Synthèse de presse

Espace
  • Espace
    Avec le satellite SWOT, Thales Alenia Space conforte son leadership dans l'altimétrie spatiale
    Le satellite franco-américain SWOT (Surface Water Ocean Topography), qui va apporter des données inédites sur la Terre, doit décoller vendredi 16 décembre de la base californienne de Vandenberg. Le lancement, initialement prévu ce jeudi 15 décembre, a été décalé de 24h. Le satellite a été construit en partenariat par la NASA et le CNES. L’altimètre KaRIn (Ka-band Radar Interferometer) de la mission, en partie fabriqué à Toulouse par Thales Alenia Space - qui a fourni la partie électronique et la Radio Frequency Unit - représente une véritable rupture technologique : « La principale nouveauté de cet instrument est qu'il est doté de deux antennes distantes de 10 mètres. Cela permet, avec une seule fauchée, de balayer une zone de 120 kilomètres de large là où il fallait auparavant plusieurs satellites pour couvrir la même zone », décrit Laurent Phalippou, responsable ligne de produit altimétrie au sein de Thales Alenia Space. « Nous allons atteindre une résolution de 250 mètres x 250 mètres dans les zones côtières et de 2 km x 2 km sur ce qu'on appelle le plein océan, lorsque l'on s'éloigne de quelques dizaines de kilomètres des côtes, avec une précision de l'ordre du centimètre. Cette amélioration permet d'atteindre une résolution trois fois plus précise des océans pour affiner notamment les modèles de prévision », détaille-t-il.

    La Tribune et Les Echos du 15 décembre
  • Espace
    Le rover Perseverance capte le son d’un tourbillon de poussière sur Mars
    Le rover Perseverance a enregistré le son d'un tourbillon de poussière sur Mars, grâce au microphone conçu à Toulouse par l'ISAE-SUPAERO, en collaboration avec le Jet Propulsion Laboratory de la NASA, le CNRS et le CNES. Selon une étude parue le 13 décembre dans la revue Nature Communications, un enregistrement capté le 27 septembre dévoile le son d'un tourbillon de poussière de 25 mètres de large et d'au moins 118 mètres de haut, qui a survolé le rover. « Ces mesures permettront de mieux comprendre le soulèvement de la surface et le transport atmosphérique, des informations essentielles pour une simulation précise du cycle de la poussière et la prédiction des tempêtes de poussière dans les modèles climatiques de Mars », explique Naomi Murdoch, chercheuse de l’ISAE-SUPAERO et auteure principale de l'étude. Les données pourraient être importantes pour les futures missions d'exploration « car les impacts de grains de poussière sont impliqués dans la dégradation du matériel sur la surface de Mars », souligne la chercheuse.

    La Tribune du 15 décembre
  • Espace
    Starlink, constellations de satellites : un nouvel enjeu militaire
    Le Monde consacre une série d’articles au service d’accès à Internet par satellite, Starlink, d’Elon Musk. En Ukraine, le système est apparu comme un outil efficace, conduisant l’Europe à accélérer son propre projet de constellation. « Starlink fournit l’équivalent de la 4G ou de la fibre à la maison en tout lieu et à toute heure, quelles que soient la situation et les destructions sur le terrain », relève le colonel Guillaume Bourdeloux, à la tête de la brigade des opérations spatiales de l’armée de l’Air et de l’Espace française. Opérant en orbite basse, à moins de 2 000 kilomètres de la Terre, le système offre une vitesse de transmission très supérieure et une latence très inférieure à celles des gros satellites géostationnaires fixes à 36 000 kilomètres d’altitude. Le 5 décembre, Elon Musk a dévoilé « Starshield », une version de Starlink consacrée aux milieux militaires et sécuritaires. En parallèle, le Pentagone a lancé, en février 2022, son propre projet de constellation, avec Lockheed Martin, Northrop Grumman et York Space. Le projet européen de constellation, baptisé IRIS², à vocation à la fois civile et militaire, connaît aussi une forte accélération et pourrait entrer en service à partir de 2024, pour être totalement opérationnel en 2027. Le projet Keraunos, confié à des startups françaises fin 2021, vise quant à lui à expérimenter un système de communication optique à haut débit par laser avec une station au sol compacte et transportable. La France a aussi recours à de « l’achat de service » auprès de sociétés possédant des constellations, afin de s’assurer d’une meilleure couverture de certaines zones. Safran Data Systems fournit, par exemple, des données de surveillance de l’espace, et ArianeGroup des données de surveillance de l’espace en orbite géostationnaire.

    Le Monde du 15 décembre

Industrie
  • Industrie
    Certification de l’A321XLR : un vol de plus de 13h effectué
    Un Airbus A321XLR a opéré le 13 décembre un vol de plus de 13 heures, dans le cadre de sa campagne de certification. Son entrée en service est désormais prévue au deuxième trimestre 2024. Airbus rappelait mi-octobre que cette version de l’A321neo a dépassé le cap des 500 commandes par plus de 20 clients, parmi lesquels Air Canada, American Airlines, United Airlines, Qantas, LATAM ou la low-cost Wizz Air.

    Air Journal du 15 décembre
  • Industrie
    Comment Airbus Helicopters renforce son site d’Albacete en Espagne
    L’usine d’Albacete (Sud de l’Espagne) d’Airbus Helicopters va renforcer son importance au sein du groupe européen dans les années à venir. Inaugurée en 2007, elle est devenue le centre d’expertise pour les poutres de toute la gamme d’Airbus Helicopters, dont celle du H160. Dès 2023, l’usine hébergera un hub logistique de 50 000 m2 pour les composants destinés aux lignes d’assemblages du groupe, avec un entrepôt opéré par Daher. Le site va aussi se configurer en vue du rétrofit des Tigre français et espagnols au standard Mk3. Le site de Marignane (Bouches-du-Rhône) sera chargé des trois prototypes, et Albacete assurera l’assemblage final de la série française (livrable à partir de 2029) et espagnole (livrable à partir de 2030).

    Air & Cosmos du 15 décembre

Défense
  • Défense
    La commande indonésienne d’A400M est activée
    A l’occasion de l’Airbus Trade Media Briefing 2022, Jean-Brice Dumont, responsable des systèmes aériens militaires au sein d’Airbus Defence and Space, a annoncé que la commande de l’armée de l’Air indonésienne pour 2 A400M est désormais entrée en vigueur. Le pays avait signé une commande pour l’avion de transport militaire d’Airbus en 2021, mais celle-ci n'avait pas encore été activée. L’Indonésie est le dixième client de l’A400M. La flotte mondiale d’A400M se composait de 116 appareils fin novembre 2022, a rappelé Jean-Brice Dumont.

    Aerobuzz du 15 décembre
  • Défense
    Poker 2022-04 : raid aérien stratégique simulé pour l'armée de l'Air et de l'Espace
    Le 13 décembre au soir, l'armée de l'Air et de l'Espace a lancé l’opération « Poker 2022-04 », son quatrième et dernier exercice de l'année 2022, simulant un raid aérien stratégique au-dessus de la France. Les exercices Poker ont pour objectif d'entraîner les FAS (forces aériennes stratégiques) ainsi que tous les appareils de combat et de soutien qui pourraient être déployés en vue d'une frappe nucléaire aérienne. Cet exercice est également un rappel des capacités nucléaires françaises. Il rassemble environ 50 avions de combat et de soutien, mobilisant, notamment des avions de combat Rafale et Mirage, ainsi que des ravitailleurs en vol A330 MRTT et KC-135FR.

    Air & Cosmos du 15 décembre
  • Défense
    Washington va livrer une batterie antimissiles Patriot à l'Ukraine, Paris a confirmé l'envoi de systèmes anti-aériens SAMP/T Mamba
    A la faveur de la guerre en Ukraine, les industriels de Défense sud-coréens ont obtenu d’importantes commandes en Pologne : 1 000 chars de combat K-2 et 672 obusiers K-9 commandés en juillet 2022, puis, en septembre, 48 avions de combat légers FA-50 du constructeur Korea Aerospace Industries, et, en octobre, 288 lance-roquettes multiples K239 Chunmoo du constructeur Hanwha. Le total s’élève à près de 8 Md$ (7,5 Md€). D’autres pays s’intéressent aux offres sud-coréennes, qui bénéficient d’un savoir-faire de haut niveau et de capacités de production élevées. En 2016, la Corée du Sud ne détenait que 1% du marché mondial de l’armement. Elle en détient désormais 2,8%. « La menace nord-coréenne nous a donné une bonne raison, une motivation pour nous assurer de la qualité de nos armes », indique Chun In-bum, ancien lieutenant général de l’armée sud-coréenne, cité par le Monde.

    Les Echos du 15 décembre et Challenges du 14 décembre
  • Défense
    La guerre en Ukraine contribue à l’essor de l’industrie sud-coréenne de l’armement
    A la faveur de la guerre en Ukraine, les industriels de Défense sud-coréens ont obtenu d’importantes commandes en Pologne : 1 000 chars de combat K-2 et 672 obusiers K-9 commandés en juillet 2022, puis, en septembre, 48 avions de combat légers FA-50 du constructeur Korea Aerospace Industries, et, en octobre, 288 lance-roquettes multiples K239 Chunmoo du constructeur Hanwha. Le total s’élève à près de 8 Md$ (7,5 Md€). D’autres pays s’intéressent aux offres sud-coréennes, qui bénéficient d’un savoir-faire de haut niveau et de capacités de production élevées. En 2016, la Corée du Sud ne détenait que 1% du marché mondial de l’armement. Elle en détient désormais 2,8%. « La menace nord-coréenne nous a donné une bonne raison, une motivation pour nous assurer de la qualité de nos armes », indique Chun In-bum, ancien lieutenant général de l’armée sud-coréenne, cité par le Monde.

    Le Monde du 15 décembre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Lufthansa ne renonce pas à ITA Airways, selon son directeur général
    Dans une interview au journal allemand Die Zeit, Carsten Spohr, directeur général de Lufthansa, a affirmé ses ambitions pour « devenir encore plus européen », mentionnant notamment le marché italien. Le rachat d’ITA Airways « ouvrirait de nouvelles perspectives dans le domaine de l'aviation non seulement à Lufthansa, mais aussi à ITA et à l'Italie », estime-t-il. Le dirigeant reste toutefois discret sur ses intentions, indiquant que « la règle d'or de l'économie financière s'applique : on ne parle publiquement d'achat et de vente que lorsque le moment est venu ». Lufthansa a récemment fait face à la défection de ses partenaires en vue du rachat de la compagnie italienne.

    La Tribune du 15 décembre
  • Aviation Commerciale
    Reportage sur la low-cost Ryanair
    Les Echos consacrent un reportage à la compagnie low-cost irlandaise Ryanair, qui augmente son offre cet hiver (en croissance de 10% comparée au trafic pré-Covid), avec la perspective de dégager les plus gros profits annuels de son histoire. Avec 3 000 vols par jour durant l’été 2022, Ryanair apparaît comme le transporteur européen sorti le plus vite de la crise de la Covid. Le groupe est redevenu rentable au printemps dernier et a enregistré fin septembre les plus gros bénéfices semestriels de son histoire, à 1,37 Md€. L'Italie est devenue son premier marché, devant le Royaume-Uni.

    Les Echos du 15 décembre

international
  • international
    L'aéronautique russe face aux sanctions occidentales
    Le secteur aéronautique russe, menacé de paralysie par l'interdiction d'importer des pièces occidentales, a recours au démantèlement d’appareils Airbus et Boeing, afin de récupérer des pièces détachées. La production du SaM146, le moteur de l’avion régional Superjet, dont une partie était importée de France par Safran et l'autre produite en Russie, est à l’arrêt. Le moyen-courrier MC-21 est aussi impacté. Des substitutions sont cherchées, en Russie mais aussi en Chine. Moscou prévoit de relancer la production de son Tupolev 214, dont la conception date des années 1990.

    Les Echos du 15 décembre

Environnement
  • Environnement
    SAF : une opportunité pour les agriculteurs français ?
    La France a rendu obligatoire l'incorporation de 1% de carburant d’aviation durable (SAF) dans le kérosène depuis le 1er janvier 2022. Une opportunité pour le monde agricole de développer de nouvelles cultures, sans accaparer de terres supplémentaires. Christophe Beaunoir, directeur général de Saipol, une filiale du groupe agro-industriel Avril, spécialisée dans la transformation de graines d'oléagineux utilisées pour la production de biocarburants, explique : « Ces intercultures n'ont que des vertus. Du fait de la rapidité de leur cycle (90 jours), elles offrent de nouveaux débouchés aux agriculteurs sans besoin de terres additionnelles et elles contribuent à préserver les sols en absorbant l'azote excédentaire et en maintenant la biodiversité ». La filière française des SAF est toutefois dans l'attente de la finalisation d'un règlement Refuel EU, qui doit notamment fixer les taux d'incorporation obligatoire de SAF d'ici à 2050, ainsi que la liste des productions agricoles et des types de carburants considérés comme durables.

    Les Echos du 15 décembre