Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Safran Helicopter Engines et MTU Aero Engines finalisent la création d’EURA
    Safran Helicopter Engines et MTU Aero Engines viennent de créer EURA (EUropean Military Rotorcraft Engine Alliance), une nouvelle coentreprise à parts égales, afin de franchir une étape importante vers le développement en partenariat d'un nouveau moteur 100% européen pour la prochaine génération d'hélicoptères militaires européens. La coentreprise EURA se concentrera sur le développement d’un moteur d’hélicoptère lourd destiné à équiper la prochaine génération d’hélicoptères militaires européens, dont l’entrée en service est prévue à l’horizon 2040. Le moteur se caractérisera par un rendement considérablement accru et des coûts d’opération et de maintenance réduits. Adapté au projet ENGRT (European Next Generation Rotorcraft Technologies), il apportera des capacités améliorées telles qu’une plus grande autonomie, une vitesse plus élevée, une meilleure manœuvrabilité et une plus grande disponibilité. La création d’EURA va encourager un futur appel à propositions spécifique pour les moteurs d’hélicoptères militaires dans le cadre du Fonds européen de la défense (FED). Safran Helicopter Engines et MTU Aero Engines via EURA y répondraient alors dans le cadre d’un consortium réunissant plusieurs partenaires. La finalisation de cet accord fait suite à un protocole d’accord signé au Salon du Bourget en juin 2023. L’engagement de Safran et MTU à motoriser la prochaine génération d’hélicoptères militaires européens est complémentaire de l’initiative des 2 sociétés pour motoriser l’avion de combat de nouvelle génération dans le cadre du programme FCAS.

    Aerobuzz et Air & Cosmos du 27 juin
  • Industrie
    Le consortium OnePoint met fin aux discussions avec Atos
    Alors que le conseil d’administration d’Atos avait annoncé le 11 juin dernier avoir opté pour le projet de reprise du consortium mené par OnePoint, avec David Layani à sa tête, celui-ci a mis fin aux négociations en cours autour de la cession du groupe. Les négociations ont été interrompues à la suite du résultat de « due diligences », désignant l’ensemble des vérifications qu’opère un investisseur dans le but de sécuriser un achat par l’analyse de la situation d’une société, et à un problème de financement intérimaire. De son côté, le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky a officiellement adressé un courrier à la direction d'Atos et à l'administratrice judiciaire Hélène Bourbouloux pour les informer qu'il était toujours intéressé par la reprise du groupe. Certaines interrogations concernant le devenir des activités stratégiques du groupe avaient en partie été levées avec la décision de l’État de prendre sous son aile la partie BDS, qui regroupe les activités de cybersécurité, pour un montant de 700 M€.

    Ensemble de la presse du 27 juin
  • Industrie
    Element Materials Technology va doubler de taille à Toulouse
    En pleine montée des cadences de production, le groupe britannique Element Materials Technology, 1er fournisseur indépendant d'essais pour l'industrie aéronautique a annoncé, mercredi 26 juin, doubler la taille de son laboratoire toulousain. Il compte une petite centaine de collaborateurs et est reconnu par les principaux donneurs d'ordre du secteur pour réaliser des essais mécaniques, de l'usinage ou encore des analyses métallographiques sur les matériaux métalliques. Implanté à Colomiers, le laboratoire actuel bénéficiera d'une extension de 1 000 m², tandis qu'un tout nouveau bâtiment de 2 500 m² abritera des installations d'essais de caractérisation mécanique de pointe. Les nouvelles installations comprendront 7 nouvelles unités d'usinage et de dissection, 30 machines d'essais supplémentaires et 80 nouvelles machines de fluage. L'ensemble des travaux d'extension devrait être opérationnel d'ici la mi-novembre 2024.

    La Tribune du 27 juin
  • Industrie
    Boeing propose d’utiliser des actions pour racheter Spirit AeroSystems
    Alors que les négociations touchent à leur fin, Boeing a proposé d’utiliser principalement des actions pour acheter son fournisseur Spirit AeroSystems. Le changement de stratégie de Boeing valorise Spirit AeroSystems à environ 35 $ par action. Il était initialement prévu que Boeing fasse une offre en espèces de plus de 4 Md$ pour les deux tiers de Spirit AeroSystems, selon le Wall Street Journal. La partie de Spirit qui fabrique des pièces pour Airbus en Irlande du Nord et en Caroline du Nord serait vendue à l’avionneur européen. Boeing attend également toujours de savoir quelle sanction il encourra de la part du ministère de la Justice pour avoir violé son accord de poursuites différées de 2021 mis en place à la suite des accidents du 737 MAX en 2018 et 2019.

    Air Journal du 27 juin

Défense
  • Défense
    Lufthansa Technik choisit Thales pour le programme Pegasus
    Thales a annoncé avoir été choisi par Lufthansa Technik, filiale de la compagnie aérienne allemande, pour lui fournir le système de communication audio/radio de l'avion SIGINT (SIGnal INTelligence) destiné à l'armée de l'Air allemande. Dans le cadre du programme Pegasus, ce système de dernière génération assurera les communications du poste de pilotage et des opérateurs, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’aéronef. Offrant un haut niveau de sécurité, avec une fiabilité supérieure et un poids réduit par rapport aux technologies classiques, le système élaboré par Thales répond aux exigences des missions réalisées par les forces aériennes allemandes. Les équipes de Lufthansa Technik et de Thales assurent avoir travaillé ensemble pour développer le système le mieux adapté au programme Pegasus.

    ABC Bourse du 27 juin
  • Défense
    A Eurosatory, Leonardo a dévoilé son nouvel hélicoptère de combat AW249
    Lors du salon Eurosatory, Leonardo a dévoilé pour la 1ère fois au grand public son nouvel hélicoptère de combat AW249 Fenice. L'AW249 doit notamment permettre à l'Armée italienne de remplacer ses hélicoptères de combat AW129 Mangusta. Il a été développé en constante discussion avec l'Armée italienne, dans un contexte multi-domaine : terre, air, mer, espace et cyber-espace. Le cockpit en tandem dispose d'un full glass cockpit, avec 4 écrans de 8,4 pouces et 2 écrans tactiles de 21,5 pouces. Le casque intègre un système d'affichage des données et peut projeter des images et symboles directement dans le viseur, une représentation 3D de l'environnement reconstruite sur base des différents capteurs de l'hélicoptère. Ceux-ci comprennent des capteurs infrarouges, LIDAR et radar. Cette capacité 3D permet d'ailleurs un vol en toute sécurité malgré une visibilité proche de zéro, avec des conditions météorologiques dégradées. En termes de connectivité, l'hélicoptère peut recevoir des données transmises par des capteurs présents sur d'autres systèmes aériens ou terrestres mais aussi transmettre des données vers d'autres systèmes. Capable de voler avec des drones, il est par ailleurs prévu qu'il puisse en lancer depuis ses pylônes externes.

    Air & Cosmos du 27 juin

Espace
  • Espace
    Thales Alenia Space signe un contrat avec l'ESA pour éliminer des débris spatiaux
    Thales Alenia Space a signé un contrat avec l'Agence spatiale européenne (ESA), s'inscrivant dans le cadre de ses objectifs Zéro Débris à horizon 2030. Le groupe explique que ce contrat consiste à initier l'évolution immédiate des plateformes satellitaires européennes, en commençant par la plateforme multimissions MILA de Thales Alenia Space. « Cette plateforme de nouvelle génération permettra aux satellites en fin de vie de se désintégrer dans l'atmosphère terrestre de manière à réduire significativement la prolifération des débris spatiaux », précise-t-il.

    Zone Bourse du 27 juin
  • Espace
    Le retour du Starliner de nouveau reporté
    La NASA a une nouvelle fois reporté à une date non précisée, le retour sur Terre du Starliner, le vaisseau spatial de Boeing, et de ses 2 passagers, arrivés à la Station spatiale internationale (ISS) le 5 juin. Le retour avait été une première fois reporté au 26 juin, après des fuites d'hélium et des dysfonctionnements du système de propulsion. Les 2 astronautes, Butch Wilmore et Suni Williams, ne reviendront pas sur Terre avant début juillet, la bonne fenêtre de tir ne revenant que tous les 4 jours. Ils auront ainsi passé un mois en orbite, alors que le séjour dans l'ISS devait initialement durer 8 jours. Le Starliner « fonctionne bien en orbite lorsqu'il est amarré à la station spatiale », rassure la NASA. Le vaisseau et ses 2 passagers disposeraient de 45 jours d'autonomie, avant de devoir rentrer. Par ailleurs, le Starliner serait en mesure de revenir sur Terre à tout moment, en cas d'urgence.

    Les Echos du 27 juin
  • Espace
    SpaceX désigné par la NASA pour détruire l’ISS après 2030
    La NASA a annoncé mercredi 2 juin avoir sélectionné SpaceX pour construire un véhicule capable de désorbiter la Station spatiale internationale (ISS) après sa mise à la retraite en 2030. La station devra plonger dans l'atmosphère terrestre au-dessus d'un océan, ce qui permettra à certains morceaux de finir leur course dans l'eau. L’opération nécessitera la construction d'un véhicule capable de manœuvrer l'ISS, pesant 430 000 kg. SpaceX a donc remporté le contrat, pouvant aller jusqu'à 843 M$. Une fois le véhicule développé, il appartiendra à la NASA, qui se chargera de l'opérer durant sa mission. Modèle de coopération internationale réunissant l'Europe, le Japon, les États-Unis et la Russie, l'ISS a commencé à être assemblée en 1998, pour un coût d'environ 100 Md$. Située à 4 h de vol de la Terre, elle est habitée en permanence depuis le 2 novembre 2000 avec une équipe internationale composée de 7 astronautes. Les équipes s'y relaient tous les 4 à 6 mois. Sa retraite était initialement prévue en 2024, mais la NASA a estimé qu'elle pouvait fonctionner jusqu'en 2030. Un avis que ne partage pas l'agence spatiale russe Roscomos, affirmant, en fin d'année 2023, que son segment est trop vétuste pour assurer la poursuite de son exploitation. Selon Roscosmos, « 80% des équipements russes ont déjà dépassé tous les délais de garantie » leur permettant de rester en service. Après 2030, les États-Unis misent sur des stations spatiales privées en orbite terrestre basse, qui pourraient accueillir des astronautes de la NASA comme d'autres clients. Plusieurs entreprises américaines travaillent déjà sur ces projets, dont Axiom Space et Blue Origin. Du côté des Européens, l'Agence spatiale européenne (ESA) a conclu un accord avec Airbus et Voyager Space, afin d’exploiter la station spatiale privée Starlab. Enfin, la Russie compte construire une nouvelle station orbitale et vise 2027 pour la mise en orbite de son 1er segment.

    La Tribune du 27 juin
  • Espace
    Aux Assises du NewSpace, l’association YEESS dresse son bilan
    En marge des Assises du NewSpace, Nicolas Capet, président d’Anywaves et vice-président de l’association YEESS, a publié dans Air & Cosmos le bilan de 3 années de travail et de collaboration avec la Commission Européenne et l’Agence spatiale européenne (ESA). YEESS est le syndicat des jeunes entreprises du spatial et fédère aujourd’hui des acteurs de toute l’Europe (Satlantis, Anywaves, Exotrail, Pangea Aerospace, ConstellR et Aerospacelab, U-Space, Exolaunch, Unseenlabs, Latitude, Isar Aerospace, Cailabs et ReOrbit). YEESS vise à accélérer la dynamique du NewSpace, en favorisant les échanges institutionnels, aussi bien avec la Commission Européenne qu’avec l’ESA. Son objectif est de construire avec les institutions européennes un spatial compétitif, souverain et durable, incluant les jeunes entreprises auprès des acteurs historiques et favorisant l’innovation. YEESS se félicite donc de plusieurs réussites : loi spatiale européenne, amélioration des programmes Copernicus, Galiléo, Iris², etc. Selon Nicolas Capet, plusieurs enjeux demeurent : l’amélioration des accès aux marchés institutionnels, l’intégration de startups et PME à des cadres programmatiques ambitieux, ou encore l’accès à des fonds privés d’envergure en Europe.

    Air & Cosmos du 27 juin

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    La Compagnie commande 1 A321neo pour développer son offre
    La Compagnie, petite compagnie aérienne française 100% business, fête ses 10 ans d'existence et souhaite développer son offre. Devenue profitable en 2022, elle a dépassé le seuil de 100 M€ de chiffre d'affaires en 2023, une hausse de 40% en 1 an, qui devrait être suivie d'une stabilisation en 2024. C'est ce qui lui permet de commander de nouveaux avions et d'ouvrir de nouvelles lignes, avec le soutien de ses grands actionnaires. Pour l'instant, La Compagnie dispose de 2 A321neo, entrés en service en 2019. L'exploitant a commandé 1 nouvel A321neo LR, un long courrier qui devrait être livré en 2026. « Nous avons des plans pour monter à 6, 7, 8, 9, 10 avions dans le futur, parce qu'il y a un marché pour ce type de services, à condition de bien le faire - et je pense que nous le faisons bien », assure Christian Vernet, PDG de La Compagnie. En 2022, La Compagnie a ouvert une ligne New York-Milan. Une liaison saisonnière New York-Nice avait également débuté en 2019. A présent, elle étudie de nouvelles routes « entre New York et le reste de l'Europe », et « potentiellement d'autres destinations aux Etats-Unis ».

    Les Echos du 26 juin
  • Aviation Commerciale
    La ligne 14 du métro parisien relie désormais l’aéroport d’Orly
    Le prolongement de la ligne 14 de la RATP est désormais effectif. 15 km de tunnel en plus ont été nécessaires pour sa construction, pour un coût estimé à 2,8 Md€, hors matériel roulant. L’aéroport parisien est désormais directement desservi depuis Paris par une ligne de rames automatiques, climatisées et disposant de l’espace nécessaire pour que les voyageurs puissent cohabiter avec les bagages, qui se succèdent toutes les 3 minutes. Selon le groupe ADP : « 90% des 28 000 salariés de la plateforme et 70% des passagers viennent en véhicules individuels » mais « 10% des salariés et des voyageurs vont immédiatement délaisser leur voiture au profit du métro ». Ainsi, 100 000 passagers par jour devraient profiter de la gare de la ligne 14 à Orly. L’ensemble de la ligne, qui, avec plus de 30 km de long est désormais la plus longue du réseau du métro parisien devrait être empruntée par 800 000 à 1 million de voyageurs par jour à brève échéance. L’avenir de l’Orlyval, maintenant dépassé, risque de se poser à moyen terme.

    Air Journal du 27 juin

international
  • international
    L'Iran s’empare de 2 A340 basés en Lituanie
    En février dernier, 2 A340 stationnés en Lituanie ont été détournés en Iran après avoir disparu des radars mystérieusement. Les avions, loués par Macka Invest, une société immatriculée en Gambie, ont décollé depuis l'aéroport international de Siauliai, qui abrite également les missions de police du ciel de l'OTAN auxquelles participent les Rafale et Mirage 2000 français. Comme prévu, les 2 premiers A340 ont décollé avec un plan de vol validé à destination du Sri Lanka et des Philippines. Les transpondeurs qui permettent de suivre les aéronefs ont ensuite été coupés et les 2 A340 ont finalement atterri à Téhéran et à Chabahar, en Iran. Un 3ème appareil, avec un stock de pièces détachées, qui s'apprêtait à décoller, a éveillé les soupçons des autorités et n’a finalement pas été autorisé à décoller. Touché par un embargo décidé par les États-Unis sur la vente de nouveaux avions ou de pièces détachées, l'Iran compte de nombreux avions de ligne cloués au sol du fait de leur état. Par le passé, la république islamique avait déjà organisé plusieurs opérations de ce type pour récupérer indirectement des A340 d'occasion. En 2022, 4 appareils ont ainsi décollé de Johannesburg, en Afrique du Sud, pour rallier l'Ouzbékistan, mais avaient finalement atterri en Iran. 2 anciens A340 de l'armée de l'Air et de l'Espace française vendus aux enchères à une entreprise indonésienne ont, eux aussi, atterri en Iran, comme l'ont prouvé plusieurs clichés satellites.

    L’Usine Nouvelle du 27 juin