Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Neste et Airbus signent un accord pour l'utilisation de carburant d'aviation durable (SAF)
    Airbus et le groupe finlandais Neste, l'un des principaux producteurs mondiaux de carburants renouvelables, ont signé un protocole d'accord afin de faire progresser conjointement la production et l'utilisation du carburant d’aviation durable (SAF). Pour les deux entreprises, l'un des plus grands défis à relever en vue d’accélérer l'utilisation de SAF est la montée en puissance de la production. L'accent sera mis sur le développement technique du SAF, l'homologation des carburants et les essais des technologies de production actuelles et futures, ainsi que sur l'étude des moyens permettant une utilisation à 100% de SAF. « Le SAF est l'une des solutions de décarbonation les plus prometteuses de l'aérospatiale, qui peut être utilisée à la fois dans les flottes d'avions en service et dans celles de demain. C'est un honneur pour nous de nous associer à Neste pour faire avancer le développement et l'adoption du SAF, afin de stimuler la création d'un marché commercialement viable pour les carburants d'aviation renouvelables », a déclaré Julie Kitcher, EVP Communications and Corporate Affairs au sein d’Airbus. « Tous les appareils Airbus sont déjà certifiés pour voler avec jusqu'à 50% de SAF et ce partenariat sera déterminant pour atteindre la certification jusqu'à 100% de SAF avant la fin de la décennie ». Il s'agit de la deuxième collaboration entre Airbus et Neste, après l'exploration ECLIF3 (Emission and Climate Impact of Alternative Fuels) sur les SAF avec le centre de recherche allemand DLR.

    Les Echos et Capital du 1er décembre
  • Industrie
    Toulouse, au cœur de l’innovation pour l'aviation à hydrogène
    En ouverture du sommet annuel organisé par Airbus du mercredi 30 novembre à ce jeudi 1er décembre à Toulouse, Guillaume Faury, CEO d’Airbus, a confirmé son ambition de faire voler un avion régional à hydrogène en 2035, tout en insistant sur la nécessité de construire un écosystème capable de soutenir son utilisation. « Il y aura besoin d'hydrogène vert disponible en grande quantité dans la seconde moitié de la prochaine décennie, à la bonne place et au bon prix. C'est quelque chose de très important pour nous et c'est pour cela que nous travaillons sur l'écosystème et pas seulement sur les avions », a-t-il prévenu. Sous l’impulsion de la feuille de route ambitieuse d’Airbus, Toulouse est devenue un centre névralgique dans le développement de l'aviation à hydrogène. La Tribune relève que de multiples sociétés étrangères ont choisi de développer une antenne R&D dans la ville, telles que le groupe singapourien H3 Dynamics, ou les startups californiennes Universal Hydrogen et ZeroAvia. Pour accélérer la maturation des technologies hydrogène notamment dans l'aéronautique, un technocampus de 10 000 m2 va être construit à partir de 2024 à l'aéroport Toulouse-Francazal. Il devrait être complètement opérationnel en 2026. Le centre d'essais sera ouvert aux laboratoires de recherche et aux industriels pour tester leurs technologies. Un projet qui nécessitera 35 M€ pour les infrastructures et 20 M€ d'équipements financés par la puissance publique (l'Etat, la Région, qui porte la construction du projet, et Toulouse Métropole) avec un fort soutien des industriels (Airbus, Safran, Liebherr, Vitesco, H2 Pulse).

    La Tribune du 1er décembre
  • Industrie
    Airbus et ArianeGroup vont construire la première station de ravitaillement en hydrogène liquide pour le démonstrateur ZEROe
    Airbus et ArianeGroup travailleront ensemble pour construire la première station de ravitaillement en hydrogène liquide pour les avions ZEROe, à l'aéroport de Toulouse-Blagnac. Cette station sera opérationnelle en 2025. ArianeGroup concevra, produira et soutiendra l'exploitation du système de ravitaillement en hydrogène liquide nécessaire au démonstrateur ZEROe d'Airbus lors de sa campagne d'essais au sol et en vol, qui doit débuter au milieu de cette décennie. « Le choix d'Airbus en tant que partenaire est un vote de confiance, reconnaissant un demi-siècle d'expertise dans le domaine de l'hydrogène liquide pour la propulsion des fusées Ariane », souligne André-Hubert Roussel, président exécutif d'ArianeGroup. « L'aviation et l'espace sont deux industries pionnières. Unir nos expertises est notre responsabilité pour relever les défis de demain. ArianeGroup, avec ses compétences et son savoir-faire uniques dans le stockage, les tests et l'utilisation de l'hydrogène liquide, permet à de nouveaux secteurs industriels en Europe d'accélérer leur transition énergétique », ajoute-t-il. Sabine Klauke, Chief Technical Officer chez Airbus, explique : « Préparer l'entrée en service d'un avion à zéro émission en 2035 signifie que nous devons faire mûrir toutes les technologies requises en parallèle. En nous associant à ArianeGroup, nous tirerons parti de l'expertise bien connue en matière d'hydrogène et d'autres technologies spatiales pertinentes dans la poursuite de cet objectif ».

    Air & Cosmos, L’Usine Nouvelle et Les Echos du 1er décembre
  • Industrie
    Démonstrateur ZEROe : Airbus dévoile un moteur à pile à combustible alimenté à l'hydrogène
    Airbus a révélé qu'il développait un moteur à pile à combustible alimenté à l'hydrogène. Ce système de propulsion est considéré comme l'une des solutions potentielles pour équiper ses avions à zéro émission qui entreront en service d'ici 2035. Airbus commencera les essais au sol et en vol de cette architecture de moteur à bord de son avion démonstrateur ZEROe vers le milieu de la décennie. L'avion d'essai en vol A380 MSN1 pour les nouvelles technologies de l'hydrogène est en cours de modification pour transporter des réservoirs d'hydrogène liquide et leurs systèmes de distribution associés. « Les piles à combustible sont une solution potentielle pour nous aider à réaliser notre ambition zéro émission et nous nous concentrons sur le développement et les tests de cette technologie pour comprendre si elle est réalisable et viable ; pour une entrée en service en 2035 d'un avion zéro émission », a déclaré Glenn Llewellyn, directeur Avions zéro émissions chez Airbus. « Les moteurs à pile à combustible pourraient être en mesure d'alimenter un avion de 100 passagers avec une autonomie d'environ 1 000 miles nautiques. En continuant à investir dans cette technologie, nous nous donnons des options supplémentaires qui éclaireront nos décisions sur l'architecture de notre futur avion ZEROe, dont nous avons l'intention de lancer le développement à l'horizon 2027-2028 ». Un moteur alimenté par des piles à combustible à l'hydrogène ne produit aucune émission de NOx ni traînée de condensation. Airbus explore depuis un certain temps les possibilités des systèmes de propulsion à pile à combustible pour l'aviation. En octobre 2020, le groupe a créé Aerostack, une coentreprise avec l’équipementier allemand ElringKlinger, qui possède plus de 20 ans d'expérience en tant que fournisseur de systèmes et de composants de piles à combustible. En décembre 2020, Airbus a présenté son concept de pod qui comprend 6 systèmes de propulsion à hélice à pile à combustible amovibles.

    Ensemble de la presse du 1er décembre
  • Industrie
    Hélicoptères : Airbus dévoile le DisruptiveLab, nouveau laboratoire volant d'essais de technologies de rupture
    Au cours du Sommet Airbus, en présence de Bruno Even, CEO d’Airbus Helicopters, le groupe a dévoilé son DisruptiveLab, un nouveau laboratoire volant conçu pour tester des technologies destinées à améliorer les performances et réduire les émissions de CO2 des hélicoptères. Suite logique et complément du précédent FlightLab, le DisruptiveLab évaluera une nouvelle architecture aérodynamique destinée à réduire la consommation de carburant et poursuivra la mise en œuvre de l'hybridation, avec un système de propulsion hybride entièrement parallèle qui permet de recharger la batterie en vol. Le nouveau démonstrateur prendra son envol avant la fin de l'année 2022 afin de commencer les essais en vol et la maturation de ces nouvelles technologies. « Le DisruptiveLab constitue une nouvelle étape dans la stratégie ambitieuse d'Airbus Helicopters visant à réduire l'impact environnemental de ses hélicoptères et à ouvrir la voie vers une industrie aérospatiale durable », a déclaré Bruno Even. « L'architecture innovante et le système de propulsion hybride entièrement parallèle ne pouvaient réellement être testés que sur un tout nouveau démonstrateur afin de vérifier l'impact combiné en matière de réduction de CO2, qui pourrait atteindre 50% », a-t-il ajouté. Le démonstrateur DisruptiveLab fait partie de la feuille de route du Conseil pour la recherche aéronautique civile (CORAC) et a été partiellement financé par la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) dans le cadre du plan de relance français, qui fait partie du Plan européen, Next Generation EU, et du plan France 2030. La stratégie d'Airbus Helicopters s'appuie sur des démonstrateurs pour tester et faire mûrir de nouvelles technologies. La société a commencé à travailler sur son premier démonstrateur, le FlightLab, en 2020. Le FlightLab utilise une plateforme hélicoptère H130 existante et est principalement dédié à la recherche et au développement de technologies liées à l'autonomie renforcée. Le DisruptiveLab se concentrera sur l'amélioration des performances et la réduction de l'empreinte environnementale.

    Air & Cosmos du 1er décembre

Espace
  • Espace
    La France et les Etats-Unis entendent coopérer dans la lutte contre les débris spatiaux
    La France et les Etats-Unis ont réaffirmé leur volonté de coopérer dans le secteur spatial, quelques jours avant le lancement de la mission commune SWOT (Surface Water Ocean Topography), dirigée par la NASA et le CNES. Les deux pays sont préoccupés notamment par la lutte contre les débris spatiaux. La visite d'Etat du président français à Washington a commencé, mercredi matin, par une visite au siège de la NASA afin de célébrer avec la vice-présidente américaine, Kamala Harris, la coopération franco-américaine dans l'espace. « L'espace est un nouveau lieu de conflictualité et il est très important que nous travaillions ensemble à établir de nouvelles règles d'usage », a souligné Emmanuel Macron, tandis que Kamala Harris a confirmé l'engagement des Etats-Unis à ne pas mener de tests destructeurs et a remercié la France d'avoir rejoint la résolution des Nations Unies de ne pas conduire d'essais de missiles antisatellites destructifs à ascension directe. Entre la NASA et le CNES, il existe une « coopération étroite depuis soixante ans ». « La France est à bord de toutes les missions martiennes », a notamment souligné Philippe Baptiste, président du CNES, qui accompagne Emmanuel Macron aux Etats-Unis. Le partenariat franco-américain a été mis en avant dans trois domaines : l'observation de la Terre et du climat, notamment à travers la mission SWOT, qui surveille le niveau des océans et des cours d'eau, l'exploration spatiale avec la mission Artemis, et la coopération industrielle, matérialisée notamment par un accord avec Arianespace pour le lancement de 18 satellites d'Amazon. Au siège de la NASA, la France a présenté sa nouvelle astronaute, Sophie Adenot, invitée du voyage avec Thomas Pesquet. Le Figaro relève qu’il y a une « forte demande de la France » pour que Thomas Pesquet soit embarqué à bord d'Artemis et devienne le premier Européen à poser le pied sur la Lune.

    Les Echos et Le Figaro du 1er décembre
  • Espace
    Focus sur le projet Ascend : comment Thales Alenia Space va travailler sur des datacenters placés en orbite et alimentés à l’énergie solaire
    L’Usine Nouvelle consacre un article au projet Ascend (Advanced space cloud for European net zero emission and data sovereignty), mené par un consortium d’entreprises emmené par Thales Alenia Space (TAS) à la demande de l'Europe. TAS va piloter une étude sur le concept de datacenters spatiaux alimentés par des centrales solaires produisant sur place plusieurs centaines de megawatts. TAS est entouré de plusieurs partenaires dans les domaines du cloud (Orange, CloudFerro, Hewlett Packard Belgium), des lanceurs (ArianeGroup), des systèmes orbitaux (le centre de recherche allemand DLR, Airbus Defence and Space) et des impacts environnementaux (Carbone 4, VITO). « L’idée première, c’est de réduire l’impact climatique des datacenters », explique Yves Durand, directeur des technologies pour Thales Alenia Space. « Transférés dans l’espace, ils fonctionneraient uniquement à l’énergie solaire ». Construire une telle infrastructure en orbite implique une rupture technologique en matière de robotique spatiale. La centrale spatiale et le datacenter seraient montés en pièces détachées par une fusée, amenés sur une orbite de stockage, puis assemblés de manière automatisée par des robots spatiaux. Airbus, le centre spatial allemand DLR et TAS collaborent pour accélérer leur expertise dans le domaine de l’assemblage automatisé en orbite. « Au niveau européen, nous disposons de toutes les technologies nécessaires pour répondre à ce défi », estime Yves Durand.

    L’Usine Nouvelle du 1er décembre
  • Espace
    Thales collabore avec l’ESA pour développer des solutions d’observation de la Terre disruptives basées sur l’IA
    Thales Alenia Space (TAS) et l'Agence spatiale européenne (ESA) ont signé une Lettre d'intention prévoyant de collaborer dans le but de soutenir la création de futures solutions spatiales disruptives dans le domaine de l'observation de la Terre. TAS coopèrera avec le Φ-lab de l'ESA pour explorer des technologies innovantes basées sur l'Intelligence artificielle (IA) et leurs applications au profit de cas d'utilisations d'intérêt significatif pour les deux parties. Les principaux sujets de collaboration incluent l'apprentissage de bout en bout pour les données SAR (radar à synthèse d'ouverture), l'IA basée sur la physique pour extraire l'information des données SAR et permettre la détection, reconnaissance et classification des objets, l'intelligence collective (CI), l'apprentissage fédéré (FL) dans le « edge computing » et l'utilisation de l'IA et de l'observation de la Terre dans des scénarios de réalité immersive comme la réalité augmentée et virtuelle (AR/VR) pour la gestion des données satellitaires et opérationnelles.

    Capital et Zone-Bourse.com du 1er décembre
  • Espace
    Eutelsat confie à Thales Alenia Space la construction d’un nouveau satellite flexible défini par logiciel
    Eutelsat Communications a sélectionné Thales Alenia Space (TAS) pour la construction d'un satellite de nouvelle génération caractérisé par sa grande flexibilité et sa technologie innovante, définie par logiciel (Software-Defined Satellite, SDS). Le Flexsat (pour « Flexible satellite ») sera basé sur la ligne de produit novatrice Space Inspire développée par TAS, et « pourra être reconfiguré de manière totalement transparente et ajusté en orbite pour offrir aux clients le meilleur niveau de service tout en garantissant une utilisation optimale des capacités disponibles à bord du satellite ». Ce nouveau satellite renforcera les ressources en orbite d'Eutelsat en offrant plus de 100 Gbps de capacité supplémentaire sur le continent américain pour servir les marchés en plein essor de la connectivité. « En passant commande du premier satellite de sa flotte défini par logiciel et basé sur la plateforme Space Inspire, Eutelsat réitère sa confiance en Thales Alenia Space et prolonge ainsi un partenariat de longue date qui s'est matérialisé dernièrement par les lancements d'Eutelsat Konnect VHTS en septembre et d'Eutelsat 10B la semaine dernière », indique Hervé Derrey, PDG de TAS. Le Flexsat est le sixième satellite basé sur de la technologie Space Inspire, et le sixième satellite de télécommunications dont la construction a été confiée à TAS depuis le début de l'année.

    Capital du 1er décembre
  • Espace
    Mission des Emirats arabes unis (EAU) sur la Lune : le lancement du rover Rashid à nouveau reporté
    Le lancement du Falcon 9 de SpaceX transportant l'atterrisseur japonais Hakuto, qui doit emmener sur la Lune le rover Rashid des Emirats arabes unis (EAU), a été reporté pour la seconde fois. Il était annoncé pour ce jeudi. « Après de nouvelles inspections du véhicule de lancement et l'examen des données, nous renonçons au lancement de la mission 1 HAKUTO-R de Ispace. Une nouvelle date de lancement sera communiquée une fois confirmée », a écrit SpaceX sur Twitter.

    Gulf News du 1er décembre

Défense
  • Défense
    Le ministre français des Armées rencontre le Secretary of Defense au Pentagone
    Le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, a rencontré son homologue américain, Lloyd Austin, mercredi 30 novembre au Pentagone. Les deux ministres « ont insisté sur l'importance d'entretenir la forte coopération bilatérale entre nos deux pays, et ont signé une déclaration d'intention qui codifie nos principes partagés », selon un communiqué du Pentagone. Un texte qui insiste sur le respect « des engagements dans le domaine du contre-terrorisme à travers le monde, de l'Afrique à l'Indo-Pacifique », et renforce « notre coopération dans les domaines spatiaux et cyber ». Les deux ministres ont également évoqué le « soutien à l'Ukraine », et la force de l'Alliance de l'OTAN, précise le Pentagone. Un communiqué du ministère français des Armées souligne que cette déclaration d'intention « définit un haut niveau d'ambition pour la relation de défense entre la France et les États-Unis pour les années à venir ». « Elle approfondit et précise le cadre de nos coopérations opérationnelles, notamment dans l'Indo-Pacifique et en Afrique, afin de renforcer notre interopérabilité », est-il précisé.

    Le Figaro du 1er décembre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Chalair reprend la ligne Brest-Orly
    La compagnie aérienne Chalair assurera la liaison entre Brest et Orly, à partir du 6 mars 2023. Les vols seront effectués en ATR 72 de 70 sièges. Historiquement desservie par Air France, la ligne avait été confiée à la filiale Transavia, qui, en septembre 2022, avait annoncé sa décision de l’interrompre, en raison d’un taux de remplissage trop faible. Air France avait accepté de poursuivre l’exploitation cinq mois supplémentaires, le temps de trouver un candidat à la reprise.

    Aerobuzz du 1er décembre