autres avec Tibet Airlines et HNCA, les perspectives du C919 sont déjà bonnes. En février, l’appareil a été présenté pour la 1ère fois au Salon de l’aéronautique de Singapour. Comac a entrepris les démarches pour obtenir une certification de l’Union européenne. La réponse est attendue courant 2025. Le constructeur travaille maintenant avec Huarui Aero et Hunan Aerospace Huanyu Communication Technology sur le développement de son avion gros-porteur, C929, qui pourrait bénéficier du 1er moteur made in China.

    L’Opinion du 7 septembre
  • Aviation Commerciale
    Boeing essaie d’éviter une grève massive
    L’avionneur américain a annoncé avoir conclu un accord de principe avec les syndicats représentant les 33 000 salariés de la région de Seattle et de Portland. L’accord salarial prévoit une hausse des salaires de 25 % sur 4 ans et pourrait permettre d’éviter une grève massive prévue le 13 septembre. Cet accord préliminaire, qui survient quelques semaines après l'arrivée du nouveau patron Kelly Ortberg, est important pour le constructeur qui tente d'accroître la production de son modèle le plus vendu, le 737 MAX, pour atteindre une cadence de 38 avions par mois d'ici à la fin de l'année. Le texte devra être approuvé le 12 septembre par un vote de l’ensemble du personnel. Il comprend d’autres avancées, comme une prime de 3000 $, une amélioration des avantages sociaux (retraite, couverture santé, congé parental), ainsi que la promesse de construire le prochain avion commercial de la compagnie autour de Seattle et Portland.

    Ensemble de la presse du 9 septembre

Industrie
  • Industrie
    A la recherche de débris d'avions
    À Blagnac, l’association Aéro-recherche pratique l'aéro-archéologie, une activité qui consiste à faire revivre l'histoire des avions et de leurs pilotes, grâce à la découverte de débris d'appareils. Dernière recherche en date, celle d’un Breguet 14 ayant appartenu à Georges Paillant, pilote dans l’Aéropostale. En route vers Marseille, le biplan se serait crashé le 6 novembre 1924 dans une forêt au nord de Béziers. Les membres de l’association, véritables passionnés d’aviation, sont capables d'analyser et d’identifier le type d’avion dont proviennent des restes. Mais aussi de reconstituer les conditions d'un crash (accident, combat...). Suite aux découvertes des débris du Bréguet et à leurs identifications, une stèle sera installée en hommage au pilote décédé dans le crash. Quant aux précieux vestiges qu’ils découvrent, témoins d'une histoire aéronautique oubliée, ils sont ensuite mis en scène dans le musée de l'Envol des Pionniers à Toulouse.

    France Info du 8 septembre
  • Industrie
    Les B777X d’essais cloués au sol
    Boeing a été contraint d'immobiliser sa flotte de 3 appareils 777X d'essais. Lors d'une visite de maintenance de routine, l’avionneur a en effet décelé des problèmes techniques sur l'une des pièces critiques de fixation du moteur. Ces pièces en titane sont conçues pour transférer de l'avant vers l'arrière une partie des contraintes mécaniques produites par la poussée du moteur. Le défaut a aussi été constaté sur un 4ème 777X d'essais. « Nous tenons la FAA pleinement informée de la question et avons partagé des informations avec nos clients », a déclaré Boeing. Les plus gros clients sont Lufthansa avec 27 appareils, Etihad Airways avec 25, Emirates avec 262 et Qatar Airways avec 94. Au total, 517 avions 777X ont d’ores et déjà été commandés.

    Le Point du 9 septembre

Défense
  • Défense
    La mission Pégase organisée par l’armée de l’Air et de l’Espace
    Depuis 2018, l’armée de l’Air et de l’Espace organise la mission Pégase, une opération de déploiement de forces aériennes dans le Pacifique. Il s’agit de démontrer que la France peut intervenir rapidement en cas de crise géopolitique. L’occasion d’assurer la souveraineté du pays, mais aussi de prouver ses capacités, notamment lors d’exercices communs avec des pays alliés. Chaque année, un dispositif conséquent se rend à l’autre bout du monde. Pégase 2024 se tenait dans tout le Pacifique et s’est posée dans 13 pays en 8 semaines de déploiement. Avions et équipages ont parcouru 90 000 km en 50 jours. Cette opération souligne que désormais, les opérations militaires s’organisent à échelle planétaire avec une multitude d’intervenants.

    Planète Aéro de septembre-novembre 2024
  • Défense
    Un regain d’intérêt pour la bombe atomique
    Les menaces lancées par le président russe avec l’invasion de l’Ukraine ont réintroduit brutalement le sujet des risques posés par les armes nucléaires. L’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm se dit extrêmement préoccupé par l’augmentation du nombre et des types d’armes nucléaires en cours de développement. Le Président Macron insiste quant à lui sur la dimension européenne de la dissuasion française. La France est en effet la seule puissance nucléaire du continent européen. « Il nous faut donc avoir une discussion avec nos alliés, notamment allemands, sur le fait que nous avons entre les mains quelque chose qui est aussi à leur bénéfice », explique Pierre Vandier qui dirige le commandement suprême allié Transformation de l’OTAN. Le programme atomique de la France a été conçu pour garantir la survie du pays. Les capacités françaises, avec 290 têtes nucléaires, risquent de ne plus être crédibles pour protéger le reste de l’Europe. En fonction du scénario, la France pourrait être contrainte, pour alimenter des armes supplémentaires, de relancer sa production d’uranium et de plutonium de qualité militaire, alors même qu’elle a démantelé ses installations.

    L’Express du 5 au 11 septembre

Formation
  • Formation
    Candidatures ouvertes pour les bourses du Tomato
    Depuis 1980, chaque année, le Tomato décerne des bourses destinées à encourager et soutenir des vocations déjà affirmées, dans les spécialités de l’aéronautique et de l’espace, cursus pilote ou ingénieur. Pour postuler, il faut être âgé de 20 à 26 ans. Pour déposer un dossier « Pilote », il faut avoir le PPL-A, 100 HDV avion, l’ATPL théorique et la visite médicale Classe 1 à jour. Pour déposer un dossier « Ingénieur », il est demandé un niveau minimal de Bac + 3, appuyé par un projet professionnel en cohérence avec le cursus d’ingénieur (études spécialisées, travaux de recherche approfondis, mise en place d’une startup, projet personnel ou collectif, etc.). Les candidats ont jusqu’au 30 septembre pour proposer leur dossier de candidature.

    Le Journal de l’Aviation du 9 septembre

Espace
  • Espace
    Le mystérieux avion spatial chinois a regagné la Terre
    Dans la nuit du 5 au 6 septembre, le CSSHQ (Chongfu Shiyong Shiyan Hangtian Qi – Vaisseau spatial expérimental réutilisable), mystérieux appareil spatial chinois, a atterri sur la piste d'une base militaire dans le désert de Gobi, après avoir passé plus de 8 mois en orbite. Parti depuis le site stratégique de Jiuquan, à bord d'un lanceur Long March 2F, le 14 décembre 2023, l'appareil a ainsi achevé sa 3ème mission. La China Aerospace Science and Technology Corporation (CASC) a déclaré que cet engin a pour but de « tester des technologies liées à la réutilisabilité pour une utilisation pacifique de l'espace », visant ainsi à « faciliter les voyages aller-retour en orbite basse ». Pendant sa mission, il a libéré un petit objet, probablement un satellite, et les 2 engins semblaient mener des opérations de rendez-vous et de proximité. Toutefois, les objectifs précis de ce véhicule expérimental restent mystérieux, suggérant un secret militaire potentiel ou le souhait de la Chine de conserver secrètes ses avancées technologiques.

    Futura Sciences et Air&Cosmos du 9 septembre

Environnement
  • Environnement
    Les industriels se mettent en mouvement pour la décarbonation
    Les acteurs de l'industrie accélèrent l'exécution de leurs feuilles de route, signées depuis plus de 6 mois, pour décarboner leurs activités. « La décarbonation est une priorité pour l'industrie française, des engagements ont été pris et les attentes des clients n'ont pas changé », estime Alexandre Saubot, le président de France Industrie. Face aux investissements annuels colossaux nécessaires à la décarbonation, estimés à 460 Md€ par an à l'horizon 2030, les industriels ont plus que jamais besoin de se convaincre que la décarbonation est plus rentable que l'inaction. Développer l'électrification doit permettre aux industriels français de renforcer leur avantage compétitif, tout en agissant sur les émissions de gaz à effet de serre directes et indirectes. « Si on ne veut pas que l'électrification de l'industrie bute sur l'hypothèse d'un mégawattheure à 70 €, quand celui du gaz n'est que de 60 €, coût du carbone inclus, la grille tarifaire de l'électricité doit changer », estime Vincent Charlet, délégué général du laboratoire d'idées. Si les industriels se mettent en mouvement et que les politiques publiques soutiennent leurs efforts, les gains de compétitivité seront importants.

    Les Echos du 7 septembre