Synthèse de presse

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Future commande record de 500 appareils par IndiGo
    La compagnie indienne IndiGo, avec ses 50% de part de marché dans le sous-continent, est en train de finaliser les négociations pour la commande de 500 nouveaux appareils. Ainsi, la commande historique de 470 avions par la compagnie Air India, signée en février et partagée entre Airbus et Boeing, pourrait être surpassée. Selon l’agence Reuters, le choix de la compagnie se porterait sur Airbus, qui est déjà l’unique fournisseur d’IndiGo, avec un total de 820 moyen-courriers A320, dont 488 doivent encore être livrés. Les discussions concerneraient également des A320. Ces renouvellements massifs de flotte illustrent les perspectives du marché aérien indien. Si ce dernier comptait l’an passé 166 millions de passagers, aux trois quarts pour des vols domestiques, ce chiffre devrait atteindre les 641 millions de voyageurs d’ici à 2041, selon une étude d’Airbus. Une autre étude du Centre pour l’aviation évoque de 1 500 à 1 700 commandes d’avions sur 2 ans pour les compagnies indiennes. En parallèle, le pays améliore ses infrastructures avec la sortie de terre de nouveaux aéroports et l’agrandissement du hub de New Delhi. Sa capacité va passer de 70 millions à 100 millions de passagers par an d’ici à la fin de l’année. Le groupe français ADP a acquis en 2020 une participation de 49% dans cet aéroport, ainsi que dans ceux de Goa et de Hyderabad.

    Ensemble de la presse du 5 juin
  • Aviation Commerciale
    ITA Airways prend livraison de son 1er A330neo
    ITA Airways, la compagnie nationale italienne, a pris livraison de son 1er A330-900 lors d'une cérémonie à Toulouse. L’appareil, qui est loué à Air Lease Corporation (ALC), a rejoint la flotte d'ITA Airways pour desservir ses lignes long-courriers et ses nouvelles destinations intercontinentales. La compagnie exploite déjà toutes les familles d'appareils Airbus, avec une flotte de 68 appareils (4 A220, 50 appareils de la famille A320, 8 A330-200 et 6 A350-900). Cet A330neo d'ITA Airways présente un aménagement de cabine à 3 classes et pourra accueillir un total de 291 passagers.

    Aeroweb du 5 juin

Industrie
  • Industrie
    Le rythme industriel d'Airbus redevient plus « prévisible »
    Airbus constate une plus grande visibilité sur ses prévisions en termes d'activités industrielles ainsi que le début d'une tendance plus positive dans les livraisons, a déclaré Christian Scherer, directeur commercial du groupe, en marge de l'assemblée générale de l'Association internationale du transport aérien (IATA) à Istanbul. « La tendance semble être positive. Nous constatons une augmentation régulière de notre capacité à faire voler des avions dès leur sortie de la chaîne d'assemblage », a-t-il expliqué. Les livraisons d'Airbus pour le mois de mai seraient en passe de dépasser les 60 appareils, a rapporté Reuters jeudi 1er juin, soit une hausse d'environ 30% par rapport à la même période l'an dernier, ce qui porte le total d'appareils livrés depuis le début de l'année à plus de 220. Airbus envisage 720 livraisons pour l'ensemble de l'année, ce qui implique une forte accélération des livraisons après l'été. « Le pouls n'était pas le même pouls d'un bout à l'autre de la chaîne d'approvisionnement, mais il semble y avoir plus d'harmonie aujourd'hui », a commenté Christian Scherer. Les chaînes d'approvisionnement doivent être l'un des principaux sujets abordés lors de l'assemblée générale de l'IATA qui se tient du 4 au 6 juin à Istanbul.

    Les Echos du 5 juin
  • Industrie
    Les industriels se tournent vers l’impression 3D
    Motoristes et avionneurs se lancent dans la production en série de composants imprimés en 3D. A partir de 2025, grâce à son programme, baptisé Aeroprint, et lancé début 2020 sur son site d’Argonay, en Haute-Savoie, avec notamment le fabricant de machines AddUp, Dassault Aviation devrait introduire ses premières pièces de série imprimées en 3D dans ses appareils civils et militaires. Les 1ers résultats sur ce site font entrevoir un gain de masse compris entre 30 et 50% et une réduction du cycle de fabrication proche de 50%. De son côté, Safran est en passe d’introduire un support de palier imprimé en 3D dans le moteur M88 du Rafale. La technologie a fait grand pas en avant, il y a 5 ans, il fallait 190 heures à Safran et AddUp pour produire un bloc hydraulique en titane. Aujourd’hui, 20 heures suffisent. En octobre dernier, l’équipementier a dévoilé une usine dernier cri au Haillan, en Gironde, issue d’un investissement de 80 M€. Avec ses 8 imprimantes lasers, l’équipementier compte livrer 8 000 pièces imprimées en 3D en 2023 et plusieurs dizaines de milliers de pièces par an à partir de 2026. Outre sa production pour le Rafale, il fournit à Airbus des pièces pour le moteur Leap de l’A320neo et pour l’Arrano de l’hélicoptère H160. En parallèle, Boeing comptabilise plus de 70 000 pièces imprimées en 3D avec des polymères pour ses appareils commerciaux et ses avions de chasse. Idem pour le britannique Rolls-Royce, qui débute à Rotherham, au Royaume-Uni, la production de pièces de série destinées au moteur du futur Falcon 10X, le Pearl 10X. Et en Allemagne, la division Premium Aerotec d’Airbus livre déjà quelques composants pour l’A400M et l’A350 et s’attelle à la production plus massive d’une pièce destinée aux systèmes de freinage de tous les A320.

    L’Usine Nouvelle du 5 juin

Environnement
  • Environnement
    La décarbonation au centre des discussions de la 79ème assemblée générale de l’IATA
    La 79ème Assemblée générale annuelle (AGA) de l’Association internationale du transport aérien (IATA), qui rassemble quelque 300 compagnies aériennes, se tient du 4 au 6 juin à Istanbul en Turquie. Après la crise sanitaire des années précédentes, la crise climatique et la décarbonation seront au centre des discussions des acteurs de l’aviation civile. Responsable de 2 à 3% des émissions de CO2 dans le monde, le transport aérien s’est engagé à la « zéro émission nette » d’ici à 2050, un chantier estimé à 1 550 Md$ selon l’IATA. Les compagnies aériennes comptent majoritairement sur les carburants d’origine non fossile, les SAF (Sustainable Aviation Fuel), pour y parvenir. Des filières se mettent peu à peu en place, stimulées par des politiques publiques, dans l’espoir de faire baisser le prix encore élevé des SAF. Les compagnies aériennes réunies à Istanbul discuteront également, pour la première fois, des émissions autres que le CO2, telles que les traînées de condensation des avions, aussi responsables du réchauffement climatique. Pour l’aviation civile mondiale, la décarbonation est le défi majeur des années à venir, alors que le nombre d’avions dans le monde devrait doubler en 20 ans, passant de 22 880 appareils en 2020 à 46 930 en 2040, selon Airbus.

    Air Journal du 5 juin

Espace
  • Espace
    La sonde Juice est entièrement déployée
    La sonde Juice a finalement terminé de déplier les différentes antennes qui lui permettront d’étudier Jupiter et ses lunes glacées. 6 semaines après son décollage, la sonde européenne à 1 Md€ a enfin pris sa forme finale, et réussi à déployer tous ses instruments. A terme, elle devra étudier les 3 lunes de Jupiter, Europe, Callisto et Ganymède, qui renferment chacune un océan souterrain, peut-être susceptible d’abriter des formes de vie. « Ces 6 semaines ont été épuisantes mais passionnantes », résume Angela Dietz, une des responsables des opérations, dans un communiqué de l’Agence spatiale européenne (ESA). Une des antennes, un radar italien nommé « Rime », avait causé quelques frayeurs en restant coincée. Une opération de réparation à distance avait réussi à décoincer l’antenne, le 12 mai dernier, en activant un mécanisme pour secouer la sonde. Maintenant que Juice a mis en place tous ses instruments qu’il fallait physiquement déplier, et donc pris sa forme finale, il reste à allumer et calibrer quelques capteurs supplémentaires. La caméra Janus a déjà envoyé à la Terre ses premières photos d’étoiles. Une fois arrivée dans le voisinage de Jupiter, elle se chargera de scruter les lunes glacées dans 13 longueurs d’onde différentes, du violet à l’infrarouge. Tous les autres instruments devraient être testés et validés d’ici mi-juillet. Juice empruntera ensuite un chemin très détourné pour économiser du carburant : la sonde va tourner autour du Soleil en prenant de plus en plus d’élan, jusqu’à atteindre Jupiter en 2031.

    Libération du 5 juin

Emploi
  • Emploi
    Des phases de recrutement importantes dans le Grand Est
    Alors que le secteur aéronautique est reparti à la hausse, le quotidien L’Union est allé à la rencontre des industriels de sa région, qui bénéficient des carnets de commande pleins des avionneurs et donneurs d’ordre nationaux. Chez Are¬sia, ASI, La¬ti¬tude et Reims Ae¬ros¬pace, qui re¬pré¬sentent en¬vi-ron 250 ¬sa¬la¬riés, il y a actuellement une pers¬pec¬tive de créa¬tion d'une cin¬quan¬taine d'em¬plois, ce qui représente des phases de recrutement importantes dans le bassin rémois. Chez Axon'Cable, dans le sud-ouest marnais, ce sont également une cin¬quan¬taine d'offres qui disponibles sur son site. Enfin, dans les Ar¬dennes, entre Am¬phe¬nol et les pe¬tites en¬tre¬prises d'ou¬tillage, il y a aussi 50 postes à pour¬voir. Au niveau national, 25 000 recrutements sont prévus, facilités par la campagne « L’AERO RECRUTE » menée par le GIFAS.

    L’Union du 25 mai

Défense
  • Défense
    Des programmes communs structurants pour une industrie européenne de Défense crédible
    Louis Gautier, directeur de la chaire Grands enjeux stratégiques de l’université Paris-I-Panthéon-Sorbonne et ancien secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale, publie une tribune dans Le Monde, dans laquelle il observe que faute d’une programmation coordonnée, il est impossible pour l’Union européenne de rationaliser son industrie de Défense. Si les dépenses militaires des 27 Etats membres de l’Union européenne (UE) ont ainsi atteint 250 Md€ en 2022, et que grâce à la mobilisation des fonds de la Facilité européenne pour la paix et aux instruments du renforcement de l’industrie européenne de défense au moyen d’acquisitions conjointes et du Fonds européen de défense (FEDef), il a été possible de financer la livraison d’armes à l’Ukraine et de reconstituer des stocks militaires, l’absence de définition collective des priorités empêche de « rationaliser des panoplies militaires européennes disparates ». Sans programmes communs structurants, l’avenir de l’industrie européenne de défense est tout sauf assuré, explique-t-il. Pour augmenter les cadences, reconstituer les stocks, relocaliser certaines fabrications et réduire des goulots d’étranglement dans la production des équipements, « l’économie de guerre ne doit pas conduire à sacrifier le financement des technologies innovantes ni les investissements d’avenir. D’autant plus que le gonflement brusque des crédits militaires européens se traduit principalement par des achats massifs à l’industrie américaine. L’acquisition récente de F-35 par l’Allemagne et la Finlande, après d’autres, en atteste. « Sans nouvelle coopération industrielle soutenue par la commande des Etats, rien ne viendra contrer ces évolutions négatives », indique Louis Gautier, qui appelle notamment à réviser certains choix qui alimentent une concurrence intra-européenne fratricide. Il interroge ainsi le choix de Sener face à MBDA pour le projet stratégique d’intercepteur hypersonique, ou encore Avio Aero, filiale à 100% de l’américain GE Aerospace, plutôt que le consortium européen Safran/MTU/ITP lié pour le projet de moteur d’avion du futur. « Il n’y aura pas de défense européenne crédible sans programmations militaires concertées, ni de BITD performante sans programmes communs structurants », conclut-il.

    Le Monde du 5 juin

Innovation
  • Innovation
    AutoFlight dévoilera son eVTOL, le Prosperity I, au Salon du Bourget
    AutoFlight, la société spécialisée dans les véhicules aériens électriques à décollage et atterrissage verticaux (eVTOL), a annoncé la présentation de son appareil, le Prosperity I, au Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace (SIAE) de Paris-Le Bourget du 19 au 25 juin. Il s’agira de la 1ère présence d’AutoFlight au salon. Le Prosperity I est un aéronef électrique conçu par le designer Frank Stephenson. Il offrira à terme des solutions de mobilité aérienne urbaine sures, silencieuses et abordables. AutoFlight est l’un des rares fabricants d’eVTOL à avoir maitrisé la phase de transition complexe du vol vertical au vol horizontal à plusieurs reprises, ouvrant la voie à des systèmes logistiques et de transport de passagers durables, efficaces et fiables.

    Tesla-mag du 5 juin

Ukraine
  • Ukraine
    Les satellites de SpaceX à l'aide de l'Ukraine
    Le Pentagone a annoncé qu'il avait conclu un accord pour l'achat de terminaux d'internet par satellite Starlink de SpaceX, la société d'Elon Musk, afin de les utiliser en Ukraine. Le prix, la portée et le calendrier de livraison, n'ont pas été divulgués dans le cadre de ce contrat. Starlink , avec un réseau mondial de plus de 4 000 satellites, fournit des services à plus de 50 pays. SpaceX a étendu Starlink à plus de 1,5 million de clients et lance chaque semaine des lots de satellites supplémentaires pour développer les capacités du réseau. Les États-Unis ont approuvé un plan visant à atteindre jusqu'à 7 500 satellites en orbite. SpaceX a toutefois exprimé des inquiétudes quant à son utilisation à des fins offensives. La présidente et directrice générale de SpaceX, Gwynne Shotwell, a souligné que Starlink n'avait jamais été conçu dans cet objectif et que l'Ukraine avait exploité le système de manière non intentionnelle et en dehors de tout accord. L'introduction de Starlink en Ukraine a permis de surmonter les difficultés de communication causées par les bombardements de la Russie sur les infrastructures civiles. Les forces ukrainiennes avaient rapidement déployé des récepteurs Starlink pour fournir une connexion aux civils après le retrait de l'armée russe de Kherson vers la rive est du fleuve Dniepr.

    Financial Times et Air & Cosmos du 5 juin