Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Hemeria décroche un contrat pour la fabrication de 90 ballons auprès du CNES
    Le CNES a rendu public le 11 octobre son intention d’acquérir auprès d’Hemeria 90 ballons stratosphériques gonflés à l’hélium. Le contrat, évalué à environ 10 M€, prévoit d’étaler les livraisons sur une durée de 4 ans et demi jusqu'à fin 2027. « Ce contrat permet de réarmer nos capacités pour réaliser les campagnes sur les 4 ans qui viennent. Lors d’une mission scientifique, on récupère l’ensemble des équipements du ballon excepté son enveloppe », précise Vincent Dubourg, sous-directeur de l’activité des ballons pour le CNES. Conçus pour naviguer entre 15 km de 40 km d’altitude, ces ballons constituent un moyen privilégié pour collecter des données in situ dans l’atmosphère. Ils permettront au CNES d’assurer sa prochaine campagne Stratéole-2 dédiée à l’étude des phénomènes atmosphériques au niveau de l’équateur terrestre. L’activité de ballon est un nouveau relais de croissance Hemeria qui compte un effectif de 400 personnes pour 67 M€ de chiffre d’affaires en 2022 contre 25 M€ en 2019. Plus connue pour son activité de minisatellites, la société a acquis il y a 1 an cette activité auprès de la CNIM Air Space, détenue à l’origine par Zodiac Marine. Grâce à ce contrat, Hemeria compte moderniser l’usine de fabrication d’enveloppes de ballons située à Ayguesvives au sud-est de Toulouse, qui compte 3 lignes de production. Les investissements de l’ordre de 2,5 M€ ont déjà démarré et une vingtaine de recrutements seront réalisés d’ici l’été prochain. L’entreprise, qui compte comme client Flying Whales, espère élargir sa clientèle. « Nous espérons doubler le chiffre d’affaires de cette acticité d’ici 3 années », déclare Nicolas Multan, directeur général d’Hemeria.

    L’Usine Nouvelle du 19 octobre
  • Industrie
    Safran signe un contrat de services de 5 ans avec Tarmac Aerosave
    Safran a annoncé mercredi 18 octobre la signature d'un contrat de services avec le groupe Tarmac Aerosave, spécialisé dans le stockage, la maintenance et le démantèlement d'avions. L'équipementier aéronautique précise dans un communiqué que ce contrat de 5 ans, dont les termes financiers n’ont pas été dévoilés, porte sur le support des nacelles qui équipent les avions en maintenance sur les sites français (Toulouse et Tarbes) et espagnol (Teruel) de la société. Tarmac Aerosave aura accès aux pièces de rechange et aux grands composants de nacelles (entrées d'air, capots de soufflante, inverseurs de poussée et systèmes d'échappement) pour sa flotte d'A380, A330ceo, A330neo et A320neo, tous équipés de moteurs Leap-1A de CFM International. La société bénéficiera également de prestations d'ingénierie de solutions de réparation ainsi que des services de maintenance, réparation et révision (MRO).

    Easybourse du 19 octobre

Espace
  • Espace
    Thales Alenia Space et la startup 3IPK sélectionnées par l'ESA
    La startup 3IPK et Thales Alenia Space ont été retenues par l'Agence spatiale européenne (ESA), dans le cadre du programme FutureEO, pour développer une solution de gestion de la traçabilité et de l'intégrité des données d'observation de la Terre en utilisant la technologie blockchain. L'ESA a sélectionné la startup 3IPK pour intégrer la technologie blockchain dans la chaîne de traitement des données d'observation de la Terre. 3IPK et Thales Alenia Space développeront ensemble une solution de cybersécurité, visant à préserver la traçabilité et l'intégrité de ces données, en les dotant d'empreintes numériques immuables. « Les acteurs de la chaîne de traitement pourront ainsi identifier la provenance de ces données en toute confiance, renforçant ainsi leur capacité à contrer la menace grandissante d'images satellites falsifiées. Une première version de cette solution sera délivrée à l'ESA au premier semestre 2024 », a indiqué Thales Alenia Space.

    Easybourse du 19 octobre
  • Espace
    L’Inde envisage l’envoi d’un homme sur la Lune et une station spatiale d'ici 2040
    Le Premier ministre indien, Narendra Modi, a annoncé mardi 17 octobre « la création de la Station Bharatiya Antariksha (station spatiale indienne) d'ici 2035 et l'envoi du premier Indien sur la Lune d'ici 2040 ». Le dirigeant a demandé aux responsables de l'agence spatiale indienne de préparer « une série de missions » sur la Lune. Il estime qu'après le succès de ses initiatives spatiales, le pays doit « désormais viser des objectifs nouveaux et ambitieux ». L'Inde a été le 1er pays à faire atterrir un engin spatial près du pôle Sud de la Lune en août 2023. Le véhicule avait pour mission d'arpenter cette région encore peu cartographiée et de transmettre des images et des données scientifiques pendant 2 semaines. L'Inde se concentre désormais sur sa première mission habitée dans l'Espace, appelée Gaganyaan (véhicule spatial). La mission de 3 jours, qui devrait avoir lieu l'année prochaine, vise à envoyer 3 membres d'équipage sur l'orbite terrestre pour un coût d'un peu plus de 1 Md$. L'Inde parvient à maintenir des coûts bas en reproduisant et en adaptant la technologie spatiale existante à ses propres fins, notamment grâce au nombre important d'ingénieurs hautement qualifiés bien moins payés que leurs confrères étrangers. L'alunissage réussi près du pôle Sud de la Lune en août a par exemple coûté moins de 75 M$.

    Ensemble de la presse du 19 octobre

Innovation
  • Innovation
    Kinéis veut détecter les feux de forêt en quelques minutes grâce à l'IoT
    La société toulousaine Kinéis, qui va envoyer les 25 nanosatellites de sa constellation dédiée à l'IoT (internet des objets) d'ici fin 2024, vient d'être sélectionnée par le ministère de la Transition écologique dans 2 appels à projets pour développer de futurs systèmes de détection des feux de forêt. Dans des zones non couvertes par les réseaux de télécommunications terrestres, l’IoT satellitaire pourrait déclencher à moindre coût des alertes à destination des pompiers, seulement quelques minutes après le départ de l’incendie. « Nous travaillons avec une société à l'origine de caméras pour détecter de la fumée au-dessus de la canopée mais aussi la startup toulousaine Ellona, qui détecte la qualité de l'air, ou encore Global Smart Rescue, qui a conçu des capteurs faisant office de nez pour indiquer la présence de particules ou de certains gaz pour envoyer les alertes de départs de feux de forêts. Des laboratoires de recherche comme l'Inria nous apportent leur expertise en matière d'intelligence artificielle et en objets connectés », détaille Guillaume Triquet, responsable des activités risques naturels chez Kinéis. Cette constellation a pour objectif d’offrir une connectivité globale sur l'ensemble du territoire français sans zone blanche, y compris en Corse et dans les départements d'outre-mer. Kinéis souhaiterait démarrer des expérimentations pour tester sur le terrain ce type de technologie au service de la détection précoce des feux de forêt dès 2024.

    La Tribune du 19 octobre
  • Innovation
    L’aéroport de Bordeaux se prépare à l’arrivée des taxis volants
    Pour la 1ère fois en France, le 12 octobre dernier, des drones ont effectué des démonstrations en vol dans l’enceinte de l’aéroport de Bordeaux-Mérignac, sans interruption du trafic aérien, grâce au concours de la gendarmerie aérienne, des contrôleurs de l’aéroport et de la direction générale de l’Aviation civile. Ces eVTOL (electric Vertical Take-Off and Landing), pourraient prochainement offrir plusieurs fonctions au sein de l’ensemble aéroportuaire. Des « drones de travail aérien », avec comme missions de surveiller les clôtures ou de nettoyer des avions ont déjà été expérimentés, explique Simon Dreschel, directeur de l’aéroport de Bordeaux-Mérignac. Le transport de passagers est quant à lui une ambition à plus long terme. L’aéroport de Bordeaux entend être en pointe sur ce sujet, en se préparant déjà à l’arrivée des taxis volants, même si celle-ci n’est pas prévue avant 2030-2035. Un « vertiport » est en train de voir le jour à Mérignac, dont ce 1er vol opérationnel en est « la première brique ».

    Le Figaro du 19 octobre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Cebu Pacific Air met en concurrence Airbus et Boeing pour une commande de 100 à 150 avions
    La compagnie aérienne philippine Cebu Pacific Air a déclaré mardi 17 octobre être en pourparlers avec Airbus et Boeing pour une commande d'au moins 100 avions moyen-courriers. Ces appareils qui permettraient à Cebu Pacific Air de « plus que doubler sa flotte d'ici à 2035 ». Celle-ci est aujourd'hui composée de 73 appareils, principalement des Airbus, dont des A330, A320, A321 et des avions à turbopropulseurs ATR. Les 2 constructeurs, qui ont envoyé des équipes à Manille ces dernières semaines pour caler les premières étapes de l'appel d'offres, ont jusqu'à la fin de l'année pour faire des propositions à la compagnie. « L'Asie du Sud-Est est la région du monde qui connaît la croissance la plus rapide, et ce pour les 20 à 30 prochaines années, et les Philippines sont en première ligne », a estimé Michael Szucs, directeur général de Cebu Pacific Air. « Afin de desservir le marché philippin au cours des 20 prochaines années, les transporteurs philippins devront quadrupler leur taille pour répondre à la demande croissante », a-t-il déclaré. Airbus et Boeing doivent envoyer leurs offres d'ici à la fin de l'année.

    La Tribune du 19 octobre
  • Aviation Commerciale
    L’arrêt de la Navette vers Orly a fait perdre 300 000 passagers par an à l’aéroport de Montpellier
    Air France a annoncé quitter son aéroport historique d'Orly en 2026 pour concentrer son activité sur Roissy, entraînant l'arrêt de la Navette avec Toulouse, Marseille et Nice. La compagnie promet que l'offre sera renforcée au départ de Roissy et indique que Transavia sera positionnée à Toulouse, Marseille et Nice au départ d'Orly. L'aéroport de Montpellier a déjà connu cette situation en novembre 2021, avec un impact non négligeable pour son trafic. Air France (Hop!) avait stoppé ses 10 vols quotidiens entre l'aéroport de Montpellier et Orly. Les dessertes de la Navette avaient alors été remplacées par 4 liaisons quotidiennes opérées par Transavia et 2 opérées par easyJet. Aujourd'hui, seule Transavia opère 3 liaisons quotidiennes. La conséquence de cette restructuration aérienne a été mathématique : en 2019, avant la crise sanitaire, la Navette Montpellier-Paris Orly embarquait quelque 600 000 passagers par an, et en 2023, leur nombre tombe à 300 000. Aujourd'hui, Air France continue d'exploiter 5 vols par jour entre Montpellier et l'aéroport Charles de Gaulle, soit 8 dessertes quotidiennes au total pour Montpellier au lieu de 15. « Il faut 25 nouvelles lignes pour compenser, ce qui est brutal pour l'aéroport et désastreux pour l'économie du territoire », souligne Emmanuel Brehmer, le président du directoire de l'aéroport montpelliérain.

    La Tribune du 19 octobre

Sécurité
  • Sécurité
    Série d’alertes attentat dans les grands aéroports régionaux français
    Au moins 15 aéroports français ont dû procéder à une évacuation mercredi 18 octobre après des « alertes à la bombe ». Le ministre des Transports, Clément Beaune, a évoqué 17 aéroports menacés, 15 aéroports évacués et 130 vols annulés. La Dépêche du Midi explique, s’agissant de l’aéroport de Toulouse-Blagnac, que le personnel a reçu un mail indiquant la présence d’une bombe sur le site aux alentours de 10h30. Une procédure de « levée de doute » s’en est suivie, impliquant l’intervention des forces de l’ordre. Un courriel semblable a été reçu par les aéroports de Lille, Lyon (Bron), Nantes, Nice, Toulouse et Beauvais. Vers 14 heures, au moins 4 aéroports français étaient toujours à l'arrêt, selon l'organisme de surveillance du trafic aérien Eurocontrol : Toulouse, Beauvais, Bordeaux et Pau. L’activité a ensuite progressivement repris, mais certains aéroports subissaient des retards importants dans l’après-midi. Le groupe ADP, qui gère les aéroports de Paris-Charles de Gaulle, Paris-Orly et Paris-Le Bourget, a assuré de son côté ne pas être concerné par ces alertes à la bombe. A 21h, plus aucun aéroport n'était complètement arrêté, selon l'organisme de surveillance du trafic aérien Eurocontrol et les retards étaient pour la plupart résorbés vers 21h30.

    Ensemble de la presse du 19 octobre

Défense
  • Défense
    Naval Group et KNDS testent les essaims de drones de la startup Icarus Swarms
    Naval Group et KNDS (anciennement Nexter) ont testé un essaim de drones autonomes conçus par la startup bordelaise Icarus Swarms, pour saturer des systèmes de défense ennemis. La technologie, originellement développée pour le civil, possède de multiples applications dans le domaine militaire. Née le 1er janvier 2023, la startup indépendante Icarus Swarms propose aujourd’hui différents kits. L’un permet de visualiser les zones radioactives grâce à des capteurs montés sur les drones. Un autre de cartographier une zone en 3D ou de la filmer grâce à des caméras haute définition. Le dernier, plus massif, permet de tester les systèmes anti-drones en leur envoyant des dizaines d’engins à intercepter. Conçus pour être emportés en opération, ces essaims d’une vingtaine de drones tiennent dans une valise et sont autonomes dès leur décollage. Composée d’une équipe R&D de 8 salariés issus de l’Isae-Supaero ou de l'école d'ingénieurs IMT Atlantique, Icarus Swarms mène ses essais sur un terrain situé dans le sud-ouest de la France. L’entreprise indique qu’elle réalisera un chiffre d’affaires supérieur à 1 M€ en 2023 grâce à ses kits commercialisés suivant les modèles entre 100 000 et 200 000 €. Elle compte parmi ses clients plusieurs acteurs français comme l’armée de Terre, la Direction générale de l’Armement, le RAID et d’autres à l’export comme l’armée australienne. L’entreprise fabrique ses drones sous licence Parrot à Bordeaux et y ajoute ses kits spécifiques. Icarus Swarms prévoit de recruter 4 ingénieurs spécialisés dans l’intelligence artificielle et de se développer dans la guerre électronique. Au-delà de cette expérimentation, KNDS veut pouvoir proposer des solutions basées sur un essaim de drones d’ici 3 à 4 ans. Le groupe mise sur son expérience et son réseau de clients pour y parvenir.

    L’Usine Nouvelle du 19 octobre

Environnement
  • Environnement
    Le Bureau français des e-fuels dévoile sa feuille de route
    Quelques mois après sa création, le Bureau des e-fuels vient d'annoncer sa feuille de route pour promouvoir en France la fabrication des carburants de synthèse. « Il s’agit d’abord de favoriser la sobriété et l’efficacité énergétique. Ensuite d’électrifier les usages pour tous les secteurs qui le permettent. Enfin, il convient de fournir des solutions aux secteurs qui ne peuvent pas être décarbonés sans de nouvelles molécules, telles que les biocarburants et les carburants de synthèse aussi appelés e-fuels », détaille le Bureau. En fonction de leur approvisionnement électrique et en carbone, les e-fuels permettent de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 70% à 95% par rapport aux références fossiles. Le Bureau rappelle que la France est très bien placée pour pousser la production de carburants de synthèse et qu'elle bénéficie de 3 avantages compétitifs : la production d’une électricité nucléaire en base, complétée par une électricité d’origine renouvelable en croissance, ensuite, l’existence sur notre territoire de grandes plateformes industrielles intégrées, capables de fournir les services, les équipements et les compétences nécessaires, et enfin la dynamique des filières aéronautique, maritime et chimique bénéficiant d’acteurs engagés dans la décarbonation de leurs activités à l’image d’Airbus, Safran, Dassault Aviation, Air France-KLM, ARKEMA et CMA-CGM. Alors que l'alimentation électrique des électrolyseurs représente entre 50 et 75% du coût final des e-fuels, « l'Etat aura donc un rôle très important à jouer », explique le Bureau, qui prévoit 2 phases. Premièrement, « s’assurer qu’une partie de la production d’électricité bas carbone nationale puisse être allouée aux projets d’e-fuels », et ensuite, « lancer le développement massif de moyens additionnels de production d’électricité bas-carbone, nucléaire et renouvelables, afin d’accompagner après 2035 l’accroissement des besoins liés à la décarbonation de l’économie dont l’aviation et le maritime ».

    Air & Cosmos du 19 octobre
  • Environnement
    FalconWays, l’outil de Dassault Aviation pour économiser du carburant
    Dassault Aviation a dévoilé un nouvel outil de planification de vol, FalconWays, qui permet aux pilotes de Falcon de sélectionner la route la plus économe en carburant et de réduire l’excès de carburant transporté en utilisant des données mondiales actualisées sur le vent, ainsi que des algorithmes d’optimisation et de performance spécifiques à chaque modèle de Falcon. Ce nouvel outil sera proposé sous forme d’application de vol sur l’Electronic Flight Bag (EFB) FalconSphere iPad de Dassault Aviation et est compatible avec les outils de planification de vol Jeppesen et Universal. FalconWays a été évalué au cours d’une campagne de vols entre les États-Unis et l’Europe et à travers l’Asie. Au cours des vols réels utilisant FalconWays, les équipages ont ainsi pu réduire leur consommation de carburant jusqu’à 7%. L’optimisation de la trajectoire verticale et latérale peut être effectuée avant ou pendant le vol. Ainsi, les Falcon équipés de SATCOM peuvent mettre à jour la base de données en cours de route sur les vols de longue durée afin d’optimiser davantage la trajectoire. Le déploiement de FalconWays débutera sur le nouveau Falcon 6X, certifié en août 2023. L’application sera disponible sur le Falcon 8X au début de l’année prochaine, sur le 7X avant la fin de 2024 et sur le Falcon 2000LXS/S au début de 2025. La nouvelle application a fait l’objet d’une démonstration sur l’exposition statique de Dassault Aviation lors de la NBAA Business Aviation Convention & Exhibition qui se tient du 17 au 19 octobre 2023 à Las Vegas.

    Aerobuzz du 19 octobre