Synthèse de presse

Environnement
  • Environnement
    Airbus et ses partenaires se lancent dans les livraisons SAF en Chine
    Airbus a fait décoller un A320neo destiné à China Eastern Airlines, équipé pour la première fois d'un mélange de carburant SAF (Sustainable Aviation Fuel) à 5%, depuis le centre de livraison Airbus de Tianjin. Le SAF destiné aux vols de livraison en Chine est produit localement à partir d'huile de cuisson usagée par SINOPEC Zhenhai Refining & Chemical Company, un fabricant d'État chinois, précise Airbus. Il s'agit du premier lot de SAF chinois fabriqué par la seule installation chinoise certifiée. « Le premier vol de livraison de SAF d'un avion Airbus à Tianjin marque une étape historique pour Airbus et particulièrement pour nous en Chine », a déclaré George XU, EVP d'Airbus et CEO d'Airbus China. « C'est un grand pas vers notre vision de contribuer à une aviation durable en tant que partenaire fiable à long terme en Chine. Grâce aux efforts conjoints et au consensus sur la durabilité entre nous et nos partenaires, nous serons en mesure d'offrir de telles solutions durables à tous les clients prenant livraison de nos installations de Tianjin. À l'avenir, nous souhaitons également nous associer à davantage d'opérateurs d'Airbus en Chine pour effectuer des vols commerciaux avec SAF afin de soutenir davantage la stratégie d'aviation verte en Chine ».

    Boursorama du 17 octobre

Industrie
  • Industrie
    Air Tahiti commande un ATR 72-600 et confirme deux ATR 42-600S
    ATR et Air Tahiti ont annoncé la signature d’une commande ferme pour un ATR 72-600 et confirmé un contrat portant sur deux ATR 42-600S « STOL » (décollage et atterrissage courts). L’ATR 42-600S rend possible l’accès aux aéroports dont les pistes sont courtes, tels que celle de l’aéroport de Maupiti, longue de 815 m, avec une capacité de charge de 100%. Il existe 1 000 aéroports dans le monde dont les pistes mesurent entre 800 et 1 000 m, que l’ATR 42-600S pourra desservir, explique ATR. Les premières livraisons sont prévues fin 2024. Manate Vivish, Directeur général d’Air Tahiti, a déclaré : « Air Tahiti soutient le développement social et économique de la Polynésie française depuis 65 ans en offrant aux communautés locales un accès rapide et abordable à des produits frais, à la santé, à l’éducation et à la culture, tout en favorisant le tourisme. Notre flotte ATR a largement contribué au succès de cette mission essentielle et jouera encore un rôle central tandis que nous continuons à croître et à offrir toujours plus de connectivité responsable ».

    Aerobuzz du 17 octobre
  • Industrie
    A Marignane, Airbus Helicopters passe au tout-numérique
    L’Usine Nouvelle rappelle qu’Airbus Helicopters a investi 53 M€ pour moderniser sa ligne de fabrication des boîtes de transmission et des rotors, dans son usine de Marignane (Provence-Alpes-Côte d'Azur). Chaque îlot est désormais équipé « d’objets connectés, d’un écran et de différents moyens de levage adaptés aux dimensions des pièces à assembler ». L'usine a été pensée autour de ce nouveau mode d'organisation afin de limiter les interruptions de production en cas de pièce manquante, explique Jean-Louis Gaud, Dynamics assembly line Project Manager au sein de l’usine. « Nous avons fait de gros efforts d’industrialisation, notamment pour diviser nos boîtes de transmission en plusieurs sous-ensembles », explique-t-il. « Depuis, la sécurité est partout, on compte tout, on nettoie tout », assure le responsable. Le premier objectif de la modernisation de leur production est de « hausser le niveau de qualité au-delà des exigences réglementaires de l’aéronautique », affirme Jean-Louis Gaud.

    L’Usine Nouvelle du 17 octobre

Espace
  • Espace
    Focus sur TindAIR, le projet qui teste la gestion des drones dans l'espace aérien
    Les Echos consacrent un article au projet TindAIR (Tactical instrumental deconfliction and in flight resolution), qui vise à sécuriser les systèmes de régulation des drones dans le trafic aérien en milieu urbain. Lancé en 2020, ce projet de plateforme de commande au sol, qui doit s'achever à la fin de l'année, est mené par 11 entreprises et laboratoires de recherche en France, en Italie, en Espagne et au Royaume-Uni, bénéficiant d'une subvention européenne de 3,2 M€ sur un budget de 4 M€. Il est dirigé par la société toulousaine Innov'ATM, et intervient dans le cadre du programme européen de recherche Sesar sur la gestion du trafic aérien. Chaque partenaire apporte son expertise au projet. Collins Aerospace a adapté son système de liaison radio des avions au contrôle sécurisé des drones. Le centre français de recherche aérospatiale ONERA et la société britannique Skyports, qui a construit un « vertiport » à Cergy-Pontoise (Val-d'Oise), ont opéré différents drones multi-rotors ou à voilure fixe. Airbus Protect, Skybirdsview, Issnova et Cira ont écrit les scénarios de vol, les cas d'utilisation et les plans de sécurité. Les partenaires ont effectué des vols de simulation sur l'infrastructure d'évaluation des systèmes de transport aérien de l'ONERA, ainsi que des essais de trafic en conditions réelles. « Nous n'avons pas subi d'échec pendant les tests : il n'y a pas eu de rapprochement illicite ou de non-respect des minima de séparation », se félicite Stéphane Bascobert, directeur général délégué d’Innov'ATM. « Ces démonstrations nous ont projetés dans le monde de demain où les drones évolueront librement dans des corridors dédiés et où l'on imposera des distances minimales de séparation ».

    Les Echos du 17 octobre
  • Espace
    Lancement réussi pour le satellite Eutelsat Hotbird 13F
    Eutelsat Communications annonce que le satellite Eutelsat Hotbird 13F a été placé avec succès en orbite de transfert géostationnaire par SpaceX. Avec ce satellite conçu par Airbus Defence and Space, et son jumeau Hotbird 13G, qui doit être lancé dans trois semaines, Eutelsat engage le renouvellement de son pôle de diffusion de TV et de connectivité, qui dessert plus de 160 millions de foyers en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique. Hotbird 13F et 13G sont les premiers satellites à avoir été développés sur la nouvelle plateforme satellitaire Eurostar Neo, conçue par Airbus Defence and Space en partenariat avec l’Agence spatiale européenne (ESA), qui y a investi 130 M€, avec le soutien de la France et du Royaume-Uni. « C’est un programme important pour l’ESA. Il illustre notre volonté de soutenir l’industrie européenne, notamment la filière des satellites de télécoms, afin qu’elle conserve son premier rang mondial », explique Élodie Viau, directrice des Télécoms de l’ESA. « Notre nouvelle plateforme apporte des gains de performance et une réduction du temps de montée en orbite, grâce à son système propulsif tout électrique, fourni par Safran », précise François Gaullier, directeur des systèmes de télécoms et de navigation d’Airbus Defence and Space. Polyvalente et adaptable, la plateforme peut embarquer des charges utiles destinées à des missions diversifiées : télécoms mobiles, internet haut débit, liaisons de télécoms optiques entre l’Espace et la Terre ou entre satellites placés sur des orbites différentes. En 2023, Airbus Defence and Space, en partenariat avec le CNES, prévoit de tester le télescope de télécoms optiques Teleo, qui doit permettre, en assurant le transport des données entre le sol et l’Espace avec un laser optique, de s’affranchir des liaisons par radiofréquences. « Contrairement aux radiofréquences, les liaisons optiques ne sont pas localisables, ce qui intéresse les applications militaires », précise François Gaullier. Airbus a déjà signé 8 contrats pour Eurostar Neo, notamment avec les ministères de la Défense britannique et espagnol. Eurostar Neo ambitionne de devenir une des composantes d’Union Secure Connectivity, la future constellation souveraine européenne. « Les liaisons optiques permettent de créer une tour de communications 5G spatiale au service d’un réseau de satellites placés sur des orbites différentes et d’assurer les liaisons avec les stations au sol, de façon totalement sécurisée », insiste François Gaullier.

    Le Figaro et Capital du 17 octobre
  • Espace
    Le Beluga, alternative à l’Antonov pour transporter des satellites
    Pour la première fois depuis 18 ans, Airbus relance un service de transport de satellites avec le Beluga ST, son avion géant de transport de pièces aéronautiques. Un Beluga ST, dont les équipements ont été adaptés, a acheminé le satellite Eutelsat Hotbird 13F à Cap Canaveral. Dérivé d’un A330, le Beluga ST devient une alternative aux Antonov ukrainiens, qui assuraient plus de 95% de ce type de transport.

    Le Figaro du 17 octobre
  • Espace
    Focus sur « Solar Power Beams », le projet d'Airbus qui s'apprête à concevoir une ferme solaire dans l'Espace
    Jean-Dominique Coste, Senior Manager chez Airbus Blue Sky, retrace pour La Dépêche du Midi la genèse du projet « Solar Power Beams », qui vise à capter l’énergie du Soleil depuis l’Espace pour la renvoyer sous forme de micro-ondes et la transformer en électricité sur Terre. « C’est un concept qui existe depuis les années 1970, testé notamment par la NASA, le ministère de la Défense américain, et les Chinois. Ce concept n’avait pas abouti car les coûts de développement et de déploiement étaient énormes. C’était lié au nombre de lanceurs. Désormais, la dynamique a énormément changé, les coûts ont diminué avec les lanceurs réutilisables », détaille-t-il. « C’est une vision très intéressante développée chez Airbus. Mais avant d’y arriver, il faut trouver une voie commerciale et industrielle. On étudie le transfert d’énergie par rayonnement pour alimenter des aéronefs, créer un réseau énergétique dans l’air. Depuis le sol ou l’Espace, on pourra ainsi augmenter la portée d’un avion, réduire le poids des batteries, on travaille avec les acteurs majeurs de l’énergie pour éventuellement délocaliser ce réseau d’énergie dans l’Espace, plutôt que d’avoir des câbles électriques, des pipelines, etc. L’idée serait d’envoyer les rayons du soleil sur des drones, des avions, là où on en a besoin ». L’agence spatiale européenne (ESA), partenaire du projet Solar Power Beam, proposera, lors de la conférence ministérielle de novembre, « un programme de développement sur les fermes solaires spatiales », indique Jean-Dominique Coste. D’autres industriels sont également impliqués. « Thales propose des choses au niveau de l’assemblage dans l’espace, OHB (Allemand) a financé une étude », évoque Jean-Dominique Coste.

    La Dépêche du Midi du 17 octobre

Défense
  • Défense
    L’UE établit officiellement sa mission de formation militaire pour l’Ukraine
    Les Etats membres de l’Union européenne (UE) doivent établir, ce lundi 17 octobre, lors d’un conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Union, à Luxembourg, une mission d’assistance à la formation des militaires ukrainiens, dite « EUMAM Ukraine ». Le 30 août, à Prague, les 27 ministres s’étaient engagés à lancer cette initiative. Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba, est invité à participer au conseil. L’Europe a l’intention de former dans un premier temps sur son territoire environ 15 000 membres des forces de Défense ukrainiennes. Avec cette proposition, l’UE va pouvoir mieux compléter la formation et l’entraînement qu’offre déjà depuis juin le Royaume-Uni, avec l’aide de nombreuses armées d’Europe, dont la Suède, les Pays-Bas ou le Danemark. La France, qui a annoncé notamment le transfert de canons Caesar, de LRU (lance-roquettes unitaires) ou encore d’obusiers, formera les militaires qui devront s’en servir.

    Le Monde du 17 octobre
  • Défense
    « Un plan de formation pour accueillir jusqu’à 2 000 soldats ukrainiens en France », annonce Sébastien Lecornu
    Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, accorde un entretien au Parisien. Il détaille la poursuite de l’aide française à l’Ukraine, et annonce que des militaires ukrainiens seront prochainement affectés dans des unités françaises, pour plusieurs semaines. La priorité, indique-t-il, est la Défense sol-air, avec la fourniture de systèmes antiaériens Crotale, ainsi que de canons Caesar supplémentaires. La France étudie la livraison de missiles sol-sol comme le LRU (lance-roquettes multiples). Le président de la République vient de déclencher un fonds de soutien à l’Ukraine de 100 M€, rappelle Sébastien Lecornu. « C’est de l’argent mis à disposition par la France, avec lequel les Ukrainiens peuvent acheter ce qu’ils veulent, à condition que le fournisseur soit français. C’est une opportunité pour l’industrie française. Cela permet aussi d’habituer nos entreprises à raccourcir leurs délais de production. Les premières commandes sont déjà lancées ».

    Le Parisien du 17 octobre
  • Défense
    La rapide modernisation de l'armée en Chine
    Les Echos consacrent un article aux dépenses militaires de la Chine, où a eu lieu, dimanche, l’ouverture du 20ème congrès du Parti communiste chinois. Le budget de Défense du pays s'élève désormais à environ 250 Md$, selon Les Echos, soit un tiers du budget américain et 3,5 fois plus que celui de l'Inde. Il représente cependant moins de 2% du PIB. « Avec l'avion de chasse Y-20, la toute récente mise en service d'un avion ravitailleur YU-20 et les projets de nouveau bombardier stratégique H-20, l'armée de l'Air s'approche des standards occidentaux », observe le quotidien. « De 2012 à 2017, Xi Jinping a été à la conquête du pouvoir en remodelant l'armée et depuis il l'a utilisée au service de sa volonté de puissance internationale », selon Marc Julienne, chercheur à l'Ifri (Institut français des relations internationales), qui vient de publier une note sur l'armée chinoise. La Chine n'a toutefois pas encore rattrapé les Etats-Unis. « La Chine a encore des lacunes capacitaires », considère Marc Julienne, notamment pour se projeter hors de son territoire. Il estime qu'il faudra attendre 2027 pour qu'elle dispose des capacités nécessaires à une offensive contre Taïwan.

    Les Echos du 17 octobre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    En Occitanie, les aéroports de Perpignan, Carcassonne et Tarbes gérés par une société publique
    En 2019, la région Occitanie a pris la main sur l'exploitation des plateformes aéroportuaires de Perpignan, Carcassonne et Tarbes, via la Société publique locale aéroportuaire régionale (Splar), aux côtés des syndicats mixtes des aéroports de Perpignan et de Tarbes. Le regroupement de l'exploitation de ces trois aéroports, auparavant gérés par Transdev et Edeis et qui accueillent un trafic essentiellement touristique, permet de maintenir des aéroports locaux, structurellement déficitaires. Selon Françoise Castel, présidente d'Altair Business SAS (cabinet de conseil dans le secteur aéronautique) « ce modèle de gestion, avec un actionnaire institutionnel majoritaire, est pertinent, et pourrait se multiplier au niveau national ». Les trois destinations « sont aussi des bases militaires, avec notamment le 3ème RPIMA (régiment de parachutistes d'Infanterie de Marine) à Carcassonne, qui peut être projeté à l'extérieur rapidement sur des théâtres de guerre » : « abandonner ces plateformes entraînerait des difficultés d'opération majeures pour les armées », observe Françoise Castel.

    Les Echos du 17 octobre