Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Airbus a livré 20 appareils et reçu 36 commandes en janvier
    Airbus a annoncé mardi 7 février les chiffres de commandes et de livraisons d'avions commerciaux pour le mois de janvier 2023. Le groupe a ainsi effectué 20 livraisons à 15 clients au mois de janvier 2023. Il a enregistré 36 commandes sur le mois. Le groupe, qui ne s'est pas encore doté d'objectifs chiffrés pour 2023, publiera ses résultats au titre de l'exercice 2022 le 16 février prochain. En 2022, Airbus avait livré 661 avions commerciaux en termes nets, soit une hausse de 8% par rapport à 2021.

    Le Parisien du 8 février
  • Industrie
    Daher dévoile son nouveau plan stratégique 2023-2027 et consolide sa position internationale
    Daher poursuit sa montée en puissance dans l'aéronautique, en dévoilant mardi 7 février son nouveau plan stratégique pour la période 2023-2027. Après avoir réussi à devenir un acteur industriel majeur de l'aéronautique française, avec un chiffre d'affaires passé à plus de 1 Md€. Le précédent plan stratégique, engagé en 2017 par son directeur général, Didier Kayat, a ensuite mis l'accent sur le développement à l'international, aux Etats-Unis. « Daher figure aujourd'hui parmi les 50 plus gros acteurs mondiaux de l'aéronautique, souligne Didier Kayat. Nous sommes présents dans 13 pays et l'Amérique du Nord est devenue notre 2ème marché après la France ». Le groupe a par ailleurs annoncé le rachat, en cours de finalisation, de l'entreprise tarbaise AAA (Assistance Aéronautique et Aérospatiale). Une acquisition destinée à faire de Daher le numéro un des prestations de services industriels dans l'aéronautique en France. Cette nouvelle activité constituera le 4ème pilier du groupe Daher, aux côtés de ses 3 autres grands métiers que sont la construction et la vente d'avions privés, TBM et Kodiak ; la fabrication d'aérostructures pour le compte d'Airbus, Boeing et Gulfstream ; et la logistique pour Airbus, Dassault Aviation et Bombardier. Daher a également beaucoup investi afin d'acquérir une expertise dans la fabrication des pièces en thermoplastique, et s'est fixé pour objectif d'être l'un des premiers avionneurs à mettre sur le marché un avion TBM largement décarboné. « Nous avons bien l'intention d'offrir dès 2027 un avion nettement moins impactant pour l'environnement, annonce Didier Kayat. Nous nous donnons encore 2 ans, il y aura une part d'hybridation électrique, en plus de l'utilisation de carburants d'aviation durable ». Au total, Daher est impliqué dans 18 projets de Recherche et Développement labellisés par le CORAC (Conseil pour la Recherche Aéronautique Civile), la DGAC et le GIFAS, notamment dans le programme EcoPulse, un démonstrateur d’avion à propulsion hybride distribuée, aux côtés d’Airbus et de Safran. Pour l’heure, l’avion a volé avec une motorisation thermique. Il est prévu qu’il rejoigne en vol le Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace de Paris-Le Bourget, en juin prochain, où il sera présenté dans l’espace « Paris Air Lab ».

    Ensemble de la presse du 8 février

Défense
  • Défense
    Weinberg Capital Partners lance un fonds dans l'industrie de la Défense
    Dépassant les réticences européennes en matière d'ESG, Serge Weinberg, actuel président du conseil d'administration de Sanofi, vient de lever un fonds d'investissement dédié aux industriels de la Défense. Weinberg Capital Partners franchit ainsi une ligne en se lançant dans l'industrie de la Défense et de la sécurité. Pour Serge Weinberg, « il faut se poser la question de la pertinence des politiques d'exclusion en matière d'ESG lorsqu'elles touchent des secteurs stratégiques pour nos Etats ». Quelque 100 M€ ont été confiés par des investisseurs, dont une grande banque et des familles, à son fonds baptisé « Eiréné ». L'objectif est d'en atteindre le double. « Notre conviction est que la Défense et la sécurité sont indispensables à la souveraineté et à la prospérité durable. L'ESG et les thématiques de sécurité/défense sont indissociables », affirme le dirigeant. Aujourd'hui, « il y a une amorce d'inflexion chez les investisseurs mais il faut continuer à convaincre, poursuit-il. Le seul effet des normes ESG est de risquer « d'affaiblir la capacité de financement de la filière en France et en Europe et de renforcer des entreprises ou des puissances étrangères ». Sur les 4 000 entreprises identifiées par le nouveau fonds, du terrestre au naval en passant par le spatial, plusieurs centaines sont adressables et capables de renforcer l'autonomie stratégique française et européenne, estime Weinberg Capital Partners.

    Les Echos du 8 février
  • Défense
    La guerre en Ukraine place les industriels français de l'armement en première ligne
    Depuis l’invasion de l’Ukraine par les forces russes, les usines d’armement et leur approvisionnement sont devenus un enjeu majeur, la France équipant les soldats ukrainiens en puisant dans ses stocks. Emmanuel Macron a mobilisé les industriels dès juin 2022 au salon de l’armement Eurosatory, à Villepinte, en imposant le concept d’économie de guerre. Depuis septembre 2022, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, reçoit les dirigeants des industries de l’armement : Arquus et de Nexter (équipements terrestres), Dassault Aviation (aviation de combat), MBDA (missiles), Naval Group (navires militaires), Safran et Thales (aéronautique et électronique de défense), avec pour objectif de remettre au premier plan la production des systèmes d’armes alors que jusqu’ici, l’innovation et la R&D pour se préparer aux conflits du futur avaient la priorité. Dans un contexte compliqué : hausse des coûts de l’énergie, supply chain fragilisée, pénurie de composants électroniques, ressources humaines en tension, le défi ne va pas de soi pour une industrie habituée à produire à la commande pour l’État. « À court terme, il est très difficile de réagir », reconnaît Guillaume Faury, Président du GIFAS. Des marges de manœuvre existent, notamment en investissant dans des outillages plus performants et en élargissant les fonctionnements des usines. Il faudra aussi reconstituer du stock pour monter en cadence et réduire les cycles de productions. Enfin, l’industrie de Défense peut faire valoir son statut d’industrie souveraine. A l’instar de ce qui se fait déjà aux États-Unis, le ministère des Armées réfléchit à un mécanisme légal de « priorisation » des commandes de Défense sur les commandes civiles pour réduire les risques de rupture d’approvisionnement. Afin ne pas dépendre de fournisseurs étrangers, il souhaite aussi favoriser des relocalisations. Le ministère des Armées réfléchit par ailleurs à une réserve militaire industrielle. Qui consisterait en un vivier de renfort composé des techniciens et des ingénieurs du secteur de la Défense.

    L’Usine Nouvelle du 8 février

Emploi
  • Emploi
    En Occitanie, l’aéronautique a besoin de recruter pour accompagner la remontée des cadences
    La filière aéronautique recrute massivement pour préparer la remontée des cadences, avec près de 6 000 postes à pourvoir cette année en Occitanie. Malgré ces énormes besoins, 8 entreprises sur 10 de la filière n’arrivent pas à recruter dans le Grand Sud-Ouest, selon l’Insee. Même à Toulouse les recrutements sont compliqués : pour l’entreprise Aura Aero, constructeur aéronautique d’avions hybride installé à Cugnaux, il y a un énorme enjeu de recrutement. En 3 ans, la PME a augmenté ses effectifs à 120 salariés et prévoit d’en embaucher 280 en CDI avant la fin de l’année, visant le millier de salariés d’ici 2030. Les postes concernent toutes les activités de l’entreprise : bureau d’études, production, service digital, fonction support, achat, vente, communication, etc. « Nous avons de gros besoins en ingénieurs, techniciens en aérodynamisme, concepteurs, dessinateurs et tout ce qui touche aux systèmes électriques, énumère Florence Faucheur, responsable des ressources humaines d’Aura Aero. Nous recherchons autant de profils juniors qu’expérimentés. Nous avons la chance d’être une entreprise jeune développant des produits innovants, cela attire des juniors et des personnes plus qualifiées qui veulent donner du sens à leur métier, avec une démarche durable ». Sur certains métiers en tension, des opérations de recrutements originales sont mises en place, par exemple sur le métier de peintre aéronautique. L’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) de Midi-Pyrénées, qui regroupe près de 500 entreprises du secteur, suscite la rencontre entre deux mondes, celui des graffeurs et des peintres aéronautiques, à l’occasion de l’évènement AéroGraff. Après 3 éditions en 2022, il sera organisé cette année à 4 dates : les 29 et 30 mars, le 13 mai, puis en septembre et en octobre, et se déroulera à Aérochrome, lieu culturel à Blagnac dédié à l’art urbain.

    Le Parisien du 8 février

international
  • international
    Le Japon abandonne son projet d’avion civil SpaceJet
    Le groupe japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI) a annoncé, ce mardi, l'abandon de son projet d'avion commercial régional SpaceJet, dont la date de commercialisation n'a cessé d'être repoussée en raison de difficultés techniques. Le projet avait été gelé en 2020 à cause de la pandémie de la Covid-19. MHI a expliqué, lors d'une présentation en ligne, qu'il avait « insuffisamment pris la mesure au départ des procédures de certification très complexes pour un avion commercial » et qu'il n'avait pas assez de ressources pour poursuivre le développement du projet. Le programme SpaceJet, baptisé au départ « Mitsubishi Regional Jet » (MRJ), avait été lancé en 2008 par MHI avec l'appui du gouvernement japonais. Une commercialisation dès 2013 était initialement prévue. Au total, MHI a englouti l'équivalent de plus de 8 Md€ dans le projet. Le groupe avait aussi racheté en 2020 le programme d'aviation régionale CRJ du canadien Bombardier pour 550 M$, une acquisition qui visait en partie à lui fournir des capacités de maintenance, de réparation et de marketing en Amérique du Nord pour son futur SpaceJet. MHI reste toutefois un acteur important de l'industrie aéronautique, en tant que fournisseur de nombreux composants et services pour le secteur. Il est aussi en première ligne dans le projet GCAP (« Global Combat Air Program ») de développement d'ici à 2035 d'un avion de chasse de nouvelle génération réunissant le Japon, le Royaume-Uni et l'Italie.

    Ensemble de la presse du 8 février

Sécurité
  • Sécurité
    Seulement 2 hélicoptères de secours pour 13 millions d’habitants en Île-de-France
    Depuis plus de 18 mois, seuls 2 appareils, un Eurocopter EC145 rouge et or de la Sécurité civile basé à Issy-les-Moulineaux et un Eurocopter EC135 blanc du Samu 75 (ou Hélismur) basé à Créteil, assurent le transport des patients dans la région capitale. « Un seul appareil de la Sécurité civile pour l’Île-de-France, ce n’est pas normal », alerte Fabrice Chrétien, secrétaire général du syndicat national du personnel navigant de l’aéronautique civile (SNPNAC). « Et la zone d’intervention dépasse largement les 13 millions d’habitants car Dragon 75 (l’appareil parisien de la Sécurité civile) intervient ponctuellement dans des départements proches comme l’Eure, l’Eure-et-Loir, la Seine-Maritime, l’Oise, etc. » En mai 2021, un rapport parlementaire évoquait en France l’existence d’un parc vieillissant de 34 appareils dont l’âge moyen dépassait les 16 ans, ainsi qu’une durée de maintenance de 100 jours en moyenne par engin. « Suite aux difficultés du nouveau prestataire logistique à honorer les livraisons de pièces dans les délais, la disponibilité des appareils a été réduite, entraînant une perte de capacité sur les bases », explique la direction générale de la sécurité civile (DGSC). La récente loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur (Lopmi) prévoit le lancement du renouvellement de la flotte des Eurocopter EC145 avec la commande de 36 Airbus H145 D3, d’un montant de 471,6 M€, soit 13 M€ l’unité. Les 4 premiers appareils ont été livrés, par paire, mi-juillet 2021 et mi-décembre 2022, mais les livraisons suivantes seront échelonnées. « En attendant, priorité sera donnée aux sites périlleux, mer et montagne », affirme la DGSC.

    Le Parisien du 8 février

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Global Crossing lance ses vols tout cargo avec le 1er A321P2F d’Amérique
    L’A321P2F entre pour la 1ère fois en service aux États-Unis. La compagnie américaine Global Crossing Airlines (GlobalX) vient de recevoir l'approbation de la FAA pour pouvoir lancer ses vols tout cargo. GlobalX ne dispose pour l'instant que d’un seul A321P2F converti par ST Engineering, un appareil qui sera rejoint par un autre A321 cargo mi-mars, puis un 3ème en mai. La compagnie américaine devrait donc disposer de 6 A321F à la fin de l'année, puis de 2 autres l'année prochaine. GlobalX finalise par ailleurs les baux pour 5 autres A321F livrables sur la période 2024-2025 et est également en discussion pour en louer 2 autres. « Notre expansion dans le domaine du fret a toujours été un aspect clé de notre stratégie de croissance visant à diversifier nos sources de revenus et à maximiser l'utilisation de tous nos actifs », a déclaré Ed Wegel, PDG de GlobalX. « Nous sommes également particulièrement honorés d'être la première compagnie aérienne des Amériques à exploiter l'A321F et nous pensons que cet avion change la donne sur le marché des avions cargo à fuselage étroit et nous remercions ST Engineering pour son soutien total lors de la conversion et la livraison de cet avion » a-t-il ajouté.

    Le Journal de l’Aviation du 8 février

Espace
  • Espace
    Exotrail lève 54 M€ afin d'accélérer l'industrialisation de ses moteurs pour minisatellites
    La startup Exotrail vient d’annoncer mardi 7 février une levée de fonds record de 54 M€. Parmi ses investisseurs se trouvent des fonds étatiques comme Bpifrance, SPI (le fonds Société de projets industriels), le fonds innovation Défense du ministère des Armées, ainsi que des investisseurs privés comme Eurazeo et la société d’ingénierie logicielle Celad. A ces derniers, s’ajoutent les investisseurs historiques d’Exotrail (360 Capital, Karista, Innovacom, BNP Paribas…). Cette opération porte à plus de 70 M€ de financement levé par Exotrail depuis sa création en 2017. La société indique que cet argent servira à accélérer sa croissance, à industrialiser ses produits, et à se développer à l’international, notamment aux Etats-Unis et en Asie. La société, qui compte 90 salariés, ambitionne de recruter 70 personnes dans les 12 prochains mois. Exotrail a enregistré une croissance régulière de son chiffre d’affaires au cours des dernières années et indique avoir triplé son carnet de commandes en 2022. Elle se positionne sur le marché porteur des constellations de minisatellites, en fabriquant les moteurs électriques qui propulsent les satellites une fois lâchés par le lanceur. A Massy, Exotrail met en place sa 1ère ligne de production. Occupant jusque-là 1 000 m2 de bâtiment, la startup va s’étaler sur une surface supplémentaire de 3 000 m2 pour atteindre ses objectifs industriels. Son logiciel SpaceStudio permet à ses clients de concevoir et d’analyser des missions spatiales. Elle introduit également son nouveau logiciel SpaceTower, qui permet à ses clients d’opérer leurs constellations. La startup a par ailleurs mis au point un nouveau concept : le « space van ». Il s’agit d’un véhicule chargé de déposer les satellites dans l’Espace, réduisant leurs besoins d’énergie. Le 1er exemplaire sera lancé en octobre 2023, via le lanceur Falcon 9 de SpaceX.

    L’Usine Nouvelle et la Tribune du 8 février

Formation
  • Formation
    Focus sur la formation de peintre aéronautique chez Satys Aerospace à Châteauroux
    Grâce à un partenariat lié avec la Région, Pôle emploi et le centre de formation Ifca, Satys Aerospace propose en son sein une formation de 6 mois pour répondre aux besoins grandissants des sociétés spécialisées dans l'aviation. Une douzaine d’apprentis découvre et apprend le métier, après une visite des locaux, des explications des conditions de travail notamment sur la sécurité et les produits utilisés avec les risques chimiques encourus. Il faut en moyenne 12 jours pour recouvrir un avion long-courrier de 500 L de peinture, soit l’équivalent de 3 palettes. L’entreprise donne la possibilité à ses peintres aéronautiques de partir en mission à l’étranger. « On a des sites au Maroc, aux États-Unis, en Hollande, en Angleterre, en Allemagne », explique Sébastien Vialaret, gestionnaire des opérations. Il est aussi possible d’évoluer, techniquement, d’une part, avec des qualifications opérationnelles différentes selon les années de pratique, et avec des évolutions de carrière, en tant que leader, chef d’équipe ou responsable de production. « On a l'intention de se développer, on veut faire de Châteauroux le centre de repeinture d’excellence en Europe, en France, nous sommes le seul site à le proposer » précise-t-il.

    Le Nouvelle République du 8 février