Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Droits de douane : l’impact de l’instabilité économique mondiale sur les grands groupes français
    Même ramenés à 10%, les droits de douane américains provoquent « déjà des perturbations dans la chaîne d’approvisionnement », selon Olivier Andriès, directeur général de Safran*. « Des fournisseurs commencent à envoyer des messages pour annoncer qu’ils arrêtent de livrer parce qu’ils ne veulent pas payer les tarifs », indique le dirigeant. Ed Bastian, PDG de Delta Airlines, a annoncé le report des livraisons d’Airbus, à l’exception de ceux assemblés en Alabama. « L’impact des droits de douane ne peut pas être évalué de façon concluante car la situation évolue de jour en jour », explique Guillaume Faury, président exécutif d’Airbus*. « Avoir des hausses de tarifs de 20%, 10% ou 0%, ce n’est pas la même chose. Nous regardons l’impact produit par produit. Or un avion, ce sont 3 millions de pièces assemblées, c’est d’une complexité incroyable ».

    Le Figaro du 22 avril 2025
  • Industrie
    Lauréat de France 2030, AddUp porte un projet collaboratif visant à démocratiser la fabrication additive métallique
    Le 13 mars, lors du salon Global Industrie, le projet Massif (Metal Additive System, Sustainable, Industrial, Eco-Friendly) d'AddUp* a été annoncé comme l'un des lauréats de l'appel à projets « Robotique » du programme France 2030. Ce projet, porté par la filiale de Fives* implantée à Cébazat, fédère des partenaires industriels et académiques tels que le Cetim, Dassault Systèmes, Cailabs*, ISP System et Vistory. Doté d'un financement de 15 M€, Massif vise à lever des barrières technologiques pour développer une machine capable de produire des pièces 3D métalliques de grandes dimensions à des cadences industrielles. Cette innovation ambitionne d'accroître la productivité de 300%, de réduire les coûts des pièces de 50 à 70%, tout en minimisant les déchets métalliques.

    Bref Eco du 14 avril 2025
  • Industrie
    Safran Aircraft Engines rachète la startup Aero Sud Ouest
    Safran Aircraft Engines* a racheté la startup Aero Sud Ouest, implantée à Bayonne et qui emploie une dizaine de salariés, a révélé Stéphane Cueille, CEO du groupe, lors d'une interview à France Bleu Pays Basque. Cette acquisition permettra à Safran Aircraft Engines de « concevoir une pièce très complexe, et de la faire de manière plus efficace et rapide », a expliqué Stéphane Cueille. Aero Sud Ouest développe un procédé pour réaliser un « bord d'attaque qui équipera les moteurs du futur pour décarboner l'aviation », a-t-il ajouté.

    Air&Cosmos et Sud-Ouest du 22 avril 2025
  • Industrie
    Implantation de sites industriels en France : retour sur les propos d’Olivier Andriès
    Le Figaro consacre un portrait à Olivier Andriès, directeur général de Safran*, et revient sur ses propos à l’Assemblée nationale devant la commission d'enquête visant à établir les freins à la réindustrialisation de la France, lundi 14 avril, soulignant la difficulté d’« investir en France dans une ville détenue par une majorité écologiste ». Olivier Andriès « a parlé au nom de Safran et au-delà, au nom des entreprises », estime Ross McInnes, président du Conseil d’administration de Safran. Le groupe est un important contributeur à la richesse nationale et à l’emploi en France, où il a installé 90% de sa R&D et de son ingénierie. Safran a ainsi recruté 6500 personnes en France en 2024, selon Le Figaro. « Nous payons 75% de l’impôt sur les sociétés en France », insiste Ross McInnes, alors que 90% du chiffre d’affaires est réalisé à l’international, contribuant ainsi fortement à la balance commerciale française.

    Le Figaro du 21 avril 2025
  • Industrie
    Entretien avec Éric Lombard, ministre de l’Économie et des Finances
    Le ministre évoque les efforts de l’Europe pour instaurer une zone de libre-échange avec les États-Unis. Face aux conséquences des droits de douane imposés par Donald Trump, « nous devons protéger le modèle européen » et son tissu économique, insiste-t-il. « J'en appelle au patriotisme des chefs d'entreprise. Ils doivent travailler avec les États pour que cette bataille soit gagnée. La solidarité est plus que jamais nécessaire. J'ai réuni cette semaine les fédérations d'entreprises et les syndicats de salariés : ils sont tous solidaires pour défendre les pays de l'UE et leurs citoyens », souligne le ministre.

    La Tribune Dimanche du 20 avril 2025
  • Industrie
    Eenuee développe un avion amphibie 100% électrique
    Attendu sur le marché au début des années 2030, l’avion amphibie d’Eenuee** est pensé pour les trajets interrégionaux de 300 à 600 kilomètres, afin de désenclaver les territoires sans infrastructure lourde. Capable de décoller aussi bien sur l’eau que sur terre, l’appareil adopte une structure en aile volante (Blended-Wing-Body), permettant une traînée réduite et une consommation énergétique divisée par 11 par rapport aux appareils classiques. Doté d’une autonomie de 500 km, l’appareil sera capable de transporter jusqu’à 19 passagers.

    La Dépêche du Midi du 22 avril 2025

Espace
  • Espace
    ACES en route en orbite : des horloges atomiques européennes ultra-précises dans l'espace
    L'ensemble d'horloges atomiques dans l'espace (ACES) de l'ESA a décollé à bord d'un lanceur Falcon 9 de SpaceX depuis le Centre spatial Kennedy de la NASA en Floride (États-Unis). La mission est en route vers la Station spatiale internationale (ISS). Grâce à ses 2 horloges de pointe et à un système de transfert de temps avancé, ACES « fournira le signal temporel le plus précis jamais transmis depuis l'espace et connectera les meilleures horloges du monde pour tester la physique fondamentale depuis l'orbite, notamment la théorie de la relativité générale d'Einstein », précise l’ESA. ACES est une mission entièrement européenne dirigée par l'ESA, avec Airbus Defence and Space* comme maître d'œuvre. Ses deux horloges, PHARAO et le Space Hydrogen Maser (SHM), ont été construites par l'agence spatiale française CNES et Safran* Timing Technologies en Suisse.

    Les Echos et France 3 du 22 avril 2025
  • Espace
    Avec une récente levée de fonds de 3 M€, Connektica ambitionne de révolutionner la production des PME du spatial
    L'éditeur franco-canadien Connektica vient de lever 3 M€ en fonds propres auprès d'un investisseur privé du monde de l'aéronautique basé en France - à l'identité non dévoilée -, après avoir obtenu 2 M€ de la part d'acteurs français et canadiens fin 2022. Connektica compte 10 clients en France, au Canada et aux Pays-Bas, dont le constructeur toulousain de petits satellites U-Space**, le groupe d'ingénierie Expleo** et le canadien MDA Space. L’entreprise a accompagné la digitalisation de la nouvelle usine d'antennes spatiales d'Anywaves, à Toulouse, pour un projet financé par France 2030. Avec les fonds levés, la société va chercher à déployer sa solution auprès de 100 PME d'ici à la fin 2028, en nouant des partenariats avec les entreprises et les accélérateurs de startups.

    Les Echos du 22 avril 2025
  • Espace
    A Cannes, Thales Alenia Space met à l’épreuve ses satellites
    À Cannes, Thales Alenia Space* teste ses satellites afin d'éprouver leur résistance face aux agressions qu'ils subiront une fois sur orbite, mais aussi au moment critique du décollage de la fusée. Pour reproduire ces conditions extrêmes, l'usine de Cannes est dotée de salles et de moyens techniques exceptionnels, tels que caisson thermique, shaker géant ou salle acoustique.

    L’Usine Nouvelle du 22 avril 2025

Défense
  • Défense
    Focus sur les entreprises de la base industrielle et technologique de défense
    La relance de l’économie de guerre française implique le renforcement de la base industrielle et technologique de défense (BITD), un écosystème mêlant grands groupes -– Airbus Defence and Space*, ArianeGroup*, Arquus, Dassault Aviation*, MBDA*, Naval Group, Nexter*, Safran*, Thales* - et plusieurs milliers d’entreprises (startups, PME et ETI), dont 1000 sont considérées comme « stratégiques » par la DGA. Au total, la BITD concentre 220000 emplois directs et indirects, et génère un chiffre d'affaires (CA) de 30 Md€ par an. La France est par ailleurs le 3ème exportateur mondial de matériel de défense, derrière les États-Unis et la Russie, avec 11,7 Md€ de prises de commandes en 2022.

    L’Usine Nouvelle du 22 avril 2025
  • Défense
    Le radar Ground Fire 300 de Thales peut suivre jusqu'à 1000 cibles simultanément
    Le nouveau radar Ground Fire 300 de Thales* livre des performances « désormais nettement supérieures à celles du Patriot américain », indique l'entreprise aux Echos. Le radar peut détecter des essaims de drones, mais aussi des missiles hypervéloces ou balistiques. Jusqu'à 1000 cibles peuvent être suivies simultanément. Son antenne active à balayage électronique peut voir à 360 degrés et effectue 60 tours par minute. Thales répond ainsi à la demande en forte hausse pour les technologies de défense aérienne.

    Les Echos du 22 avril 2025
  • Défense
    Essor fulgurant de Bourges dans le contexte du réarmement
    Bourges (Cher), bastion historique de la défense nationale, connaît une hausse des emplois et des investissements alors que les industriels de la défense enregistrent d’importantes commandes. C’est là que MBDA* produit les missiles Aster, Mistral et Akeron. Le groupe franco-allemand KNDS* y est également implanté, de même que Thales* et Safran* : ces maîtres d’œuvre s’appuient sur un écosystème de sous-traitants et équipementiers dans le département, comme Mecachrome*, ou Michelin* qui fabrique les pneus d’avions militaires.

    Le Monde du 20 avril 2025

Innovation
  • Innovation
    « Oser en 2025 », par Patrice Caine
    À l’occasion de son numéro 3000, l’Opinion a demandé à des personnalités d'écrire sur le thème : oser en 2025. Patrice Caine, PDG de Thales*, invite à « penser différemment le lien entre audace et grand groupe ». « Le perfectionnement des sciences et techniques et la nécessité croissante de les combiner entre elles font que, pour oser aller vers l’inconnu (par exemple, se lancer dans l’aventure des technologies quantiques), il faut pouvoir orchestrer un grand nombre de compétences et d’importants moyens ». Le dirigeant poursuit : « Les petites structures, agiles, imaginatives, encadrées par moins de procédures, auront toujours beaucoup à nous apporter. Mais pour ce qui est des ruptures technologiques radicales, il y a lieu de penser qu’elles seront majoritairement issues des entités publiques ou privées qui auront su le mieux animer des organisations complexes pour créer de l’audace collective ».

    L’Opinion du 22 avril 2025