Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Delta Air Lines commande 12 A220 supplémentaires
    Lors du salon aéronautique de Farnborough, Airbus a engrangé une commande de 12 avions A220 de Delta Air Lines, portant la flotte de ce petit monocouloir destiné à des liaisons intérieures à 107 appareils pour la compagnie américaine. Le contrat, d’une valeur de près d'1,1 Md$, selon le prix catalogue, prévoit une livraison à partir de 2026. Après une première commande pour 75 appareils en 2016 Delta Air Lines passe la barre des 100 exemplaires et devient le meilleur client pour l’A220 devant Jetblue, une autre compagnie américaine. Delta Air Lines est également le principal opérateur avec 56 exemplaires en service à fin juin, soit un quart de la flotte en service. Cette commande confirme encore un peu plus l'ascendant pris par l'A220-300, plus grand modèle de la famille pouvant aller jusqu'à 160 passagers (en version haute densité), vis-à-vis de l'A220-100, limité à 135 passagers. Delta Air Lines avait déjà converti une partie de sa précédente commande en A220-300, sur 107 appareils, elle a opté pour 45 A220-100 (tous déjà en service) et 62 A220-300. Cette répartition est encore plus marquée dans le carnet de commandes global d'Airbus, qui compte 104 A220-100 pour 670 A220-300.

    Ensemble de la presse du 20 juillet
  • Industrie
    ATR annonce une commande de 20 appareils par Abelo
    Le loueur Abelo a signé un protocole d'accord portant sur 10 ATR 72-600 neufs et doit également confirmer une commande de 10 ATR 42-600S (pour STOL, la version à décollage et atterrissage courts) qui avait été précédemment signée par Elix Aviation en 2019. Les premiers ATR 72-600 seront livrés en 2023 tandis que le premier avion STOL sera livré fin 2024. Abelo, qui a été créé en juin 2022, est issu d'une fusion entre la plateforme Elix Aviation et son portefeuille de 65 turbopropulseurs, et l'expertise en gestion d'ADARE Aviation Capital. ATR a profité du salon aéronautique de Farnborough pour sortir ses nouvelles prévisions de marché et prévoit une demande d'au moins 2 450 avions turbopropulseurs au cours des 20 prochaines années pour répondre à la demande croissante de liaisons régionales et à la nécessité de réduire les émissions du transport aérien. « Couvrant la période 2022-2041, ces prévisions montrent une forte reprise après deux années difficiles pour le secteur de l'aviation », a expliqué le constructeur toulousain dans un communiqué. Avant la crise, ATR avait estimé un potentiel de livraisons totales d'environ 3 000 appareils.

    La Tribune et Le Journal de l’Aviation du 20 juillet
  • Industrie
    Flynas sélectionne les roues et freins carbone de Safran pour sa flotte d’A320
    Flynas a sélectionné Safran Landing Systems pour équiper sa flotte d’A320neo, prolongeant un partenariat de plus de dix ans. L’équipementier fournira à la compagnie aérienne saoudienne les roues, freins carbone et puits de chaleur. Les freins carbone, conçus par Safran Landing Systems pour la famille A320neo, offrent des performances inégalées à la fois en termes de performance, de poids et d’endurance, grâce aux propriétés d’un nouveau matériau carbone et à un système de protection contre l’oxydation spécifique, qui garantissent une meilleure longévité et une plus grande fiabilité. Leur faible masse contribue également à réduire la consommation de carburant des opérateurs et donc leurs émissions de CO2. Flynas avait récemment annoncé vouloir porter son carnet de commandes à 250 avions, ceci dans le but de devenir la première compagnie aérienne à bas-coûts du Golfe Persique et permettre au Royaume d’Arabie Saoudite d’atteindre son objectif de 100 millions de touristes annuels d’ici 2030. « Ce nouveau partenariat de long-terme perpétue une collaboration de longue date avec cet opérateur de premier plan du Moyen-Orient. Il renforce également notre présence dans la région de même que notre position de leader mondial sur le marché des roues et freins, notamment sur la famille A320 dont 5 000 avions sont aujourd’hui équipés par Safran Landing Systems » a déclaré Cédric Goubet, Président de Safran Landing Systems.

    Le Journal de l’Aviation du 20 juillet
  • Industrie
    L'A330 MRTT devient le premier ravitailleur certifié pour le ravitaillement aérien entièrement automatisé
    Depuis le 19 juillet, l'A330 MRTT est désormais le premier ravitailleur certifié au ravitaillement en vol automatique (Automatic Air-to-Air Refuelling, A3R). La certification a été délivrée par l'Institut National de Technique Aérospatiale espagnol (INTA). Un ravitaillement automatique permet d'augmenter la sécurité de la procédure tout en augmentant son efficacité. Par ailleurs, le standard SMART permet d'améliorer la maintenance de l'appareil. Airbus et Singapour s'étaient mis d'accord en février 2020 pour collaborer sur le développement de l'A330 SMART MRTT pour la Force aérienne de la République de Singapour (RSAF) et une campagne d'essai avait récemment été organisée. Airbus ne s'arrête cependant pas à une capacité A3R, qui requiert à l'opérateur de surveiller toute la manœuvre. La future capacité A4R (Autonomous Assets Air-to-Air Refuelling), actuellement en développement, doit permettre de totalement effacer le rôle de l'opérateur. D’autres projets sont en cours de développement : « Auto'Mate » doit permettre le développement d'une capacité autonome de vol en formation (Autonomous Formation Flight, AF2) ou encore le projet de ravitaillement automatique mais cette fois-ci, depuis l'appareil à ravitailler. Les premiers essais pour ces projets devraient commencer en 2023, avec une démonstration officielle entre un A310 et des drones DT-25. Ces différents programmes sont gérés par UpNext, une filiale d'Airbus spécialisée dans les technologies de pointe.

    Ensemble de la presse du 20 juillet
  • Industrie
    Airbus et CFM International lancent un démonstrateur d'essais en vol pour le moteur open fan
    Airbus et CFM International collaborent pour tester en vol l'architecture de moteur open fan de CFM. Le démonstrateur d'essais en vol vise à accélérer la maturité et le développement de technologies de propulsion avancées, dans le cadre du programme de démonstration RISE (Revolutionary Innovation for Sustainable Engine) de CFM, à bord d'un A380. La campagne d'essais en vol sera effectuée dans la seconde moitié de cette décennie depuis le centre d'essais en vol d'Airbus à Toulouse. Avant les vols d'essai de l'A380, CFM effectuera des essais au sol du moteur, ainsi que la validation des essais en vol au centre des opérations d'essais en vol de GE Aviation à Victorville, en Californie. Le programme d'essais en vol vise à atteindre plusieurs objectifs susceptibles de contribuer à de futures améliorations comme une meilleure compréhension de l'intégration moteur/aile et des performances aérodynamiques, ainsi que des gains d'efficacité du système propulsif ; la validation des avantages en termes de performances, notamment un meilleur rendement énergétique qui permettrait de réduire de 20% les émissions de CO2 par rapport aux moteurs les plus efficaces d'aujourd'hui ; l'évaluation des modèles acoustiques ; et la garantie de la compatibilité avec l’utilisation de 100% de carburant d'aviation durable (SAF).

    Ensemble de la presse du 20 juillet
  • Industrie
    General Electric Aerospace réalise le premier test d’un système de propulsion électrique hybride dans des conditions d’altitude
    Lors du salon aéronautique de Farnborough, General Electric Aerospace a annoncé avoir réalisé le 1er test au monde d'un système de propulsion électrique hybride de classe mégawatt (MW) et multi-kilovolt (kV) dans des conditions d'altitude simulant un vol commercial monocouloir. L'essai du système haute puissance et haute tension, comprenant des moteurs/générateurs électriques, des convertisseurs de puissance, des systèmes de transmission de puissance et de contrôle de la puissance, a démontré avec succès les performances et le fonctionnement des composants dans un environnement de vol reproduit. General Electric Aerospace va ainsi pouvoir valider l'architecture des systèmes de propulsion électrique hybride actuellement en développement, notamment en association avec la NASA pour des essais en vol plus tard dans la décennie et pour une mise en service au milieu des années 2030. Les tests d'intégration en altitude du système avaient commencé en juin 2021 et s’étaient achevés plus tôt cette année dans les installations NEAT (Electric Aircraft Testbed) de la NASA à Sandusky, dans l'Ohio. « Nous entrons dans l'histoire de l'aviation en développant la technologie qui permettra de rendre le vol hybride électrique possible pour les voyages aériens commerciaux de tous les jours », a déclaré Mohamed Ali, Vice-Président et Directeur général de l'ingénierie de General Electric Aerospace.

    Air & Cosmos et Aviation Week du 20 juillet

Environnement
  • Environnement
    Lutte contre les incendies : quelles sont les solutions aéronautiques ?
    Alors que de grands feux de forêt font rage en France, mais aussi dans le reste de l’Europe du Sud, l'Union européenne négocie avec des constructeurs l'achat d'avions de lutte contre les incendies. Ces avions seront techniquement achetés par les États membres, mais ils seront financés à 100% par l'Union européenne. Actuellement, les ressources d'urgence de l'UE se résument à 12 avions de lutte contre les incendies et 1 hélicoptère mis en commun par les pays de l'Union. Les moyens nationaux français comprennent, de leur côté, 12 Canadair (qui ravitaillent sur plan d’eau, captant 6 000 litres) et 7 Dash (connectables à 22 Pelicandromes, pour capter 10 000 litres). Deux bombardiers d’eau présentés comme lourds sont loués pour la saison et certaines collectivités locales louent également des capacités pour éviter d’avoir à attendre les moyens étatiques. Le département de l’Hérault a loué cet été trois Thrush 710P, capable de larguer 3 000 litres, à la société corse Aria Firefighting, créée en 2019. La société revendique avoir déjà réalisé 11 largages lors de 10 feux depuis le début de la saison. D’autres départements utilisent des Ecureuil, qui disposent de capacités moindres (moins de 1 000 litres), mais peuvent capter l’eau directement sur les cours d’eau. Airbus Helicopters avait cru à ce potentiel, il y a 15 ans, en proposant un Caracal doté d’une piscine intérieure de 4 000 litres, soit plus qu’un Tracker, mais le projet n’avait pas été retenu par la Sécurité Civile. La France, dont les moyens aériens ont été très sollicités depuis le début du mois, se retrouve confrontée, inévitablement, à l’indisponibilité de plusieurs avions en raison d’opérations de maintenance indispensables. La décision a donc été prise de faire appel au processus de renforts Européens RescEU. A cet appel, la Grèce a répondu en envoyant à Nîmes deux CL-415. Les Canadair grecs n’étaient plus intervenus en France depuis la terrible saison 2003. Parmi les autres développements technologiques, le drone Boréal, avec Magellium pour l’imagerie, fournit une capacité de détection nocturne des feux dans le cadre d’un contrat avec Nîmes Métropole. L’armée de l’Air et de l'Espace a également mobilisé ses hélicoptères Caracal pour détecter de nuit les zones chaudes.

    Ensemble de la presse du 20 juillet
  • Environnement
    Rolls-Royce et easyJet s’associent pour développer les moteurs à hydrogène
    Rolls-Royce et easyJet ont annoncé un partenariat pour le développement d’une technologie de moteur hydrogène à combustion capable d’équiper toute une gamme d’avions, y compris le segment des monocouloirs. Avec ce partenariat, nommé H2ZERO et annoncé le 18 juillet 2022, les deux entreprises vont collaborer pour une série d’essais de moteur au sol, qui débutera « dans le courant de l’année ». Elles « ont pour ambition commune de passer ensuite à l’étape du vol », avec pour objectif de démontrer que l’hydrogène « a le potentiel pour alimenter une gamme d’avions à partir du milieu des années 2030 », explique leur communiqué commun. Rolls-Royce apportera à H2ZERO son expertise en matière de développement de moteurs et de systèmes de combustion, tandis qu’easyJet apportera ses connaissances et son expérience opérationnelle. Grâce à H2ZERO, les entreprises soutiendront un essai au sol de concept précoce d'un turbopropulseur AE 2100 de Rolls-Royce au Royaume-Uni plus tard cette année. Cet essai sera suivi d'un essai au sol en grandeur réelle d'un moteur à réaction Rolls-Royce Pearl 15. Plusieurs sites sont en cours d’évaluation, dont le centre d’essai du motoriste au Mississippi (Etats-Unis). Le programme s’appuiera sur des tests de combustion d’hydrogène « déjà bien avancés » menés en partenariat avec l’Université de Loughborough et l’institut de recherche allemand DLR, avec la contribution de l’Université de Cranfield sur la gestion du système de carburant. H2ZERO s’inspire de la campagne mondiale « Race to Zero », soutenue par l’ONU, à laquelle les deux entreprises ont souscrit, s’engageant à atteindre des émissions nettes de carbone d’ici 2050.

    Ensemble de la presse du 20 juillet

Défense
  • Défense
    La Commission européenne alloue 500 M€ aux achats groupés d'armement
    Après le constat de la Commission européenne lors du sommet de Versailles, où avait été mis en lumière le manque d'investissement en matière de Défense européenne, Bruxelles se dit prête à engager 500 M€ sur les deux prochaines années. L'instrument proposé vise avant tout à inciter les Etats membres à acquérir conjointement du matériel de Défense, européen qui plus est. Les Etats agissaient jusqu’à présent seuls, alimentant l'inflation des prix en se faisant concurrence et multipliant les systèmes de Défense au sein du marché unique. « Notre proposition complète le Fonds européen de Défense qui se concentre sur la recherche et le développement et sera pérennisée par un futur programme permanent d'acquisitions conjointes d'ici la fin de l'année », précise Thierry Breton, le commissaire au Marché intérieur. Le financement des projets ne sera pas lié à leurs coûts mais plutôt au nombre d'Etats participant conjointement à tel ou tel projet, à l'urgence de ceux-ci ou encore à leur impact. Aucun taux n'est encore fixé, mais l'Europe pourra financer environ 10% à 15% du coût des contrats, voire potentiellement plus. Seuls les projets dont les producteurs sont basés en Europe et ne sont pas sous contrôle non européen seront éligibles. Par ailleurs, la mesure sera rétroactive au 24 février 2022, date de déclenchement de la guerre russo-ukrainienne. La proposition pourrait être adoptée d'ici à l'automne pour que l'instrument entre en vigueur à la fin de l'année, au plus tard au début 2023.

    Ensemble de la presse du 20 juillet

Espace
  • Espace
    Thales Alenia Space signe un contrat d’étude sur des nanosatellites avec l’ESA
    Thales Alenia Space et le britannique QinetiQ ont annoncé avoir signé un contrat d'étude avec l'Agence spatiale européenne (ESA) portant sur la faisabilité de nanosatellites multi-missions en très basse orbite terrestre. Cette phase d'étude a pour objectif d'affiner la conception du démonstrateur Skimsat, un satellite compact et modulaire qui vise à réduire sensiblement le coût de l'observation de la Terre en la basant sur des altitudes opérationnelles plus basses (autour de 300 km). Le faible encombrement de l'appareil doit notamment le rendre compatible avec des lanceurs conçus pour de petits satellites en termes de dimensions, afin d'offrir aux clients des délais d'exécution plus courts que ceux des lanceurs classiques actuels. Cette technologie est également censée favoriser de nouvelles applications innovantes notamment en matière d'imagerie haute résolution, soit pour le marché commercial, soit pour la communauté scientifique. L'étude sera conduite au Royaume-Uni par Thales Alenia Space et par les équipes de QinetiQ Space en Belgique.

    Easybourse du 20 juillet